Citations de Davide Morosinotto (72)
C'était la première fois de ma vie que je buvais de la vodka.Papa dit toujours que ce n'est pas pour les enfants et que l'alcoolisme est l'un des plus grands problèmes de la Russie.
C'est justement pour ça que j'étais très curieux d'y goûter. ( p 130 )
- Qui oserait tendre la main à une quarantaine de misérables? Un fou?
- Oh, c'est tout comme: un homme juste.
La plupart des gens ont peur des piranhas, parce qu’ils sont carnivores. Mais le candirù est cent fois pire. Il est minuscule. Quand tu te baignes, il se glisse dans ton zizi. Et figure-toi… qu’il est couvert de piquants. Pour le faire sortir, bon courage.
Rien n'est plus important que la culture. Les hommes peuvent mourir, mais l'art est éternel.
Maman m’appelle « L’autre ». d’habitude, elle rajoute un mot derrière, au hasard. « L’autre imbécile. » « L’autre idiote » « L’autre bonne à rien. » Quand elle est de bonne humeur, elle m’appelle simplement : « L’autre là » (………)
Et pour finir, moi, je sais que je suis « la fille qui ne peut pas pleurer » car ça ne m’est jamais arrivé.
Mais attention : j’ai beau ne pas pleurer, ça ne veut pas dire que je suis heureuse. Au contraire, je ne me sens presque jamais heureuse, sauf quand je suis avec Min et mes amis. Dans ces cas-là, j’ai subitement l’impression que le soleil revient, j’ai envie de fermer les yeux, de sourire et de me mettre à danser.
Nous étions les maîtres du monde. Des barbares et des guerriers, des pirates qui venaient de trouver le coffre au trésor. Nous étions de ceux qui ont réalisé leurs rêves.
La forêt amazonienne ne s'explique pas.
Elle est d'une beauté toute en lumières flamboyantes et en ombres profondes.
Elle est aussi hostile que féroce. Ses fleuves sont traversés de courants impétueux, l'humidité et la chaleur y sont insoutenables, des averses torrentielles laissent toujours la place à des soleils brûlants.
Avec tous ses animaux mortels, l'homme n'y est pas le bienvenu. Sans parler des insectes, tous porteurs de maladies, que ce soit la dengue ou la malaria - le "palu" comme on l'appelle ici. Ils vous dévorent, et votre visage se transforme en un masque sanglant.
Pour ces raisons, et pour tant d'autres, le bassin de l'Amazone mérite bien son surnom d'"Enfer vert". On y meurt de faim plus facilement qu'en plein désert.
La Selva vous reste pourtant gravée au fond du cœur.
Les parents.
Ces créatures étranges. Mythologiques, presque.
Toujours là quand on a besoin d'eux (et parfois quand on s'en passerait bien, pour être honnête). C'est à se demander ce qu'ils font quand leurs enfants ne sont pas dans les parages. Est-ce qu'ils disparaissent, est-ce qu'ils cessent d'exister ? Ou est-ce qu'ils ont une vie à eux ? La réponse à cette dernière question, aussi bizarre que ça puisse paraître, est oui.
On peut être un héros en partant sauver le monde... et on peut être un héros en restant tenir, coûte que coûte.
Le fleuve sépare les îles de Leningrad de la terre ferme, vers le sud. Au nord, il y a l'armée finlandaise qui avance. À l'ouest, le golfe de Finlande, et à l'est, l'immense lac Ladoga.
- Voilà pourquoi le match se joue à Chlisselbourg, mon garçon. Et si nous perdons...
- Si nous perdons ?
- Alors Leningrad sera isolée pour de bon. Le siège de la ville pourra commencer. Et ce sera fichu.
D'après la carte, moins de trente kilomètres séparent Mga de la petite ville de Chlisselbourg.
J'ignore ce qui est arrivé au train 76, mais pourvu que ma sœur soit loin, très loin de cet endroit.
Tiens bon, Nadia. J'arrive.
Et je jure que je te retrouverai.
La meilleure manière de sortir vainqueur d'une bataille est parfois d'amener l'ennemis à se battre pour nous. Ce qui s'appelle tuer avec une épée d'emprunt.
En cas de perte, merci de rapporter ce carnet à l'hôpital Santo Toribio, calle de las Maravillas, Lima, Pérou
Coquette récompense à la clé
Une surprise que Blue et les autres n'auraient jamais pu soupçonner. C'est la vie. Parfois, quelqu'un nous tend un piège nous ne doutons de rien avant de mettre le pied dessus. Voilà pourquoi il faut toujours faire attention.
Lea n’aimait pas trop les gens, voilà.
De manière générale.
Car il y avait des gens qu'elle aimait (sa mère et son père par exemple) d'autres qu'elle ne pouvait pas supporter (comme son frère aîné Mathias.)
Quitte à choisir elle préférait rester seule.
Le Catalogue, tout le monde le sait, c'était le CÉLÈBRE CATALOGUE DES BONNES AFFAIRES DE MISTER WALKER & MISS DAWN. LES PRIX LES PLUS BAS ! - DÉPENSEZ BIEN VOTRE ARGENT ! - REMBOURSEMENT GARANTI !
D'après la publicité, c'était le deuxième livre le plus lu en Amérique après la Bible. À mon avis, c'était même le premier, notamment parce que peu de gens de ma région savaient lire. Au moins, le catalogue avait des images.
Oui, des images. Deux mille pages remplies d'objets en tout genre ; chacun avait droit à un beau dessin détaillé, c'était comme avoir le véritable article sous les yeux.
Yu observa longuement le capitaine Yang. Il devait avoir une petite vingtaine d'années et il soutenait son regard sans trembler. Il ne mentait pas. Elle en était sûre.
- Vous avez beaucoup d'ennemis, amirale. À ma connaissance, il y a plusieurs années, les marchands de Canton guidés par M. Guo Huiliang ont payé un guerrier appelé Os Brisé pour débarrasser les mers du Sud de la piraterie.
- C'est vrai, confirma-t-elle. C'est moi qui l'ai tué.
- Depuis, votre flotte s'est agrandie et les marchands chinois se plaignent. Pas moyen de naviguer entre Shanghai et le Vietnam sans se faire dépouiller. Même les Anglais et les Portugais ont mis votre tête à prix.
Yu lui fit signe de continuer.
- Les plaintes sont remontées jusqu'à la Cité Interdite et le Fils du Ciel a décidé de prendre des mesures en bâtissant la Flotte Implacable. On dit que c'est la plus grande qui ait jamais sillonné les mers de Chine. À l'heure qu'il est, elle se regroupe à Shanghai, c'est là que nous nous rendions. Sa première mission sera d'attaquer Hong Kong et de détruire vos navires, ainsi que d'apporter la tête de Lame Volante à la Cité Interdite, en cadeau à l'empereur.
Qi avait pris une couleur de porcelaine. Yu, elle, resta impassible.
Aucun de ces aveux n'était une surprise pour elle. Au contraire. Le frisson qui la parcourut trahissait son impatience, pas sa peur. Elle attendait ce moment depuis qu'elle avait réduit la Cour Infernale en cendres.
Avec Papillon de Nuit, elle avait longuement cherché la meilleure stratégie à adopter pour arriver jusqu'au prince Cao. Son Excellence avait l’air inaccessible. Il était retranché à Pékin, au cœur du palais le plus sûr de toute la Chine. La seule façon de l'affronter était de l'obliger à sortir de sa tanière et de le faire venir là où la Société des Pirates était assez forte pour défier l'empire. En mer.
Voilà pourquoi elle avait consacré ces dernières années à agrandir la Flotte Rouge. Et pourquoi elle avait veillé à ce que le récit de ses faits d'armes, véridiques ou inventés, soit connu dans chaque village de Chine.
Ses efforts avaient payé. Elle était devenue si puissante que plus personne ne pouvait l'ignorer. Pas même l'empereur. Et manifestement, le poisson avait mordu à l'hameçon.
Il nageait même droit vers elle.
- Que peux-tu me dire au sujet de cette Flotte Implacable ? demanda-t-elle au capitaine Yang.
- Pas grand-chose. J'avais pour ordre de me diriger vers Shanghai, où j'étais censé recevoir de nouvelles instructions. Elle compterait deux cent cinquante jonques de combat et vingt-cinq mille combattants.
- Qui est à leur tête ? Son Excellence Cao Feng ?
Le capitaine écarquilla les yeux, effaré.
- Ce... c'est exact. Le Prince Eunuque en personne a pris le commandement de la flotte.
- Voilà longtemps que je rêve de me mesurer à lui, dit-elle.
Dans ce cas, j'espère voir de mes yeux votre duel ! Cao passe pour être un guerrier hors du commun. Tout comme son bras droit. Il s'agit d'un simple magistrat, mais il a été formé aux arts martiaux depuis sa plus tendre enfance, aucun maître ne peut rivaliser avec lui.
À ces mots, Yu sentit son sang se glacer dans ses veines.
- Comment s'appelle cet homme ? demanda-t-elle.
Il y eut un silence de mort. Puis le capitaine finit par répondre :
- Son nom est Li Wei. pg 500 à 502
Je t'avais prévenu que ça te ferait du bien.
J'ai quitté la maison et grimpé sur le Wayna Picchu. Là-haut, j'ai prié l'Apu pour qu'il me vienne en aide. Et l'Apu est venu.
Ne faites pas cette tête, Dans les moments critiques, il n'est pas rare que les seigneurs de la montagne apparaissent aux hommes. Ils prennent généralement l'apparence d'un voyageur : si quelqu'un s'égare dans les sommets et appelle à l'aide, un Apu peut se montrer avec une lanterne, lui indiquer le bon chemin, puis s'évaporer aussitôt. D'autres fois, il se présente à votre porte en tenue de pèlerin et demande l'hospitalité. C'est leur façon de nous mettre l'épreuve. (p.271)
Tu n'y arriveras jamais !
Au-dessus de moi, j'ai aperçu un condor, ses plumes pareilles à des étoiles argentées. L'oiseau a fondu sur moi en criant :
- Ça commence ! Ça commence !
- Quoi, condor ?
- L'histoire. Elle démarre dans un endroit lointain. Trois esprits les protégeront, mais de nombreux dangers les guettent.