Un polar féminin jubilatoire qui fait la part belle aux personnages de lesbiennes frondeuses, cabossées et super-flics !
Une lieutenante de police doit toujours garder la tête froide et les idées claires ! Avant de résoudre les meurtres de vieilles dames qui mobilisent son équipe, Swany pourrait commencer par mettre un peu d'ordre dans sa vie : avouer à ses deux mères qu'elle est elle-même homosexuelle ; se pencher sur sa relation clandestine avec sa supérieure hiérarchique ; se tirer du bourbier dans lequel elle s'est fourrée en tombant amoureuse de « la fille du troisième » ; se méfier des séances de vaudou de sa voisine haïtienne, Bella. Alors, peut-être, enfin, percevrait-elle certains indices essentiels à l'élucidation de cette sombre affaire de tueurs en série
Lesbiennes frondeuses, machos au grand coeur, spirites, Tontons macoutes et flics tout-terrain composent la galerie de personnages de ce polar jubilatoire qui fait la part belle aux femmes et dont l'intrigue tourne avec humour autour d'une cage d'escalier.
Danièle Saint-Bois a publié, entre autres, chez Julliard, Dies Irae, Marguerite, Françoise et moi, Ma voisine a disparu et Trois amours de ma jeunesse
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Oui, c'est un moment bien particulier que celui où l'on trouve entre les pages d'un livre cette trace fossile, la liste de courses, un ticket de caisse, ou de métro, une image, quelque chose ayant appartenu à la vraie vie. Quelque chose placé là intentionnellement ou non, abandonné. Il ne faut surtout pas l'enlever, le petit caillou blanc du passé, le bout d'une autre vie. Il faut le laisser dormir entre les pages car, endormi, il est toujours vivant
On allait créer un prix littéraire. "La choco d'or", destiné à récompenser le gagnant des gagnants, choisi parmi toutes les sélections de l'année. Serait-elle en bois doré, en métal, en plâtre, en béton cellulaire ou pur beurre, on n'en savait rien. La "choco d'or" était à l'étude. On imaginait le tête de l'auteur et de l'éditeur avisés par courrier...
... Une affiche présenterait à la clientèle le livre lauréat de "La choco d'or"
Partout je me trouve incongrue. Ici ou ailleurs. En exil.
pour s'en convaincre, il suffit, premièrement de regarder défiler à la télé les larbins de notre Seigneur premier, bavant dégoulinant d'officiellerie poisseuse, les répétiteurs du sublime prêche, les prélats plein d'onction, de jubilation jugulée, les chanoines perroquets et se vantant de l'être : gnangn, gnagna comme l'a dit notre seigneur premier ......
On ne peut pas empêcher ce qu'on a vu d'exister pour toujours
"Mais, ce n'est pas possible !" J'ai dit ça ? Oui. On dit que ce n'est pas possible comme si la mort nous prenait en traître, comme si on ne la connaissait pas depuis le temps. Comme si elle n'avait jamais emporté l'un de nos proches, parent ou ami, comme si on n'avait pas été averti de ses manières brutales, de ses verdicts sans appel. Pif paf, elle distribue ses baffes fatales et on trouve toujours le moyen de s'étonner, de faire semblant de ne pas y croire, de se révolter, d'inonder les réseaux sociaux de nos afflictions sincères mais franchement disproportionnées lors de décès haut de gamme qui ne nous concernent en rien, sinon en ce qu'ils réveillent en nous le souvenir de nos engouements et attachements joyeux ou douloureux. De nos enthousiasmes flétris. Mais on ne l'avouera pas. Qu'ils sont flétris.
J'ai porté l'appareil jusqu'à ma bonne oreille. La gauche. Bonne, c'est vite dit, elle défaille aussi désormais, moins cependant que la droite qui ne veut plus s'en laisser conter depuis plusieurs années. Je lui ai infligé un temps l'introduction d'une oreillette récalcitrante reliée à un mignon petit appareil qui m'a coûté un bras et que j'ai abandonné dans sa jolie boîte à l'instant où j'ai compris que ce genre de surdité n'est pas vraiment un handicap, lorsqu'il se fait tard dans notre espoir innocent de repos, et qu'il devient épuisant de continuer à entendre les cris et les chuchotements du monde.
Quel est ce phénomène étrange qui vous fait tomber raide fou, folle, d'un, d'une tout à fait inconnu(e) juste à l'instant d'avant le premier regard et qui vous transforme en douleur ambulante ?
Qui j'ose aimer me ramène vers Suzie et son amour inconditionnel pour l'oeuvre d'Hervé Bazin. Ah ! Hervé Bazin ! Qui pense à lui aujourd'hui ? Pourtant, Vipère au Poing, Folcoche... valent bien une génuflexion.
Ainsi don, dix ans après notre histoire, je suis devenue officiellement écrivain, puisque officiellement publié par un éditeur parisien tout ce qu'il y a de plus officiel. Ce n'était pas un rêve, c'était mon dû. J'y avais droit autant que n'importe quel scribe officiel. Ce droit, j'étais prête à passer ma vie à l'arracher aux forces du silence, et à tous ces chers cons de l'édition que Mia fustigea durant une grande partie de la sienne.
Etant devenue libraire elle en connaissait.