Mon parcours universitaire fut rectiligne, bien qu'interrompu durant deux années pour cause de migraines chroniques. Deux années noires à chercher la cause, tenter de comprendre pourquoi et surtout, tenir le coup. L'écriture a été un exutoire salvateur.
Un traitement a permis à la vie de reprendre le dessus. J'ai donc pu travailler durant quelques années. Mais les maux de tête dirigeaient à nouveau mon quotidien et m'obligèrent à abandonner la "vie active".
Je me consolai en profitant de la vie familiale... entre deux crises. Tout allait pour le mieux dans ce monde paisible et médicalisé, lorsque l'homme de ma vie décida de quitter mes migraines...
Bouleversée par l'injustice et remplie de colère (contre ces fichues migraines et non pas contre mon mari qui les avait supportées par procuration durant treize années), je couchai mon histoire sur papier."