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EAN : 9782824604015
416 pages
City Editions (05/02/2014)
2.86/5   56 notes
Résumé :
Jeune femme brillante, Esme obtient une bourse à l'université de Columbia à New York. Dans cette ville où tout est tellement éphémère, elle tombe amoureuse de Mitchell. Tout va bien. Jusqu'à ce qu'elle soit enceinte : là, Mitchell annonce qu'il s'en va.

Déterminée à reprendre sa vie en main, Esme trouve un travail dans une petite librairie de quartier, tenue par George, son propriétaire excentrique et le taciturne Luke dont le rêve est de devenir guit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Esme Garland, jeune Anglaise de 23 ans, vient de s'installer à New York pour y poursuivre sa thèse en histoire de l'art, particulièrement sur le peintre Thiebaud, un représentant du pop-art. Elle fréquente Mitchell, un séduisant et volage trentenaire qui enseigne l'économie à l'université. Leur relation n'en est qu'à ses prémisses quand Esme découvre qu'elle est enceinte. Son premier mouvement est d'avorter, puis elle décide brusquement d'avoir son bébé. Tout en travaillant à sa thèse et en entretenant des relations complexes avec Mitchell, elle décroche un emploi dans une librairie à l'ancienne au coeur de New York, dont la fréquentation lui permettra de surmonter les obstacles qui l'attendent. "Est-ce parce qu'elle paraît si insignifiante que La Chouette parvient à subsister, vieille librairie un peu délabrée, prise entre deux mastodontes ? [...] Pourtant, elle brille elle aussi, telle un pierre précieuse noire dans une rue lumineuse."

Le titre a quelque chose de chaleureux, de fleur bleue. Et sentimental, ce roman l'est bien sûr, mais pas comme je l'aurais souhaité. La narratrice est beaucoup trop généreuse à mon sens quand elle évoque sa sexualité, et j'avoue que je suis pas friande de détails croustillants.

C'est un récit facile à lire et bien écrit à la fois. Les références à la littérature et à l'art sont très nombreuses : Esme cite souvent des vers, évoque son travail sur Thiebaud et sa découverte des natures mortes européennes. C'est l'aspect le plus intéressant de cette histoire.

Mais la psychologie des personnages est assez sommaire : Mitchell est une caricature ambulante. Infatué et arrogant, il y a une seule chose qui l'intéresse, et ce n'est certes pas la thèse universitaire de sa partenaire. On se demande comment une jeune femme aussi intelligente qu'Esme peut lui accorder de l'attention. Quant à elle, bien qu'elle se pose des questions, son revirement puis son appréhension de la maternité semblent assez superficiels. La grossesse, en-dehors de deux moments clés (l'échographie de datation et l'accouchement qui sont crédibles) est vécue de manière assez abstraite. Rien par exemple sur les mouvements du bébé in utero (dont je me souviendrai toute ma vie pour ma part!). Et les inquiétudes d'Esme concernant sa future maternité sont assez légères aussi alors qu'elle se trouve dans une situation plutôt précaire et difficile. On a donc du mal à s'identifier à elle et à s'investir dans son personnage.

Ceci dit, il faut reconnaître que la promenade est New York est agréable, Central Park, les cafés et restau branchés, la cathédrale Saint-Patrick. le roman aurait pu être très réussi sans les petites réserves que j'ai émises. Je vais tout de même suivre les publications de Deborah Meyler !
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Une lecture en demi-teinte, d'une part j'ai adoré l'ambiance dans la petite librairie new-yorkaise, d'un autre côté, la situation d'Esme m'a quelque peu ennuyée.

Esme, étudiante anglaise, a rejoint New-York pour poursuive son doctorat en histoire de l'art. Elle y fait la rencontre de Mitchell, personnage que j'ai détesté d'un bout à l'autre du roman. Elle tombe enceinte par accident dirons-nous, la question se pose inévitablement vu son jeune âge, sa situation et sa relation plus que mitigée avec le père de cet enfant : le garder ou pas. S'en suit toute une ribambelle d'état d'âme, des revirements de situation quand arrive le meilleur du roman. En effet, pour survivre à son état d'étudiante et de future ou pas mère, avec ou sans père, elle réalise que sa bourse ne suffira pas. Elle se met en quête d'un travail, quand elle postule à la librairie du quartier.
Alors commence le meilleur pour ma part, la vie d'une librairie de livres d'occasion, les "employés" occasionnels et certainement pas officiels.
tout un monde déambule dans le coeur de cette échoppe, des plus étonnantes au plus attendrissantes. Sans compter la présence de Georges et Luke.
Et dans tout ça notre belle Esme, est choyée, écoutée, pendant que son "guignol" de Mitchell se la joue. C'est un odieux personnage, mais que voulez-vous l'amour rend aveugle.
Voilà ce qui m'a énervée tout le long du roman, cet aveuglement fou d'Esme pour un homme qui n'en a rien à faire de cette petite étudiante anglaise et de son futur bébé. Il fait tout pour envisager un avortement, puis lui fait miroiter un mariage, etc... j'en passe des vertes et des pas mûres. Alors que pendant ce temps-là d'autres vont tenter d'éclairer la lanterne d'Esme, le bébé prend une place de plus importante dans le coeur de cette jeune femme.
Je ne peux hélas pas vous révéler la suite de l'histoire, a-t-elle avortée ou pas ? Et cet odieux personnage va-t-il enfin se réveiller et l'aimer ?

Tout un roman basé sur la grossesse non attendue, l'avortement, le statut des mères célibataires, mais aussi le soutien de son entourage.
La force a développé pour surmonter tout cela la tête haute.

Alors si vous aimez les livres, les librairies atypiques, ce livre vous plaira pour moitié, mais si les histoires de grossesses, d'accouchement et de maternité vous indiffèrent, l'autre moitié vous semblera un peu longuet.

L'ensemble forme toutefois un équilibre. Une lecture donc intéressante malgré tout pour le côté librairie et bouquins même humain.


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Voilà de nouveau un livre qui me promettait des tonnes de moments agréables et qui s'est révélé assez décevant pour le coup.

Esme Garland est anglaise, elle vient à New-York effectuer son doctorat en Histoire de l'art, pour lequel elle a d'ailleurs décroché une bourse. En arrivant à New York, Esme fait la connaissance d'un homme brillant dont elle tombe rapidement amoureuse... C'est Mitchell, un économiste talentueux qui enseigne à l'université et qui est issu d'une importante famille américaine.

Ils ne se fréquentent que depuis quelques temps lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, et c'est le début des problèmes ! En effet, Mitchell (dont le prénom m'insupportait déjà avant, mais là, je pense que ça va devenir LE prénom que je déteste le plus au monde) ne veut pas du bébé, il ne veut même pas vraiment d'Esme, mais ça, il va lui falloir le livre tout entier pour s'en rendre compte !

Il y a toute cette partie au début du livre qui m'a profondément déçue. Je n'ai pas aimé les raisonnements d'Esme, j'ai même eu du mal à la comprendre, ses réflexions m'ont parues le plus souvent contradictoires, et j'ai encore moins aimé Mitchell qui est peut-être l'un des plus beaux connards de toute l'histoire de la littérature. Même les brefs passages en rapport avec la "fameuse" librairie ne m'ont pas permis d'apprécier ma lecture.

Beaucoup de citations et quelques allusions à certains grands classiques de la littérature et du cinéma américains sont effectivement agréables à découvrir, mais bon nombre des dialogues entre Esme, George le libraire et d'autres protagonistes dont j'ai oublié les noms sont parfois difficiles à suivre. Ajoutez à cela une bonne dose de pseudo-romance (qui n'en est pas vraiment) entre Esme et Mitchell, avec notamment quelque scènes soit très embarrassantes, soit juste insupportables ou cruelles lorsque Mitchell se manifeste au top de sa forme (je pense notamment au week-end passé dans sa famille qui m'a parut être LA scène la plus désagréable à lire - Mon Dieu, pauvre Esme, comment peut-on avoir envie de s'attacher à de telles personnes ??!!) et tout cela va vous donner une soupe indigeste, à laquelle manquent cruellement des qualités essentielles telles qu'un ou deux personnages attachants, un brin d'humour (le livre en est malheureusement dépourvu, en tout cas de mon point de vue), ou encore quelques rebondissements...

Car finalement, il ne se passe pas grand-chose dans ce Club de la petite librairie : Esme pleure, déprime, se pose beaucoup de questions, ne cesse de voir Mitchell avec les yeux de l'amour au lieu de le voir avec les yeux de la raison (mais il est tellement beau, il faut bien l'avouer, on doit bien nous le dire une bonne centaine de fois dans ce bouquin...) et ne m'a pas donné l'impression d'évoluer grâce aux livres, contrairement à ce qui est dit dans le résumé, excepté pour se planquer dans la mezzanine et mater les sites de vente sur internet pour trouver des équipements bébé...

Bref, c'est donc assez prodigieux de voir ce que l'auteur a fait de son héroïne, une jeune femme très intelligente au départ qui devient, en quelques pages, une personne complètement différente. de sûre d'elle, confiante et indépendante, elle devient progressivement naïve, influençable, limite instable et déprimante. J'ai eu du mal à la comprendre, à la plaindre ou à ressentir de l'empathie pour elle face à sa situation. J'ai même eu du mal à vouloir qu'elle ait ce bébé, c'est vous dire mon degré de lassitude... Car c'est probablement l'expérience la plus intense de toute sa vie, et la voir courir après un homme tel que Mitchell et se lamenter à cause de lui, qui suinte l'hypocrisie et le mensonge, ça m'a finalement poussée à me désintéresser de son histoire.

Bon, et dans tout ça, où en est cette fameuse librairie ? Et bien les personnages sont sympathiques, le cadre est sympathique, l'idée de ce livre était sympathique, malheureusement, je n'ai été touchée par personne, je ne me suis sentie proche de personne, et la librairie elle-même qui promettait tant par son titre, m'a juste laissée indifférente. Seuls quelques protagonistes comme les SDF et la faune étrange et loufoque qui évolue autour de la librairie de la Chouette, tirent leur épingle du jeu et apportent un peu de fraîcheur à un récit insipide teinté de tristesse.

On est loin du coup de coeur que réservait le titre de l'ouvrage. Dommage mais ça n'a pas fonctionné avec moi.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Alors que sur la couverture on peut lire "Magnifique, émouvant et drôle" pour le New York Times, je suis plutôt d'accord avec le Booklist dans le sens où les personnage restent dans votre coeur longtemps après l'avoir fermé... oui mais dans mon cas j'aurais préféré qu'ils dégagent vite fait. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce livre.

Les +++ :
Oui, il y a quelques points positifs.
C'est le cas des personnages secondaires de la Chouette, cette librairie de livres d'occasion où Esme va travailler à temps partiel. le propriétaire, les autres employés comme les SDF et les clients réguliers sont très attachants.
J'ai également beaucoup aimé la façon dont New York est présenté. C'est un angle que je n'avais jamais vu. Esme, par ses déplacements et ses comparaisons avec l'Angleterre, nous montre la ville et ses habitants de façon nouvelle.

Les --- : Attention, la liste est longue...

Sur l'auteur et son style :
- que c'est long... On passe beaucoup de temps sur les questionnements d'Esme, qui sont logiques par rapport à sa situation mais beaucoup trop philosophiques à mon goût. Chaque expérience, comme le fait de prendre un simple café, est prétexte à un débat intérieur. On dirait que l'auteur veut prouver qu'elle mérite son diplôme de philo.
- que c'est compliqué... Toutes les deux lignes, on a droit à une référence littéraire ou artistique si pointue qu'elle en est incompréhensible pour nous simple mortels. Là, c'est son diplôme de littérature que l'auteur nous sert. Ok, on a compris qu'elle a fait des études supérieures.
- que le fil de la narration est mal conçu... spécialement au début. On nous parle de la chouette à la cinquième page pour ensuite l'oublier complètement les cinquante pages suivantes pour poser les bases de l'histoire. J'ai envie de dire à l'auteur "on m'a vendu de la librairie, donne moi de la librairie". Soit elle se débrouille pour distiller cette partie du récit soit elle assume et ne nous parle de la librairie qu'après.

Maintenant, l'héroïne :
- Ici, Esme nous montre que l'on peut être à la fois intelligente, faire de grandes études et être particulièrement idiote. Il faut vraiment être conne pour ne pas se rendre compte que Mitchell est un salopard-manipulateur. Je suis désolée pour l'auteur mais l'amour seul ne suffit pas à justifier son comportement. Surtout que cet amour n'est pas vraiment décrit. Il n'est présent que par les dire d'Esme.
- Cette héroïne est également très contradictoire. On dirait deux personnages en un. Pas de la façon dont on représente la dualité dans chacun des êtres humains mais bien deux personnes différentes. D'un côté, il y a l'Esme qui s'insurge des paroles snobs et des comportements inappropriés de Mitchell, lui démontrant par le discours que son attitude est incorrecte. de l'autre, il y a l'Esme qui se laisse imposer un mariage avant la naissance du bébé alors qu'elle voulait attendre ou qui culpabilise de ne pas avoir accepté une partie à trois alors qu'elle est enceinte de 7 mois de son fiancé ; là rien ne la choque.

Bref : fuyez !
Le seul intérêt du livre est d'entendre Georges (le propriétaire de la Chouette) parler des livres. Ici, seul son collègue Luke a du bon sens. Même le clochard DeeMo a plus d'intégrité qu'Esme. Tu parles d'une héroïne !
Dans ce livre, Deborah Meyler a oublié la première règle du romancier : faire évoluer ses personnages.
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Esme est une jeune anglaise de 23 ans qui après avoir obtenu une bourse s'installe à New-York pour étudier dans la prestigieuse Université de Columbia. Elle découvre les plaisirs new-yorkais et rencontre Mitchell, leur histoire ne fait que commencer quand elle découvre être enceinte. Mitchell prend la fuite quand Esme décide de garder le bébé, elle trouve alors un emploi dans une petite librairie du quartier où elle fera la rencontre de Georges, Luke et de leurs habitués. Sur fond de questionnement, de réflexion, mais aussi de découvertes littéraires, Esme accordera-t-elle une seconde chance à Mitchelle ? Jusqu'où ira-t-elle pour avoir droit au bonheur ?

Une histoire d'amour, des rencontres, des livres ? Mais c'est presque une recette idéale en fait ! On ouvre avec délice le roman, avec ce petit sourire en coin de celui qui s'apprête à passer un bon moment de lecture. Esme est plutôt attachante, bien que naïve tout de même (parfois très naïve avouons-le) on partage son quotidien et ses découvertes. Ça nous fait sourire oui, mais rapidement le sourire se ternit, cela va nous mener où ? Ah bah là.. on s'en doute bien, on s'en doute dès le début quasiment de ce qui va suivre. Alors certes les nombreux questionnements abordés sont plutôt réfléchis (l'avortement, le statut de mère célibataire...) mais à part ça, il ne se passe pas grand chose.

L'histoire en elle-même est plutôt... "calme". Rien ne se passe réellement, on lit simplement sans s'attendre à quoi que ce soit de particulier. Il n'y a pas de suspens, pas de réelle intrigue, l'histoire est cousue d'avance pour tout dire. La quatrième de couverture est quand même plutôt alléchante pourtant, on peut s'attendre même à une romance qui nous tirera bien quelques larmes ! Mais c'était trop alléchant finalement parce que cela ne reflète pas ce que le Club de la petite librairie nous réserve en vérité.

Je souligne néanmoins quand même deux petits points positifs (et oui comme quoi, même quand on n'adhère pas à un roman, il y a toujours tout de même un peu de bon à en tirer).

Le premier est à propos des personnages qui ont chacun une personnalité propre ! George est excentrique mais paternel, Luke est taciturne mais bienveillant, Esme est attachante mais naïve... Ils ne se ressemblent pas, se démarquent tous et sont même originaux.

Le second concerne quelques petits passages que nous livre Deborah Meyler et qui méritent d'être soulignés ! Je retiens surtout une scène en particulier, celle avec une vieille dame qui, partant en maison de retraite, doit se séparer de sa bibliothèque. Cette scène... on y ressent tout l'amour que quelqu'un peut porter aux livres, tout ce que les livres apportent même, cette déchirure de devoir s'en séparer... Sincèrement, les amoureux des livres sont forcément touchés en lisant cela.

Pour conclure, le Club de la petite librairie n'est pas un roman que je retiendrais, forcément, vous l'avez compris, il n'était sans doute pas fait pour moi au final.

Mais chaque livre a son lecteur, alors si vous voulez découvrir ce roman, le Club de la petite librairie de Deborah Meyler est disponible aux Editions City Poche !

Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
- Monsieur Sevinç est un de nos clients qui vit la plupart du temps à Istanbul, m'explique George.
Quand il revient à New York et qu'il passe nous voir, il nous ramène des cadeaux du "mystique Orient".
- Qu'est-ce qu'il apporte ?

Il s'agit peut-être tout simplement de marijuana. Mais j'imagine de la soie, du brocart, des épices.
George a sûrement vu les images qui viennent de défiler dans mon esprit.
- Oh ! des trésors, d'incroyables trésors, répond-il.
Il ramène des élixirs préparés par des sorciers des débuts de notre monde, des vêtements tissés d'or à Byzance ; il apporte de la cardamome, des clous de girofle, des noix muscade, mais aussi des parchemins de la grande bibliothèque de Constantinople, arrachés aux flammes par des hommes courageux ..., ce qu'ils ont réussi à sauver des hordes d'envahisseurs barbares.
Je hoche la tête.
- Je veux parler des chrétiens, bien sûr. Vous avez entendu parler de la quatrième croisade ? (...)

Heureusement, Luke m'interrompt.
- Du halva et des loukoums, dit-il.
Voilà ce que Sevinç nous rapporte. Et c'est délicieux.
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On dit toujours qu’on « prend des photos », qu’on « fait des clichés », qu’on « capture des images...Ce ne sont que des verbes d’acquisition. Et pourtant, ce n’est pas vraiment comme ça que fonctionnent les appareils photo. Les appareils photo sont réceptifs. Ce ne sont que des trous qui laissent entrer la lumière. Mais comme ce sont surtout les hommes qui les utilisent, plus que les femmes, nous avons des mots différents, des mots qui ne correspondent pas à ce qui se passe.
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Les jobs au sein de l’université sont comme des chimères. Ceux qui sont au parfum se les arrachent avant le début du semestre. Je peux m’inscrire pour être informée des nouveaux postes, mais ils sont en général pris avant même qu’une annonce soit rédigée et envoyée par mail.
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D’autres clients trouvent sans doute des trésors plus précieux encore, peut-être parce qu'ils ont la patience de chercher plus longtemps. J’étais justement dans la librairie quand George a raconté à ceux qui étaient réunis autour de lui qu’il avait trouvé un Robert Frost signé – une signature en pattes de mouche à l’encre verte, tracée d’une main tremblante à cause de son grand âge, mais authentique.
George l’a gardé quelque temps, l’instinct du collectionneur rivalisant avec celui du commerçant. Finalement, c’est la sensibilité poétique qui l’a emporté sur les deux. Il était préférable aux yeux de George de lire les poèmes de l’artiste plutôt que de se vanter d’avoir sa signature.
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Tous les livres sur les bébés sont énormes. Pourquoi ? Ça ressemble à une infantilisation subtile de la mère. Nous allons passer du statut de femme à celui de mère, et il faut une police de caractères beaucoup plus grosse, du quatorze au moins.
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The Bookstore - Interview de Deborah Meyler (en anglais)
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