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Critiques de David Anthony Durham (37)
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Livre acheté depuis bientôt 10 ans à France Loisirs et que je n’avais jamais eu le courage de commencer car mon édition a 1000p… Il aura fallu que je le pioche à Realita pour l’en sortir pour une lecture commune. En faisant une petite recherche (au cas où), il s’avère que la suite est difficile à obtenir chez Pré aux Clercs mais pas chez France Loisirs. Je trouve d’ailleurs cette édition très souvent en boite à livres.



Comme d’habitude, je ne me souviens pas du résumé mais si je l’ai acheté, c’est qu’en théorie il m’intéressait. Par contre, les auteurs qui changent constamment de narrateurs me déplaisent. On a à peine le temps de s’habituer à un personnage qu’on en change. Dans ce roman, on sait rapidement qui est qui mais cela ne m’empêche pas d’être complètement perdue dans ma lecture et de ne pas savoir où je vais. En 3 chapitres, on a déjà 3 personnages différents et d’origine différente. Quand est-ce que l’histoire se lance enfin ? J’ai essayé d’avancer plus mais je m’ennuie un peu plus à chaque changement de personnage. À chaque nouveau chapitre, on n’a aucun lien avec le précédent si ce n’est qu’on a entendu parler du nouveau par quelqu’un d’autre. Soit on a trop le temps de s’habituer à un personnage, soit pas assez mais on change quand même. Ce n’est même pas une alternance entre certains ; d’après ma vérification en diagonale, ce ne sont jamais les mêmes qui reviennent. On a beaucoup de descriptions mais peu de faits. J’aurais bien aimé continuer l’histoire avec le premier personnage, la sienne semblait plus intéressante à suivre. Les autres apportent sans doute des détails mais je ne sais pas, je n’arrive pas à m’adapter à ce style d’écriture si l’histoire ne bouge pas dès le départ. J’ai donc abandonné ma lecture à seulement 69p sur les 1002 que compte mon exemplaire. Ce roman me fait penser au Don de Fiona McIntosh dont le sujet est la guerre également mais celui-ci, je l’avais dévoré. Il faudrait d’ailleurs que je finisse la série.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome a été une déception pour moi, plus je lisais et découvrais de nouveaux personnages et plus je m’ennuyais. Ça me fait toujours une série de moins à finir. Dommage pour moi car cet auteur semble avoir rencontré le succès avec cette série. Pour ma part, j’ai loupé le coche. J’espère que Realita aura une meilleure expérience de lecture que la mienne. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis, les critiques sont plutôt positives sur Babelio. Pour ma part, je continue à trier ma pal.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

La dynastie des Akaran règne sans partage depuis des années sur un vaste territoire depuis leur île d'Acacia. Mais le fragile équilibre qui régnait jusqu'alors se rompt lorsque les Meins, redoutable peuple guerrier exilé aux frontières septentrionales de l'empire, entrent en rébellion. Le roi conçoit alors un plan pour assurer la sécurité de ses héritiers et les disperse aux quatre coins du royaume. Ces quatre enfants, Aliver, Corinn, Mena et Dariel, grandissent donc séparément et dans des mondes très différents jusqu'à ce que le moment de leur révéler leurs origines soit venu. Le scénario est plutôt alléchant et l'intrigue se distingue effectivement par son originalité et sa complexité. C'est notamment le cas pour tout ce qui concerne le « quota », un procédé commercial consistant en l'échange de jeunes enfants contre une puissante drogue ayant la capacité d'annihiler toute velléité de rébellion chez les sujets de l'empire. On devine sans mal le type de réflexions qui se cachent derrière cette idée et que l'auteur va développer au fil des trois tomes.



Rien n'est ni tout noir ni tout blanc chez David Anthony Durham et c'est sans doute là la plus grande force du roman. Même Hanish, leader cruel et ambitieux des Meins, parvient ainsi à trouver grâce aux yeux du lecteur grâce à son charisme. L'univers est quant à lui aussi riche qu'intelligemment conçu et c'est avec plaisir qu'on s'y laisse immerger, quant bien même l'auteur ne nous en donne ici qu'un aperçu succinct. Les personnages sont également convaincants, à commencer par ces quatre héritiers en exil dont les évolutions se révèlent complètement différentes les unes des autres. Bien que ployant sous le poids des responsabilités, Aliver, l'aîné de la fratrie, s'impose rapidement comme un leader né. Corinn ne manque pas non plus d'ambition et est sans doute le protagoniste doté de la personnalité la plus complexe et la plus torturée. Enfin Ména et Dariel sont certainement les personnages les plus attachants du roman et se distinguent de leurs aînés par leur impétuosité.



Un premier tome qui pose les bases d'un univers prometteur et qui annonce une trilogie de qualité qui devrait facilement séduire les amateurs de fantasy.
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Acacia, Tome 2 : Terres étrangères

Après un premier tome de très bonne facture, David Anthony Durham tient toutes ses promesses avec le second volume de sa trilogie « Acacia ». (Attention, quelques spoilers peuvent se cacher dans la critique) On y retrouve nos héritiers là où on les avait laissé, c'est-à-dire juste après la défaite des Meins et le retour au pouvoir de la dynastie des Akaran. Secrets, trahisons, intrigues de cour, scènes épiques, explorations en terre inconnue… : comme dans le premier tome il y en a vraiment pour tous les goûts. Le rythme du récit est suffisamment soutenu pour préserver le lecteur de tout ennui, d'autant plus que l'intrigue a tendance à se complexifier au fil des pages. Le ton est en tout cas plus sombre que dans le précédent volume et on se doute bien que les personnages ne sont pas au bout de leur peine. David Anthony Durham foisonne de bonnes idées ce qui permet à son univers de gagner en profondeur.



On en apprend notamment davantage sur les Auldeks, mystérieux habitants mi-hommes/mi-bêtes d'au-delà du Monde Connu, ainsi que sur le fonctionnement même du quota, garant de la stabilité de l'empire d'Acacia et de la docilité de ses habitants. Le plus gros point fort du roman reste cela dit ses protagonistes qui ont bien évolué depuis le début du premier tome. Les membres féminins de la fratrie se distinguent toutefois très nettement de leurs homologues masculins. Ainsi Mena, devenue guerrière accomplie, demeure à mon sens la plus attachante du lot, tandis que Corinn, son aînée, se démarque toujours par sa complexité. Difficile de cautionner les actes du personnage mais difficile aussi de ne pas éprouver de l'empathie pour lui. Les personnages secondaires ne sont pas en reste même si certains peuvent paraître un peu trop en retrait. C'est le cas par exemple de Kelis, ami d'enfance d'Aliver, du petit Aaden, fils de Corinn, ou encore d'Elys, la jeune dragonne de Mena.



Avec « Terres étrangères » David Anthony Durham signe un deuxième tome très réussi qui laisse présager un sacré final pour le troisième et dernier opus.
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

Avec « L'alliance sacrée », dernier volume de la trilogie de fantasy de David Anthony Durham, l'auteur nous replonge dans le fabuleux monde d'Acacia que l'on avait laissé en bien mauvaise posture à la fin du deuxième tome. On retrouve à nouveau avec plaisir les personnages des livres précédents, à commencer par les descendants du dernier roi de la lignée des Akaran : la reine Corinn, tourmentée par les souvenirs de son défunt amant et par certains des actes répréhensibles dont elle s'est rendue coupable en tant que souveraine ; Mena, affrontant jour après le jour le danger en combattant au nom de sa sœur les monstruosités qui font peser une menace de plus en plus grande sur le royaume ; et Dariel, le petit dernier, toujours aux prises avec les Êtres libres qu'il commence peu à peu à comprendre et à la cause desquels il ne peut qu'adhérer. En cette heure sombre, tous doivent faire des choix douloureux, tant pour leur survie que pour celle d'Acacia et c'est avec émotion et intérêt que l'on suit le parcours de chacun d'entre eux.



L'action se déroule encore une fois sans véritables temps morts tandis que l'on voyage aux quatre coins de l'empire acacian (et même au delà) et que l'on alterne entre les points de vue des différents protagonistes. On assiste également avec plaisir au retour de certains personnages qui s'étaient fait discrets dans le second volume. Les scènes de bataille sont, évidemment, bien plus nombreuses ici que dans les tomes précédents mais sont toutes remarquablement décrites et très immersives. Si le sort de certains personnages m'a plus touchée que d'autres (notamment celui de Mena et de sa dragonne) ce troisième tome répond parfaitement aux attentes des lecteurs qui ne pourront qu'être sensible au soin qu'a pris l'auteur pour mettre en scène un univers et des personnages complexes et cohérents. On est loin ici des stéréotypes manichéens que l'on rencontre malheureusement parfois en heroic-fantasy…



« L'alliance sacrée » clôt brillamment cette trilogie atypique qui n'aura aucun mal à plaire aux amateurs de fantasy. A ceux qui souhaiteraient poursuivre leur découverte des textes de David Anthony Durham, sachez que son prochain roman devrait être consacré au personnage Spartacus...
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Un premier tome dont j'attendais beaucoup. Qui m'a beaucoup ravie au début et qui m'a parfois déçue. Ma lecture qui a duré en longueur n'a pas du aider.

On est vite pris dans l'intrigue, la vie du royaume, le destin de la fratrie. La guerre qui bouleverse tout. on commence à connaître les quatre personnages principaux dans leur enfance avant de les retrouver pratiquement dix ans après. Mais assez vite le récit s'enlise dans des détails qui ralentit la lecture mais qui en plus à mon sens n'apporte pas grand chose. Et au contraire des évènements qu'on voudrait plus détaillés passent extrêmement vite ou même sont racontés de manière indirecte. On se rend compte que c'est l'histoire du royaume plus que de la fratrie. Dont on s'éloigne. Si on apprend à les connaître, on les voit évoluer, on s'y attache, pour finalement ne pas en faire grand chose. On devient plutôt indifférent à leur sort. Il y a tout de même beaucoup de sujets intéressants, comme le pouvoir, les idéaux et de ce qu'on fait de tout ça quand on a l'occasion. Même si on pourrait aller plus loin.

L'univers est complet, il renferme Histoire, magie, mystères, croyance, politique... Le tout fonctionne très bien, c'est cohérent, compréhensible, c'est complet et tout à fait vraisemblable.

J'espère que la suite me ravira plus.
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Tome 1 : la Guerre du Mein







Présentation de l'éditeur : Acacia. Une île qui a donné son nom à un empire prospère gouverné par un souverain absolu, Leodan Akaran. Descendant direct du sorcier fondateur de la dynastie, Leodan est un roi idéaliste qui fait régner la paix dans la vaste mosaïque des peuples qui composent l'empire. Veuf, il vit entouré de ses quatre enfants à qui il cache un lourd secret : la domination d'Acacia repose sur des trafics de drogue et d'esclaves dirigés par la toute-puissante Ligue des marchands.

Tout bascule le jour où le roi est poignardé dans la salle du trône par un envoyé des Meins, un peuple de guerriers implacables exilés dans une lointaine forteresse du Nord. Sur son lit de mort, Leodan conçoit un plan pour permettre à ses enfants de s'échapper, livrant ainsi chacun à sa propre destinée. Dispersés aux quatre coins de l'empire, Aliver, Corinn, Mena et Dariel sont animés par un puissant désir de vengeance. Ils vont partir à la reconquête du trône pour recréer un empire acacian à l'image de ce que leur père désirait.









Un premier tome qui pose les bases d'une saga Fantasy imposante.



Et pourtant, à ce jour, il n'y a que trois tomes, j'ai bien vérifié. Mais le fait est là. 700 pages qui vous tombe dans les mains (un beau bébé), une couverture magnifique, un synopsis qui vous dit que cela va partir en cacahouète. J'ouvre la bête et que vois- je ? Du papier fin comme la Bible, des caractères écrits en petits tous petits et surtout le récit qui commence par un beau paragraphe qui fait toute la page quasiment. OK, monsieur fait dans le sérieux. On va ressortir le cahier à personnages qui prenait la poussière depuis Kushiel. Et c'est reparti pour une saga dense.



Et en effet, les cent premières pages, on ne dépasse pas la quatrième de couverture. L'action est lente ! Mais pas en vain, je vous le rassure, c'est que l'auteur nous prend son temps pour nous cerner la situation géopolitique du pays, la psychologie des personnages secondaires et primaires. Et là, la lectrice de Fantasy bourrine aurait presque envie de vous dire : "Mais ils sont où mes dragons ????" Je plaisante. Mais un univers où c'est riche comme cela, on a envie que cela bouge, qu'il y a une guerre, qu'il y'ait un meurtre. Quelque chose !





Or , une fois passée la centaine de pages, on se rend compte de deux choses essentielles. La première, c'est que l'auteur maîtrise bien le sentiment de frustration car il nous amène les choses de telle manière qu'on se demande pourquoi il fait cela, certes, mais plus tard, on se rend compte du pourquoi il nous a fait cela (et admirez-moi deux minutes car je ne peux rien vous dévoiler de l'intrigue. Dans un romans à intrigues !!!!!). La seconde, c'est que pour faire un grand roman de Fantasy, le dragon et les grandes scènes d'action ne sont pas indispensables mais je vais vous dire un autre secret, c'est que j'étais déjà au courant.





En dehors de l'intrigue de fou qui s'est déroulée sous mes yeux, une réflexion que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre.



En effet, l'auteur nous démontre ici que les héros ne peuvent pas forcément être les super gentils de l'histoire. En effet, le Souverain Akaran, subissant un sort funeste à cause du Mein, est sensé être un souverain plutôt sympa. Nous le voyons très humain, très proche de ses enfants, amoureux comme jamais de sa défunte femme, plutôt agréable aussi avec ses conseillers et amis. Et pourtant, au fur et à mesure de cette fameuse centaine de pages et au delà, l'auteur nous amène à nous interroger pour savoir si c'est un bon souverain en nous mettant sous le nez quelques situations de son fait politique qui ne sont pas géniales (genre l'esclavage).



Ainsi, naturellement, on se perd à savoir si nous suivons le gentil ou le méchant de l'histoire. Voire le neutre. Mais aucune des données du début ne permet de répondre à cela réellement. Et j'avoue que c'est cela qui m'a fait savourer ma lecture encore plus que la myriade de personnages, l'intrigue aussi complexe qu'un sac de nœuds, des voyages de folie et des descriptions à vous couper le souffle.



En bref, je fus une joyeuse marionnette pendant plus de 600 pages et j'ai aimé cela :)
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

En voila un bon gros pavé. 930 pages au format poche.

J'avais pas mal entendu parlé de cette série que même le grand G.R.R Martin avait encensé . J'ai donc voulu me lancer dans l'aventure.



Le début part très fort et nous présente le monde (très bien travaillé) d'Acacia. Une île gouverné par les Akaran.

Seulement ce n'es pas au gout des Mein. Un peuple du nord bien trop souvent rabaissé qui compte prendre sa revanche.

Le roi Leodan se fait donc assassiné et la guerre éclate.

Seulement le roi avait tout prévu et ses quatre enfants arrivent a fuir dans des endroits différents.



Ont suivra donc plusieurs personnages en les voyant évoluer pour devenir des adultes.



Comme je le disais le worldbuilding est très bien travaillé, l'histoire plutôt pas mal mais j'ai eu énormément de mal a m'attacher aux personnages.

Le manque de dialogues m'a aussi pas mal gêné mais ça reste un très bon premier roman.
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

Mon dieux que c'était le long...

Des longueurs et des longueurs en veux tu en voilà. Cela m'a rendu la lecture de ce dernier tome très désagréable.

Le tome 2 s'était amélioré la dessus et l'auteur retombe dans ce travers pour le 3. Vraiment dommage.

Je ne comprends pas ce besoin qu'on les américains a toujours vouloir nous pondre des pavés énormes ou sur 30 % du bouquin ils vont nous brasser de l'air.

Une brique de 1015 pages au format poche qui aurait très bien pu tenir en 600/700 pages.



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Acacia, Tome 2 : Terres étrangères

Un deuxième tome légèrement au dessus du premier.

En effet on n'y retrouve pas tous les défauts qui m'avaient un peu gêné. Il en reste quelques uns quand même.

L'univers est assez complet mais facile à comprendre. Déjà bien détaillé dans le premier tome, on découvre dans celui-ci des terres inconnues. Avec son peuple. C'est très intéressant et ça répond à quelques questions qu'on se posait dans le un.

L'intrigue tourne toujours autour du royaume d'Acacia et de sa régence. Si ça permet de ratisser large, il y a beaucoup d'événements et d'éléments qui ne peuvent pas être autant développer que ça mériterait ou des dénouements qui vont beaucoup trop vite. Comme avec Barad le Simple. Le tout reste prenant et intéressant. Il y a ce qu'il faut entre action, psychologie, découverte, rebondissements...

Les personnages sont variés et ont de très bonne base pour être vraiment intéressants et complexes. Malheureusement ils ne sont pas toujours assez exploités et peuvent ressortir un peu caricaturaux ou stéréotypés. J'ai beaucoup de mal à m'attacher à Mena qui pourtant se démène entre douceur et soif de sang. Ils ont tous cette complexité. La plus intéressante est Corinne qui est très différente entre ce qu'elle pense, ce de quoi elle a peur et ce qu'elle laisse transparaître. Elle est plus aboutie mais on en voudrait un peu plus.

Globalement c'est un bon tome qui nous lance aussitôt dans le troisième et dernier en plein suspense.
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Acacia est le nom d'une île abritant une dynastie royale ancestrale qui règne sur un vaste territoire appelé Le Monde Connu. Les quatre jeunes princes et princesses y ont grandit dans l'insouciance et le confort, ignorant la réalité historique affreuse sur laquelle est bâtit le royaume. Le jour où leur père est victime d'un attentat, ils sont obligés de fuir séparément pour échapper aux envahisseurs, les redoutables Meins venant du Nord. Commencent alors pour eux des années d'exil et d'épreuves qui les mèneront peut-être vers la reconquête du trône d'Acacia.

L'auteur maîtrise bien la narration, mais les évènements s'enchainent parfois trop rapidement. Cela donne du souffle et du rythme au récit, mais laisse une impression de bâclage et de manque d'approfondissement.

Comme tout récit épique se déroulant dans un monde pseudo-médiéval étranger au notre, il présente des héros ayant une quête à accomplir, ici récupérer le trône volé il y a des années, et qui rencontrent des obstacles et des ennemis. Mais ce roman aspire à aller plus loin, en traitant, outre du simple désir de vengeance, de la force des idées humanistes et libertaires face à l'oppression et au conservatisme. Les jeunes héros, deux garçons et deux filles, ont vécu des expériences différentes suite à leur séparation, et ils réagissent ensuite aux évènements (la guerre, le complot, les prophéties) chacun à leur manière. Les scènes de combat sont très bien décrites, visuellement très belles et originales. Cependant, bien que la psychologie des héros soit fouillée, j'ai parfois été surprise de leurs réactions ou des décisions qu'ils prennent. Néanmoins, le récit est vivant, plein de surprises et il amène à anticiper la suite (deux tomes suivent).

Le monde d'Acacia contient ce qu'il faut de passé historique, de magie oubliée, de complot à grande échelle, de descriptions réalistes et de diversité culturelle pour en faire un univers passionnant.

Ce roman entre sans problème dans la catégorie de bonne épopée de fantasy, mais sans avoir la profondeur et la complexité des romans de Georges R. R. Martin.

Au final, malgré quelques points faibles au niveau du déroulement du temps et des personnages, Acacia est à mettre sur l'étagère d'un fan de fantasy.
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

J'ai découvert ce livre grâce à la Masse Critique, je ne connaissais absolument pas et ce fut une belle découverte. Le livre en lui-même est d'une belle qualité, avec une couverture qui donne envie de tourner les pages, comme le fait d'avoir une petite miniature des quatre personnages principaux sur l'arrière du livre.

L'histoire commence avec le roi Leodan, qui règne sur Acacia. Il est rongé par la tristesse d'avoir perdu son épouse et surtout par la brume, une drogue dont le royaume est approvisionné en échange du Quotat, des enfants enlevés à leur famille pour devenir esclaves. Mais ce roi à 4 enfants, Alliver, Corinn, Mena et Dariel qu'il aime par dessus tout.

Pourtant, aux frontières, le peuple Mein gronde et se rebelle. Le roi est alors assassiné, les armées acaciennes anéanties et les enfants du roi doivent s'enfuir avant qu'Hanish le nouveau roi ne les sacrifient pour ressusciter des ancêtres sanguinaires. Les enfants sont alors séparés et grandissent dans des mondes différents. Alliver devient un guerrier accompli, Dariel devient un pirate et Mena arrive sur une petite île où on la prend pour une déesse incarnée. Quant à Corinn, elle est ramenée au palais Acacien et devient la prisonnière d'Hanish.

Mais tout change lorsque le chancelier, qui a trahi le roi, mais incapable de se le pardonner, décide de réunir les enfants pour qu'ils reprennent en main leur destinée.



L'écriture est dense et on tourne les pages sans se rendre compte que l'histoire avance. Les batailles sont vraiment bien décrites et accélère l'histoire. On s'aperçoit après la lecture qu'il y a en fait de longs passages où il ne se passe pas grand chose, mais ce n'est pas du tout ennuyeux, les réflexions des personnages, leurs évolutions sont bien menées. En revanche, je trouve que les personnages secondaires, Thadeus, Leeka et surtout Rialus, sont un peu sous-exploités, même si quelques chapitres leur sont consacrés.

J'ai trouvé particulièrement judicieux de sauter 9 ans pour retrouver les héros plus âgés, tout jeunes adultes, mais d'avoir dans le roman le moment où leur existence bascule.

L'avantage de ce roman, c'est que même s'il est le 1er d'une trilogie, il se suffit à lui-même, la fin ne se termine pas en un énorme cliffhanger et cela permet d'attendre tranquillement la suite sans être frustré.



Donc ce fut pour ma part une belle découverte, j'ai apprécié que l'écriture ne soit pas enfantine et que les scènes de batailles soient volontairement violentes (les passages ne sont pas édulcorés, montrant réellement le passage des adolescents à l'âge adulte, face à la réalité et non plus à leurs illusions). Je pense en revanche qu'il est mieux de lire ce roman d'une seule traite, sans faire trop de pause, car si on le lâche pour un autre roman, je pense qu'il serait plus difficile d'y revenir par la suite.

Et j'espère que dans les romans suivants certains points du background (très riche en légendes dans ce premier tome) seront éclaircis, permettant peut-être plus d'actions dans un décors déjà posé.
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

J'ai mis beaucoup de temps à lire la trilogie. Et le troisième tome n'échappe pas à la règle. Ce n'est pas qu'il n'est pas intéressant mais il a des défauts qui m'a empêché de me plonger vraiment dedans.

Le premier est que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages principaux qui ne manquent de caractère et de personnalité mais qui ont beaucoup de facilité dans leur domaine et le peu de psychologie qu'ils ont est répété depuis le début. Ils sont un peu naïfs et campés sur leur position. Pourtant ils ne manquent pas de matière pour être vraiment attachant.

Tout comme l'action et le suspense qui ne manquent pas. Mais qui ne sont pas toujours très bien amené. Et les revirements de situation et les dénouements sont vraiment rapide et beaucoup trop simple dans la réalisation alors qu'il s'agit de moments et d'événements compliqués. Ça m'a souvent fait souffler.

Tout comme la fin est décevant et dans le même genre. Tout se règle sans problème, en quelques pages par personnage, facilement. Et puis ça s'arrête un peu brutalement pour certains personnages. Nous n'avons pas le droit aux retrouvailles. Ce n'est pas en effet que ça apporterait beaucoup à l'histoire et à la fin mais ça rajoute à ce sentiment de vite fait.

Un autre problème est les relations entre les personnages. Très peu exploité. Et du coup on se retrouve avec des histoires d'adultère qui n'apporte rien, avec des couples qui n'avancent absolument pas et qui n'ont pas d'intérêt.

Tout ceci est très dommage parce que l'histoire de base est intéressante avec beaucoup de sujets importants de traités, même si là ils ne ressortent pas du tout comme important, avec un univers fournis qui fonctionne. Ça aurait pu être tellement bien. On sent un potentiel beaucoup plus grand.
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

Fin de la trilogie. L'histoire globale des 3 tomes est assez originale, avec quelques idées assez bien trouvées (l'utilisation des âmes, la brume)

La fin est un peu expédiée malheureusement.

J'ai également eu un peu de mal à trouver les personnages attachants.
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

J'en avais entendu beaucoup de bien mais dieu que ça part dans tous les sens sans rythme suffisant pour retenir notre attention. Le genre de cycle parti pour être au long cours mais sans trop savoir dans quelle direction.
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Lodan Akaran est le roi de l'île d'Acacia et le maître du monde connu. A sa suite, ce sera un de ses quatre enfants (Aliver, Corrin, Dariel et Mena) qui lui succédera, sûrement l'aîné. Ce dernier découvrira alors que la richesse du royaume est bâtie sur le trafic d'enfants et que l'on drogue le peuple à haute dose pour qu'il ne se rebelle pas... Mais c'est sans compter l'apparition d'un homme du Mein, peuple exilé au nord du royaume, venu tuer Lodan Akaran et lancer une grande offensive contre Acacia. Les quatre enfants doivent fuir s'ils ne veulent pas tomber entre les mains de l'ennemi...



Voilà de la fantasy comme on l'aime : des peuples ennemis qui se vouent une haine ancestrale, un équilibre politique précaire, des héros qui souffrent, de la magie, des intrigues, de l'amour, du suspense. Certes David Anthony Durham ne révolutionne pas le genre, mais il réussit une trilogie plutôt prenante grâce à un univers bien construit et à des personnages complexes qui échappent aux caricatures habituelles. Le troisième tome est un peu au-dessous des deux autres en terme de rythme, mais le tout reste un bon moment de lecture.
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

Enfin le tome 3 tant attendu ! On retrouve les personnages principaux embarqués dans des aventures et des périls immenses. Dariel s'enfonce dans les contrées de l'Ushen Brae. Mena se prépare à l'affrontement avec les Auldek. Quant à Corinn, elle continue d'user et d'abuser de son pouvoir sur ceux qui croisent son chemin, sans réfléchir aux conséquences. C'est avec plaisir qu'on se replonge pour un dernier tour dans l'univers d'Acacia, avec l'espoir que les évènements vont être favorables à nos trois protagonistes. Et en effet, on n'est pas déçu. Les évènements s'enchaînent rapidement et l'on va de découvertes en rebondissements ! A la lecture finale de cette saga, j'en conclus que l'auteur a su remarquablement bien installer l'environnement fantastique et les personnages ; il a échelonné les guerres et les complots pour avoir une intrigue globale solide et cohérente (bien qu'un peu simpliste parfois) ; on est parfois surpris de la tournure des évènements, ce qui permet d'entretenir l'intérêt du lecteur. Le roman contient ce qu'il faut d'intrigue, de danger, de magie et de dragon pour en faire une bonne saga de fantasy, avec en plus une dose de réflexion philosophique et d'humanisme, ce qui n'est pas plus mal ! A recommander aux fans de fantasy ; pour ce qui est des non-fans, ça sera peut-être l'overdose...
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Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein

Reçu lors d'une masse critique.



Je crois que définitivement la fantasy n'est pas pour moi. Je ne suis pas arrivée au bout de ce premier tome. Dommage car il me paraissait fort intéressant mais je n'ai surement pas su me laisser emporter.



Je remercie tout de même Babelio pour cet envoi.
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Acacia, Tome 2 : Terres étrangères

e tome 2 mes amis et amies est formidable ! il ne souffre d'aucun des défauts du premier tome à savoir un peu de lenteur (bon c'est pas Hobb non plus) et des scènes manquantes.



On y découvre un nouveau continent à l'opposé d'Acacia qui n'était qu'esquissé dans le T1. Cette fois-ci on comprends bien ce qu'est le Lothan Aklun, les Auldeks et les Numreks.



se passant 9 ans après le T1, vous n'êtes pas obligé d'enclencher immédiatement sur ce tome 1, surtout que le T2 nous gratifie d'un résumé du premier Opus, quoique succint.
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Acacia, Tome 3 : L'alliance sacrée

Ce troisième et ultime tome de la saga conclue brillamment celle-ci et les raisons de mon enthousiasme sont nombreuses.



Commençons par le livre en tant qu’objet, la couverture est très belle, la reliure même collée est bien et la carte qui se détaille au fil des tomes est pas mal du tout.



Passons maintenant au contenu de ce livre. On constate d’abord une véritable évolution des personnages entre le premier et le troisième tome où ils passent d’enfants à adultes. Mais même au sein du troisième tome, qui se passe en quelques mois, les personnages principaux évoluent et gagnent en maturité. David Anthony Durham maîtrise à merveille la psychologie de ces personnages dont on suit les interrogations sur leurs vies, nous ramenant à nos préoccupations quotidiennes. Sont ainsi évoqués la trahison, la maternité, le couple…



J’avais déjà dit cela dans mon billet sur les deux premiers tomes, mais j’ai apprécié que tout au long de cette saga l’auteur n’ait pas créé un monde trop manichéen avec des personnages trop stéréotypés. Tous les personnages agissent dans leurs intérêts et ceux de leurs peuples, il est donc difficile de les diviser entre « méchants » et « gentils », les personnages ayant en plus tendance à changer de comportements au fil de l’intrigue.



La complexité des personnages s’applique également aux personnages féminins. Souvent dans la fantasy, les femmes ne jouent qu’un rôle secondaire dans l’histoire en tant qu’épouse ou sœur d’un personnage. Ici ce n’est pas le cas, nous avons affaire à des femmes intelligentes, aux caractères complexes. Les femmes assument dans ce roman des rôles traditionnellement attribués aux hommes dans les histoires de fantasy. Ainsi, Corinn est devenue la reine d’Acacia à la fin du premier tome, assumant seule la tâche de gouverner un immense pays, ce qu’elle fait avec une poigne de fer. Paradoxalement, c’est son frère Aliver qui remplit le rôle du conciliateur. Mena est une guerrière hors-pair, assumant quant à elle le commandement des armées acacianes, rôle qu’elle remplit à merveille. Dariel a lui son rôle à jouer dans les terres au-delà du Monde Connu. Les quatre frères et sœurs sont complémentaires et importants, tous ont leur rôle à jouer dans la résolution de l’intrigue.



Le style d’écriture de David Anthony Durham est clair, on ne se perd pas dans les données géographiques et entre les nombreux personnages, tout est simplement évoqué. Le fait que l’histoire soit découpée entre plusieurs courts chapitres d’une dizaine de pages chacun permet de mieux apprécier ce livre assez épais en permettant facilement de s’arrêter dans sa lecture. Ces chapitres ont également un autre avantage puisqu’ils permettent de changer de point de vue, chaque chapitre présentant l’histoire vécue par un personnage, et ce système permet au lecteur de connaître l’ensemble de l’intrigue et de l’immense espace géographique arpenté par les personnages, sans pour autant se perdre dans cet univers complexe. Cependant, cette simplicité dans les explications n’empêche pas une grande recherche dans les mots employés et les tournures de phrases utilisées.



L’intrigue et l’univers d’Acacia sont très originaux, impossible pour moi qui ai pourtant lu beaucoup de fantasy de trouver une histoire qui s’approcherait un tant soit peu de celle-ci. Seul le chant magique et créateur rappelle un peu d’autres contrées littéraires, mais ici l’idée est très bien exploitée jusqu’à devenir tout à fait originale. Le monde d’Acacia, divisé en deux péninsules séparées par les dangereux Flots gris et les contrées glacées, abritent une mosaïque de peuples très variés et aussi fascinants les uns que les autres. Evidemment, l’auteur ne s’attarde pas sur tous ces peuples, mais on sent que son univers est très construit et cohérent. L’intrigue va quant à elle de révélations en révélations, à un tel point qu’à la fin du tome 2, j’étais absolument incapable d’imaginer ce que pourrait être la fin de l’histoire.



Tout cela fait que cette saga restera gravée dans ma mémoire en tant que l’une de mes préférées et je vous la recommande car elle ravira les fans de fantasy, amateurs de grande qualité, et les débutants dans ce genre d’univers car il est très facile d’y rentrer.
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Acacia, Tome 2 : Terres étrangères

L'épreuve du deuxième tome est brillamment réussie pour l'auteur ! Après un premier tome que j'ai adoré, j'ai été conquise par cette suite.



On retrouve nos protagonistes après la défaite des Meins avec Corinne qui prends la succession du trône. Les enjeux vont se complexifier, car en plus des manigances afin de conserver le trône, les Akarans vont devoir faire face à de nouveaux soucis : les Autres Contrées.

On va enfin savoir à quoi sert le Quota, que deviennent les enfants enlevés. Et c'est pas très beau. Nous partons donc à la découverte d'un nouveau peuple : les Auldeks.



Les personnages ont bien évolués, et cela va continuer dans ce tome. Le plus difficile à cerner reste celui de Corinne, car très complexe. Elle n'occupe pas la place la plus facile, prends des décisions difficiles et contestables (rétablir le Quotat, relancer une nouvelle "brume") qui vont à l'inverse de ce que souhaiter Aliver. La maternité lui va comme un gant nous avons une belle maman louve prête à tout pour son fils, même à tuer pour qu'il conserve sa succession ! La ligue est toujours aussi fourbe.



Ce tome a une touche beaucoup plus fantasy que le premier avec de nombreuses créatures magiques comme Elya, les Auldeks, les êtres libres. La magie du chant est mise en avant c'est vraiment plaisant je ne m'attendais pas à autant ! Ça nous a permis de sortir du : complots, trahisons , corruptions classiques !



L'auteur sait où il va, et nous réserve encore de belles surprises pour le dernier tome ! Hâte de le lire et en même temps ce sera la fin ! Peur pour certains personnages !
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