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4.08/5 (sur 84 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diana Pharaoh Francis est l’auteur de romans de fantasy, de nombreuses nouvelles et d'une série bit-lit.
Elle grandit dans un ranch, dans le nord de la Californie. Elle est titulaire d'un doctorat (PhD) en littérature obtenu à Ball State University (sa thèse s'intéresse au rôle des romancières d'avant la guerre civile, entre 1858 et 1865). Elle est professeur de littérature à l’université de Montana - Western, et elle vit actuellement dans le Montana avec sa famille...
Le site de l'auteur (en anglais) : http://www.dianapfrancis.com

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Bibliographie de Diana Pharaoh Francis   (5)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Des mots comme 'promesse' et 'dette' avaient un sens pour les créatures comme elle et Xaphan. Ils étaient plus importants que n'importe quel sort et n'importe quelle contrainte. Ces paroles restaient gravées dans leur âme parce qu'elles étaient offertes librement, qu'elles venaient droit du cœur. Aucune attache ne pouvait lier quelqu'un si fort.
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La magie dans son corps accélérait son métabolisme au point qu'elle avait besoin de vingt à trente mille calories pour une journée normale. C'est-à-dire si rien n'essayait de la tuer, si elle ne devait pas soulever une voiture pour la lancer, ou courir une distance de quatre-vingt kilomètres en deux heures... Bref, si elle ne devait pas recourir aux sortilèges qui faisaient d'elle ce qu'elle était maintenant, une Lame d'Ombre.
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Elle soupira et secoua la main pour remettre tout ça d'aplomb, grimaçant en sentant ses os crisser les uns contre les autres. Dégueu. Il ne lui faudrait que quelques minutes pour guérir complètement - l'avantage d'être une Lame d'Ombre. Ceci dit, peut-être que son corps finirait aussi par se lasser de ça. A ce moment précis, l'idée de mourir ne la gênait pas.

- Tu es prête ?

- Tu permets que je prenne une seconde ou deux pour guérir avant que tu n'essaies encore de me tuer ?

Scooter garda le silence pendant dix bonnes secondes.

- Maintenant ?

Putain. Il était pire qu'un gamin de quatre ans. Ajoutez à cela le fait qu'il était au moins un demi-dieu, et elle ferait mieux de se grouiller de se remettre sur pieds, parce qu'il allait recommencer qu'elle soit prête ou non.

- Tu réalises que la définition de la folie, c'est répéter la même action encore et encore en espérant un résultat différent, n'est-ce pas ? rétorqua-t-elle.
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- OK, dit-elle lentement. Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire qu'on a le droit de veiller sur toi, nous aussi, dit brusquement Tyler.
- C'est pas votre boulot. Votre raison d'être est de protéger Giselle.
- Pour nous, ça fait partie du boulot, répliqua Akemi d'une voix ferme. Protéger Giselle, ça veut dire te préserver. Tous nos sortilèges de contrainte le savent bien. Je ne sais pas pourquoi, toi, tu l'ignores.
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En contrebas, la route serpentait dans une gorge étroite entre de hautes falaises chargées d’arbres. Une grande arche faite de bois de cerf, d’élan et de wapiti surmontait la voie. Elle était noircie, et une odeur âcre de corne brûlée flottait dans l’air.
Une file de gens portant des torches et scandant des chants s’étirait à perte de vue sur la route. Ils défilaient sous la porte – ce que les sceaux auraient dû empêcher – et se répandaient sur une zone plane située au-delà. Au centre de cette zone se trouvait un petit espace dégagé entourant ce qui s’avéra être plusieurs croix auxquelles étaient crucifiés des gens. Du bois avait été entassé au pied de chaque croix. Deux des victimes étaient des enfants.
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Elle sut quand elle entra dans la zone de chaos. On les appelait les cercles de fées, mais les fées n'en étaient pas la seule cause. Ces zones étaient des lieux où la magie avait explosé, incontrôlable.
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Afin d'empêcher la destruction de la magie (…), les Gardiens vont dresser des armées. Ils vont déchaîner un maelström de magie pour que ce soit la Terre elle-même qui punisse l'humanité. Ils ont l'intention de massacrer la majorité des hommes et de laisser la magie revenir au monde. Ils ont déjà commencé. Les ouragans, les incendies, les volcans, les déluges, les sécheresses, les tremblements de terre, as-tu remarqué combien de désastres ont eu lieu récemment ? Ce n'est ni le hasard ni le réchauffement climatique.
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- J'ai fait mon choix. Je ne le regrette pas.
Quelque chose brilla dans les yeux de Max. Elle secoua la tête et libéra sa main.
- T'as un sérieux problème. Tu devrais t'échapper en courant. Tu es stupide ? Ou alors maso ?
- Crois-moi, je n'aime pas la douleur, et je ne me crois pas dépourvu d'intelligence, sinon je ne serais pas devenu Prime, dit sèchement Alexander.
- Alors je pense qu'il doit te manquer une case. Est-ce que je dois te passer une camisole de force ? Ou t'envoyer voir un psy ?
- Est-ce de la folie de savoir que l'on vient de trouver quelque chose qui vaut le coup ? Demanda-t-il, ignorant son sarcasme.
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- Stupide salope ! Hurla Selange. Quel bien cela peut-il nous apporter ? Les anges vont nous détruire. Quelle sorte d'imbécile es-tu ? Si tu m'appartenais, je t'écorcherais vive tous les jours pendant un an. Je t'arracherais les yeux et je remplirais tes orbites de goudron en fusion. Je …
- Tu veux voir ce que je peux faire de toi ? Demanda Max doucement. A moins que tu sois le genre de saloperie de sorcière capable de distribuer ses traitements comme une cantinière sous coke, mais que tu te dégonfles à l'idée d'y goûter toi-même ?
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La veille encore, elle aurait raisonné ses sortilèges de contrainte pour laisser la sorcière prendre le parchemin, et espéré qu'il lui arracherait la tête. Mais aujourd'hui, Max était différente. L'enjeu était plus important. Il ne s'agissait plus seulement d'elle et de Giselle. Il s'agissait de Horngate et des hommes et des femmes qui attendaient de Max qu'elle les protège. Elle n'était pas seule. Il y avait longtemps qu'elle ne l'était plus, mais aujourd'hui, Max le comprenait vraiment.
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