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Citations de Davide Morosinotto (72)


Écoute, Nadia, c'est mon histoire. Il faut que je la raconte à ma façon !

On l'a déjà racontée. À notre façon. Avant.
Maintenant, on doit laisser quelqu'un la lire, c'est tout.
Fais-moi confiance, s'il te plaît.
Laisse parler les cahiers.
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- Tu ne te sens pas prisonnière, sans téléphone ?
- Et toi, tu ne te sens pas prisonnier, avec un téléphone ?
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Je me suis rallongé sur mon lit. Cette nuit-là, j'ai rêvé de forêts lointaines. De fleurs tout en or. Et de grandes aventures capables de changer une vie.
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Nous étions quatre à être partis.
P'tit Trois le courageux, qui voulait croquer la vie.
Eddie le chaman, qui voulait découvrir ses secrets.
Min, qui était petit, mais grand quand il le fallait.
Et Julie l'invulnérable, qui voulait être heureuse. (p. 401)
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Le fait est que la veuve Lorence était une petite vieille voûtée, aussi douce et gentille qu'un général de corps d'armée. C'était elle dont l'haleine sentait la merde de poisson-chat, d'après René. Oh, je ne m'étais pas approché pour vérifier, mais j'avais vraiment mal pour Minnie, sa nièce, qui était forcée de voyager avec cette vieille bique jusqu'à Cairo, dans l'Illinois. (p. 165)
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Trois personnes et quatre ombres.
Curieux.
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- Il y a quelques temps, j'ai lu le livre d'un écrivain qui s'appelle Mark Twain, justement.
- Quel genre de livre ?
- Oh, c'est un beau livre : ça parle d'un garçon, Huck, qui trouve un trésor et qui devient très riche. L'ennui, c'est qu'une fois qu'il est riche, il doit aller à l'école. Alors il décide de s'enfuir et de s'embarquer avec un de ses amis, un esclave, sur un radeau. Avec ce radeau, ils descendent le Mississippi...
- Mouais, a bougonné P'tit Trois. C'est crétin.
- Non, c'est l'un des plus beaux romans que...
- Moi je dis que c'est crétin car c'est le contraire de ce qu'on fait, nous. C'est vrai, quoi, ce Huck a un trésor, mais au lieu d'être content de sa vie, il file vers le sud. Alors que nous, on le cherche ce trésor, c'est pour ça qu'on remonte le grand fleuve, exactement l'inverse de ce qu'il fait ! (p. 162)
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"Finalement, c'est ça la guerre: des personnes normales qui commettent des choses atroces sans trouver ça anormales."
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- Hé là, hé là ! j'ai dit. On est tous de bons communistes, pas vrai ? On n'a pas besoin de se voler nos provisions. Ceux qui ont quelque chose à manger, ouvrez vos sacs, on va partager le tout.
L'échalas a laissé retomber le petit et s'est dirigé vers moi, en traînant les pieds sur ce qui restait de paille.
- Et toi, tu es qui pour donner des ordres ?
- Viktor Nikolaïevitch Danilov, j'ai répondu. À qui ai-je l'honneur de parler ?
L'autre a craché par terre, en manquant de peu une jeune fille.
- À quelqu'un capable de te mettre une raclée si ça lui chante. Alors comme ça, tu es un bon communiste ? Moi, j'ai plutôt l'impression d'être en face d'un de ces types qui parlent toujours de partager mais qui gardent leur chocolat pour leur pomme.
Oh, c'était donc ça. Il avait repéré que j'avais du chocolat. J'ai dit :
- Kostia, ouvre mon sac, prends ce qu'il y a dedans et commence à le couper en parts égales. Un bout pour chacun.
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Le jour de mon treizième anniversaire, je suis devenu un héros. Je l'ai compris tout de suite. Pas exactement dès mon arrivée en ville, mais presque : j'avançais péniblement sur le lac gelé avec le traîneau que je tirais derrière moi. Et sur letraîneau, elle. C'était l'après-midi, vers quatre heures et demie, cinq heures. Pourtant, la nuit était déjà aussi profonde qu'une coulée de peinture noire. Il faisait moins vingt degrés. Je me rappelle les corps sur les rives de la Neva. Ils poin-taient çà et là comme des champignons sombres. Je me rappelle aussi une vieille vêtue d'un manteau élimé qui rampait au milieu du fleuve, avec un seau. À un moment donné, elle s'est arrêtée, elle a sorti un gros clou et s'est mise à attaquer la glace d'un geste décidé, digne d'un bûcheron. Quand elle a réussi à creuser un trou, elle a plongé son seau pour puiser l'eau en dessous. Là, elle m'a vu. Et elle s'est arrêtée. J'ai fait un pas, juste un. Elle a déguerpi en laissant tout en plan, même si je lui criais de rester, car je ne lui voulais aucun mal. Ça me faisait de la peine.
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Je n’étais qu’une gamine, Byrne et la police étaient trop puissants pour que je puisse les affronter. Mais ce n’était pas une raison pour courber l’échine. : le bayou m’avait appris qu’une simple pluie, goutte après goutte, peut acquérir assez de force pour faire céder les digues d’un fleuve.
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La victoire est promise à celui qui comprend s'il est temps de combattre ou non.
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Dès que Chaska avait aperçu Lagoga, elle avait couru le prendre dans ses bras. Puis lui avait collé une gifle. Puis l'avait embrassé.
Je vous ai déjà dit que les filles, c'est bizarre ? N'empêche qu'il avait eu droit à un beau baiser. Pff, quel veinard. (p. 295)
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C’est perdu d’avance. Sauf qu’on n’a rien à perdre, justement.
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J'ai toujours cru dans la force des histoires et dans l'importance des livres. Et, comme le dit Nadia à un moment donné, je crois que nous avons le devoir de nous rappeler ce qui s'est passé. Et de nous battre pour que cela ne se reproduise plus.
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Malgré tout, un vrai chef ne doit pas se mettre en avant, il doit être choisi et acclamé par son peuple. J’ai donc attendu d’être acclamé en songeant déjà à ce que je dirais avant d’accepter, non, non, je ne suis pas à la hauteur, vous êtes trop gentils, des choses dans ce goût-là, la modestie incarnée, quoi. Au lieu de ça, Eddie a prétendu que c’était à lui d’être le chef car il était un chaman qui savait parler aux alligators ; Joju, elle, pensait que cette mission lui revenait car elle était la plus dégourdie de la bande, et Min lui-même donnait l’impression d’avoir son mot à dire en agitant la montre. J’ai laissé échapper un soupir. Avec des sujets pareils, un chef aurait de quoi perdre patience. Après quoi, j’ai envoyé un coup de poing dans le ventre d’Eddie. Un coup qui a failli le faire pleurer mais qui a surtout donné lieu à une bagarre en bonne et due forme. Au bout du compte, tout le monde a compris que ce serait moi le chef, fin de la discussion.
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Il n’y avait guère de raison d’espérer, mais c’était déjà un point de départ. Et il y a des fois où un point de départ suffit amplement.
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Je ne vous raconte pas la java que nous avons faite dès que Jack a disparu au bout du sentier. J’ai pris dans mes bras Joju, qui a pris dans ses bras Eddie, qui m’a pris dans ses bras. On était tellement contents qu’on a même failli prendre le poney dans nos bras.
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Malgré tout, un vrai chef ne doit pas se mettre en avant, il doit être choisi et acclamé par son peuple.
J'ai donc attendu d'être acclamé en songeant déjà à ce que je dirais avant d'accepter, non, non, je ne suis pas à la hauteur, vous êtes trop gentils, des choses dans ce goût-là, la modestie incarnée, quoi.
Au lieu de ça, Eddie a prétendu que c'était à lui d'être le chef car il était un chaman qui savait parler aux alligators ; Joju, elle, pensait que cette mission lui revenait car elle était la plus dégourdie de la bande, et Min lui-même donnait l'impression d'avoir son mot à dire en agitant la montre.
J'ai laissé échapper un soupir. Avec des sujets pareils, un chef aurait de quoi perdre patience. Après quoi, j'ai envoyé un coup de poing dans le ventre d'Eddie. Un coup qui a failli le faire pleurer mais qui a surtout donné lieu à une bagarre en bonne et due forme. Au bout du compte, tout le monde a compris que ce serait moi le chef, fin de la discussion.
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