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Critiques de David Gilmour (18)
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L'école des films

En voyant son fils Jesse sortir d'une salle de cinéma, David Gilmour se remémore trois belles années passées avec lui.

A 16 ans,Jesse décroche de l'école. David Gilmour lui propose alors un deal: quitter l'école à condition de suivre avec lui trois films par semaine et en discuter. Pendant ces trois ans, ils feront plus que partager des films. Jesse confiera ses problèmes d'adolescent et David partagera ses souvenirs de jeunesse. Un moment privilégié pour ces deux hommes.



J'ai bien aimé ce récit qui me donne envie de voir et revoir un tas de films dont David Gilmour parle si bien!
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Une nuit rêvée pour aller en Chine

Simon, le fils de Roman, 6 ans, disparait un soir où celui-ci part un instant boire un coup dans le bar d’en face. Un acte pas très malin mais qui aura des conséquences graves. Roman n’aurait de cesse de le chercher.

Il n’y a pas de voyage en Chine mais une sorte de promenade mélangeant réalité et onirisme. Le père qui souhaite tellement ces retrouvailles qui les imagine. Je n’ai pas accroché à ces allers-retours dans l’imagination du narrateur et le concret. Mais j’ai été sensible à l’amour paternel et le sentiment de perte qui émanaient de ce roman.

Note : 3.25/5

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Une nuit rêvée pour aller en Chine

Aujourd'hui, un coup de cœur particulier avec la mise en avant d'un thème déchirant, celui de la disparition d'un enfant. Mais ici point d'emphase ou de pathos inutile ! Au contraire, ce récit tire sa force de son écriture simple et posée qui ne vous laissera pas de marbre. Ce roman, saisissant et éloquent, nous emporte vers la destinée tragique de Roman et son fils Simon.



Abandonné de tous, Roman part à la dérive de lui-même. Pourquoi et comment tout a t-il basculé ?



Par une envie soudaine d'une bonne bière, de musique et de bonne compagnie après une journée éprouvante. Par le besoin de se déconnecter quelques instants.



Il s'échappe donc quelques minutes au bar d'à côté. Quand il revient, Simon, 6 ans, n'est plus dans son lit.



Commence alors une chute, lente mais inexorable, morale et physique. On suit ses errances du corps et de l'esprit, les heures qui s’égrainent, la suspicion, l'attente interminable, le poids du regard des autres, le manque lancinant de son fils, la solitude poisseuse , cette sensation de ne plus avoir prise sur rien ; et la déchéance, enfin.



Une descente aux enfer pourtant adoucie par ses rêveries nocturnes qui nous tiennent en haleine ! La quête nébuleuse de ce père nous bouleverse, est-ce pour ne pas devenir fou qu'il rejoint Simon dans ses rêves ? Il le retrouve chaque nuit, dans une ville située aux Antilles. Une ville animée, chaleureuse, remplie de musique et d'amis, lieu où il revoit sa mère, décédée il y a 20 ans ainsi que d'autres personnes disparues.



Est-ce la vérité ? Est-ce sa tête qui lui joue des tours ?



L'idée de perdre son enfant est tellement dure, porte tellement de souffrance, qu'on se prend à croire à cette échappée fantastique de l'esprit. Et tout du long, le doute est permis, laissant à notre cœur une chance de ne pas sombrer avec le personnage, et de trouver un réconfort salutaire à cette histoire.



Ce drame est raconté avec beaucoup de talent, un réalisme du quotidien ; cette façon de réagir, presque du détachement. Tâcher, coûte que coûte, d'y croire. Et aussi cette façon de flotter, avant de lâcher prise.



Alors oui, c'est un livre terriblement touchant et triste ; mais c'est surtout un gros coup de cœur parce qu'il n'est pas que cela : il est très bien mené, et il y a cette écriture, tellement juste, qui sonne tellement vrai ; et cette finesse dans la psychologie des personnages! Quel talent ! Alors oui on pleure : on pleure sur Roman, on pleure sur Simon, on pleure sur le bonheur qu'on a sans le savoir, et qui ne tient qu'à un fil, et on pleure peut-être finalement aussi sur nous. Mais quoi qu'il en soit, ne passez pas à côté de ce formidable écrivain qu'est David Gilmour !
Lien : https://auxpetitespepites.fr
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Une nuit rêvée pour aller en Chine

Romancier canadien né en 1949, ex-critique de films et animateur à la télévision. (Il porte le même nom que le guitariste de Pink Floyd). Ce sixième roman lui a valu le Prix du Gouverneur General en ….. Son septième livre : The Film club a été traduit dans plus de 20 langues dont le chinois, l’espagnol. Best Seller en Allemagne, au Brésil et au Canada.



Je trouve son écriture surprenante, disons entre la fiction et la réalité. On le voit peu à a peu perdre contact avec la réalité tout en étant enraciné dans les émotions insupportables de son deuil, celles de la disparition de son fils dont on ne saura rien. Ce n’est pas une enquête qui soutient notre attention, mais bien ce drame intérieur qui prend des proportions où la réalité est aussi lourde que le monde cauchemardesque de ses rêves.

Auteur très intéressant.

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L'école des films

Le lien père-fils



Le dernier roman de David Gilmour, « L’école des films » est parue en août 2010. C’est l’histoire de Jesse, un jeune garçon de 16 ans qui déteste l’école et qui se fait proposer l’offre de quitter l’école à condition qu’il regarde environ 3 films par semaine avec son père. L’auteur nous raconte une petite partie de sa vie qui dure 3 ans environ en nous exprimant ses sentiments et ses opinions face à son fils. Tout au long du roman, l’auteur nous invite à observer une relation père-fils unique dont l’écoute et la confiance du père envers son fils est exceptionnelle. Puis, le père doit faire face aux amours de Jesse et il doit le réconforter et lui dire des conseils en se référant à ses propres expériences.



Puisque je ne connaissais pas les films présentés dans ce roman, j’avais un peu de difficulté à comprendre les liens que faisait l’auteur de sa relation avec les films. Aussi, au début du roman, je trouvais que ça n’avançait pas, c’était un peu long à lire. Malgré tout, j’ai quand même bien apprécié le roman, car j’ai appris qu’elles étaient les pensées et les réflexions du père face à son fils. Je peux donc m’imaginer un peu ce que mon père peut penser. De plus, lorsque Jesse parlait de ses amours à son père, c’était très intéressant à lire, car j’apprenais un peu comment un garçon adolescent se sent lorsqu’il est en peine d’amour ou lorsqu’il est, au contraire, en amour.

« L’école des films », le dernier roman et le meilleur de David Gilmour restera pour moi une belle histoire entre un fils et son père.



Camille Soucy



3.5/5

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Une nuit rêvée pour aller en Chine

Un homme perd son fils lorsqu'il s'absente pour prendre un verre au bar du coin. Et la longue route du deuil commence alors...

Au début, je ne voulais plus lire l'histoire. Un homme qui perd son enfant, c'est trop triste, trop dramatique, la mère en moi ne pouvais le tolérer. Et pourtant; David Gilmour a réussi à m'attirer, me captiver, me prendre par les sentiments parce que le personnage m'est devenu sympathique, je voulais savoir ce qu'il allait vivre et où son deuil allait le mener. Un peu déçue par contre, de la fin, abrupte qui m'a laissé avec une incroyable histoire sur les bras.
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L'Ecole des Films

Difficile en commençant ce roman de ne pas se dire que le sujet est plutôt facile. Que de penser qu'avoir recours à des scénarios de films pour meubler un texte, rend la tâche simple à l'auteur. Peut-être. Mais quand on s'informe sur David Gilmour, qui n'est pas le guitariste de Pink Floyd, on apprend avec plaisir qu'il a tout un bagage.

Journaliste à la télévision, critique de films et professeur d'université, il n'est pas peu dire que le monsieur maîtrise son sujet.

C'est au travers d'une centaine de films que cette histoire de relation père-fils nous est racontée. C'est un véritable cours de cinéma que nous suivons tout au long de ces pages.

Rempli d'anecdotes et de faits intéressants, l'auteur nous donne envie de voir et revoir ces chefs-d'oeuvres, mais également certains de ces fameux navets!

Une trame empreinte d'une magnifique sensibilité enrobée d'une simplicité efficace. C'est un livre à prescrire à tous les amoureux du septième art.
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Le Film Club

L'histoire d'un fils et d'un père. Un fils qui ne sait pas où il va, mais n'est-ce pas le cas de tous les adolescents ? Un père qui, face à ce désarroi, propose un étrange et courageux marché à son fils. D'autant plus courageux qu'il fait cette proposition très impulsivement, ce qui va, a priori, à l'encontre de son caractère prudent et inquiet. Le livre nous fait alors vivre l'évolution du fils, et les craintes du père, à mesure qu'il découvre les possibles conséquences de sa proposition. Une très belle histoire d'amour, sur fond de cinéma. Une histoire qui donne également envie de s'installer confotablement dans un canapé pour voir ou revoir tous ces classiques du cinéma.
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Le Film Club

Fan de cinéma, j'ai tout de suite été attiré par la quatrième de couverture. Il promettait une critique cinématographique donnant lieu à des débats philosophiques existentiels entre un père et son fils adolescent. Un excellent scénario à mon avis. Mais l'ouvrage, qui se veut un témoignage, ne tient pas ses promesses. De débats père/fils sur la vie et le cinéma, il n'y a point. . L'auteur mélange la vie amoureuse du fils à la recherche d'emploi du père et saupoudre le tout de l'énumération des films cultes connus de tous. On dirait qu'il a ouvert un dictionnaire du cinéma et repris les passages les plus intéressants. Pas de critiques constructives ou d'avis personnel. Juste des banalités. Ce livre, s'il est agréable et distrayant, n'a rien d'original.
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Une nuit rêvée pour aller en Chine

La quête d'un père dont l'enfant a disparu. L'enfant lui parle à travers ses rêves, il se trouve au pays des morts et le père veut (va) aller le retrouver. Il y rencontre tous ceux qu'il a connus et sont morts. Il y a quand même un suspense car on a toujours espoir qu'il va le retrouver vivant . Un peu déçu de cette lecture.
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L'école des films

Intéressant, mais je n'ai pas accroché et savez-vous pourquoi? Ma culture cinématographique est d'une ignorance gênante, alors j'ai vite perdu l'intérêt puisque je n'avais pas de point de repère. Connaître les films mentionnés pour en comprendre la subtilité qui nourrit la relation père fils, voilà le thème du livre.
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Le juste retour des choses

Un homme revisite les lieux de son enfance, où il n'a pas nécessairement été heureux. Mais le temps qui a passé lui offre du recul et une nouvelle perception des charmes de l'endroit. Un très beau texte sur les souvenirs qui sont parfois biaisés par l'émotion et sur le bon retour des choses. Traduit de l'anglais, le 8e roman du Canadien David Gilmour est une belle promesse de lecture passionnante.


Lien : http://divertissement.ca.msn..
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Le Film Club

L'idée qu'un père accepte que son fils soit déscolarisé à condition qu'ils regardent ensemble 3 films par semaine m'avait attirée. Pas désagréable à lire mais très oubliable.
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L'école des films

Un père décide de donner une année sabbatique à son adolescent qui déteste l'école à une condition; il doit regarder des films! Simple, direz-vous, mais attention. Le père en question est un critique sérieux de cinéma. Il nous emporte hors des sentiers battus dans le monde du 7e art tout en nous racontant ses déboires de père avec son ado.

Pour moi qui vit avec une pré-ado / ado en devenir, ce livre a été une source de réconfort et de réponses à bien des questions, surtout, à savoir, qu'un ado c'est bizarre et pas évident pour un parent! Chouette! Mais bien au-delà de cela reste un récit fascinant d'un père qui tente de faire comprendre le monde à travers ce cinéma américain, français et québécois et qui nous fait comprendre que, même avec une énorme mise en scène, le cinéma reste quand même un art qui reflète la vie et de lequel on peut tirer de sérieuses leçons.

Une belle découverte littéraire. M'a donné le goût de lire d'autres livres du même auteur. Je vous en redonne des nouvelles!
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Le Film Club

Ce livre en est un excellent sur la complexité et la beauté de la relation père-fils. David, le père, veut venir en aide à son fils Jesse qui croit ne plus avoir sa place à l'école. Forcé de constater que l'obliger à rester sur les bancs d'école ne le mènera nulle part, David trouve une solution. Les règles sont simples : Jesse peut arrêter de fréquenter l'école mais il doit vivre chez son père sans consommer de drogue mais surtout, il doit visionner avec lui trois films hebdomadairement. Et, c'est David qui choisit les films.



On sent la volonté de David d'aider son fils mais on comprend son questionnement : Est-ce qu'il l'aide vraiment de cette manière ? Ne va-t-il pas plutôt lui nuire dans la vie et l'inciter à la déchéance ? Je me suis pris d'affection pour Jesse qui a le physique d'un homme mais qui, malgré les apparences, est encore parfois un petit garçon. Cet adolescent qui vit ses premières expériences de vie et de relations amoureuses et qui est assez à l'aise pour en parler avec son père est touchant. J'ai particulièrement aimé le moment où ils se retrouvent à discuter et à fumer un cigare, à Cuba, à 4 heures du matin. Quelle belle complicité !



De plus, j'ai apprécié les descriptions et les commentaires sur les films malgré que dans toute la liste, je n'en ai vu que six. Six sur plus d'une centaine ! C'est qu'ils datent les films de Mr. Gilmour ! J'aurais aimé qu'ils soient plus récents et plus variés car la majorité provient des États-Unis. J'en déduis que les canadiens ne jurent que par la culture américaine. Ce n'est peut-être qu'une illusion mais j'ai l'impression qu'ici, au Québec, nous avons notre propre culture en plus de consommer celles des autres, ce qui est tout à fait valable à mon sens. Peut-être que j'ai tout faux aussi, c'est bien possible. Mon but n'étant pas de lancer un débat sur le sujet, je m'arrêterai ici pour vous dire simplement que L'école des films vaut la peine d'être lu que ce soit parce que vous êtes cinéphiles ou parce que vous appréciez les histoires pleines d'humanité.



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Le Film Club

Que fait un père à qui son fils adolescent de 15 ans vient dire qu'il ne veut plus aller à l'école ? La plupart n'acceptera pas, et ce sera le début d'un long et douloureux bras de fer. Celui-là a dit : "D'accord." Mais... à une condition : qu'ils regardent ensemble, et commentent, trois films par semaine.

Touchant, drôle, réaliste, le récit des trois ans durant lesquels ce père et ce fils ont appris à s'aimer mieux.
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Extraordinaire

Laissons la controverse de côté pour parler de David Gilmour et de son plus récent roman - traduit chez VLB - qui n'a rien de misogyne ni même de sexiste.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Le Film Club

Une très belle découverte...
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