Mais je suis tout de même bien content de vivre au vingt et unième siècle et pas au Moyen Âge : on y prend plus de bains, et on n’est plus obligé de dessiner avec une plume ! Pauvre oie !
(p. 47, l’illustrateur Didier Balicevic)
« -C’est donc toi le fameux Guillaume de la Ficelle-Demoncaleçon !
-De la Bretelle-Demonsac…, corrige Guillaume vexé.
-Sais-tu au moins te battre ? gronde Adhémar.
- J’en ai assommé de plus grands que toi ! ment Guillaume. »
-C'est donc toi le gringalet de Malecombe! Le fameux Guillaume de la Ficelle-Demoncaleçon!
-De la Bretelle-Demonsac, corrige Guillaume vexé.
Criiiitch ! Je raye la portière de la voiture. Papa est furieux.
- Ne la punis pas, dit maman, c'est à cause du bébé.
Vloum ! Je vide les placards et les armoires. Maman est en colère.
- Ne la gronde pas, dit papa. Elle est jalouse du bébé.
Si ça continue, je vais devenir une vraie chipie !
– Nom d'une oubliette ! murmure Guillaume stupéfait. C'est incroyable !
(p. 33)
- Apporte-moi encore de la peinture noire, ordonne-t-il à son apprenti.
Adhémar, les mâchoires serrées, obéit à son meilleur ennemi. Il ne peut guère faire autrement : dans un coin, Tranchelard le surveille...
Je ne suis plus toute jeune, vous le savez, et je vais prendre ma retraite cette année. Je te rassure, John Kent, je n'ai tout de même pas cent ans...
Il faut bien dire que chez de la Bretelle-Demonsac, on n'est pas très riche mais on ne perd jamais une occasion de plaisanter...
(p. 7)
Guillaume se retrouve tout seul au milieu de la cour, les bras ballants.
"Prends bien soin de ta mère et de ta soeur", avait dit son père. Pauvre Guillaume, les voilà enlevées par les brigands ...
- Je dois les sauver ! S'écrie-t-il.
Plus une trace de rouge... Pas une empreinte de vert, ni même un soupçon de bleu...