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Critiques de Daniel Cole (516)
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Ragdoll

Je remercie Babelio et les Editions Robert Laffont de m'avoir adressé le roman de Daniel Cole : Ragdoll, et permis d'en faire la critique.



Un thriller véritablement original... un auteur diabolique qui vous mène là où il le souhaite, vous perd encore et encore dans un labyrinthe de fausses pistes et de vrais indices....



Résumer Ragdoll est un exercice difficile - quasi impossible.



L'inspecteur William Oliver Layton Fawkes ou Wolf (le loup) vient de réintégrer la Metropolitan Police de Londres après avoir été suspendu pour avoir agressé violemment Naguid Khalid, suspecté d'être le serial killer surnommé le Tueur Crématiste acquitté à la suite d'un procès mouvementé.



La police découvre un cadavre reconstitué à partir de plusieurs corps, cousus ensemble grossièrement. Ce cadavre est bientôt surnommé "Ragdoll", la poupée de chiffons.

Le temps presse. L'inspecteur Fawkes et le Sergeant Emily Baxter, vont devoir résoudre une double énigme : découvrir qui sont les victimes qui composent "Ragdoll", et simultanément, alors que le tueur diffuse une liste des six prochaines victimes et la date de leur exécution, mettre tout en oeuvre pour démasquer ce tueur et l'empêcher de mener à terme son projet. Tout cela sous les projecteurs des médias ; la journaliste Andrea Fawkes, l'ex-femme de l'inspecteur, et le directeur de la rédaction prêts à tout pour obtenir une audience maximum....



Je dois l'avouer : l'intrigue de Ragdoll, le rythme de ce roman m'ont paru exceptionnels - j'ai tourné les pages à un rythme d'enfer - encore plus vite que d'habitude et ce n'est pas rien - tant j'avais hâte d'avoir le fin mot de l'énigme. La chute, inattendue, ne m'a pas déçue.



L'humour, léger ou noir, est au rendez-vous. Les crimes sont originaux - et il fallait avoir l'idée de Ragdoll - cette poupée macabre, ce patchwork sanglant.

On n'oubliera pas les personnages rencontrés au fil de l'enquête, les coéquipiers de l'inspecteur Fawkes, et en particulier Edmunds, le novice venu de la répression des fraudes, le futur papa, qui par son acharnement et sa logique sans faille feront progresser l'enquête à pas de géants.



Un seul regret cependant.... j'ai lu les épreuves non corrigées, et quelquefois, la traduction ne m'a pas paru très heureuse.... j'espère que les lourdeurs, le mot à mot, auront été repris, et que la version finale pourra rendre hommage à un texte qui le mérite vraiment.



Vous l'aurez compris, J'ai hâte de découvrir jusqu'où nous pourra nous mener Daniel Cole dans son prochain roman.

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L'appât

Un thriller et un "vrai" ! Tout y est pour une lecture passionnante !



Avoir lu le volume précédent de la trilogie "Ragdoll" permet de mieux comprendre certaines références.



Nous retrouvons avec plaisir la charismatique Emily Baxter (hélas sans Wolf !) qui a été promue inspecteur principal. Elle travaille avec la CIA et le FBI et cela va "déménager" !



Je vais acquérir le 3ème ouvrage "Les loups" en espérant y retrouver Wolf !
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L'appât

Le tome 2 de ce polar anglais peut être meilleur que le premier. Histoire ce passe entre les Etats Unis et Angleterre. Une intrigue de la première à la dernière page et du suspense et mort et du sang avec des police anglais et américains qui en prennent plein le tête. A lire.
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L'appât

Question récurrente : faut-il avoir lu le premier volet - comme ils disent - avant de lire le second ? Ragdoll avant L'appât ?

Pour ma part, je n'aime pas trop lire d'affilée les livres d'un même auteur. Mais pour ce cas, la réponse est oui, c'est mieux...car je sens qu'il m'a manqué des aspects de la psychologie du personnage d'Emily Baxter nouvellement promue, liés aux traumatismes des réminiscences de certaines situations du premier tome.



C'est un roman moderne avec l'attentat de Londres en creux et dans lequel on avance de crimes en crimes, chaque fois plus horribles.

Ces marionnettes et ces appâts mis en scène en miroir à New York et à Londres ainsi que la personnalité rugueuse de l'inspectrice principale ne m'ont pas suffi pour lire ce thriller sans traîner.

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Jackdaw

Grosse déception pour mon premier Daniel Cole ! Avant d’attaquer la trilogie Ragdoll, dont j’ai entendu tant de bien, je voulais lire un autre roman de lui et le titre m’avait bien plu. Ce fut une erreur de tabler sur cet oiseau de malheur qu’est Jackdaw ;).

Amateur de thrillers et de policiers classiques, je ne pouvais décemment pas apprécier ce roman. L’histoire est décousue, les personnages invraisemblables, avec une inspectrice naïve qui fait équipe avec un tueur de charme (sic!) aux allures de James Bond, et qui fait aussi un peu penser au personnage joué par Cary Grant dans Charade (deux personnages dont s’est sans doute inspiré l’auteur). J’avais d’ailleurs plutôt l’impression de lire un scénario de film d’action hollywoodien de série B.

À la fin du livre, l’ auteur annonce une suite à Jackdaw, ce qui peut expliquer en partie les derniers chapitres, mais ce sera en tout cas sans moi.

Si j’accorde à ce thriller un 2/5, c’est uniquement pour ses quelques passages d’humour british et ses références cinématographiques qui m’ont fait sourire.

Je ne peux que déconseiller ce livre aux amatrices et amateurs de thrillers. Relisez plutôt les classiques du genre.
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Ragdoll

Un polar de très bonne facture, d’autant plus que c’est le premier pour cet auteur.



Un corps, six victimes. Voilà de quoi mettre le service des affaires criminelles de la police de Londres sur les dents.



Le célèbre inspecteur William Oliver Layton-Fawkes, surnommé Wolf, est le policier chargé de l’enquête. Si vous voulez savoir à quoi tient sa célébrité, je vous laisse le plaisir de le découvrir à la lecture de ce bon polar. Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler un iota de l’histoire. Ce serait vous manquer de respect.



Ce crime atroce va donner du fil à retordre à Wolf. D’autant plus, qu’il est pris entre deux feu, entre son ex, célèbre journaliste qui ne le lâchera pas et sa co-équipière, Baxter, et sans oublier ses « vieux démons ».

Edmunds, stagiaire, insignifiant aux yeux de l’équipe, qui vient du service des fraudes fiscales, s’intègre dans ce groupe. Il s’avérera important pour le dénouement de l’enquête.



Beaucoup de suspens et d’intensité à la lecture de ce polar, bien ficelé, moins trash que pourrait le laisser penser le 4ème de couverture. Je vous le recommande chaudement. Je ne l’ai pas lâché, a peine posé le temps d’une nuit, pour le reprendre le lendemain dès mon réveil.



Je remercie vivement toute l’équipe de Babelio et les Editions Robert Laffont – La bête Noire – pour m’avoir permis de découvrir cet excellent polar en avant-première.

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Pietà

Après le succès de son tueur en série fan de poupée en chiffon dans Ragdoll, Daniel Cole nous lance à la poursuite d'un meurtrier passionné par les beaux-arts. Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman policier très dynamique.



Le premier cadavre est trouvé à Hyde Park. En plein hiver, à Londres, la victime est retrouvée totalement gelée dans la position du Penseur de Rodin. Quelque temps plus tard, c'est le corps d'une mère et de son fils qui sont retrouvés dans leur appartement. L'inspiration cette fois est la Pietà de Michel-Ange. Jusqu'où la folie créatrice et les hommages macabres à des artistes va-t-elle s'arrêter ? Faut-il y voir des messages, des liens entre les meurtres ? C'est ces questions que vont devoir résoudre Chambers, Winter et Marshall, notre joli petit trio de détectives aux caractères bien trempés et aux passés particulièrement troubles.



Pietà est un roman policier dynamique et que se lit très simplement. Le fait que le tueur en série soit fasciné par les œuvres d'art apporte son lot de curiosité et d'anecdotes historiques passionnantes. J'ai cependant trouvé que le roman manquait de profondeur. En nous proposant un récit plein d'action et qui se veut énergique, l'auteur en oubli de se poser et d'apporter de la nuance dans son récit et également dans la psychologie des personnages. Les actions et les étapes de résolutions s'enchaînent beaucoup trop rapidement au point qu'on peut être totalement perdu à la lecture. Les personnages sont totalement interchangeables tant ils manquent de personnalité. On passe un bon moment de lecture, mais le tout en reste très vite oubliable ce qui est plutôt dommage, car l'intrigue de base était vraiment pas mal.



Pieta est donc un roman dynamique, sans temps morts, mais très frustrant par son intrigue survolée et ses personnages fades. Dommage.
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Ragdoll

Le pitch ? Un cadavre recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. Ce sont l'inspecteur "Wolf" Fawkes de la Metropolitan Police de Londres et l'inspectrice Baxter - secrètement amoureuse de lui - qui sont chargés de mener l'enquête et de mettre la main sur ce psychopathe qui, selon les indices qu'il laisse dérrière lui, a déjà décidé de l'identité de sa prochaine victime : Wolf lui-même. Le début "in medias res" avec la scène du procès de Naguib Khalid, surnommé "



Le tueur crématiste" nous plonge d'ores et déjà dans l'ambiance : on comprend d'emblée que Wolf est du genre... perturbé, ce qui va le rendre attachant - j'aime beaucoup ces enquêteurs dont les forces comptent autant que les faiblesses.



On tourne les pages à vive allure, le côté "gore" laissant place à la torture psychologique. J'ai bien aimé ce thriller, même si quelques passages m'ont semblé peu clairs, un peu difficiles à suivre. L'ensemble tient en tout cas bien la route, on est vraiment emporté dans l'histoire et ça, c'est l'essentiel !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ragdoll

« Ragdoll », poupée de chiffon en anglais, désigne ce cadavre composé des membres de six différentes personnes retrouvé par la police anglaise dans l'un des quartiers populaires de Londres. Dès lors une course contre la montre va être lancée car une journaliste, Andrea, reçoit de la part du meurtrier la liste des six prochaines victimes (avec la date de mort) dont William Oliver Layton-Fawkes, le policier en charge de l'enquête. Tout en protégeant les cibles, la police devra tout d'abord identifier les six personnes composant Ragdoll et comprendre ce qui relie toutes ces personnes.



Wolf (William Oliver Layton-Fawker) est un policier qui vient tout récemment de réintégrer la police. Il y a quatre ans, Wolf a enquêté sur l'affaire du « Tueur Crématiste », tueur d'enfant qui brûlait ensuite ses jeunes victimes. Convaincu de la culpabilité de l'homme, Wolf pète un câble et attaque violemment celui-ci, jusqu'à le laisser presque mort, lorsque le verdict « non coupable » tombe. La culpabilité de l'homme se trouvera bien être avérée lorsqu'on le retrouvera quelques mois plus tard au-dessus d'un nouveau cadavre. Ce passé presque enterré reviendra à l'esprit de Wolf lorsqu'il reconnaîtra le visage du Tueur Crématiste, Naguib Khalid, sur le cadavre Ragdoll.



Le point de vue de Wolf n'est pas le seul que l'on suit dans cette intrigue. Baxter est une femme au caractère bien trempé, amie très proche de Wolf, elle travaille régulièrement avec lui. Edmunds est un jeune homme qui vient de quitter le service de la répression des fraudes pour la criminalité, il est sous la direction de la très difficile Baxter, bon profileur dans l'âme, il se donnera à son maximum dans cette enquête quitte à oublier un peu sa femme enceinte. On suit également le point de vue d'Andréa, journaliste qui a reçu la liste des prochaines victimes mais qui est également l'ex-femme de Wolf. Son point de vue est particulièrement intéressant et amène réellement un petit plus à l'intrigue. On découvre à travers son regard ce plaisir morbide que peuvent avoir les journalistes face à des événements ou des images violents ainsi que cette course aux scoops quitte à mettre en danger la vie de personnes.



En lisant le résumé, je m'attendais à un roman policier un peu gore avec beaucoup de détails sanglants. Si l'on fait abstraction du cadavre découvert au début du roman (Ragdoll), le roman ne fait pas du tout dans l'horreur et ne cherche pas du tout à dégoûter ses lecteurs. Tout le roman se concentre sur le suspense et l'action engendrée par cette course à la montre et c'est super bien fait. Le roman est haletant et je ne m'attendais pas du tout à être autant prise dans l'action. Si je n'avais pas d'obligations personnelles ou professionnelles, j'aurais lu le roman d'une traite. On est complètement subjugué par les événements, tout s'enchaîne et le lecteur a peu de temps pour souffler. Le final est surprenant et tient particulièrement la route. Toutes nos questions trouvent leurs réponses et ça c'est un vrai régal.



Bien que je ne sois pas experte en roman policier/thriller, je ne trouve rien à reprocher à ce roman. J'ai passé un super bon moment de lecture grâce à ce roman, je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de Ragdoll en avant-première.
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Ragdoll

Au procès de Naguid Khalid, le "tueur crématiste", l'inspecteur qui a réussit son arrestation, William Oliver Layton-Fawkes, dit "Wolf", dégoupille et lui saute au coup à l'annonce du verdict de non culpabilité.



4 ans plus tard, un cadavre est découvert, l'index pointé vers l'appartement de Wolf.



L'originalité de ce cadavre, c'est qu'il est constitué de différentes parties cousues entre elles, à partir de 6 corps différents.



L'un d'entre eux, c'est Khalid.



Evidemment, au service des affaires criminelles de la police de Londres, le Homicide and Serious Crime, c'est l'effervescence.

Surtout que le tueur vient de donner la liste des prochaines victimes à une journaliste, qui n'est autre que l'ex femme de Wolf.

En premier, ce sera le Maire. Et en sixième et dernière position, Wolf !



A mon avis :

Voici un thriller qui partait bien, avec une histoire plutôt originale, un héros pas trop compliqué (bien qu'il ait fait un séjour en hôpital psychiatrique quand même !), la perspective d'une enquête à pistes multiples, et une bonne presse.



Malheureusement, les premières pages me questionnent encore.

Pourquoi faire intervenir ce personnage de Samantha Boyd, jurée au procès, qui n'apparait plus ou quasiment plus par la suite ? Au départ on se dit presque que l'histoire va tourner autour d'elle, parce qu'elle apparait comme un personnage principal, ce qu'elle n'est finalement pas du tout.

Puis, en avançant dans le récit, l'histoire est assez confuse, pas toujours évidente à comprendre, avec des retours dans le passé obscur mais néanmoins important.



Par la suite, on a l'habitude du travail d'équipe dans les services de police, même si parfois ça se frite en interne. Ici, le héros semble seul. Il agit dans son coin, sans rendre de comptes.



Pourtant les autres avancent dans leur enquête et sont une aide précieuse, mais il n'y a pas de solidarité entre eux.

Et comme par ailleurs, on ne vit pas le quotidien de Wolf ou très peu, cela rend ce personnage distant, et en fin de compte peu sympathique.



On ne sait finalement plus à qui se raccrocher pour suivre notre histoire. La hiérarchie est nombreuse, les enquêteurs peu décrits.



Et puis de fréquentes fautes de frappe rendent la lecture chaotique dans l'édition que j'ai parcourue... alors tout ça ne me laisse pas un très bon sentiment sur ce livre une fois refermé.



Ce livre, sorti en 2018, a fait l'objet d'une interprétation cinématographique. Il est par ailleurs le premier opus d'une trilogie : "Ragdoll", "L'appât", "Les loups".



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Pietà

Autant j’avais apprécié la série avec Ragdoll et son flic borderline, autant ici, je suis restée sur ma faim.



L’auteur, avait construit une intrigue autour de cadavres recomposés à partir des membres de six victimes. Cette fois, c’est un tueur en série qui copie les plus célèbres statues à partir des corps de ses victimes…



On reste donc dans le même registre et même si l’idée me plaisait, je dois dire que je me suis vite lassée.



Il y a un cruel manque de supplément d’âme à ce livre, qui ne fait qu’effleurer ce qui était un bon point de départ.



Je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais le plus dans ces précédents romans, notamment cette plume visuelle, cinématographique à laquelle il nous avait habitué. Je trouve dommage que l’auteur ait abandonné ses personnages, alors même qu’ils commençaient à prendre une certaine épaisseur.



Tout est effleurer sans jamais entrer en profondeur, notamment sur les descriptions des victimes statufiées, qui auraient été l’occasion d’exploiter autant le visuel que l’historique.



On a une sensation de lire un scripte, qui compte sur les images pour en mettre plein la vue, sauf que c’est un roman.



C’est malheureusement plat, sans saveur et vite oublié. L’aspect artistique est sous exploité, alors que même que l’idée a déjà été servie de base à d’autres auteurs qui tirent leurs ficelles du jeu et exploitent jusqu’à la dernière goutte ce qui peut donner un excellent polar. Dommage, Pietà reste en surface.
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Ragdoll

Ragdoll ? Késako ? Des bouts de chiffons assemblés, pour former une tête et un corps de poupée. Des petites poupées bien mignonnes qui font rêver les petites filles... Mais ici, c'est du sordide, de l'horreur à l'état brut.. ! Ici Ragdoll, c'est une poupée de chair et de sang, une poupée composée de six personnes différentes... Un corps, six victimes...



Tout commence d'une manière assez classique avec des meurtres, une enquête et les flics qui vont avec ! Oui, mais ici, l'auteur a décidé de se jouer du lecteur... Les cartes distribuées au départ vont se révéler bien différentes en fin de partie...



On a ce flic un peu borderline dont la vie a basculée... Et cette équipe constituée de bons éléments... Chacun avec ses failles tente de déjouer les plans d'un meurtrier inventif et qui les mène en bateau...



En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à une lecture sanglante avec moult détails bien gores, mais ce ne fut pas le cas.



L'intrigue est centrée sur le suspense et le compte à rebours dans lequel le tueur entraîne les flics...





On ne peut pas dire que l'auteur mette du temps à nous immerger dans son intrigue, ça démarre fort, pour peu à peu se retrouver dans une course contre la montre...



Les minutes, les heures, s’égrainent au fil de la lecture, le tueur a sa feuille de route, avec une liste de victimes associée à des jours précis. Il faut déjouer ses plans, mais il faut surtout savoir comment il va s'y prendre.



La psychologie des personnages est décortiquée pour laisser place aux questions... Le tout est mené d'une main de maître avec une plume ciselée, des phrases nerveuses, courtes et une atmosphère frôlant la folie...



Je me suis laissée embarquée, aussi bien par l'intrigue, que par le rythme effréné, sans pouvoir reprendre mon souffle, tellement les événements s'enchaînent.



L'auteur a une écriture très visuelle, qui permet de totalement vivre les différents rebondissements, mais surtout d'être mené par le bout du nez, par une enquête intense au final brillant !
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Ragdoll

Un thriller britannique !

Un seul corps constitué de 6 victimes : qui peut être le coupable d'une telle atrocité ?

Une histoire complexe qui amène à rester concentré sur sa lecture car on peut s'y perdre !

On s'attache à certains policiers dont la personnalité est plus que singulière.

Un agréable moment de lecture pour les fans de thrillers (noir c'est noir !).

Je vais lire l'ouvrage suivant qui est "L'appât".



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Ragdoll

Incontestablement un bon livre qui nous fait emprunter des chemins tortueux,sinueux,sombres.Une grande équipe de policiers va se saisir d'un dossier particulièrement difficile,sorte d'énigme qui va peu à peu s'épaissir et prendre corps jusqu'au dénouement final.On va vivre avec cette équipe, partager les moments de stress,les moments de doutes,les engueulades,les histoires personnelles,découvrir aussi la vie personnelle perturbée des uns et des autres.On se demande à quel moment Baxter et Wolf vont concrétiser cet amour qui les porte l'un vers l'autre sans que ni l'un ni l'autre ne franchisse le pas.Il y a aussi le brillant jeunot Edmunds,brillant mais pas prêt à sacrifier sa vie de famille....Il y a les autres aussi et toute cette petite communauté aura fort à faire,contre la vindicte populaire, les patrons, mais surtout contre la presse,toujours prompte à corser l'affaire par ses investigations parfois "limite",l'ex de Wolf ,journaliste,n'étant pas la dernière à agir,encore amoureuse de Wolf et persuadée que son ex mari entretient une relation avec Baxter.

Bref,c'est une affaire complexe qui prendra une tout autre tournure vers la fin,une fin qui en surprendra plus d'un puisqu'au delà de la situation finale,c'est la suite de ce roman qui se prépare.

Moi,au final,je dirais que j'ai éprouvé quelques difficultés à rentrer dans cette histoire,et,tout au long du roman,j'ai vu se succéder des moments lents et des moments d'action débridée .Les 100 dernières pages sont mouvementées et un peu surprenantes.

C'est un bon livre mais pas non plus un chef d'oeuvre,à mon humble avis.

Un livre qui mérite toutefois qu'on lui porte attention.

Je ne detiens aucune vérité ,je ne fais que donner un simple avis de lecteur.Je ne suis pas certain d'avoir envie de lire la suite,pas de suite en tout cas.
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Jackdaw

Ce thriller est très addictif et sans m’en rendre compte, j’avais dévoré plus d’un tiers du récit sans même m’en rendre compte. D’ailleurs, c’est le genre de thriller qui se dévore sur une journée pluvieuse d’un week-end.



Un mystérieux serial-killer, surnommé Jackdaw (choucas), tue en décapitant des personnes, sans que l’on sache comment il y est parvenu. En plus, il signe de 5 griffures et emporte ensuite un trophée.



L’inspectrice Scarlett Delaney et le sergent Frank Ash sont sur l’enquête, mais ils tournent en rond, ne comprenant pas comment ce serial-killer arrive à commettre ses crimes.



L’inconvénient, avec un thriller, c’est que, contrairement à un whodunit (un roman à énigme classique), c’est que vous n’avez pas une brochette de potentiels coupables à vous mettre sous la dent. Difficile de trouver l’identité du coupable d’un serial-killer dans ce genre de configuration du récit… Surtout que l’auteur ne nous invite pas à chercher l’identité du coupable par nous-même, ne nous donnant pas de la matière pour notre cerveau.



À moins de suspecter les enquêteurs, le chien du sergent Franck Ash, le mari ou le chat de Scarlett… Tiens, il a une bonne tête de coupable, ce chat à trois pattes qui griffe… Oh mon dieu, c’est lui !! C’est le chat, avec le katana dans la bibliothèque ! Il a une bonne tête de vainqueur !



Le duo d’enquêteurs marche assez bien, ils s’entendent bien, pas d’histoire d’amour à l’horizon (ouf), mais je les ai trouvés un peu fadasse, notamment le sergent Ash, qui aurait mérité d’être un peu plus approfondi, notamment parce que c’est un vieux flic un peu désabusé, mais qui évite les clichés de l’alcoolo déprimé en rogne contre le monde entier. Scarlett avait un peu plus de punch, je l’ai appréciée, même si parfois, elle est un peu naïve.



S’il y a un personnage que j’ai adoré, c’est Henry : élégant, distingué, le port aristocratique, avec un soupçon d’insolence, mais toujours distinguée, presque avec le petit doigt en l’air (ce n’est pas Deadpool !). Dans son rôle, j’ai imaginé un David Niven ou un Sir Sean Connery, la version plus âgée, avec de la barbe. Personnage plus que réussi que celui de Henry qui oscille entre le bien et le mal, tout en équilibre et en finesse.



La deuxième partie est intéressante et si lira tout aussi vite que la première, puisque nous aurons d’un côté, l’enquête officielle, menée par les flics et l’officieuse, menée par deux autre personnages, qui vont former un autre duo que j’ai adoré.



Si j’ai trouvé la mise en scène des crimes très originale, bien trouvées (et logiques à comprendre), par contre, pour la dernière, j’ai un peu coincé. Pas sûr que ça fonctionne, mais je me trompe peut-être, notamment parce qu’il m’a été impossible de la visualiser correctement dans ma tête. Ça fonctionne probablement, je n’irai pas tester, mais elle est tarabiscotée au possible !



Un thriller addictif, qui fait du bien au moral, parce que même s’il y a des cadavres, le ton reste joyeux, sans virer à la farce. Comme le dit l’auteur, il souhaitait que ce roman soit un joyeux moment d’évasion irrévérencieuse, et c’est réussi !


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L'appât

Ce que j’ai ressenti:



▪️Poupée et Fil-le Tendues.



Ragdoll a laissé des traces dans les esprits. Elle a laissée également en plus des traumatismes et des névroses, une jolie promotion à l’inspecteur Baxter. Elle sera d’autant plus, explosive et virulente dans cette nouvelle enquête! En effet, Emily Baxter voit ses cauchemars reprendre forme avec cette série de meurtres étrangement similaire à l’affaire Ragdoll, et son humeur massacrante va en foudroyer plus d’un. Bienvenue dans le tome 2 de la trilogie de Daniel Cole, où cette fois ci, les poupées-cadavres laissent place à des marionnettes toutes aussi inquiétantes…L’appât est lancé dans la sphère Thriller, et j’ai été me suspendre à cette toile d’araignée, tissée de sang pour un moment de lecture intense!



Le ciel s’effondre.



▪️Thérapie, Religion et Fil-osophie.



En ayant pris un contexte sur fond de terrorisme, l’auteur met encore plus de poids à son intrigue. De Londres à New-york, les fils se relient, les blessures suintent, et l’horreur prend forme sur des lignes à toute vitesse. Daniel Cole explore toute la dynamique psychologique des traumatismes de ce type de victimes, fauchés par le deuil, meurtri dans les esprits, souvent enchaînés à leurs addictions. Et du coup, cette sombre enquête se révèle être encore plus profonde qu’une simple traque d’un serial-killer redoutable. On est amené à réfléchir sur des notions intéressantes et être sensibilisé sur des souffrances à multiple échelle.



-Dieu…n’existe…pas, articula-elle avec un rictus.



▪️Rythme Et Feel-ing survoltés.



J’ai beaucoup plus apprécié ce tome. L’enchaînement des scènes sous tension, et l’équipe d’inspecteurs sous pression, tout est orchestré pour que l’on est pas le temps de s’ennuyer! Un très bon Page-Turner! Déjà dans le premier tome, j’avais noté la plume très cinématographique que j’ai eu plaisir à retrouver, mais avec ce tome ci, Daniel Cole a progressé encore et les bémols que j’avais relevé dans le tome 1, se sont envolés…Vivement le prochain tome de la trilogie! Alors, êtes-vous ferrés? Allez-vous jouez le jeu de L’appât ? Daniel Cole s’occupe des ficelles et fait danser vos peurs pour une lecture de haute voltige!



La peur n’était pas une mauvaise chose. Elle vous gardait en éveil. Elle vous rendait prudent. Elle vous protégeait.

Petit Plus: La scène de l’Eglise. Carrément flippante!







Ma note Plaisir de Lecture 8/10
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Ragdoll

Déçu par ce roman, qui pourtant possède des critiques plutôt bonnes. Le noeud de l'enquête partant de 6 parties de corps différents et remembrés en un seul semblait un bon départ pour retrouver les 6 victimes. L'enquête se disperse avec des personnages sans grande cohérence. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris le fil conducteur principal voulu par l'auteur. Principal, car on peut en identifier plusieurs: la folie d'un inspecteur, la revanche pour un crime passé, l'ambiance affreuse du commissariat avec des membres qui se haïssent. Une histoire pas claire du tout avec quelques courts passages haletants.
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Ragdoll

Ragdoll sur le papier avait tout pour me plaire ce cadavre retrouvé qui est en fait composé de plusieurs morceaux de corps comme s'il s'agissait d'une poupée de chiffon, ce doigt qui est pointé vers l'appartement d'un célèbre inspecteur dont le nom est Wolf.



Le style d'écriture de Daniel Cole que j'ai beaucoup aimé, cet humour noir que j'ai apprécié.



Mais le gros bémol concerne les personnages et l'enquête en effet je n'ai a aucun moment ressenti d'empathie pour ceux-ci.



La comparaison avec Seven ne tient également pas la route j'ai vu le film et lu le livre également qui est vraiment très au-dessus.



Une déception pour la fin de ce livre mais je suivrais tout de même Daniel Cole dans l'Appât car je garde à l'esprit qu Ragdoll est son premier livre.



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Ragdoll

Une petite chronique vite fait pour un thriller à 100 à l'heure. Je ne connaissais pas du tout cet auteur anglais, j'ai bien fait de piocher ce livre.



L'histoire : Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l'a aussitôt baptisé « Ragdoll », la poupée de chiffon. Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l'inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l'enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l'inspecteur Baxter. Chaque minute compte, d'autant que le tueur s'amuse à narguer les forces de l'ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner. le dernier nom est celui de Wolf.



Je ne vais pas en faire des tonnes, de peur de spoiler. Cet inspecteur est déjà un homme brisé, car après une enquête minutieuse il a réussi à faire emprisonner un tueur en série, mais à l'issue du procès, celui-ci est acquitté. Fou de rage, Wolf le tabasse, on doit l'éloigner de l'ex-accusé par la force. Cet inspecteur, persuadé de la culpabilité de ce Naguib Khalid, est envoyé en hôpital psychiatrique, et il y restera jusqu'à ce qu'on retrouve Khalid en flagrant délit de meurtre. C'était bien lui le coupable.

Wolf est réhabilité, mais il a perdu la confiance de pas mal de ses collègues, sa femme Andrea a obtenu le divorce, et il vit désormais dans un appartement miteux. Lorsque l'horreur de « Ragdoll », le corps composé de parties de six cadavres est découvert, il sait que c'est à lui qu'on en veut.

Le souci, c'est que son ex-femme est journaliste de télévision, elle est extrêmement ambitieuse et a visiblement des sources venant de la police même : dans sa chaine d'information en continu, tout ce qui peut être sensationnel est immédiatement à l'écran. C'est elle qui reçoit la liste des 6 personnes qui vont mourir dans les jours à venir. Et elle la publie, à la grande horreur des policiers.



Pas un instant de répit, les personnages sont très bien campés, tous intéressants psychologiquement. Wolf, lui, fait bande à part, au mépris de sa hiérarchie, sauf Emily Baxter, son équipière. Il fonce là où l'envoie son instinct, se met en danger constamment, et les cadavres s'amoncellent au fur et à mesure.



Mais qui est Wolf en fait ? On commence à se poser des questions. Pas le temps de respirer avec ce polar, et il y a deux autres tomes. Que j'ai commandés !

Ma note : 4,5 sur 5
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Les loups

J’ai été ravie de retrouver le dernier opus de Daniel Cole, dont le titre en anglais est révélateur de la direction que souhaite prendre l’auteur : « Endgame »… « Fin de jeu »



Un titre à double sens, qui permet à la fois de clore la trilogie, mais surtout de voir le grand retour de Wolf, inspecteur emblématique, que l’on découvrait dans Ragdoll…



Ragdoll, ce sont des bouts de chiffons assemblés, pour former une tête et un corps de poupée. Des petites poupées bien mignonnes qui font rêver les petites filles… Mais là, c’était du sordide, de l’horreur à l’état brut… ! Ragdoll, poupée de chair et de sang, une poupée composée de six personnes différentes… Un corps, six victimes… Wolf, inspecteur borderline, que nous allions perdre de vu, puisque l’intrigue se terminait par sa fuite…



L’appât faisait la part belle à Baxter, qui prenait du galon en devenant inspectrice principale, et dont le personnage allait prendre son envol, en s’étoffant et devenir la charismatique inspectrice, manquant de confiance en elle, en tout le monde, mais têtue comme une mule et surtout, essayant de s’affranchir de l’ombre de Wolf…



Daniel Cole, prend la mesure de chacun de ses personnages pour les faire enfin bosser ensemble, chacun selon son envergure, avec ses défauts et ses failles… Baxter en veut à Wolfe… Elle lui en veut à la fois de lui avoir menti, mais surtout pour avoir disparu sans jamais donner de nouvelles. Un collègue en qui elle avait entière confiance…



Sans le suicide de son ami et mentor Finlay Shaw, Wolfe ne se serait certainement pas manifesté, il lui est impossible d’y croire et il décide de mener l’enquête avec son ancienne équipe…



Daniel Cole a toujours cette plume visuelle, cinématographique, qui entre directement dans le vif de l’intrigue, sans perdre de temps. Pour autant, on sent qu’il a envie de poser les dernières cartes qu’il a en main. Il a envie d’une fin pour ses personnages, qu’il ne souhaite plus maltraiter… Comme s’il avait fait le tour avec eux, ou qu’il avait décidé de les épargner…



L’enquête est beaucoup plus personnelle, feutrée, une lenteur qui donne de la douceur dans un monde de brutes, puisque nous connaissons rapidement le coupable…



Tout le jeu consiste à prouver la culpabilité de celui-ci…



La construction est présentée de telle manière, avec l’alternance de certains chapitres entre le passé et le présent, que l’on comprend vite le pourquoi, reste le comment… Qui, sans être une révélation, nous révolte quelque peu…



Daniel Cole, nous prend par la main et nous présente ses deux personnages fétiches de manière plus intimes.



J’ai été déconcertée par la tournure que prenait l’intrigue, mais en fin de compte, je l’ai appréciée et le final, vient la clore d’une belle manière.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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