« Le sang du goanna » est un thriller combinant deux enquêtes qui vous entraînent dans une course-poursuite effrénée tout autour du globe.
Aux États-Unis, Michael Briggs, spécialiste américain des catastrophes aériennes, enquête sur l'explosion du vol TWA 467 entre Darwin et Los Angeles. Il sera bientôt épaulé par Marvin Leyland, un journaliste australien.
À Paris, Patty McPherson, enquêtrice écossaise recherchant des personnes disparues, propose son aide à David Ballard, un français dont la femme et le fils viennent d'être enlevés.
En Australie, Willie Brown, un aborigène, découvre un des siens prostré sur le bord de la route. Plus tard, ce dernier lui expliquera avoir été séquestré dans un complexe souterrain, caché en plein désert.
Pour finir, juste sur leurs talons, trois tueurs implacables sont chargés de faire place nette par une mystérieuse organisation.
J'ai apprécié le côté très « page-turner » de ce roman qui se lit relativement vite malgré ses 560 pages. L'écriture de Dominique Legrand est efficace, sans fioriture, très rythmée : quelques passages assez violents, quelques descriptions sur l’Australie - en particulier sur les croyances des Aborigènes - mais surtout beaucoup de dialogues, l'ensemble est donc agréablement dynamique.
L'auteur sait maintenir le suspense de bout en bout : impossible de deviner où il veut nous emmener. L'intrigue est complexe et bien construite, les différentes histoires s'emboîtent parfaitement. Quant aux personnages, ils se dessinent au fur et à mesure de leurs péripéties : pas de longues et ennuyeuses descriptions, ce sont leurs actions qui les définissent.
Je reprocherais toutefois deux éléments. Tout d'abord, j'ai noté quelques répétitions inutiles, des paragraphes en double qui donnent l'impression que l'auteur a fait du « remplissage ».
Deuxièmement, et c'est un avis tout à fait personnel, l'épilogue n'est pas convaincant. L'objet des recherches et des expériences menées en Australie relève pour moi du « réchauffé », il s'agit d'une ficelle bien usée déjà. Dommage. De plus, je trouve peu crédible la raison pour laquelle des duos « mère-enfant » sont séquestrés.
Mais j'insiste, ceci est très personnel ; j'aime pour ce genre de thrillers les démonstrations scientifiques avec moult termes techniques reposant sur une avalanche de recherches avant-gardistes... Alors clairement la chute ici est trop facile pour moi.
Je tiens à remercier Babelio et les éditions « Bruit Blanc » pour ce thriller. Même si je n'ai pas aimé le dénouement, il m'a tenue en haleine tout du long. En résumé, je dirais : peut être pas mon thriller favori mais pas si mal.
N.B. : goanna est le mot anglais pour les varans d'Australie
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Simon Blake est le parfait self-made man américain : il a fondé une société dans la sécurité informatique qui l’a rendu riche et il y travaille encore d’aujourd’hui d’arrache-pied avec ses plus fidèles collaborateurs. Aussi, lorsque l’un d’entre eux conseille à Simon d’aller habiter avec sa femme Elizabeth et son fils Sullivan, sur une île paradisiaque loin du tumulte de Manhattan, Simon se montre intéressé. C’est une île réservée à une élite, Paradise Island.
Au début, tout va bien, à l’image du couple de Simon. Pourtant, quelque chose empêche la famille de se sentir véritablement chez elle dans sa villa.
Bientôt, les voisins se comportent bizarrement, des lézards et cafards vont envahir les alentours des piscines, ils ne cesseront de grandir au fil des chapitres. Et puis des gens vont mourir dans d’étranges circonstances, l’embarcadère va devenir inaccessible, les gens vont se terrer chez eux, les moyens de communication coupés… Bref, on bascule dans l’horreur et on se sent mal à l’aise.
Le roman est un véritable page-turner mais je trouve la construction un peu bancale ; il y a des évènements qui s’étalent sur plusieurs pages et d’autres qui arrivent de façon un peu brutale. La fin est bien mais aurait méritée d’être plus développée. Après si vous aimez les fins ouvertes et l’horreur, faites donc un tour sur Paradise Island ! Mais sachez que vous n’en sortirez pas indemnes !
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Julia est comédienne ; elle tourne en semaine et retrouve sa fille Alice, 15 ans, le week-end. Elles vont de temps en temps en Normandie chez les parents/grands-parents changer d’air. Bientôt, à force de balades, la mère et la fille vont se lier d’amitié avec une vache qu’elles baptiseront Doucette. Cette vache a un veau qui attendrit aussi les 2 femmes.
Les temps changent lorsqu’un jour, une camionnette s’arrête pour emmener le veau, laissant sa mère meugler, complètement désemparée. Julia va être franchement marquée et va avoir du mal à se concentrer sur les tournages ; Alice, habituellement bonne élève, va voir ses notes baisser. Elle expliquera cela à sa mère en disant qu’elle pense tout le temps à Doucette, qu’elle a envie d’aller la voir…
Les voyages en Normandie vont s’intensifier, Doucette venant tendre son museau aux 2 femmes à chacun de leur passage.
Troublée, Julia va s’intéresser de près à la cause animale et aux engagements de Mathieu Ricard sur le sujet. Les animaux, comme nous, recherchent le bien-être ; les animaux, comme nous, ont une sensibilité… Julia « passera à l’action » lorsque la vision de vidéos dans les abattoirs la fera vomir.
Que va-t-elle faire concrètement ?
Dominique Legrand signe ici un roman très engagé sur la maltraitance animale. Malgré un démarrage poussif, les chapitres s’enchaînent car ils sont très courts. Je craignais la description de scènes gores mais rassurez-vous, cela reste acceptable. Le rythme qui s’accélère à la fin est appréciable.
Tout le débat est de savoir s’il faut vraiment arrêter de manger les animaux parce que ces derniers sont des êtres vivants au même titre que les Hommes ou si on doit continuer à les manger car ils sont inférieurs dans la chaîne alimentaire. Vaste débat…
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Les parents d’Ethan, Mélanie et Thomas, sont sur le point de divorcer et optent pour la garde alternée. C’est Thomas qui emménage dans un nouvel appartement près de Bastille.
Ethan a sa propre chambre ; le problème étant qu‘à chaque fois qu’il dort chez son père, il est en proie à des terreurs nocturnes. Cela s’accentue lorsque des marques apparaissent sur son corps et où des crises arrivent dans la journée, au collège par exemple où ses notes chutent. Ses parents sont désemparés.
Ethan raconte que c’est Damien qui lui parle, qui lui demande de l’aider. Aucun Damien ne fait partie de son entourage ou de celui de ses parents. Son père n’en peut plus : d’habitude c’est lui qui écrit des histoires qui font peur. Les fantômes, ça existe ou pas ???
J’ai bien aimé cette histoire que je recommande à partir de 12 ans, y a de l’angoisse, du suspens et pas de temps mort. Par contre, je trouve que la fin vient un peu trop vite et tombe à plat ; j’aurais aimé quelque chose de plus abouti.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, même s'il m'a mise dans un certain niveau d'angoisse au fil des pages. Est-ce que Paradise Island est bien une île paradisiaque comme son nom l'indique ? En tous cas, elle est vendue comme telle. Vous allez le dévorer comme je l'ai fait, car j'ai eu envie de vite connaître l'intrigue de ce livre. Je recommande.
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Paris, août 1944.
Alors qu’Henri s’apprête à partir au travail dans le métro, il est arrêté par des SS et emprisonné au château de Vincennes. Il porte les corps de ceux qui ont été fusillés dans l’enceinte. Il comprend rapidement le sort qui l’attend. Alors que ses dernières pensées s’envolent vers sa femme et son fils qu’il aime tant, il remarque qu’un chat noir se trouve souvent près de lui. Le félin va-t-il changer le destin d’Henri ?
C’est cette histoire que le lecteur découvre via la voix du petit-fils d’Henri. La guerre, les prisonniers, la peur, les crimes, les rationnements… C’est un super roman qui permet de découvrir le quotidien d’un prisonnier de guerre ; peut-être est-ce dû au fait que le grand-père de Dominique Legrand a vraiment été prisonnier de guerre. Le lecteur est happé par le récit dont les chapitres sont courts, comme pour rajouter de l’intensité au rythme. Roman historique à recommander aux 10-14 ans.
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My Lai, c’est ce village vietnamien dont la plupart des habitants furent massacrés par l’armée américaine le 16 mars 1968. Frank Palmer, professeur d’histoire, y était et cela l’a marqué à vie. Tellement marqué qu’il sombre dans la dépression et l’alcool en rentrant aux Etats-Unis. Sans doute a-t-il des difficultés à masquer les bavures de l’armée américaine durant la guerre du Vietnam…
Parallèlement à l’histoire de Frank, on suit celle d’Anh Thu Thong qui se passe de nos jours. Vous le devinerez aisément, Anh est d’origine vietnamienne. Elle est pianiste et concertiste internationale. Elle se produit à Paris mais doit rentrer dans son pays sous peu. Elle a rendez-vous avec son passé et ce qui a décidé de son existence.
Je n’en dévoilerai pas plus mais vous inciterai volontiers à lire ce roman de Dominique Legrand, dont le champ d’écriture s’étend du roman jeunesse aux thrillers en passant par le roman historique. Il nous livre ici une magnifique histoire baignée de sang et de larmes.
Si ce n’est déjà fait, je vous conseille de découvrir cet auteur sans plus attendre.
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Le contexte est, dès le début, tout à la fois très séduisant et inquiétant .
Tout comme cette famille qui s'installe sur cette île , sorte de « ghetto pour milliardaires » , on est partagé entre l'excitation de la découverte de ce nouvel environnement où tout ne semble être que luxe, calme et volupté au coeur d'une nature opulente, et la sensation diffuse mais bien présente qu'il y a « quelque chose de pourri au royaume du Danemark » selon l'adage consacré...
La réalité cède peu à peu le pas au fantastique, c ‘est bien amené, il y a une série d'évènements qui relèvent quelque peu des dix plaies d'Egypte ou des sept sceaux de l' Apocalypse, annonciateurs de l'effondrement de cette utopie pour milliardaires comme si un châtiment divin venait les punir de leur arrogance et de leurs privilèges .
J'ai donc bien accroché sur un peu plus de la moitié du roman, jusqu'à la première tentative de sortie de l'île du père de famille, que j'ai trouvée un peu ridicule car on voit bien qu'elle est pathétiquement vouée à l'échec .
Ensuite, j'ai moins aimé, et j'ai suivi tout le reste du roman d'un oeil plus distrait , car j'ai trouvé le reste plus décousu, moins bien construit, on s'égare un peu dans tous les sens , il n'y a pas la moindre ébauche d'explication - à moins qu'elle m'ait échappé !_ aux évènements développés dans la première partie, et on reste sur sa faim .
J'aurais peut-être aimé un genre de théorie du complot, des scientifiques sans scrupules s'adonnant à je ne sais quelles diaboliques expérimentations , un peu comme dans le film The Island, une connexion entre l'agent immobilier et des investisseurs qui auraient fourni tout ce beau monde comme cobayes dans une vaste entreprise de recherches illégales, ou autre chose de plus inédit, mais bref, quelque chose qui motive un peu plus la suite de notre lecture dans l'espoir d'une fin qui en soit véritablement une .
Or sur toute la dernière partie on ne fait que suivre les errances du père de famille (je n'en dis pas plus pour ne pas trop en dévoiler), et la fin nous laisse en plan sur le carreau avec un total goût d'inachevé.
Alors oui, sans doute faut-il lire ce roman comme un genre de conte effrayant ,fantastique jusqu'au bout sans plus aucun lien avec quelque réalité que ce soit, mais personnellement j'ai trouvé que toutes les belles promesses de la première partie retombaient comme un soufflé avec une intrigue qui perd en puissance et en intérêt , et une fin décevante .
En résumé, j'ai adoré cette excellente idée de départ , dépaysante, déconcertante, attrayante et angoissante tout à la fois, mais j'ai ressenti qu'elle aurait peut-être pu être mieux exploitée afin de nous tenir en haleine jusqu'au bout et nous offrir un « climax » au lieu d'une vertigineuse chute de tension .
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Quand ses enfants rapportent un chat à la maison, le narrateur n'est pas vraiment content. Ce n'est pas vraiment qu'il n'aime pas les chats, c'est que cela le renvoie à une histoire que son propre père lui a raconté, concernant son grand-père ; ce dernier avait été arrêté par les SS quelques jours à peine avant la libération et emprisonné au château de Vincennes. Un chat noir, habitant le château, avait alors eu un étrange comportement.
Un roman à ajouter à la sélection concernant la 2nde GM. Sans porter sur un épisode en particulier, par une histoire vraie il en raconte un peu plus sur le quotidien des parisiens pendant l'Occupation.
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Thomas vient de se séparer de sa femme. Il emménage dans un nouvel appartement. Chaque fois que son fils vient dormir dans son nouvel appartement il fait des cauchemars. Thomas va essayer de découvrir pourquoi, d’où viennent t’il.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui est captivant. Par contre je pense que l’âge de 11 ans noté sur la couverture et un peu jeune et risque de créer des cauchemars aux jeunes lecteurs…
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C'est un nouveau départ, le commencement d'une nouvelle vie, avec Ethan.
Mélanie lui avait signifié la fin de ses sentiments et l'auteur à succès Thomas Lennox s'était résolu finalement à tourner la page aussi simplement que s'ouvrait la porte de leur nouvel appartement.
Une porte s'ouvrait, une autre se fermait pour le meilleur et le pire.
Les choses ne s'amorceraient pas si mal si Ethan ne commençait pas à trouver l'insomnie de plus en plus régulièrement. Le manque de sommeil et quelques marques aux bras de plus en plus visibles commencent à alerter la direction de son nouveau collège.
Ethan dit à son père entendre une voix puis d'autres les nuits suivantes dans l'obscurité de sa chambre.
C'est Damien qui le réveille chaque nuit et le tire avec force hors du lit.
L'inquiétude mettant encore plus à mal les relations entre Thomas et Mélanie, Thomas décide d'enquêter sur les lieux de leur emménagement, s'aventurant pas à pas vers l'improbable et l'inexplicable.
Les crises d'Ethan s'intensifient, il perd soudainement connaissance en cours après avoir découvert les lettres du prénom « Damien » griffées au cutter dans une page blanche de son classeur.Tandis que Thomas redouble d'efforts pour faire face aux contraintes que réclament son travail et satisfaire son agent Frédéric Dorval, les deux parents se soudent afin de sauver leur petit d'une menace invisible.
Si ce n'est pas un camarade qui harcèle leur fils de douze ans, que ce qui se cache -t-il dans les murs de cet appartement ? A qui appartient cette voix d'enfant ne souhaitant passer son appel qu'au travers d'Ethan avec force et violence ?
: « Les grilles du passé » de Dominique Legrand se classe, on peut le dire sans gâcher la découverte, plus dans le genre du thriller que du roman d'horreur pour ados.
Il y a très peu de personnages, ce qui permet d'en apprécier les différentes sources d'inspirations, les diverses lectures subtiles.
En effet, l'auteur distille dans l'air de son Paris ordinaire des effluves fantastiques et gothiques par jets de références connues dans les genres « étrange » et « frisson ». Sont cités sur le plan littéraire donc Edgar Allan Poe, l'allemand Hoffmann (Les célèbres contes!), Umberto Ecco (« Le nom de la Rose ») mais aussi sur le plan cinématographique, Tim Burton dont Ethan est un grand fan.
Les références sont malicieusement là pour nous perdre un peu, égarer notre imagination et à la lecture, la vie extrêmement terre- à terre de Thomas Lennox est voilée d'un mystère à la saveur d' « fantastique » obscur.
Malgré quelques faits plus qu'inquiétants, la tension n'est pas principalement donnée par la dimension improbable et la schizophrénie suggérée. L'angoisse est installée surtout par la grande inquiétude des deux parents qui se retrouvent à se faire confiance pour le pire et dans des conditions insoutenables, la maltraitance, dans un contexte de séparation conjugale qui rendrait les choses très compliquées et encore plus agressives
Mais là où l'on pouvait s'attendre à une bataille de garde parentale devant un Thomas démuni d'explications rationnelles, la « famille » recomposée se soude plus que jamais.
Dominique Legrand guide son thriller sans une noirceur exagérée et les bases de l'appartement auraient bien des secrets à livrer aux jeunes lecteurs.
Une lecture très plaisante qui mettra doublement les jeunes dans la position de l'ado et des parents, une vue double qui participe à l'angoisse du roman. Cette fiction gratifiera les grands explorateurs du temps de la littérature jeunesse d'une explication très étonnante.
Franchissez avec Thomas les Grilles du passé !
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François voit mourrir son père sous ses yeux. Il doit travailler pour aider sa mère et ses soeurs, il devient geolier dans la prison de Saint Germain. C'st là qu'il croit reconnaître Eugénie De Saint Clair, qui l'avait défendu avec son oncle lorque tous les deux braconnaient sur les terres de son père. Il n'aura de cesse de lui "adoucir" son temps de captivité, mais un jour elle sera disparu et il ne retrouvera qu'au tribunal. Elle est condamnée, même s'il intervient pour la sauver. Mais malgré tout, il persiste à la sortir de cette mort inéluctable. Ce roman représente une remise en question de la révolution et de ses vrais motifs ; en croyant faire le bien le mal est parfois plus fort.
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Je ne suis pas végétarienne, mais c’est un sujet sur lequel je m’intéresse beaucoup, je ne mange pas énormément de viande, mais oui, j’en mange.
Le seul point négatif pour moi dans ce livre, c’est que j’ai eu l’impression à plusieurs reprises que l’auteur pointait du doigt tout ceux qui ont le malheur de ne pas être végétarien. Ne pas être végétarien ne veut pas dire que nous sommes insensibles à la cause animale, j’ai moi-même été élevée dans l’exploitation agricole de ma grand-mère et si j’en avais les moyens c’est ce que je ferais aujourd’hui comme métier. Pas pour vendre les animaux, pas pour les manger, mais bien parce que j’ai toujours aimé être entourée d’animaux. Adolescente, j’ai travaillé bénévolement dans une SPA près de chez moi, je continuais ensuite chez ma grand-mère à soigner les animaux, adulte j’ai été animatrice radio pour la cause animale, etc. Alors, la cause animale, oui, je suis totalement pour, mais me sentir pointée du doigt parce que non, je ne suis pas végétarienne…
Si malgré tout j’ai donné quatre étoiles, c’est parce que le sujet est bien exploité par l’auteur. On sent à chaque page que c’est un thème qui est travaillé et qui touche l’auteur. En même temps, comment ne pas être touché par l’histoire en elle-même ? Je pense que c’est impossible, à mois d’être une personne insensible et sans cœur.
Ce que j’ai trouvé bien par contre, c’est que justement ce livre amène à la réflexion. Il ne sera peut-être pas celui qui vous fera complètement changer de manière de vivre, mais peut-être y verrez-vous une manière d’apprendre à modifier ne serait-ce qu’un peu votre manière de consommer. Ce qui serait, avouons-le, déjà une victoire pour la cause animale.
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Quand ses enfants rapportent un chat à la maison, le narrateur n'est pas vraiment content. Ce n'est pas vraiment qu'il n'aime pas les chats, c'est que cela le renvoie à une histoire que son propre père lui a raconté, concernant son grand-père ; ce dernier avait été arrêté par les SS quelques jours à peine avant la libération et emprisonné au château de Vincennes. Un chat noir, habitant le château, avait alors eu un étrange comportement.
Un roman à ajouter à la sélection concernant la 2nde GM. Sans porter sur un épisode en particulier, par une histoire vraie il en raconte un peu plus sur le quotidien des parisiens pendant l'Occupation.
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