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EAN : 9782370560353
576 pages
Super 8 éditions (24/09/2015)
3.88/5   38 notes
Résumé :
Une année s’est écoulée depuis les événements décrits dans John meurt à la fin. John (qui n’est donc pasvraiment mort à la fin, et essaie désormais de se dégoter un vrai job) et son copain Dave ont repris le cours de leur existence. Le calme règne enfin dans la petite ville de…

Non, non, on plaisante : le calme n’a jamais existé dans le monde de John et David. La preuve ? Une nuit, une énorme araignée invisible attaque ce dernier dans son lit, puis pr... >Voir plus
Que lire après Ce livre est plein d'araignéesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai jamais consommé de drogue ni d'alcool. Une fois, on m'a prescrit du Tramadol et le monde fût soudainement peuplée de nounours aux couleurs flamboyantes, des coeurs à la place des yeux. Mais cela ne compte pas. Et en plus j'avais toujours mal aux jambes.

Un jour, une amie m'a dit : « Je déteste les femmes qui ne boivent pas d'alcool et qui commande des jus de fruits dans les bars ». Elle savait pourtant que j'étais ce genre de femme. Je lui fis donc la remarque. Elle me répondit cette phrase qui restera à jamais obscure : « oui mais toi c'est comme si tu buvais. » Mais qu'avait-elle voulu déclarer par-là ? Etait-ce supposé être un compliment ? Avais-je l'air aviné en permanence ? Transpirais-je l'ivresse de la folie ou la folie de l'ivresse de manière constante ? Et là, vous vous dîtes, quelle rapport avec le roman? Pourquoi cette lectrice s'égare pour raconter sa vie ? Est-elle sous l'emprise de Tramadol ? Non rassurez-vous.

Je pense, que tout le monde ne peut pas lire David Wong. Alors je ne vais pas le conseiller sans vous avertir.

Nous sommes en présence d'un ovni entre : la débilité profonde, le grotesque horrifique et l'humour à l'intelligence transcendantale et ça ne veut rien dire on s'en fout. Car c'est cela David Wong !!! On s'en fout et ce n'est pas grave.

Quelqu'un a écrit : « Aucun intérêt à lire ce roman, il n'apporte rien. » Oui c'est vrai, il n'apporte rien.

Mais victime de Pop Culture et accro à l'humour noir déjanté, ce roman m'apporte le RIRE, la bouffonnerie. C'est plaisant de pénétrer cet univers. C'est comme si Bruce Campbell (Evil Dead) rencontrait Wayne Campbell (Wayne's World).
Et il existe un public pour cela : les amateurs du Grand N'Importe Quoi.
Alors si vous aimez Karim Berrouka, J.M Erre, Christopher Moore, S.G Browne, il y a des chances que ce livre vous plaise.

Enfin : ce livre est plein d'araignées mais pas que.
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*Alerte méga coup de coeur de la mort ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️*

Suite du totalement délirant, barré et déjanté "John meurt à la fin".
On retrouve donc nos deux potes, David (qui est aussi l'auteur du livre, ou presque) et John (qui finalement n'est pas mort, ou peut-être que si mais qu'il est ressuscité zombifié ou carrément autre chose ou alors mieux, lisez le livre et vous saurez), donc il s'est passé un an depuis les événements relatés dans le tome précédent.
Leur petite ville de "Confidentiel" est toujours la même (le nom de la ville n'est jamais cité, pour préserver sa paix toute relative des hordes de touristes qui seraient fortement tentés d'y aller), il s'y passe toujours des trucs totalement bizarres et incroyables, comme une énorme araignée visible uniquement par David et John (grâce à la sauce soja utilisée dans le tome précédent, comme déjà signalé, si vous voulez savoir de quoi je parle, il suffit de lire JMALF 😜). Donc cette charmante bestiole pleine de pattes velues n'est pas là pour nous débarrasser des mouches, comme toute araignée qui se respecte, non, elle, son but est de se faufiler dans votre gorge et vous transformer en une sorte de zombie, sympa non ?
Du coup, comme d'habitude, John et David vont vouloir sauver le monde, comme d'habitude, ils vont se foutre les autorités à dos et se mettre dans un beau tas d'emmerdes, et c'est vraiment vraiment vraiment un bordel sans nom.

Comme vous l'aurez remarqué, j'ai mis un tas de ❤️❤️❤️❤️ plus une phrase d'accroche qui ne laisse aucun doute sur mon ressenti face à ce fucking roman.
C'est du n'importe quoi de haute gamme, ça part dans tous les sens, c'est irrévérencieux, c'est totalement con, c'est des crises de fou rire à en chialer, c'est des scènes répugnantes à vous faire gerber, que j'ai lu les yeux presque fermés, à cause des sales grosses bêbêtes, et même l'une de mes plus grosses phobies 😱😱😱😱mais putain, ce que j'aime d'amour fou ce livre 💕💕💕💕
Je l'ai même préféré à JMALF, il faut dire que je n'avais pas tout compris à ce dernier tellement ça partait en cacahouète 😂😂
Celui-ci n'est pas en reste, en 560 pages, il n'y a pas une seule phrase sensée mais on s'en bat les roubignoles ou les ovaires suivant votre sexe et c'est ça qui est jouissivement bon !
Un livre qui plaira à qui il plaira, en tout cas pour moi c'est le megacoupdecoeurdelamort, et je n'aurais de cesse de remercier Super 8 Editions pour ses publications hors normes
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Si la lecture des premières page vous transporte (oui, c'est sur, vous êtes en présence d'un génie, ça va être LE ROMAN de votre année) c'est drôle, c'est enlevé, c'est intelligent et inattendu.

Et, puis, et puis... C'est décevant, passé les 50 premières pages, le livre se délite vers du grand n'importe quoi. L'histoire ne se sauve même pas par l'application du B-A-BA des scénarios US dont les intrigues de base doivent pourtant être plus ou moins tatoué dans tout cerveau occidental normalement constitué.
La fin est tout aussi pitoyable et même l'auteur n'assume pas en nous intimant sur la page de garde ;"sérieusement, les gens, ne lisez pas ce bouquin". Il est des fois où l'ironie tombe si près de la vérité que la tentative d'humour devient pathétique.

Bon, j'ai expurgé ma déception. Mais l'auteur m'énerve car il a vraiment du potentiel, son style est très rare et son humour pointu. Il lui faut juste être capable d'inventer une bonne histoire.
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Je ne sais pas trop où classer ce livre car il est un mélange réussi de plusieurs types de littérature. En effet, il y a un brin de surnaturel, un brin d'horreur, un de burlesque, un peu de science-fiction. Cela aurait pu donner quelques choses de fouillis et pas très agréable à lire, il n'en est rien.

Moi, qui suis assez arachnophobe j'ai réussi à tenir le choc mais c'est vrai que les descriptions des bestioles et autres zombies sont … heu… comment dire ? peu ragoutantes. J'ai été un peu déroutée au début car il y a pas mal de personnages à suivre et je ne voyais pas où j'allais. Je me posais beaucoup de questions, mais je n'ai pas lâché et j'ai bien fait . C'est sûr que c'est pas une histoire banale et que c'est un livre particulier, ça part parfois dans tout les sens mais justement on a furieusement envie de connaître la suite.

Je n'ai jamais lu d'autres livres de l'auteur apparemment un autre livre est paru avec quelques personnages en commun. Cela dit, ça ne gène pas pour la lecture celui-ci.

Un livre particulier mais que je ne regrette pas d'avoir lu

VERDICT

Si vous n'aimez pas les zombies, les araignées , les épidémies et la science-fiction ce livre a peu de chance de vous plaire. Si en revanche, vous aimez les histoires gores et déjantées alors procurez-vous le sans plus tarder.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Aprés un premier écrit qui avait nourrit toutes les spéculations (notamment sur l'identité réelle de David Wong qui n'est autre que... David Wong donc), voici la suite des aventures de John et David !

Parceque oui, le héros n'est autre que David Wong, et son complice John. Jusqu'à ce que les rejoigne Amy, la petite amie de David. Ici, David rentre tranquillement chez lui et, pendant son sommeil, se fait mordre par une araignée géante. Celle ci fini par mordre et infecté le policier venu dépanner, qui se transforme en une sorte de zombie. Et ce n'est que le début.

Parceque ce qu'on ne pourra jamais reprocher au roman, c'est de ne pas être sacrément généreux en péripéties en tout genre. Il s'agit d'un pur divertissement, bourrée d'action, d'humour et qui sent la série B à plein tube. A aucun moment, même quand il développe des idées intéressantes, il ne se prend au sérieux. le but est de nous amuser, de se lâcher et de se faire plaisir. Alors il suffit d'écrire simplement, de ne pas oublier que le narrateur est un personnage, et voici ce qui est probablement un des livres les plus jouissif depuis longtemps. Il est simplement dommage qu'il semble ne pas avoir de plan pré établi et parait donc parfois créer des personnages ou objets pour se sortir de situations compliqués, sans les introduire auparavant. Un petit défaut cependant, dans une mare de bonheur !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Vous voyez tout de suite le problème que cela pose : tout sur Terre demande une coopération dans des groupes excédant cent cinquante membres. Les Etats. Les entreprises. La société dans son ensemble. Nous sommes physiquement incapables de traiter cela. Alors à tout moment nous essayons de diviser la population de la planète en deux groupes : ceux qui se trouvent à l'intérieur de notre sphère d'empathie et ceux qui sont à l'extérieur. Les Noirs contre les Blancs, les libéraux contre les conservateurs, les musulmans contre les chrétiens, les fans des Lakers contre ceux des Celtics. Avec nous ou contre nous. Infectés contre sains.
Nous réduisons des dizaines de millions de personnes à des stéréotypes simplistes, pour qu'ils occupent la place d'un seul individu dans notre mémoire disponible. Et c'est la clé : ceux qui sont en dehors du cercle ne sont pas humains. Nous échouons à les reconnaître comme tels. C'est pour ça que vous êtes plus touché par votre petite amie qui se coupe le doigt que par les centaines de milliers de victimes d'un tremblement de terre en Afghanistan.
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L'oeil humain est l'un des tours les plus cruels que la nature ait jamais joués. Nous percevons une minuscule zone de lumière en forme de cône juste devant notre visage, et de plus celle-ci est réduite à une bande extrêmement étroite sur le spectre électromagnétique. Nous ne voyons pas à travers les murs, nous ne voyons pas la chaleur ni le froid, nous ne voyons pas l'électricité ni les ondes radios, nous ne voyons pas au loin. C'est un sens tellement limité que nous pourrions tout aussi bien ne pas le posséder, pourtant notre évolution nous a rendus tellement dépendants que tous nos autres sens ont été atrophiés. Nous avons construit une illusion folle et souvent fatale consistant à dire que si nous ne voyons pas une chose, c'est parce qu'elle n'existe pas. Quasiment tous les échecs de la civilisation remontent d'une manière ou d'une autre à cette phrase funeste : Je ne crois que ce que je vois. Nous n'arrivons même pas à convaincre l'opinion que le réchauffement climatique constitue un danger. Pourquoi? Parce que le dioxyde de carbone se trouve être invisible.
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C'est pour cette raison que nous craignons le zombie. Le zombie ressemble à un homme, il marche comme un homme, mange et évolue normalement, mais il est dépourvu d'étincelle. Il représente le doute qui ronge le coeur du croyant le plus fervent: malgré toutes tes jolies chansons et tes vitraux, voilà ce que tu es vraiment. De la viande titubante. Notre véritable crainte des zombies n'est pas qu'ils nous mordent et nous fassent devenir l'un des leurs. Ce que nous redoutons, c'est d'être déjà des zombies.
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John, quant à lui, restait persuadé depuis le début qu'il s'agissait d'un monstre, puisque, comme vous le savez, la situation avait été provoquée par un monstre. Il suffisait de trouver de quel type de monstre il s'agissait. Il n'en existe que deux catégories en réalité, ce que vous savez déjà si vous regardez des films d'horreur : les Reproducteurs et les Non-Reproducteurs. La créature de Frankenstein appartiendrait par exemple à la deuxième catégorie, si elle existait. C'est un monstre, un être unique, mais si vous le tuez, il disparaît. Problème résolu.
Les Reproducteurs constituent un problème bien plus important et exponentiel.
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Votre corps est constitué d’un nombre limité d’atomes : carbone, hydrogène, oxygène, etc. Donc si on prend cette machine, il n’y a aucune raison pour qu’elle sépare ces atomes et les envoie à des milliers de kilomètres. Tous les atomes d’oxygène sont identiques, donc ce qu’elle fait, c’est qu’elle envoie le plan de montage de votre corps à l’autre bout du rayon, puis elle vous réassemble avec les atomes qu’elle trouve sur place. Donc s’il y a du carbone et de l’hydrogène sur la planète où elle vous fait arriver, elle vous reconstruira avec ce qu’elle aura sous la main, et vous obtiendrez un résultat identique.
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