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Critiques de David Wong (37)
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John meurt à la fin

John meurt à la fin... John meurt à la fin... Oui c'est vrai que si John mourrait au début, le bouquin serait plus court et moins surprenant...



Ce bouquin est une petite mine à phrases percutantes, absurdes mais savoureuses. Un what the fuck généralisé.



Les aventures rocambolesques de nos deux compères, John qui meurt pas qu'à la fin et David, le narrateur, qui ne meurt pas qu'au début, vaut son pesant de beurre de soja. Un Dumb et Dumber sauce Alien. Entre invasion extraterrestre, animaux extralucides et monstres lovecraftiens, ils ne savent plus où donner de la tête. Explosions récurrentes de sang et de viscères sur la gueule, tabassages fréquents des deux pleutres par tout ce que le monde peut contenir de bêtes zarbis. Ils sont malmenés, écorchés, flingués, mis en pièces mais toujours raccommodés. Un cartoon sous acides. Nos deux Beavis and butthead ghostbusteriens dans l'âme vont déguster sévère. Et nous, lecteurs pervers, on va s'en délecter.



En revanche sur 600 pages, on frôle l'indigestion. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut le consommer chapitre par chapitre et pas d'une traite car paradoxalement le trop-plein d'excentricités génère l'ennui !?@#



Ce bouquin est indéconseillable, donc je vous le conseille sachant que le risque est grand que vous le refermiez avant les 50 premières pages.

Parce que la folie n'a pas de prix (bon ok 20 balles en l'occurrence) et que la contagion se propage ligne après ligne et qu'il faut sauver Ferris Bueller et qu'à la fin il ne peut en rester qu'un, serez-vous le lecteur courageux mais un peu névrosé qui le lira jusqu'au bout ?



On peut reprocher beaucoup de choses à ce bouquin mais pas son originalité ni sa folie douce... Heu non dure !

Puisqu'on est entre frappadingues, ce livre devient sûrement plus jouissif au fil des relectures. Il va hérisser votre poil, démolir votre ego là où tant d'autres le flattent indûment. Pire vous allez vouloir insulter l'auteur de cette critique "non mais c'est qui ce con qui nous conseille des bouquins pareils ?". Et vous aurez raison et d'ailleurs je lui mets un 3/5 uniquement parce l'auteur a un prénom magnifique et inspirant. A découvrir... si vous l'osez...
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John meurt à la fin

"We're all mad here..."



...disait le Cheshire Cat dans "Alice au pays des merveilles" avec un sourire carnassier.

Pauvre minou, va ! Tu n'as encore rien vu !



Je suis tombée sur le livre de Wong tout à fait par hasard dans une librairie d'occase; et rien qu'en lisant la devinette noire du début, qui commence par "Disons que vous avez une hache...", je savais que je vais repartir avec.



Attention, c'est spécial !

C'est un peu comme si Graham Masterton était possédé par l'esprit de William Burroughs, en nous resservant une sorte de "Nova Express" à la "sauce monstre". Soit on accepte les règles du jeu dès le début, et on s'amuse royalement, soit on referme le livre au bout de quelques pages.



Vous-est-t-il déjà arrivé que, la nuit, vous passez à côté d'un miroir, et le visage que vous y apercevez n'est pas le vôtre ? Que vous voyez une ombre bizarre qui ressemble à un monstre ou une créature dangereuse ? Il suffit alors d'allumer la lumière, et tout redevient normal. Pour vous...

... mais pas pour John et Dave.

Mais est-ce que ce sont vraiment John et Dave, ou d'abord - John, qui doit "mourir à la fin", n'est-il pas déjà mort au début ? Et Dave ? A force de les voir tourner entre les dimensions comme sur un manège cassé qu'on ne maîtrise plus, difficile à dire !



Tout commence par une rencontre avec Robert Marley, un Jamaïcain contorsionniste en lévitation, amateur de "sauce soja" qui ouvre les portes des dimensions parallèles.

Vous savez bien qu'il y a des portes qu'il vaut mieux de ne pas ouvrir - il peut être trop tard pour les refermer... Et cela peut libérer un sacré paquet de monstres : des scorpions à perruque, des méduses au plafond, des gorilles qui chevauchent les crabes géants... et Korrok, bien sûr ! Car c'est le chef.

Vous avez l'impression de vous retrouver dans un monde surréaliste de Dali ou de Jérôme Bosch.

Et l'idée que la survie de l'humanité est entre les mains de deux loosers, fans de films B et de jeux vidéo (qui jouent aux ghostbusters en utilisant la Bible collée au scotch sur une batte de base-ball, les vieux standards de rock des années 80, et les lance-flammes fabriqués avec les pistolets à eau) fait positivement flipper.

Chez Burroughs, parfois le drogué s'exprime comme s'il était déjà mort, tout en sachant qu'il est encore vivant - le souci de John et Dave, c'est qu'ils ne le savent pas :

- Dave ? C'est John.

- Est-ce que t'es...

(vivant)

... dans une ambulance, ou quelque chose ?

- Oui et non. T'es toujours au commissariat ?

- Ouais. On était tous deux...

- Est-ce que je suis déjà mort ?



C'est une bonne parodie des films et des livres d'horreur, pleine d'humour absolument décalé; un grand "n'importe quoi" assez intelligemment écrit.

Mais il faut peut-être doser la lecture, car maintenant on sait que toute overdose peut être dangereuse.

En tout cas, si désormais je reçois un coup de fil par un biais d'un hot-dog ou d'un chien poilu qui sait conduire, je serai moins déstabilisée...



A lire à vos risques et périls !

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Ce livre est plein d'araignées

Je n’ai jamais consommé de drogue ni d’alcool. Une fois, on m’a prescrit du Tramadol et le monde fût soudainement peuplée de nounours aux couleurs flamboyantes, des cœurs à la place des yeux. Mais cela ne compte pas. Et en plus j'avais toujours mal aux jambes.



Un jour, une amie m’a dit : « Je déteste les femmes qui ne boivent pas d’alcool et qui commande des jus de fruits dans les bars ». Elle savait pourtant que j’étais ce genre de femme. Je lui fis donc la remarque. Elle me répondit cette phrase qui restera à jamais obscure : « oui mais toi c’est comme si tu buvais. » Mais qu’avait-elle voulu déclarer par-là ? Etait-ce supposé être un compliment ? Avais-je l’air aviné en permanence ? Transpirais-je l’ivresse de la folie ou la folie de l’ivresse de manière constante ? Et là, vous vous dîtes, quelle rapport avec le roman? Pourquoi cette lectrice s’égare pour raconter sa vie ? Est-elle sous l’emprise de Tramadol ? Non rassurez-vous.



Je pense, que tout le monde ne peut pas lire David Wong. Alors je ne vais pas le conseiller sans vous avertir.



Nous sommes en présence d’un ovni entre : la débilité profonde, le grotesque horrifique et l’humour à l’intelligence transcendantale et ça ne veut rien dire on s’en fout. Car c’est cela David Wong !!! On s’en fout et ce n’est pas grave.



Quelqu’un a écrit : « Aucun intérêt à lire ce roman, il n’apporte rien. » Oui c’est vrai, il n’apporte rien.



Mais victime de Pop Culture et accro à l’humour noir déjanté, ce roman m’apporte le RIRE, la bouffonnerie. C’est plaisant de pénétrer cet univers. C’est comme si Bruce Campbell (Evil Dead) rencontrait Wayne Campbell (Wayne’s World).

Et il existe un public pour cela : les amateurs du Grand N’Importe Quoi.

Alors si vous aimez Karim Berrouka, J.M Erre, Christopher Moore, S.G Browne, il y a des chances que ce livre vous plaise.



Enfin : ce livre est plein d’araignées mais pas que.

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John meurt à la fin

Posons le diagnostic dès les départ : David Wong est fou.



Ce fait ayant été établi, on peut commencer à parler de ce livre à nul autre pareil. Imaginez deux branquignols qui se coltinent (et provoquent) des phénomènes « paranormaux » pour le moins particuliers. Imaginez une équipée de Ghostbusters du XXIème siècle version Bad Trip, comme sous l’emprise de substances illicites (ce qui n’est même pas vraiment le cas).



Oh et puis arrêtez de vouloir imaginer quoi que ce soit, vous serez de toute façon à des années-lumière de l’expérience qui vous attend tout au long de cette lecture.



David Wong (c’est un pseudo, puisque l’histoire est racontée par ce même Wong) a une imagination débridée, une inventivité délirante, une créativité démentielle. Ah l’utilisation si particulière faite avec un hot dog… (non ce n’est pas ce que vous pensez…).



C’est bien simple, je n’ai jamais lu un bouquin pareil, ni de près ni de loin. Impossible d’imaginer ce qui va se passer au cours du paragraphe suivant, c’est dire !



Comme le dit si bien le dossier de presse : « Sans doute, il existe des gens qui ont déjà fait des trucs plus tarés qu’essayer de résumer ce bouquin. Le soucis, c’est que personne ne sait ce qu’ils sont devenus ». Ben, vous voilà prévenus.



Démarré comme un simple feuilleton sur internet (mention spéciale à la postface où l’auteur raconte le périple étonnant de ce roman), cette aventure a pris au fil des années un essor insoupçonné, pour être publié en roman par la suite.



John meurt à la fin est un mélange des meilleurs (et pires) ingrédients des films d’horreur de série Z (en mode « cocaïnomane »), d’une inventivité extraordinaire, d’un humour ravageur et totalement absurde. Le tout est passé au mixeur (dont on a oublié de remettre le couvercle), et gicle à chaque coin des pages en rouge et en noir (mais avec plein d’autres couleurs rigolotes aussi).



L’auteur réalise l’exploit de nous coller la frousse et de nous faire éclater de rire dans la même phrase. Si si, je vous assure, c’est non seulement possible mais Wong parvient même à réitérer cette performance tout au long de chacune des 600 pages de ce roman (eh oui, parce qu’en plus, c’est un pavé).



On pourrait imaginer que ce procédé en devient vite répétitif, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai, les différents passages sont de qualité inégales, mais ces tranches (de rigolade) de vie arrivent à garder une orientation générale (et ça ce n’est pas loin d’être une prouesse quand on pense à l’improbable fouillis que sont toutes les idées de ce roman).



Il est clair qu’il faut savoir se laisser aller et retrouver un bout de son âme d’adolescent boutonneux pour apprécier à leur juste valeur ces divagations géniales. Mais si vous êtes prêt à lire un récit de science-fiction au 23ème degré, où l’épouvante se raconte à coup d’humour loufoque et décalé, ce livre est fait pour vous.



Et puis, à titre personnel, voir utiliser les ballades des groupes comme Whitesnake, Mötley Crüe, Nightranger ou encore Cinderella comme arme de destruction massive contre les manifestations paranormales, ça me fait juste tripper ;-).



John meurt à la fin n’est pas juste un roman, c’est une expérience. J’en ai encore mal au bide.



Toutes mes félicitations au traducteur, Charles Bonnot (déjà en charge du formidable The Rook, toujours chez l’éditeur Super 8) qui a dû s’arracher les cheveux à traduire ce délire. Son boulot est formidable.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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John meurt à la fin

Je viens de relire John meurt à la fin dans le but de faire une critique parce que j'adore ce roman.





...





...





...











(Les petits points témoignent du vide intersidéral qui règne dans mon cerveau après la lecture de ce roman ).



Voilà :

Si un jour, vous croisez dans un bar, un faux Jamaïcain magicien, qui devine vos rêves, qui porte un béret coloré et qui vous propose de la sauce Soja, il faut refuser et partir.

Et si vous êtes curieux de savoir pourquoi, vous pouvez lire ce livre...



Mais si vous êtes sain d'esprit vous n'aimerez pas la réponse.



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John meurt à la fin

Je referme ce livre et le mot qui me vient à l'esprit est TROP.

Trop de monstres, trop d'histoires mélangées, trop d'humour, trop de tout. Je fais une overdose.

Je n'ai pas du tout adhéré et le sort de John m'a laissée froide.

Vite passons à autre chose un peu moins. Tout simplement.
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John meurt à la fin

En général, j'aime bien les histoires décalées. Mais là, on n'est pas décalé, on est déphasé. Et je n'ai pas vraiment été en phase malheureusement. Ca partait bien, avec une histoire barrée, des morts pas morts, une drogue qui produit des effets surprenants. Mais ça s'est barré un peu trop loin pour moi, je n'ai pas réussi à suivre. Je crois que j'ai décroché au moment où le narrateur téléphone avec une saucisse. Après, ce fut une succession d'évènements tous plus fous les uns que les autres, que je n'ai pas réussi à lier les un aux autres. Je ne suis même pas sûre qu'il y ait des liens d'ailleurs. Je pense que le but de l'auteur était de déstabiliser volontairement le lecteur tout en laissant libre court à une imagination qui n'a pas de limite.

Je n'ai aucun doute sur le fait que ce livre trouvera son public qui pourra mettre en valeur toutes les qualités que je n'ai pas vu, mais je n'en fais pas partie.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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John meurt à la fin

Ce livre est complètement barré... c'est une espèce de cadavre exquis sous amphet'.

ça par dans tous les sens et on en redemande. Par contre il est très long et ne vous attendez pas à avoir une fin logique ou un début d'explication. Ou peut être dans le second tome.

Enfin, c'est percutant, drôle, disjoncté, sans queue ni tête mais drôle !

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John meurt à la fin

En Résumé : Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé concernant ce roman, qui pourtant démarrait bien dans son aspect délire, WTF et son humour complètement barré, mais qui après le premier quart a commencé à me lasser ne se renouvelant jamais vraiment. L’univers n’est pourtant pas mauvais en soit, il donne à minima envie d’en apprendre plus même s’il a un côté un peu déjà vu comme par exemple cette ville bouche de l’enfer. Que ce soit concernant les antagonistes, l’idée de drogues, dans l’imagination parfois percutante des auteurs il y a un petit quelque chose qui se dégage. Sauf que voilà concernant les personnages je les ai trouvés plats et surtout interchangeables, on sent bien qu’ils ne paraissent être là que pour le délire et l’intrigue. Il y a bien une tentative de densifier David sur la fin, en creusant le personnage, mais ça ne m’a pas suffit. Ensuite j’avoue, c’est plus personnel et je comprends que ce roman puisse plaire, mais ce genre de délire avec des blagues sur la taille des bites, sur les bifles et autre délires sous la ceinture, peut me faire rire si c’est bien amené, mais me lasse très vite. Ici je me suis lassé très, très vite. Ensuite autre point qui m’a dérangé, ce sont les longueurs ressenties dans le récit. J’avais l’impression que l’auteur ne cherchait pas à construire son récit, mais plutôt à y mettre le maximum de trucs barré possible. La plume n’a rien d’exceptionnel mais s’avère simple et énergique, ce qui aurait pu permettre d’offrir un récit intéressant s’il avait fait moitié moins de pages je pense. Après je ne doute pas que ce genre de livre plaise, sinon l’auteur n’aurait pas écrit une trilogie, mais je ne suis clairement pas le public pour ce genre de délires. Pour ma part je ne lirai pas la suite de la série.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ce livre est plein d'araignées

Je ne sais pas trop où classer ce livre car il est un mélange réussi de plusieurs types de littérature. En effet, il y a un brin de surnaturel, un brin d’horreur, un de burlesque, un peu de science-fiction. Cela aurait pu donner quelques choses de fouillis et pas très agréable à lire, il n’en est rien.



Moi, qui suis assez arachnophobe j’ai réussi à tenir le choc mais c’est vrai que les descriptions des bestioles et autres zombies sont … heu… comment dire ? peu ragoutantes. J’ai été un peu déroutée au début car il y a pas mal de personnages à suivre et je ne voyais pas où j’allais. Je me posais beaucoup de questions, mais je n’ai pas lâché et j’ai bien fait . C’est sûr que c’est pas une histoire banale et que c’est un livre particulier, ça part parfois dans tout les sens mais justement on a furieusement envie de connaître la suite.



Je n’ai jamais lu d’autres livres de l’auteur apparemment un autre livre est paru avec quelques personnages en commun. Cela dit, ça ne gène pas pour la lecture celui-ci.



Un livre particulier mais que je ne regrette pas d’avoir lu



VERDICT



Si vous n’aimez pas les zombies, les araignées , les épidémies et la science-fiction ce livre a peu de chance de vous plaire. Si en revanche, vous aimez les histoires gores et déjantées alors procurez-vous le sans plus tarder.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Ce livre est plein d'araignées

Si la lecture des premières page vous transporte (oui, c'est sur, vous êtes en présence d'un génie, ça va être LE ROMAN de votre année) c'est drôle, c'est enlevé, c'est intelligent et inattendu.



Et, puis, et puis... C'est décevant, passé les 50 premières pages, le livre se délite vers du grand n'importe quoi. L'histoire ne se sauve même pas par l'application du B-A-BA des scénarios US dont les intrigues de base doivent pourtant être plus ou moins tatoué dans tout cerveau occidental normalement constitué.

La fin est tout aussi pitoyable et même l'auteur n’assume pas en nous intimant sur la page de garde ;"sérieusement, les gens, ne lisez pas ce bouquin". Il est des fois où l'ironie tombe si près de la vérité que la tentative d'humour devient pathétique.



Bon, j'ai expurgé ma déception. Mais l'auteur m'énerve car il a vraiment du potentiel, son style est très rare et son humour pointu. Il lui faut juste être capable d'inventer une bonne histoire.
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John meurt à la fin

Décidément, une autre bonne lecture chez Super 8 et 10/18 !

David Wong, notre narrateur et auteur du livre, est un personnage pour le moins inhabituel. Pourtant, son histoire commence tout à fait normalement : avec John, son meilleur ami, ils travaillent dans un vidéoclub. Jusqu'au jour où, à une fête, ils rencontrent un Jamaïcain. Un homme très étrange, qui fait essayer à John une drogue : la sauce soja, aux effets pour le moins radicaux. A l'hôpital, la police leur apprend que tous ceux qui ont pris de cette drogue ce soir-là sont soit morts, soit disparus... David et John vont se lancer dans une enquête visant à comprendre ce qui leur arrive, quelle est cette drogue, et surtout à régler toutes les situations bizarres se présentant à eux !

Super 8 publie décidément de très bons titres – tout du moins ce que j'en ai lu jusqu'à présent ! – et John meurt à la fin ne déroge pas à la règle. David Wong va nous parler drogue, d'une chienne extralucide, d'un téléphone hot-dog, conférence sur la fin du monde, monstres et autres aliens...

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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John meurt à la fin

En lisant le résumé de ce livre, j'ai sincèrement eu peur. Écrire un livre déjanté nécessite à la fois de la folie mais aussi une grande maitrise afin de permettre au lecteur de garder un fil conducteur. Et je peux vous dire que David Wong a toutes les qualités pour cela.



Son livre a été pour moi un grand moment d'euphorie : entre détails fantaisistes, maladies mentales certifiées, monstres "imaginaires" (?) et sauce soja; le lecteur aura tous les ingrédients pour une bonne piqure de lecture!



Dès les premières pages on se demande où l'auteur veut nous mener, si John va vraiment mourir, si la sauce soja existe vraiment, si tout cela n'est pas le fruit d'un aliéné très dangereux que l'on nomme un écrivain ? Je vous préviens par avance que ce roman est très complexe : avec de nombreux bonds dans le temps, des mystères, des réflexions.



Il comblera les plus extravertis et rendra sceptiques les plus réalistes, il vous fera dévorer ses pages ou vous fera abandonner tellement vous aurez mal à la tête. Un vrai compliment à mes yeux : ce livre a sa propre personnalité !



Un livre original que j'ai littéralement adoré notamment grâce à son narrateur principal David : un homme qui semble à la fois complètement logique mais aussi complètement... fou. Ce que j'ai aussi beaucoup aimé, ce qui est la force de ce livre : l'humour. Un mélange de différents humours qui plaira à tous : humour lourd, humour noir, humour sarcastique, humour incompréhensible ! Je suis passé du rire à la peur la plus froide en quelques secondes !



J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de ce livre, après je ne vous dis pas ce qui arrive parce que "je ne suis pas tarée" mais bon John risque fort de mourir à la fin, ou pas...



En définitive, un roman excellent, innovateur et délirant !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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John meurt à la fin

Une chose est sûre, Jonh meurt à la fin est un récit fantastique complexe. Ce qui surprend ici, c'est le ton, mêlant horreur et humour, en un mélange détonnant mais plutôt bien géré.

Malheureusement, cela ne gomme pas les défauts du titre. D'une part, il y a ces multiples histoires enchâssées les unes dans les autres, parcourues d'ellipses, parasitées par des trous de mémoire, et autres omissions. Il est parfois difficile de s'y retrouver dans le récit, tant tout cela est emberlificoté.

De plus, c'est extrêmement répétitif : Dave voit des monstres, tente de les combattre, a des hallucinations... le schéma lasse un peu, au fur et à mesure.

John meurt à la fin est un roman improbable, fantastique, drôle, horrifique, mais qu'il faut certainement aborder avec l'état d'esprit qu'il convient : débranchez les neurones, et laissez-vous porter pour en profiter !
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John meurt à la fin

Dès les cinquante premières pages, David Wong (pseudonyme d'un auteur qui souhaite garder l'anonymat) donne le ton avec son roman hors norme. Publié à l'origine en une série d'épisodes sur le net, John meurt à la fin regroupe plusieurs petites histoires avec en guise de fil rouge des héros complètement allumés, dans un monde complètement fou.

Une plongée à la fois absurde mais qui se prend sérieux, avec un humour décalé savoureux.

Il s'agit du premier opus d'une série que l'on retrouvera avec grand plaisir aux éditions Super 8.
Lien : http://www.4decouv.com/2014/..
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John meurt à la fin

Je ne conseillerais pas ce livre à des gens qui veulent commencer à lire ou même à ceux qui veulent arrêter.



Si un jour vous rencontrez un Jamaïcain à dread qui vous propose de la SAUCE SOJA, n'en prenez pas, surtout refusez, cela pourrait changer votre vision du monde à tout jamais.

Si vous en avez déjà pris alors vous savez que ce livre est vraiment Barré et qu'il vous faudra beaucoup de SAUCE pour aller jusqu'à la fin du livre.



J'ai passé des supers moments ainsi que de très mauvais moments de lectures.

Quand c'est bon, c'est très bon, c'est drôle et je me suis marré plusieurs fois sans forcer, c'est aussi bien écrit et c'est bourré de métaphores qui font marrer ou sourire.

L' histoire peut être vraiment prenante par moment.



Ou d'autres fois je me suis totalement perdue dans ses délires (dédicace au monstre à perruque avec ses petites mains d'enfants et son bec d'oiseau avec des dents acérées ( ladescriptiondumonstren'estpasterminécarilyatropd'éléments))

Vas y prend un peu de sauce, ça ira mieux.



Certaines scènes ou monstre sont vraiment difficile à imaginer, on peut se perdre dans des descriptions totalement loufoque ou trop riche.

Pour moi cet aspect n'est pas vraiment maîtrisée et je me suis demandé si j'allais terminer ce livre.



Et pourtant, le chapitre d'après je prenais mon pied.



J'ai cru comprendre qu'il avait écrit son livre tout seul et qu'il l'avais mis en ligne sur Internet et seulement après repéré par une maison d'édition.

Ce qui explique sûrement cette inconstance.

Ça a même été repris en film apparemment.



Malgré tout ça, j'ai quand même décidé de reprendre un peu de sauce soja et de lire le tome 2

(peut-être que je suis accro finalement)

Je n'en suis qu'au début mais on sent que son travail est beaucoup mieux maîtrisée, que des personnes relisent ces textes et qu'il y a une équipe derrière. Pour l'instant j'adore.



Enfin bref à vos risques et périls.



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Ce livre est plein d'araignées

J'ai lu ce roman sans avoir lu "John meurt à la fin" (la bibliothèque ne l'avait pas !). Mais il m'a tout autant plu. J'ai passé un très TRES bon moment avec ce bouquin, qui m'a happée dès les premières lignes, sans me lâcher jusqu'à la fin. L'humour et l'ironie employés par l'auteur sont également géniaux et en accord parfait avec l'histoire. Je conseille "Ce livre est plein d'araignées" à tout le monde.
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Ce livre est plein d'araignées

3.5/5 : J'avais adoré John meurt à la fin et voilà l'équipe qui revient pour Ce livre est plein d'araignées : est-ce que la suite est meilleure ou non, réponse en direct live !



Alors je dois vous avouer que même si j'affronte quotidiennement des araignées (la campagne...), elles me font réellement flipper; j'ai voulu (par curiosité morbide) enlever la jaquette de ce livre et j'ai eu cette sensation caractéristique qui fait que j'ai failli lâcher ledit objet : la frousse, la chocotte ou encore une mini crise cardiaque. N'enlevez surtout pas cette jaquette !!! Je vous aurai prévenu !



Après la première frayeur, je me plonge toute guillerette dans ce roman pour découvrir la suite des aventures de John (il n'est pas vraiment mort au final : le titre du premier livre ment !) et de son ami Dave. Si la folie du premier était communicative, fraiche, originale et loufoque; celle du deuxième tome s'essouffle sensiblement mais cela reste un bon roman. Je vous rassure : vous ne lâcherez pas ce livre jusqu'à la fin !



J'aime les zombies donc je devais adorer ce roman d'après la quatrième de couverture et je peux vous dire que je l'ai aimé : les personnages sont dingues, l'histoire est dingue, l'écriture est dingue (oui j'ai décidé de ne même plus faire l'effort de trouver un autre qualificatif dinguesque). J'ai vraiment ri tout le long de ce livre et j'ai passé un moment terrible et hilarant. C'est vraiment passionnant cette faculté de l'auteur à raconter quelque chose de complètement fou et cinglé (ah si j'ai trouvé un autre qualificatif) tout en gardant le fil conducteur de son histoire.



En définitive, ce livre est DINGUE (mais dans le bon sens du terme) !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Ce livre est plein d'araignées

Aussi bien le titre de ce roman que la jaquette qui l'emballe l'annonce, ce livre n'est pas pour les arachnophobes... et mon Dieu, je le confirme ! Moi qui adore me faire peur en lisant, moi qui kiffe vraiment le frisson déclenché par le suspense, l'angoisse et oui, même les scènes gore (thrillermaniaque disent certaines !), là, j'avoue que je n'ai pas toujours apprécié. Car s'il y a bien une chose que je déteste : les araignées. Et les serpents. Voilà, je viens de mettre le doigt dessus, je crois que je les déteste plus qu'elles me font peur. Au début de ce roman, je sentais les petits cheveux sur ma nuque se hérisser, prélude désagréable aux vagues incontrôlables de frissons et de dégoûts qui m'envahissaient.



Mais il faut dire aussi que ce cap du début de roman passe rapidement grâce à l'imaginaire de David Wong qui surpasse très vite la réalité. Ses araignées à lui deviennent très vite des choses plus monstrueuses, bien trop grosses et trop cannibales pour coller avec l'image honnie.



Et puis surtout, ce qu'il nous raconte est tellement déjanté et tellement prenant qu'on en oublie notre phobie pour dévorer ces pages les unes après les autres. C'est un excellent page-turner, Même dans sa construction, les têtes de chapitres appellent à poursuivre. Il découpe son roman en x heures, puis y minutes avant 1) l'attaque, 2) le massacre du sanatorium (dans lequel est enfermé Dave) 3) le bombardement de [Confidentiel], la ville où tout se passe et qu'on a pas le droit de connaitre, car mieux vaut pas !



La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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John meurt à la fin

Un truc de fou que cette histoire. Du non sens avec beaucoup de sens, du n’importe quoi qui tient la route. À côté, « Las Vegas Parano » c’est de la roupille de sansonnet. Ce texte aurait pu être le résultat d’une soirée arrosée entre les Monty Pythons, Sam Raimi et William Burroughs. Un seul conseil: à lire! Et après, continuer en regardant la fabuleuse adaptation cinématographique de Don Coscarelli.
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