Danièle Masse

Cette BD est la biographie de Johann Ludwig Burckhardt qui est connu pour avoir retrouvé la cité de Petra. Elle aborde le parcours de ce suisse devenu agent britannique mais surtout un fervent orientaliste.



J’ai appris pas mal de choses à travers ces dessins, c’est indéniable, j’ai eu l’impression de traverser les déserts en sa compagnie mais je n’ai pas ressenti de sensations de vie, ni d’enthousiasme dans les descriptions qui sont faites ! Le texte est très conventionnel et s’adapte mal aux dessins auxquels il ne donne pas de nerf et les personnages sont plus esquissés que déterminés !



Ce qui a manqué le plus c’est que la découverte de Petra n’a pas donné lieu à des explications du pourquoi c’était exceptionnel et fascinant (au 19ème siècle toute découverte était exceptionnelle) ! En fait c’est très linéaire alors que Burckhardt a vécu des choses extraordinaires, pas seulement pour l’époque mais surtout pour un occidental !



#Lespiondorient #NetGalleyFrance



Challenge Gourmand 2023/2024

Challenge Multi-Défis 2024

Au début des années 1800, l'Angleterre est coupée de toute l'Europe. Le décret de Berlin empêche tout commerce vers le continent et la faillite frappe les commerces les plus solides. Le jeune Burckhardt a quitté sa Suisse natale pour s'installer à Londres. La vie y est rude et il profite de l'aubaine de s'engager auprès du Comité de l'Association Africaine. Le voici parti pour la grande aventure. Pourtant, citoyen helvétique de naissance, rien ne le prédisposait à devenir arabophone et à faire de splendides découvertes dont l'antique site de Petra disparu depuis des centaines d'années car oublié pour plusieurs raisons. La première est la situation géographique de ce monument. La cité est nichée dans une région désertique du pays qui est difficilement accessible. La seconde est le manque de sources antiques relatives à cette cité. En effet, peu d’auteurs de l’Antiquité ont fait référence à la capitale des Nabatéens, un peuple qui vivait autrefois dans le désert . Johann Ludwig Burckhardt du d'ailleurs ruser pour ne pas intriguer son guide et s'y rendre en toute discrétion. Après avoir fait cette découverte, ce dernier poursuit son rêve premier, découvrir la source du Niger tout en parcourant d'autres lieux mythiques  



À travers cet album, Danièle Masse détaille le cheminement qui conduira l'explorateur en terre sainte en Arabie et en Égypte. Un périple particulièrement dangereux : les ottomans et les arabes sont en guerre, les bédouins rançonnent les imprudents et la route est rude. Alexis Vitrebert illustre à merveille les monuments, la pénibilité et l'exotisme du voyage. 



“L'espion d'orient : Johann Ludwig Burckhardt et Petra, la cité perdue” est un album complet et captivant retraçant un voyage exceptionnel et une vie passionnante d’explorations. Les notions d'espionnage sont plutôt brèves mais là, n'est pas l'essentiel malgré le titre. 

Cette bande dessinée, un one shot, relate les aventures d'un jeune explorateur d'origine suisse, Johann Ludwig Buckhardt, au début du XIXème siècle. Sans le sous, à Londres, il décide de partir en Afrique subsaharienne où aucun occidental n'a réussi à s'y rendre et à revenir vivant. Il est alors mandaté par la Société africaine de Londres. Il décide d'apprendre l'arabe et d'adopter les us et coutumes pour se fondre dans la population. Son voyage débute par Malte puis, la Syrie d'où il espère rejoindre l'Égypte bientôt. Mais, la géopolitique au Moyen Orient et en Afrique du Nord de l'époque est complexe et peut se révéler un piège mortel pour le jeune homme qui pourrait être accusé d'espionnage. Et les choses ne se passent pas tout à fait comme il l'espérait.



J'aime beaucoup ce genre de récits de voyage adaptés en bande dessinée. J'avais déjà lu dans le même genre la trilogie Voyages en Égypte et en Nubie de Giambattista Belzoni ainsi que Les voyages d'Ibn Battûta. Et à chaque fois, ces BD me font découvrir des aventuriers que je ne connaissais pas du tout. Ici, Johann Ludwig Buckhardt est connu pour avoir "re-découvert" la cité antique de Pétra. J'ai mis ce verbe entre guillemets car, en réalité, la ville était perdue depuis 1000 ans, d'un point de vue occidental. Elle ne l'a jamais été pour les Bédouins, vivant à proximité.



J'ai trouvé cette bande dessinée très claire pour l'exposé de la géopolitique de l'époque ainsi que les pérégrinations du personnage car il a fait plusieurs détours dans la région du Moyen Orient et de l'Égypte. Toutefois, une carte n'aurait pas été de trop. Enfin, les dessins sont très agréables à regarder et j'ai aimé la double-page pour illustrer l'arrivée du personnage principal à Pétra.



Bref, à découvrir !

Johann Ludwig Burckhardt est un jeune suisse qui cherche à se faire un place à Londres. Mais, en plein blocus napoléonien, il peine à trouver un travail. Jusqu'à ce qu'il soit engagé pour explorer l'Egypte en solitaire et ouvrir la voie pour une expédition anglaise.

Cet album retrace le parcours exceptionnel d'un jeune homme qui va ouvrir la porte de l'Orient et faire des découvertes majeures. Pour s'immerger parfaitement dans la population, il apprend l'arabe, la culture et surtout se laisse pousser la barbe, s'habille à l'orientale et change de nom. Un récit prenant et fascinant d'un homme qui va pousser loin son exploration.

Côté dessins, le trait classique et la palette de couleur à dominante ocre porte l'histoire avec talent sans pour autant vampiriser l'attention du lecteur. Les paysage sont magnifiques, les personnages bien croqués, bref, un régal pour les yeux.

Cette BD m'a fait découvrir une personnalité dont je n'avait jamais entendu parlé, au parcours intense et fascinant.

Pour ma part,





Que de découvertes ! 





L'Espion de l'Orient est la biographie de l'explorateur Johann-Ludwig Burckhardt et raconte son extraordinaire périple en commençant par la fin, c'est-à-dire ses funérailles en 1817, car décédé à l'âge de 33 ans... Là dessus, je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez en lisant l'album.





En tout cas, dans un premier temps, nous assistons à la métamorphose du parfait dandy en authentique cheik arabe avant de nous lancer dans un périple incroyable à travers les monts et les sables du désert en passant par des cités foisonnantes dignes des Mille et Une Nuits.





Au fil des pages, j'ai surtout appris une facette plus ou moins occultée de la grande histoire : celle des officier de renseignements, autrement dit des espions. En effet, le récit montre que les pays occidentaux du XIXe avaient pour stratégie d'envoyer des agents spéciaux, formés au terrain dans le cadre de leurs intérêts principalement politiques et commerciaux.





De plus, il est remarquable d'observer l'intégration de certains Européens migrants en terre d'accueil :





"- Et tu n'as jamais essayé de regagner l'Écosse?



- Pour quoi faire ? La vie en Égypte me convient et ma profession de guide me laisse une grande liberté. Je ne suis pas sûr de vivre mieux dans mon pays. (...) Osman Effendi efface chaque jour davantage William Thomson. Tu peux comprendre ça n'est ce pas ?



- Cette rupture avec ses propres origines, l'assimilation à une autre culture, une autre mystique... Une sorte d'ivresse à être différent de ce pourquoi on était né ... Étranger parmi les siens. Je ne comprends que trop bien tout cela Osman !"





En lisant cet album historique, on voyage dans les pas de Johann-Ludwig Burckhardt alias cheik Ibn Ibrahim et l'on fait des rencontres inattendues et des découvertes à couper le souffle comme la splendide cité de Petra. De même que l'on observe la culture et l'hospitalité arabes à une époque où le troc et le marchandage d'esclaves étaient encore pratiqués, en traversant les dangers du désert et les délices des oasis luxuriantes sans compter les villes et les paysages fascinants.





Car cet album baigné de lumière est un sublime hommage aux ambiances du Moyen-Orient. Les couleurs sont vives et contrastées, les détails sont soignés, les expressions sont vivantes. On se croirait dans un film d'aventure, avec des scènes d'action, de suspense, et quelques petites notes d'humour ce qui m'a détournée de cet hiver givré.





Captivant, dépaysant et instructif, c'est un livre réussi que je recommande chaleureusement aux amateurs de biographie et d'aventure.





#LEspiondOrient #NetGalleyFrance





Détail Blog :



https://www.aikadeliredelire.com/2024/01/lespiondorient-netgalleyfrance.html?m=1



Résumé Youtube :



https://youtu.be/lDL4wKuYiBE?si=3gPLUo_XrMJQalFB

L'espion d'orient , Johann Ludwig Burckhardt et Petra, la cité perdue par Danièle Masse et Alexis Vitrebert, Éditions Delcourt



Connaissez-vous Johann Ludwig Burckhardt ? Mais si, ce jeune suisse du 19ème siècle devenu agent britannique converti à l'islam lors de son voyage en Afrique qui a découvert de la cité de Petra et les temples d'Abou Simbel.

Ça ne vous dit rien ? Et bien, avant de lire cette bande dessinée, j'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cet homme.



J'ai donc fait, grâce à cet album, la connaissance de cet homme au destin extraordinaire et j'ai pu visiter une partie du continent africain.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture grâce au graphisme d'Alexis Vitrebert et au scénario de Daniele Masse.



Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Delcourt pour l’acceptation de ma demande de lecture et qui m'ont permis de découvrir un pan de l'histoire qui m'était inconnu.

Londres, 1806

Johann Ludwig Burckhardt ne mange pas à sa faim et a bien du mal à payer son loyer. Lui qui a quitté sa Suisse familiale en espérant avoir un avenir à Londres est dans l'impasse. Malgré les risques encourus et les chances faibles de réussite, il propose sa candidature à l'Association africaine pour partir à la découverte des régions inexplorées d'Afrique.



Après plusieurs mois de formation, c'est le départ le 3 mars 1809. Danièle Masse raconte ces années d'exploration. Malte, Alep, Le Caire... devenu Ibrahim Ibn Abdullah, il va découvrir la cité oubliée de Petra, les temples d'Abou Simbel....navigue sur le Nil, traverse les déserts pour rejoindre La Mecque. Avant que la fièvre ne s'empare de lui.



Cette biographie historique très documentée est sublimée par le travail d'Alexis Vitrebert. Récompensé par le prix lecteurs.com en 2020 pour "Le château de mon père", il offre ici de somptueuses aquarelles baignées de lumière, fouettées par le sable, habitées par un homme au destin hors du commun.



Ce très bel album mérite le coup d'œil. D'abord pour l'intérêt historique et de ce personnage que je méconnaissais totalement. Ensuite et surtout pour le superbe travail graphique qui m'a littéralement charmé !

Le Caire, 1817. Un homme enterre son ami sous les regards de diplomates britanniques. C'est le récit de l'engagement de Johan-Ludwig Burckhardt, jeune suisse venu à Londres pour trouver un travail mais qui rentre chaque jour dans sa pension de famille le ventre vide. Malgré ses tentatives de nouer de relations dans l'espoir de décrocher un poste et d'aider sa famille restée en Suisse alors qu'une crise économique fait rage, Johan essuie refus après refus. Alors qu'il assiste à une réunion de l'Association africaine il apprend que les volontaires se font rares pour des missions de plus en plus dangereuses.

N'ayant plus rien à perdre, Johann propose sa candidature auprès des membres de l'association, et à son grand soulagement on va lui confier la mission de trouver la source du Niger et d'explorer des territoires afin de récolter le plus d'informations possibles pouvant aider à la conquête du continent, et alors que Napoléon marche sur l'Europe.

Pendant une année il étudiera la culture arabe, la religion musulmanes, les langues ... et c'est en 1809 qu'il quitte l'Angleterre pour Malte, puis la Syrie, le Liban... durant onze ans il va parcourir des zones entières du proche et moyen orient, de l’Arabie, découvrir des peuples et des cités oubliées tels que le temple d'Abou Simbel, la cité nabatéenne Petra...



Une BD biographie avec un focus sur l’évolution de Bruckhardt tant physiquement que moralement, c'est au fil des ans et des rencontres, des difficultés et des découvertes que l'on découvre celui qui se faisait appeler d’Ibrahim ibn Abdullah. Cette aventure d'une vie est absolument incroyable, faite de volonté et d'abnégation au milieu de contrées encore hostiles. Les dessins montrent des paysages majestueux à la colorisations proches de ces photos anciennes montrant ces ailleurs aux couleurs effacées.

Un voyage enrichissant de plus de 150 pages dans lequel j'ai découvert cet explorateur.


Lien : https://stemilou.over-blog.c..

Un bel hommage à Johan-Ludwig Burckhardt, explorateur suisse en Orient pour le compte des britanniques.



1817 - Le Caire – l’enterrement d’Ibrahim, Cheikh Ibrahim



1806 - Londres

La concurrence franco-britannique est à son paroxysme en matière d’expansion. Les anglais craignent les ambitions de Napoléon 1er, souhaitent s’étendre en Afrique et en Orient et recherchent un émissaire.

Un défi dangereux bien connu des dirigeants anglais de l’association africaine : « Qui serait assez fou pour s’enfoncer seul dans des régions peuplées de sauvages, où aucun blanc n’a jamais mis les pieds ? »

Burckhardt sera cet homme. Seule solution : se fondre totalement parmi les autochtones pour recueillir un maximum d’infos sur des contrées ou des sites encore inexplorés.



Pour cela, il se familiarise avec la langue arabe et devient « Cheikh Ibrahim Ibn Abdallah, marchand indien envoyé par la Compagnie des indes Orientales auprès de son agent, consul britannique à Alep. » il réussit en partie car beaucoup ne sont pas dupes et savent qu’ils ont affaire à un occidental.



C’est un explorateur curieux, mais surtout un amoureux du Proche et Moyen Orient. Passionné aux dépens de sa propre sécurité.

Car les dangers sont nombreux pour mener à bien sa mission : pistes dangereuses, conflits entre les tribus, guides peu sûrs, risques de maladies…



Son périple parmi les bédouins, les chefs de tribus, le mène de Malte au Caire, en passant par Palmyre, Damas, Tibériade, Nazareth.

C’est lui qui redécouvre Pétra et les temples d’Abu Simbel, encore enfouis dans le sable. Le premier à faire le pèlerinage de la Mecque.

Un scientifique qui tient à cœur de rendre compte de ses découvertes et qui envoie régulièrement ses notes précises en Angleterre. Ses publications sont nombreuses et détaillées.

Un personnage singulier, passionné, obnubilé par ses découvertes, au point de ne même plus prendre en compte sa vie et celle de ceux qui l’entourent.

Comme le démontre particulièrement bien cet épisode émouvant de l’enfant esclave rattaché au service d’Ibrahim. Un seul objectif : découvrir, ouvrir des voies et rendre compte.





Une histoire réelle particulièrement bien documentée. En cela, elle m’a intéressée et j’ai cherché ensuite à en savoir plus sur internet. Dommage d’ailleurs, de ne pas avoir davantage expliqué à la fin de l’ouvrage, la vie et les apports de Burckhardt.



J’ai adoré le graphisme. Non pas celui des personnages, mais celui des paysages, tant ceux du désert que des villes. Un dessin travaillé, précis dans les tons jaunes, ocre.

Mention spéciale pour la planche de la page 91 sur Pétra. Pour y être allée, j’ai ressenti le même choc, le même émerveillement en découvrant la splendeur, la grandiosité du site par la grande faille rocheuse verticale qu’en étant confortablement assise à lire ce récit.

Pétra, que les autochtones considéraient comme maudite, habitée par des Djinns (esprits malfaisant dans le monde arabe)

Idem pour la planche de la page 114 – Abou Simbel – les monumentales statues d’Osiris, Isis, Horus. Ce site magnifique est sublimé par le dessin d’Alexis Vitrebert.

D’autant plus que ces pages contrastent avec la grisaille londonienne.

Certaines cases sont d’ailleurs de véritables aquarelles. Graphisme somptueux et surtout tellement réaliste !



Un récit passionnant porté par un superbe graphisme.



Merci à Netgalley et aux Editions Delcourt de m’avoir permis de découvrir l’histoire de cet explorateur.



Parution : 17 janvier 2024


Lien : https://commelaplume.blogspo..

Johan Ludwig est un jeune suisse érudit, maniant plusieurs langues, qui souhaite s'investir dans un projet d'envergure. Mais il manque d'argent et va devoir quitter Londres sans appui financier. Alors il décide de travailler comme pour la société africaine et partir explorer l'Egypte, découvrir les sources du Niger, aller là où les occidentaux ne sont jamais aller, sillonner le pays, découvrir les anciennes cités, les antiquités (après l'expédition napoléonienne la rivalité franco anglaise était au plus haut) et recueillir des infos sur les gens, la géopolitique, bref ce qui fait le quotidien d'un pays. Persuadé que l'immersion sera sa meilleure couverture, Johan devient Cheick Ibrahim, pauvre érudit musulman voyageant à pied ou à dos de mule, se fondant dans la population, La difficulté étant de cheminer parmi les différentes rivalités dans ces pays du moyen orient ; turc contre arabe, anglais contre français, bédoins contre tous...Lors de ses pérégrinations, il découvrira Abou Simbel, le Ramsés de Memmon et surtout Petra, la magnifique en près de 10 années. Il réussira de faire le pélerinage à la Mecque et finira par s'installer au Caire.

Moins de 10 années avant d'être rattrapé par la maladie suite aux privations qu'il s'est infligé tout le long de sa vie.

Biographie classique qui suit chronologiquement les découvertes de Johan, le graphisme privilégie les couleurs douces et les décors magnifiés.

Une belle histoire à lire sur un explorateur peu connu en France du moins. A lire.

Années 1800, Johann-Ludwig Burckhardt est sans le sou. Il cherche du travail à Londres mais n'en trouve pas et se retrouve à la rue, sans le sou et mort de faim. Il décide alors de répondre à une annonce et accepte de partir pour l'Orient en exploration. Il va raconter son aventure dans plusieurs cahiers. Récit d'une aventure solitaire et très courageuse.

J'ai aimé beaucoup aimé ce roman graphique.

Tout d'abord, j'ai été très attirée par la couverture qui est très belle et colorée. Ce graphique est très beau, les dessins nous font voyager en Orient. On ressent bien l'ambiance, la chaleur du désert. J'ai aimé le travail sur les visages sur lesquels on lit très facilement les émotions.

J'ai aimé suivre les aventures de Johann, un des premiers explorateurs européens. Il faisait des comptes rendus papier, qu'il envoyait un peu comme une bouteille à la mer sans qu'il ne reçoive de réponse. Seul, sans lien avec sa famille, il a continué à parcourir ces pays où très peu d'européens s'aventuraient à l'époque.

Il a pris le temps d'apprendre la langue, la culture et la religion pour mieux s'immerger et s'intégrer et ainsi pouvoir faire ses explorations. Il va d'ailleurs découvrir des merveilles historiques au péril de sa vie.

Petit bémol, je n'ai pas compris tout de suite le but de son voyage ni comment il était financer, j'aurais voulu que ça soit plus clair.

Bref, c'est un graphique dépaysant qu'il faut lire en prenant son temps pour admirer la beauté des dessins.

L'Espion d'Orient est une bande dessinée très intéressante, dans laquelle j'ai pu apprendre de belles choses sur la vie de Burckhardt.

Les dessins sont très jolis et les couleurs donnent une ambiance particulière à l'ouvrage. Le lecteur a l'impression de participer à l'expédition, dans la chaleur des déserts.

Ce que je reproche au récit, de manière générale, est qu'il aurait pu aller plus loin dans certaines explications (en quoi la découverte de Petra fut exceptionnelle? et après?). En refermant le livre, bien qu'ayant appris certaines choses, je suis restée sur un goût de "trop-peu".

Je recommande néanmoins la lecture pour les amoureux d'histoire et de découvertes.

1800 et des poussières, Napoléon bloque toutes les transactions commerciales du Royaume-Uni. Johann débarque à Londres avec l’espoir fou de subvenir aux besoins de sa famille restée en Suisse. La misère tape aux portes et malgré des recommandations favorables, il ne trouve aucun travail. De salon en salon, et bien malgré lui, il se retrouve embarqué dans une histoire peu commune. Ses talents linguistiques lui ouvrent la porte secrète de l’espionnage. Une formation accélérée, et après des mois d’attentes, il part rejoindre l’Orient. Marchand, bédouin, espion, Johann change de casquette au grès des situations. Des découvertes, des lettres, la maladie vont devenir son quotidien. Il tombe amoureux de ces terres arides, de cette culture malgré les fourberies des uns et des autres.





Un roman graphique retraçant dans les grandes lignes une période historique intense porté par un homme au cœur tendre. Des illustrations minimalistes aux couleurs chaudes où les quelques détails ont une importance capitale. Malheureusement, ma curiosité n’a pas été comblée.





A découvrir sans aucun doute. Je suis partisane de ce format pour apprendre, c’est bien moins indigeste de cette façon.
Lien : https://desmotspourtoujours...

"L'espion d'Orient" nous plonge dans l'Angleterre de l'ère Napoléonienne, au côté d'un jeune suisse qui deviendra un espion pour le compte de l'Angleterre. On l'envoie explorer l'Afrique du Nord pour tenter de faire de nouvelles découvertes avec les autres pays, et notamment les français, qui ne cesse d'accentuer la pression sur l'île britannique. Le début du voyage d'une vie qui aura son lot de rebondissements...

Encore une belle BD que nous offre les éditions Delcourt. Niveau dessin, nous sommes sur quelque chose de très propre, très doux dans la colorisation, et en même temps des décors très riches, notamment cette double page du milieu qui nous amène sur LA grande découverte de notre héros. Niveau histoire, nous sommes sur un récit très linéaire mais efficace et qui est vraiment là pour nous plonger dans cette époque et ces enjeux. Et si on aurait aimé un peu plus d'explication et de détails par moment, il est clair que le choix a été plutôt fait sur l'immersion. A vous de voir si cela vous conviendra, pour moi, cela marchait très bien.

Une très belle BD historique et de voyage qui saura vous ravir, mais peut-être les plus grands fans de cette période, qui la trouveront sans doute trop peu approfondie.

Mine d'informations, traitées sur le mode chronologique, quant au percement du canal de Suez. Les illustrations, fort nombreuses, sont de belle qualité. Le texte, à la lecture, donne le sentiment d'être "décousu" (simple opinion)

Le graphisme est fort, tantôt simple, tantôt très détaillé. Les couleurs rendent la lumière et les lieux traversés ou découverts forts. Certaines doubles pages sont sublimes.

On s'accroche aux pas et rencontres toutes à risques et tout en sous-entendus qui fait qu'on se demande d'où et par qui le danger surgira.

La thématique n'est pas si fréquente et les territoires inconnus s'ouvrent pour nous lecteurs, au fil des pages.

Je pense qu'une lecture n'a pas été suffisante pour tout voir ni comprendre toutes les subtilités politiques mentionnées.

Une deuxième lecture s'impose sous peu!

L'histoire des aventuriers de l'Occident, au début du 19e siècle, pour prospecter les terres inconnues de l'Afrique et du Moyen-Orient avec des vues commerciales. 

Un graphisme avec les belles couleurs de ces pays écrasés par le soleil. Des cases superbes de paysages, de sites, d'architectures. 

En revanche, les personnages sont moins soignés, avec des traits un peu grossiers, des visages peu expressifs.

L'équilibre dessins/textes n'est pas toujours pertinent et peu fluide. J'ai plus l'impression d'une mise en images d'un texte conventionnel fait pour être rapporté aux gouvernements de l'époque que d'une aventure immersive dans un monde différent. Peut-être est-ce la volonté des auteurs de rester proches des textes. Peut-être est-ce difficile de le faire en BD. Nous sommes loin des ambiances et de la richesse que nous pouvons trouver dans des livres tel que " L'esclave de dieu " de Frison-Roche relatant les aventures de l'explorateur René-Auguste Caillé.

Historiquement, cet ouvrage est instructif et juste.

Service Presse @netgalleyfrance et @delcourt.bd que je remercie.😁



Quoi🤔: roman graphique, biographie, archéologie



Parution 📚: 17 janvier 2024



Alors que Napoléon est en pleine politique de conquête territoriale, l’Angleterre au début du XIXème siècle décide d’investir l’Afrique. 



L’Association Africaine, faute de volontaire, y envoie comme espion Johan-Ludwig Burckhardt, un jeune suisse. 



S’ensuit un voyage hors du commun qui, au gré des événements politiques locaux, le fera voyager dans un grand nombre de pays d’Orient et y faire d’extraordinaires découvertes archéologiques tels que les temples égyptiens d’Abou Simbel et l'antique cité nabatéenne oubliée qu’est Pétra. 



Si ce long périple lui ouvre les yeux sur un monde présent et passé qu’il n’imaginait pas, elle lui ouvre aussi l’esprit. Et celui qui quitte Londres en tant que gentleman catholique 🎩va peu à peu devenir le cheik Ibn Ibrahim tant par son allure qu’en en adoptant les preceptes et en se convertissant à l’Islam.



Lire cette biographie d’un grand voyageur dont je n’avais jamais entendu parler a été une vraie découverte.



J’y ai appris beaucoup sur les enjeux et calculs politiques des pays européens dans le cadre de leurs expansions colonialistes. Mais aussi sur le mode de vie des arabes de l’époque, leur culture et leur hospitalité.



L’auteur a de plus rédigé son récit en le parsemant d’intrigues, de poursuites, etc.. 



Notre héros a des faux airs d’Indiana Jones (en plus naïf  😉).



En tant que férue d’archéologie, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre JL Burckhardt dans son périple. Découvrir Pétra et Abou Simbel à travers ses yeux était prenant et très intéressant.



Les graphismes, quant à eux, sont juste superbes et servent le texte autant que le texte les sert.



Une biographie graphique de 150 pages complètement dépaysante que je ne peux que vous recommander si l’archéologie et les histoires d’aventures vous intéressent

J’ai beaucoup aimé me plongé dans cette BD qui retrace la vie de Johann Ludwig Burckhardt, cet explorateur suisse connu aussi sous le nom de sous le nom de Cheikh Ibrahim.

Issu d’une grande famille bâloise il partira en Angleterre pour chercher du travail et finira par se mettre au service de l’Associaton Africaine dont le but est de découvrir avant les autres les trésors de l’Afrique.

Il étudiera minutieusement l’arabe avant de partir à l’aventure qui le reconduira dans un premier temps à Malte où il mettra en œuvre sa métamorphose pour se faire passer pour Cheikh Ibrahim.

À Alep il perfectionnera son arabe, apprenant des versants du Coran par cœur.

Son épopée le conduira jusqu’à Petra qu’il redécouvre en 1812, ce qui le fera entrer dans l’histoire des grands explorateurs.

Une BD qui retrace une vie passionnante d’un homme passionné.

Nous sommes au début du XIXème siècle et Johann Ludwig Burckhardt qui a quitté la Suisse et sa famille, est sans le sou à Londres. S'offre à lui l'opportunité de découvrir les terres inexplorées d'Afrique pour le compte d'une association. Il se prépare à l'expédition, apprend l'arabe, le Coran, devient cheik Ibn Ibrahim et part affronter les dangers dans ces contrées lointaines où les autochtones ne sont pas toujours dupes de son identité. C'est ainsi qu'il découvre Petra, cité perdue de l'actuelle Jordanie, avant de poursuivre son périple à la recherche des sources du Niger.

J'ai été très intriguée par l'histoire de cet explorateur que je ne connaissais pas et j'ai aimé suivre sa découverte de l'Orient africain.

J'ai été plus mitigée sur le graphisme, que j'ai trouvé parfois trop simplifié, notamment pour les visages des personnages (je n'ai pas aimé les yeux noirs sans nuances, comme "sans éclat"). Les décors sot par contre superbement rendus, notamment Petra. A ce propos, j'ai regretté de ne pas savoir ce qu'il est advenu suite à ses découvertes, l'intérêt qu'a pu y avoir l'Angleterre, et j'ai trouvé que la BD se terminait de façon un peu trop abrupte. Cela reste une lecture agréable et instructive.