Didier Porte

Comme Didier Porte parle dans l'interview d'un livre qu'il m'a donné qu'il vient de publier un livre qu'il a du mal à promouvoir sur les médias généralistes, il est normal que j'en dise quelques mots vu que j'ai réussi à me le procurer dans la foulée de notre conversation et que je l'ai dévoré.



Il s'agit de son "Atlas de la France qui gagne", publié aux éditions Autrement et dans lequel, fidèle à son ironie mordante et son envie de prendre à rebours les tendances sociétales du moment, il va à l'encontre de toutes les théories déclinistes qu'on voit fleurir ici et là.



En 50 infographies et 50 textes forcément humoristiques qui les accompagne, il s'attache à nous démontrer tous les domaines d'excellence de la France : les nombres de jours de congés par an, la productivité, la consommation de chaussures, la production de matériel électrique, la formation dans les disciplines financières, les films français qui marchent, la gastronomie etc"....



Un ouvrage qui devrait être remboursé par la sécurité sociale tant il a des vertus euphorisantes et prouve que la France est un bien beau pays...et tant pis si à chaque texte, ce cher Didier trouve la petite vacherie qui démonte complètement son intitulé de départ...



Un livre fidèle à l'esprit portien-et à ce propos on appréciera que pour une fois il n'y ait pas de jeu de mot un peu foireux avec son nom comme d'ailleurs votre humble serviteur l'a fait avec ce long billet :o)
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Un livre bien plus important qu'il ne parait... Certes il est maintenant daté et les chroniques qu'il contient le sont aussi, mais c'est un régal de les relire, la plume libertaire et incisive de Didier Porte étant des plus savoureuses. Au delà de ces chroniques, le livre revient sur son licenciement de France Inter sous l'ère Sarkozy-Philippe Val et sur la veulerie de ses collègues d'alors qui lui ont tourné le dos pour mieux lécher le pouvoir en place. Quand le roi n'accepte même plus ses bouffons, la république est mal barrée. Bon, on ne sait pas ce qu'est devenu le spécialiste de retournement de veste Philippe Val et son maître se promène avec un poignet aux chevilles... Mais tout cela nous dit qu'il faut rester vigilant, la liberté d'expression étant de plus en plus grignotée, l'ORTF est de retour avec ses grands patrons soumis ou plutôt maîtres du pouvoir. Anne-Sophie Lapix a été évincée du dernier débat entre les deux tours, avec l'accord des deux forces en présence... On choisit ses journalistes, ses comiques, le politiquement correct étant plus que jamais à l'ordre du jour. Alors, hommage à Didier Porte qui a résisté de toutes ses forces en son temps...
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Fidèle auditeur de France Inter, j'apprécie depuis longtemps les nombreux humoristes qui se révèlent ou se font connaître grâce à cette importante radio du service public. Parmi eux, Didier Porte est un fidèle puisque cela fait longtemps qu'il sévit après avoir commencé avec Laurent Ruquier, à l'époque fameuse de « Rien à cirer ! ». Si Ghislaine appréciait davantage Stéphane Guillon, j'étais un fan de Didier Porte et de son humour décapant, sans langue de bois. Et bien, ils ont été licenciés tous les deux en même temps ! Vive la liberté d'expression !



L'annonce de son licenciement par Philippe Val, directeur de France Inter à l'époque et ex-rédacteur en chef de Charlie-Hebdo..., suivant un ordre venu d'en haut, m'a beaucoup touché.



Dans son livre, l'humoriste retrace le détail des opérations et des manoeuvres qui ont abouti à son exclusion. C'est vraiment édifiant de lire tout cela car c'est très éclairant sur les liens existant entre les médias et les hommes de pouvoir. Didier Porte n'avait pas son pareil pour dénoncer les pratiques scandaleuses du monde politique et médiatique, pratiques que I'on nous fait passer comme normales. S'il lui arrivait d'employer des mots crus, la véritable grossièreté se trouve chez ceux qui font semblant de s'offusquer afin que I'on cesse de les bousculer en dénonçant leurs privilèges et leurs magouilles. Celui qui avait déjà été renvoyé de France lnter en 1996 à la demande de Jacques Santamaria, directeur des programmes à l'époque, démontre dans son livre la duplicité et la couardise des trois journalistes de la matinale d'Inter (Nicolas Demorand, Thomas Legrand et Bernard Guetta) qui n'ont pas hésité à le saborder lors de leur passage dans le Grand Journal de Canal + alors que, le matin-même, ils lui exprimaient toute leur solidarité. Anecdote intéressante à connaître, au cours de l'été, N. Demorand, quittait Inter pour Europe 1 avant d'y revenir aujourd'hui...



Dans INSUPPORTABLE ! Chronique d'un licenciement bien mérité, Didier Porte nous fait profiter de bon nombre de ses textes. C'est I'occasion de constater que ces chroniques demandaient un vrai travail d'écriture. Même s'il manque le son de sa voix si caractéristique, c'est un vrai régal de le lire.



Pour finir, je citerai une phrase de Raoul Vaneigem, auteur de la post-face du livre : « Il n'y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d'expression, il n'en existe qu'un usage insuffisant. »




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Ah ! Il nous manque Didier Porte sur France Inter !

Ses chroniques très irrévérencieuses, politiquement des plus incorrectes, mais tellement pleines d’humour.

On retrouve tout ça dans ce livre, mais ça n’a évidemment pas la même saveur.

Quelques minutes sur les ondes et dites avec son brio, c’était autrement plus savoureux que de les lire soi-même, les unes après les autres.

Il est d’ailleurs très indigeste d’en lire trop à la suite.

Mais, bon, j’ai quand même passé de bons moments avec ce livre.

Un livre explicatif de la crise Radio France/Philippe Val/Didier Porte/Stéphane Guillon, dont le texte est entrecoupé d'extraits des chroniques les plus marquantes et polémiques de l'humoriste. Didier Porte a beau être brillant et avoir la plume et l'esprit vifs, « Insupportable !» reste cependant – à mon sens – un brûlot fait un peu à la va-vite pour éclairer le grand public sur une crise symptomatique de la mandature 2007-2012. Intéressant, mais d'un intérêt ponctuel.



Reste une question en suspens : comment, alors que nous sommes fin juillet 2012, Philippe Val peut-il encore être à la tête de Radio France ?

Didier Porte nous explique les raisons de son licenciement ainsi que de celui de Stéphane Guillon de France Inter en Juin dernier.

Le tout entrecoupé de chronique tirées de la matinale et du fou du roi.

Ce livre, en plus d'être vraiment drôle nous éclaire sur la situation aujourd'hui en France, où on ne peut plus critiquer le gouvernement sous peine de se faire licencier, sous des prétextes plus que douteux !

J'ai vraiment apprécié.

Il fut un temps où il y avait à France Inter des humoristes politiques qui mordaient et Didier Porte m’a bien fait rire à l’époque du « Fou du Roi » . Maintenant dans la Macronie triomphante et ses médias-carpettes nous avons le sinistre Morin (Morin des Morts ! tant son humour ringard et répétitif symbolise le décès de l’humour) . Lisez ces chroniques , certaines sont datées mais la vie politique étant un éternel recyclage on y cueille quelques perles toujours d’actualité.

Quand Didier Porte chroniquait régulièrement sur France Inter, j'étais une fan !

Aussi, j'ai été très satisfaite de lire ce livre où les explications sont enfin livrées sur ce qui s'est passé en coulisse et pourquoi et comment il a été licencié (sur la demande de qui ?...).

Ce qui m'a un peu surprise, c'est que malgré la férocité de ses attaques contre les politiques et les people, il semble avoir gardé une certaine naïveté et avoir été vraiment blessé par les retournements de certains de ses collègues.

Un excellent moment de lecture, surtout que le livre est émaillé de plusieurs chroniques.

J'adore Didier Porte, il décape, il n'est pas politiquement correct, il écrit très bien, il est tonique, il nous décrasse le cerveau, il enc.... le conformisme....

Donc forcément j'ai aimé ce livre même si une certaine naïveté et un léger complexe de persécution m'ont un peu dérangé.

Des chroniques bien écrites

Il faut avoir entendu et vu Didier Porte sur Arrêt sur Images par exemple pour vraiment apprécier les textes.

Les chroniques collant tellement à l'invité ou à l'actualité elles seront vites périmées.

Elles sont beaucoup plus drôles dans leur contexte