Gaya et le petit de?sert
Conte de Gilles Vigneault
Chansons de Gilles Vigneault et Jessica Vigneault
Illustrations de Ste?phane Jorisch
Interpre?tes : Richard Se?guin, Diane Tell, Louis-Jean Cormier, Ingrid St-Pierre, Daniel Lavoie, Edgar Bori, Kathleen Fortin, Damien Robitaille, Juliane Belleau, Vincent Davy et Marcel Sabourin
Livre-Disque 978-2-924217-75-7
Date de publication au Canada : 23 septembre 2016
La Montagne secrète
www.lamontagnesecrete.com
LIVRE Un merveilleux conte e?cologique, accompagne? d?illustrations tendres et poe?tiques, nous invite a? suivre Gaya, une petite fille curieuse et pleine d?ide?es. Elle de?couvre un matin pre?s de la maison de son grand-pe?re que le puits d?eau est tombe? a? sec. Pour en connai?tre la cause, elle part interroger les habitants de la fore?t, dont un vieil arbre plusieurs fois centenaire, ainsi qu?un hibou loquace, un e?cureuil plus rapide que l?e?clair et un castor qui travaille sans cesse la nuit. Chacun pointe du doigt son voisin, cre?ant ainsi un vrai casse-te?te ! Heureusement, a? travers ses nombreux pe?riples en que?te de ve?rite?, Gaya conclut qu?il y a dans la vie la possibilite? de croire a? tous les recommencements.
DISQUE La lecture chaude et rassurante de ce conte captivant est suivie de 10 chansons joyeuses et pleines d?esprit interprétées par des artistes québécois de renom.
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Daniel Lavoie
Ils S'aiment
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps
Y'a quelqu'un qui se moque
J'entends quelqu'un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui ?
Ils s'aiment comme des enfants
Amour plein d'espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s'aiment comme des enfants
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme des enfants
Comme avant les menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les laissons-les laissons-les
Laissons-les s'aimer
Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les laissons-les
Laissons-les s'aimer
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment comme avant
La complexité est telle que même la lumière est une fréquence, à la fois onde, à la fois particule.
Elle te mitraille. Tout le temps. De partout.
La compréhension est illusion. Toute pensée est locale. S’occupe de l’immédiat. Là. Ta situation précaire.
Et ton corps mou.
Quand tu crois tenir quelque chose, dis-toi bien que tu ne tiens rien. Une information passagère. Utile
aujourd’hui. Pour là où tu es.
Où es-tu ?
Le droit de vivre.
Le droit d’assassiner.
Le droit de prendre.
Le droit de dire non.
Le droit de courir.
Le droit de s’asseoir.
Le droit de conquérir.
Le droit de crier grâce.
Aucun droit aucun. Fais ce que tu veux en autant que tu en tires.
Que personne ne le sache. Rien dans le ciel
et rien sur la Terre n’exige autre chose de toi
que de baiser et mourir.
La loi ne protège personne. Elle n’est qu’un rassurant consensus
issu de la peur du troupeau et de la prévoyance du pouvoir.
Passe ton chemin. Espère. Mais choisis un pays calme.
Barricade ta porte.
La mort passera quand même.
Mon âme, certains jours, veut se sentir éternelle. Je dois lui dire : Mais oui, tu es toujours belle.
Mon âme, quand elle sera vieille, se croira encore jeune. Elle dira en maugréant : Si ce n’était de ce vieux client, je partirais vers la lune.
Alors je lui dirai : Mais où vas-tu ma vieille maîtresse ? Ma sainte demeure, et ma tristesse ? Tu quittes un coeur usé ? Un corps qui fuit ? Une volonté soumise ?
Je lui crierai : Reviens. Reviens mon allégresse. Ma valse manouche. Ma belle église.
Ne dis pas non. Les preuves sont accablantes.
Regarde bien tes mains.
Ce sont les mains d’un monstre qui se connaît.
De palliatif en palliatif, tu traverses l’insensé.
Qui devient alors inévitablement risible.
Et puis après, l’absurde.
Il y a quelque chose qui m’a souvent interpelé
Le sommeil des petits oiseaux au milieu de janvier
Quand le froid et l’infinie noirceur de l’espace
Nous envoient près du feu pour y trouver une place
Le gris est un centre d’achat. C’est le besoin de posséder. Le cuicui des moineaux. La musique d’état.
Regardez-moi
Je suis une goutte d'eau sur le point de tomber dans l'infini, sans angoisse, sans attentes, parfaitement libre.
Ma vie est légère et transparente.
Juste un peu de lumière et je n'ai aucun poids.
Regardez-moi, je suis à peine là.
Et les voilà qui envahissent toutes les plages de la Terre
Visitent en bus Paris, Moscou, Madrid, Mumbai, Le Caire
Une semaine tout compris dans un hôtel de New York
Profiter de la vie, et pas grave si on on nous escroque
Une star avant de l’être ne l’est pas
Déclaration qui peut paraître, un peu bête comme ça
Mais, un jour, elle décide de payer le prix
Pour devenir une star, il faut donner sa vie