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Critiques de Deborah Meyler (23)
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Le Club de la Petite Librairie

Esme Garland, jeune Anglaise de 23 ans, vient de s'installer à New York pour y poursuivre sa thèse en histoire de l'art, particulièrement sur le peintre Thiebaud, un représentant du pop-art. Elle fréquente Mitchell, un séduisant et volage trentenaire qui enseigne l'économie à l'université. Leur relation n'en est qu'à ses prémisses quand Esme découvre qu'elle est enceinte. Son premier mouvement est d'avorter, puis elle décide brusquement d'avoir son bébé. Tout en travaillant à sa thèse et en entretenant des relations complexes avec Mitchell, elle décroche un emploi dans une librairie à l'ancienne au cœur de New York, dont la fréquentation lui permettra de surmonter les obstacles qui l'attendent. "Est-ce parce qu'elle paraît si insignifiante que La Chouette parvient à subsister, vieille librairie un peu délabrée, prise entre deux mastodontes ? [...] Pourtant, elle brille elle aussi, telle un pierre précieuse noire dans une rue lumineuse."



Le titre a quelque chose de chaleureux, de fleur bleue. Et sentimental, ce roman l'est bien sûr, mais pas comme je l'aurais souhaité. La narratrice est beaucoup trop généreuse à mon sens quand elle évoque sa sexualité, et j'avoue que je suis pas friande de détails croustillants.



C'est un récit facile à lire et bien écrit à la fois. Les références à la littérature et à l'art sont très nombreuses : Esme cite souvent des vers, évoque son travail sur Thiebaud et sa découverte des natures mortes européennes. C'est l'aspect le plus intéressant de cette histoire.



Mais la psychologie des personnages est assez sommaire : Mitchell est une caricature ambulante. Infatué et arrogant, il y a une seule chose qui l'intéresse, et ce n'est certes pas la thèse universitaire de sa partenaire. On se demande comment une jeune femme aussi intelligente qu'Esme peut lui accorder de l'attention. Quant à elle, bien qu'elle se pose des questions, son revirement puis son appréhension de la maternité semblent assez superficiels. La grossesse, en-dehors de deux moments clés (l'échographie de datation et l'accouchement qui sont crédibles) est vécue de manière assez abstraite. Rien par exemple sur les mouvements du bébé in utero (dont je me souviendrai toute ma vie pour ma part!). Et les inquiétudes d'Esme concernant sa future maternité sont assez légères aussi alors qu'elle se trouve dans une situation plutôt précaire et difficile. On a donc du mal à s'identifier à elle et à s'investir dans son personnage.



Ceci dit, il faut reconnaître que la promenade est New York est agréable, Central Park, les cafés et restau branchés, la cathédrale Saint-Patrick. Le roman aurait pu être très réussi sans les petites réserves que j'ai émises. Je vais tout de même suivre les publications de Deborah Meyler !
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Le Club de la Petite Librairie

Une lecture en demi-teinte, d'une part j'ai adoré l'ambiance dans la petite librairie new-yorkaise, d'un autre côté, la situation d'Esme m'a quelque peu ennuyée.



Esme, étudiante anglaise, a rejoint New-York pour poursuive son doctorat en histoire de l'art. Elle y fait la rencontre de Mitchell, personnage que j'ai détesté d'un bout à l'autre du roman. Elle tombe enceinte par accident dirons-nous, la question se pose inévitablement vu son jeune âge, sa situation et sa relation plus que mitigée avec le père de cet enfant : le garder ou pas. S'en suit toute une ribambelle d'état d'âme, des revirements de situation quand arrive le meilleur du roman. En effet, pour survivre à son état d'étudiante et de future ou pas mère, avec ou sans père, elle réalise que sa bourse ne suffira pas. Elle se met en quête d'un travail, quand elle postule à la librairie du quartier.

Alors commence le meilleur pour ma part, la vie d'une librairie de livres d'occasion, les "employés" occasionnels et certainement pas officiels.

tout un monde déambule dans le coeur de cette échoppe, des plus étonnantes au plus attendrissantes. Sans compter la présence de Georges et Luke.

Et dans tout ça notre belle Esme, est choyée, écoutée, pendant que son "guignol" de Mitchell se la joue. C'est un odieux personnage, mais que voulez-vous l'amour rend aveugle.

Voilà ce qui m'a énervée tout le long du roman, cet aveuglement fou d'Esme pour un homme qui n'en a rien à faire de cette petite étudiante anglaise et de son futur bébé. Il fait tout pour envisager un avortement, puis lui fait miroiter un mariage, etc... j'en passe des vertes et des pas mûres. Alors que pendant ce temps-là d'autres vont tenter d'éclairer la lanterne d'Esme, le bébé prend une place de plus importante dans le coeur de cette jeune femme.

Je ne peux hélas pas vous révéler la suite de l'histoire, a-t-elle avortée ou pas ? Et cet odieux personnage va-t-il enfin se réveiller et l'aimer ?



Tout un roman basé sur la grossesse non attendue, l'avortement, le statut des mères célibataires, mais aussi le soutien de son entourage.

La force a développé pour surmonter tout cela la tête haute.



Alors si vous aimez les livres, les librairies atypiques, ce livre vous plaira pour moitié, mais si les histoires de grossesses, d'accouchement et de maternité vous indiffèrent, l'autre moitié vous semblera un peu longuet.



L'ensemble forme toutefois un équilibre. Une lecture donc intéressante malgré tout pour le côté librairie et bouquins même humain.





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Le Club de la Petite Librairie

Esmé a emménagé à New York avec une bourse universitaire pour écrire son mémoire sur un peintre inconnu. L'idée me plaisait de découvrir avec elle la vie dans son quartier dans un pays loin de chez elle avec la perspective d'un lien avec une librairie.

Mais j'ai abandonné au bout de 50 pages, comprenant que le récit serait pas mal centré sur ses relations (que je n'ai pas trouvé très saines) avec Mitchell, son amant dont elle est enceinte.
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Le Club de la Petite Librairie

En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression de déambuler dans les rues de New York et de ressentir l'atmosphère particulière de cette ville. J'ai aussi pris plaisir à pousser la porte de cette librairie discrète, pour deviser avec ses habitués, dans une atmosphère chaleureuse et un peu hors du monde. Une réussite donc.
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Le Club de la Petite Librairie

En me baladant entre les rayons de la bibliothèque, je découvre ce roman. Il semblait intéressant. Esme est une jeune étudiante d’origine anglaise venue faire ses études à New York. Le début est idyllique. Le bébé vient tout bouleverser. Mitchell ressemble à l’homme parfait. Il est le stéréotype du gendre riche et bien élevé, mais tout n’est que façade, et le lecteur le voit dès le début. Si ce personnage ne réapparaissait pas, l’histoire aurait peut-être été meilleure. La relation d’Esme et Mitchell prend trop de place ce qui empêche un approfondissement des relations entre les employés de la librairie. J’aimerais avoir une petite librairie où me rendre semblable à celle-ci. Le souci est mon manque de culture. Par exemple, les artistes et auteurs cités ne me disent pas grand-chose, pour la plupart. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman, mais pas approfondit, ce qui est frustrant. Ajouté à cela une envie irrépressible de secouer comme un cocotier Esme et vous vous approcherez de mon ressenti pendant une bonne partie du récit. Cela reste une lecture agréable. Je veux trouver le même livre mais Mitchell est viré dès la conception du bébé. Ainsi, il laisse la place à l’amitié et la solidarité. J’ai fini la dernière page et il me reste des questions. La fin est ouverte et laisse place à l’imagination. J’apprécie mais ce n’est pas un livre que je souhaite relire ou conserver dans ma bibliothèque personnelle.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
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Le Club de la Petite Librairie

Voilà de nouveau un livre qui me promettait des tonnes de moments agréables et qui s'est révélé assez décevant pour le coup.



Esme Garland est anglaise, elle vient à New-York effectuer son doctorat en Histoire de l'art, pour lequel elle a d'ailleurs décroché une bourse. En arrivant à New York, Esme fait la connaissance d'un homme brillant dont elle tombe rapidement amoureuse... C'est Mitchell, un économiste talentueux qui enseigne à l'université et qui est issu d'une importante famille américaine.



Ils ne se fréquentent que depuis quelques temps lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, et c'est le début des problèmes ! En effet, Mitchell (dont le prénom m'insupportait déjà avant, mais là, je pense que ça va devenir LE prénom que je déteste le plus au monde) ne veut pas du bébé, il ne veut même pas vraiment d'Esme, mais ça, il va lui falloir le livre tout entier pour s'en rendre compte !



Il y a toute cette partie au début du livre qui m'a profondément déçue. Je n'ai pas aimé les raisonnements d'Esme, j'ai même eu du mal à la comprendre, ses réflexions m'ont parues le plus souvent contradictoires, et j'ai encore moins aimé Mitchell qui est peut-être l'un des plus beaux connards de toute l'histoire de la littérature. Même les brefs passages en rapport avec la "fameuse" librairie ne m'ont pas permis d'apprécier ma lecture.



Beaucoup de citations et quelques allusions à certains grands classiques de la littérature et du cinéma américains sont effectivement agréables à découvrir, mais bon nombre des dialogues entre Esme, George le libraire et d'autres protagonistes dont j'ai oublié les noms sont parfois difficiles à suivre. Ajoutez à cela une bonne dose de pseudo-romance (qui n'en est pas vraiment) entre Esme et Mitchell, avec notamment quelque scènes soit très embarrassantes, soit juste insupportables ou cruelles lorsque Mitchell se manifeste au top de sa forme (je pense notamment au week-end passé dans sa famille qui m'a parut être LA scène la plus désagréable à lire - Mon Dieu, pauvre Esme, comment peut-on avoir envie de s'attacher à de telles personnes ??!!) et tout cela va vous donner une soupe indigeste, à laquelle manquent cruellement des qualités essentielles telles qu'un ou deux personnages attachants, un brin d'humour (le livre en est malheureusement dépourvu, en tout cas de mon point de vue), ou encore quelques rebondissements...



Car finalement, il ne se passe pas grand-chose dans ce Club de la petite librairie : Esme pleure, déprime, se pose beaucoup de questions, ne cesse de voir Mitchell avec les yeux de l'amour au lieu de le voir avec les yeux de la raison (mais il est tellement beau, il faut bien l'avouer, on doit bien nous le dire une bonne centaine de fois dans ce bouquin...) et ne m'a pas donné l'impression d'évoluer grâce aux livres, contrairement à ce qui est dit dans le résumé, excepté pour se planquer dans la mezzanine et mater les sites de vente sur internet pour trouver des équipements bébé...



Bref, c'est donc assez prodigieux de voir ce que l'auteur a fait de son héroïne, une jeune femme très intelligente au départ qui devient, en quelques pages, une personne complètement différente. De sûre d'elle, confiante et indépendante, elle devient progressivement naïve, influençable, limite instable et déprimante. J'ai eu du mal à la comprendre, à la plaindre ou à ressentir de l'empathie pour elle face à sa situation. J'ai même eu du mal à vouloir qu'elle ait ce bébé, c'est vous dire mon degré de lassitude... Car c'est probablement l'expérience la plus intense de toute sa vie, et la voir courir après un homme tel que Mitchell et se lamenter à cause de lui, qui suinte l'hypocrisie et le mensonge, ça m'a finalement poussée à me désintéresser de son histoire.



Bon, et dans tout ça, où en est cette fameuse librairie ? Et bien les personnages sont sympathiques, le cadre est sympathique, l'idée de ce livre était sympathique, malheureusement, je n'ai été touchée par personne, je ne me suis sentie proche de personne, et la librairie elle-même qui promettait tant par son titre, m'a juste laissée indifférente. Seuls quelques protagonistes comme les SDF et la faune étrange et loufoque qui évolue autour de la librairie de La Chouette, tirent leur épingle du jeu et apportent un peu de fraîcheur à un récit insipide teinté de tristesse.



On est loin du coup de coeur que réservait le titre de l'ouvrage. Dommage mais ça n'a pas fonctionné avec moi.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Le Club de la Petite Librairie

Esme étudie aux Etats-Unis. Elle sort depuis peu avec un homme. Elle se voit exercer, plus tard, un métier universitaire. Elle est talentueuse, de quoi réussir sa vie. Mais voilà. Elle tombe enceinte. Et son copain la quitte avant qu'elle n'aie pu le lui dire. Obligée de trouver un travail, elle postule dans la petite librairie près de chez elle. Elle s'y plait et fait de curieuses rencontres.



Un livre sympathique à lire, sans prétention. On passe un bon moment avec ces personnages haut en couleur. Et l'intrigue avec le petit ami qui monte, qui descend, qui tourne, qui revient.

Un début un peu lourd. Puis on se prend au jeu. Un livre pour se détendre.
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Le Club de la Petite Librairie

J'ai passé un très bon moment avec ce roman que j'avais envie de lire depuis des mois. Il y a bien quelques maladresses, mais Déborah Meyler nous raconte une histoire très touchante, avec une héroïne fragile et très humaine qui m'a beaucoup émue.Beaucoup de sujets ne sont qu'effleurés alors que j'aurais aimé en savoir davantage (par exemple sur les amitiés à la librairie, etc). J'aurais surtout aimé que le roman se poursuive encore un peu mais on sait que le plus difficile est passé pour la jeune femme et tout devrait s'arranger petit à petit pour elle...
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Le Club de la Petite Librairie

Eh bien pour moi, ça aura été un chouette moment lecture 😊 Un personnage masculin m'a irritée au plus haut point mais c'est fait exprès 😄 J'ai trouvé le récit facile à lire et je n'ai pas perçu les références à des livres comme une lourdeur mais plutôt comme de petits clins d'oeil qui faisaient de ce roman d'amour quelque chose de pas trop mièvre ni "cucul la praline" ☺ Comme quoi les impressions peuvent être fort différentes 😊
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Le Club de la Petite Librairie

Ce livre c'est MA déception de l'année 2016.

e premier reproche que je fais à ce roman est son manque total d'originalité. Tous les personnages sont des clichés ambulants, leur comportement est stéréotypé, et ne surprend jamais le lecteur.

Et pour ceux qui connaissent la série Gilmore Girls, les personnages vous rappelleront tous quelques choses, comme si l'auteur n'avait fait que mélanger un petit peu les caractères des personnages pour les réutiliser.

Une autre chose m'a gênée dans ma lecture : c'est tout le discours sur l'avortement, vraiment radical, de ceux que serine les groupes anti-avortement. Ce discours assez froid et impersonnel, place presque ce roman dans le domaine de la propagande. Un livre n'est jamais innocent, il aura forcément un impact sur son lecteur, et la façon dont ce message est délivrée m'a semblé vraiment agressif et sans appel.



(chronique complète sur le blog)
Lien : http://www.lalecturienne.com..
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Le Club de la Petite Librairie

Esme est une jeune anglaise de 23 ans qui après avoir obtenu une bourse s'installe à New-York pour étudier dans la prestigieuse Université de Columbia. Elle découvre les plaisirs new-yorkais et rencontre Mitchell, leur histoire ne fait que commencer quand elle découvre être enceinte. Mitchell prend la fuite quand Esme décide de garder le bébé, elle trouve alors un emploi dans une petite librairie du quartier où elle fera la rencontre de Georges, Luke et de leurs habitués. Sur fond de questionnement, de réflexion, mais aussi de découvertes littéraires, Esme accordera-t-elle une seconde chance à Mitchelle ? Jusqu'où ira-t-elle pour avoir droit au bonheur ?



Une histoire d'amour, des rencontres, des livres ? Mais c'est presque une recette idéale en fait ! On ouvre avec délice le roman, avec ce petit sourire en coin de celui qui s'apprête à passer un bon moment de lecture. Esme est plutôt attachante, bien que naïve tout de même (parfois très naïve avouons-le) on partage son quotidien et ses découvertes. Ça nous fait sourire oui, mais rapidement le sourire se ternit, cela va nous mener où ? Ah bah là.. on s'en doute bien, on s'en doute dès le début quasiment de ce qui va suivre. Alors certes les nombreux questionnements abordés sont plutôt réfléchis (l'avortement, le statut de mère célibataire...) mais à part ça, il ne se passe pas grand chose.



L'histoire en elle-même est plutôt... "calme". Rien ne se passe réellement, on lit simplement sans s'attendre à quoi que ce soit de particulier. Il n'y a pas de suspens, pas de réelle intrigue, l'histoire est cousue d'avance pour tout dire. La quatrième de couverture est quand même plutôt alléchante pourtant, on peut s'attendre même à une romance qui nous tirera bien quelques larmes ! Mais c'était trop alléchant finalement parce que cela ne reflète pas ce que Le Club de la petite librairie nous réserve en vérité.



Je souligne néanmoins quand même deux petits points positifs (et oui comme quoi, même quand on n’adhère pas à un roman, il y a toujours tout de même un peu de bon à en tirer).



Le premier est à propos des personnages qui ont chacun une personnalité propre ! George est excentrique mais paternel, Luke est taciturne mais bienveillant, Esme est attachante mais naïve... Ils ne se ressemblent pas, se démarquent tous et sont même originaux.



Le second concerne quelques petits passages que nous livre Deborah Meyler et qui méritent d'être soulignés ! Je retiens surtout une scène en particulier, celle avec une vieille dame qui, partant en maison de retraite, doit se séparer de sa bibliothèque. Cette scène... on y ressent tout l'amour que quelqu'un peut porter aux livres, tout ce que les livres apportent même, cette déchirure de devoir s'en séparer... Sincèrement, les amoureux des livres sont forcément touchés en lisant cela.



Pour conclure, Le Club de la petite librairie n'est pas un roman que je retiendrais, forcément, vous l'avez compris, il n'était sans doute pas fait pour moi au final.



Mais chaque livre a son lecteur, alors si vous voulez découvrir ce roman, Le Club de la petite librairie de Deborah Meyler est disponible aux Editions City Poche !


Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Le Club de la Petite Librairie

Un roman très agréable à lire, bien que très "américain" : personnages-types, happy end,... La présence de très nombreuses références littéraires, de citations et ou mentions de peintres que je ne connaissais absolument pas m'a cependant un peu gênée à la lecture. Malgré cela, les personnages sont très attachants et je me suis laissé portée jusqu'à la fin par cette histoire.
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Le Club de la Petite Librairie

Esme Garland vie à New York pour continuer sa thèse en histoire de l'art. Elle fréquente Mitchel un trentenaire très volage. Mais Esme en tombe très amoureuse...seulement voilà elle se retrouve enceinte, ne veut pas arrêter ses études et ne veut surtout rien demander à Mitchel. Elle trouve un petit boulot à " la Chouette " une petite librairie où elle va se lier d'amitié avec les personnes y travaillant.

Alors... je suis très déçue par ce roman. Je m'attendais à autre chose. Mis à part ça...l'histoire est très banale , beaucoup de choses inutiles trop de détails. Un roman sans surprise. J'ai détesté Mitchel le petit ami d'Esme. Un homme odieux et imbu de sa personne.il y a juste les personnages de la librairie qui sont attachants mais ca n'a pas suffit modifier mon jugement!
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Le Club de la Petite Librairie

Alors que sur la couverture on peut lire "Magnifique, émouvant et drôle" pour le New York Times, je suis plutôt d'accord avec le Booklist dans le sens où les personnage restent dans votre coeur longtemps après l'avoir fermé... oui mais dans mon cas j'aurais préféré qu'ils dégagent vite fait. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce livre.



Les +++ :

Oui, il y a quelques points positifs.

C'est le cas des personnages secondaires de la Chouette, cette librairie de livres d'occasion où Esme va travailler à temps partiel. le propriétaire, les autres employés comme les SDF et les clients réguliers sont très attachants.

J'ai également beaucoup aimé la façon dont New York est présenté. C'est un angle que je n'avais jamais vu. Esme, par ses déplacements et ses comparaisons avec l'Angleterre, nous montre la ville et ses habitants de façon nouvelle.



Les --- : Attention, la liste est longue...



Sur l'auteur et son style :

- que c'est long... On passe beaucoup de temps sur les questionnements d'Esme, qui sont logiques par rapport à sa situation mais beaucoup trop philosophiques à mon goût. Chaque expérience, comme le fait de prendre un simple café, est prétexte à un débat intérieur. On dirait que l'auteur veut prouver qu'elle mérite son diplôme de philo.

- que c'est compliqué... Toutes les deux lignes, on a droit à une référence littéraire ou artistique si pointue qu'elle en est incompréhensible pour nous simple mortels. Là, c'est son diplôme de littérature que l'auteur nous sert. Ok, on a compris qu'elle a fait des études supérieures.

- que le fil de la narration est mal conçu... spécialement au début. On nous parle de la chouette à la cinquième page pour ensuite l'oublier complètement les cinquante pages suivantes pour poser les bases de l'histoire. J'ai envie de dire à l'auteur "on m'a vendu de la librairie, donne moi de la librairie". Soit elle se débrouille pour distiller cette partie du récit soit elle assume et ne nous parle de la librairie qu'après.



Maintenant, l'héroïne :

- Ici, Esme nous montre que l'on peut être à la fois intelligente, faire de grandes études et être particulièrement idiote. Il faut vraiment être conne pour ne pas se rendre compte que Mitchell est un salopard-manipulateur. Je suis désolée pour l'auteur mais l'amour seul ne suffit pas à justifier son comportement. Surtout que cet amour n'est pas vraiment décrit. Il n'est présent que par les dire d'Esme.

- Cette héroïne est également très contradictoire. On dirait deux personnages en un. Pas de la façon dont on représente la dualité dans chacun des êtres humains mais bien deux personnes différentes. D'un côté, il y a l'Esme qui s'insurge des paroles snobs et des comportements inappropriés de Mitchell, lui démontrant par le discours que son attitude est incorrecte. de l'autre, il y a l'Esme qui se laisse imposer un mariage avant la naissance du bébé alors qu'elle voulait attendre ou qui culpabilise de ne pas avoir accepté une partie à trois alors qu'elle est enceinte de 7 mois de son fiancé ; là rien ne la choque.



Bref : fuyez !

Le seul intérêt du livre est d'entendre Georges (le propriétaire de la Chouette) parler des livres. Ici, seul son collègue Luke a du bon sens. Même le clochard DeeMo a plus d'intégrité qu'Esme. Tu parles d'une héroïne !

Dans ce livre, Deborah Meyler a oublié la première règle du romancier : faire évoluer ses personnages.
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Le Club de la Petite Librairie

Le club de la petite librairie (D. Meyler)

Où il est question d’une librairie un peu en marge, tenue par des personnages attachants, dont l’héroïne, Esme, jeune étudiante qui y travaille, se retrouve enceinte, et elle est en proie à des doutes quand au fait de garder son bébé, vu que le père ne veut d’abord pas en entendre parler mais ses sentiments évoluent et il en vient à lui demander sa main.



Tous les personnages qui gravitent autour d’ Esme à la librairie s’attachent à elle et l’accompagne dans sa préparation à la venue de son bébé et sa recherche d’une certaine liberté par rapport au père.

Il y a bien sûr plein de références littéraires et artistiques qui donnent au récit un peu de rythme et font passer lla lenteur de l’évocation de ses sentiments partagés.

Esme et ses amis libraires sont vraiment intéressants à suivre dans ce roman qui n’est pas que littéraire.

Un bon moment de lecture surtout la description de la vie de la librairie.

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Le Club de la Petite Librairie

Ce roman raconte l’histoire d’une jeune anglaise qui se retrouve à New York pour étudier car elle a obtenu une bourse et qui travaille dans une petite librairie de quartier.



L’idée est intéressante car à travers ses yeux on découvre les particularités de cette ville ainsi que ses contrastes.

Particularités de la langue, elle a en effet beaucoup de mal à se faire comprendre car les intonations et certains mots diffèrent.

Particularités de la petite librairie qui, à l’image de toutes ces petites boutiques à New York, essaie de survivre face aux grandes chaînes de magasins.

Contrastes de mode de vie car dans ce quartier, dans cette petite librairie se côtoient toutes sortes de personnes qui appartiennent à des catégories socioprofessionnelles différentes.



Esme dénote dans cette ville. Elle est naïve, pleine de rêves et d’espoir alors que les personnages qui l’entourent semblent avoir perdu leurs illusions. Elle a des projets, elle se bat, elle lutte pour survivre à tous ses coups durs. Et les autres la voit comme une petite chose fragile.

Elle est admirable car même quand tout est perdu elle y croit encore, mais on a aussi envie de la gifler et de lui dire d’ouvrir les yeux car tout le monde voit qu’elle va droit dans le mur et elle refuse obstinément de regarder.

Je n’ai pas été convaincue réellement par le personnage d’Esme. Elle est trop souvent prête à perdre de sa dignité et de son amour propre pour ne pas être seule. Elle ne semble pas maîtresse de ses décisions quoiqu’elle en dise. Mais sa façon de voir ce qui l’entoure est pure et objective.



Par contre, j’ai tout de suite adhéré au personnage de George, le libraire excentrique et charitable, à celui de Luke, le guitariste libraire et à ceux des différents sans abri qui apportent une touche d’humanité tous à leur façon dans cette ville impitoyable, dans cette société impitoyable.



Cette histoire m’a intéressée surtout avec ses nombreuses allusions à la littérature et à la culture. On apprend énormément aussi.

Deborah Meyler a travaillé pendant six ans dans une librairie de quartier à New York et se sert de cette expérience pour enrichir son roman de références culturelles.



Cette découverte de NY à travers les yeux de cette jeune anglaise romantique et naïve mais aussi à travers l’art et la littérature est particulièrement originale (même si j’aurais préféré une héroïne un peu plus lucide et un peu moins tendre!) !
Lien : http://alabordagedelaculture..
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Le Club de la Petite Librairie

Désolé pour Booklist et New York Times mais je n'ai trouvé ce roman ni magnifique, ni émouvant et encore moins formidable. On nous annonce une femme délaissée par son compagnon quand il apprend qu'elle est enceinte. Ce n'est pas vrai, puisqu'il la largue avant. Même si tout au long du livre ils ne feront que se remettre ensemble pour mieux se séparer ensuite.



Je m'attendais plutôt à un roman centré sur la magnifique petite librairie qui permet à Esme de survivre à tous ces problèmes. Mais malheureusement, la librairie n'est qu'un personnage secondaire. Tout est basé sur Esme et Mitchell, leur relation plus qu'irritant et dévastatrice. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de secouer Esme pour qu'elle se réveille, pour qu'elle arrête de penser certaines choses et de faire exactement le contraire. Comme si être enceinte faisait perdre tout bon sens aux femmes.



Bref j'ai été déçue par ce livre qui avait l'air prometteur. J'ai souvent été agacé, surtout par le personnage principal qui était censé être pris en pitié. Même si l'auteur essaie de nous faire croire qu'Esme est très intelligente, en mettant des citations et des références à des artistes sans arrêt, on a un peu de mal à y croire. En effet, Mitchell est tellement beau! Comment ne pas lui accorder le bénéfice du doute? Lui donner une énième chance? Esme parait très naïve et immature alors qu'elle a quand même 23 ans.
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Le Club de la Petite Librairie

Bon, quand on lit le résumé, ça promet d'être vraiment sympa. Mais quand on lit le livre, on va dire qu'il y a des hauts et des bas. Je m'attendais à lire un chouette bouquin dont l'histoire se déroule au milieu des livres, dans une librairie, tout pour me plaire quoi ! Et au final, je me suis retrouvée à lire un roman d'amour. Alors, certes, l'histoire d'amour était annoncée dans le résumé. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne autant d'ampleur et surtout à ce qu'elle soit autant stéréotypée, autant attendue (personnellement je devinais assez souvent ce qui allait se passer et c'est bien dommage) et à ce que tout le bouquin tourne autour ! J'ai été déçue de cette lecture. Toutefois, si vous cherchez un roman d'amour, un truc sans prise de tête, pas du Harlequin non plus mais tout de même un peu "cliché", vous devriez aimer. Moi ce n'est pas mon style mais ça c'est une question de goût personnel.
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Le Club de la Petite Librairie

Tout se passe à New York, avec Esme, une jeune femme, étudiante à l’Université de Colombia en histoire de l’art. Esme est d’origine anglaise mais étudie à New York car c’est la seule bourse qu’elle a reçu pour ses études.



Au début du roman Esme est amoureuse de Mitchell, un New Yorkais sûr de lui, qui ferait succomber n’importe qu’elle fille. Puis, un jour, Esme tombe enceinte. Et là, Mitchell lui annonce qu’il ne l’a jamais aimé et qu’il la quitte…







C’est une lecture passionnante qui m’a tenue à cœur. En lisant ce livre, on apprécie le personnage d’Esme et on aimerait lui donnait des conseils, l’aider.


Lien : http://voldelivre.canalblog...
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Le Club de la Petite Librairie

J'ai adoré cette ambiance et ce portrait,
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