Dominique Zachary

Ce livre me donnait fort envie. Il parle de ces trop nombreuses personnes autocentrées et accaparées par leur travail au détriment de l’essentiel. Il parle de ces infirmières, ces anges de l’ombre qui accompagnent vers la mort les personnes en soins palliatifs. Deux mondes diamétralement opposés.

Alex piétine les fleurs, la politesse, l’empathie, la gentillesse.

Françoise cultive les fleurs, dépose la main des mourants dans la sienne, elle parle le silence alors qu’Alex ne le supporte pas.



Bousculé quand Françoise apprend à Alex que sa mère va s’éteindre, il ronchonne, se plaint, se montre exécrable. Lui ne jure que par la course de son compte en banque, les autres courses ne l’intéressent pas.



Arrivé dans le village de son enfance, il croise à nouveau Françoise assise, des pinceaux et un chevalet. Il lui demande de réaliser son portrait. « Non, vous ne m’inspirez rien ».



Coup dur pour Alex qui se prend sa petitesse en pleine figure.

Ce sera alors le début d’un réveil, d’une quête introspective et de beaucoup de changements.



Ce livre aurait pu me plaire davantage mais j’ai eu le dérangeant sentiment qu’à un problème grave : l’horrible nature humaine, un plateau d’argent apparaissait par magie pour transformer cet homme odieux en bon samaritain.

C’est que l’auteur décrit au début du roman avec précision les deux personnages. On hait d’office Alex et on adore Françoise. Le revirement n’a pas été convaincant de mon côté.

D’autant plus qu’il y a peu d’interactions entre Alex et Françoise. Alex a le déclic et devient un brave gars.



Alors que la vie est bien plus compliquée que cela, je ne crois pas à ces livres qui nous bombardent de réflexions sous des airs de développement personnel, de moral indigeste, de papillons qui viennent saluer le premier illuminé de la semaine.

Coup de coeur



Ce roman m'a donné des ailes, il m'a fait verser quelques larmes, il m'a fait rire… Bref, il m'a occasionné beaucoup d'émotions.

Je connaissais Dominique Zachary, le journaliste. Je découvre Dominique Zachary, l'écrivain, avec son dernier opus.

On découvre ce qu'est une unité de soins palliatifs, qui sont les professionnels et les bénévoles qui y œuvrent. Mais ce n'est pas un roman triste. C'est un roman de développement personnel. Mais ce n'est pas un roman dégoulinant. Il y a juste ce qu'il faut de tous les ingrédients : de l'émotion, des sentiments, de l'éveil aux sensations, de l'humour, des voyages, des lieux chargés d'Histoire (avec un grand H) et de la spiritualité.

Ce roman, très bien écrit, est rythmé par de courts chapitres. L'auteur nous entraîne dans son sillage. On tourne la dernière page sans avoir vu le temps passer. Mais c'est une lecture dont on sort changé. On écoute désormais les frémissements du silence !

Cette lecture est aussi l'occasion pour moi de découvrir la collection « roman thérapeutique » dans laquelle la maison d'édition Kiwi a décidé de publier ce roman.

❤ Nouveau coup de cœur ! ❤

C’est le premier roman de Dominique Zachary.

Après des récits historiques, naturellement, l’auteur nous livre un premier roman qui a une base historique et qui se penche sur les procès expéditifs auxquels s’est livré le conseil de guerre d’Arlon, au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Rien de surprenant non plus que, Dominique Zachary, chroniqueur judiciaire, se soit intéressé au travail de la justice...

Cela donne un roman bouleversant, empreint de sensibilité, duquel transparaît cette volonté de réhabiliter ceux qui ont été injustement condamnés pour trahison, parfois sur base de simples rumeurs avec quelquefois un fond de jalousie.

Le personnage de Suzanne Gasper est attachant, remarquable et sublime. Féministe avant l’heure, intelligente, nuancée…

En ces temps troublés que nous vivons, j’ai pu vibrer grâce à ce roman, qui exalte le sentiment de justice.

C’est aussi l’occasion de rappeler que, récemment, Dominique Zachary a sorti un nouveau roman, que l’on peut classer dans la catégorie « développement personnel », qui a été aussi un coup de cœur pour moi : « Les frémissements du silence » et que vous pouvez retrouver grâce au lien suivant : https://www.babelio.com/livres/Zachary-Les-fremissements-du-silence/1197193/critiques/2173097

Merci à Babelio et aux éditions Kiwi pour ce partage. J’étais enchantée d’apprendre que j’allais recevoir ce roman : la lecture du résumé m’avait vraiment attirée.

Malheureusement, il n’a pas rempli ses promesses dans mon cas, et ceci pour une raison essentielle pour moi : je n’ai pas été émue par les personnages du roman. Beaucoup de thèmes abordés dans ce roman m’intéressent : la fin de vie, l’accompagnement des mourants, le rôle des soignants et des familles. L’histoire me séduisait : comment un homme après la mort de sa mère est amené à changer complètement sa manière de vivre et de concevoir ses rapports avec les autres. Mais cela n’a pas fonctionné : est le style que j’ai trouvé un peu « clinique », l’histoire qui va trop vite et manque de nuances, une évolution qui m’a parue un peu artificielle, sans doute un mélange de tout cela.

J’y ai trouvé quelques beaux passages et je ne regrette pas cette lecture, mais elle est restée très décevante par rapport à mon attente. Cela n’est que mon avis, et beaucoup l’ont appréciée. A vous de vous faire votre opinion.

Voila un livre qui rend hommage aux personnes et institutions qui ont caché des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale et qui ont permis de sauver des vies de l'enfer nazi.

Ce livre témoignage permet de mieux comprendre la désorientation de ces enfants enlevés à leur famille,éduqué dans une autre culture et dans une autre religion.On y ressent leur tristesse,leur désarroi,leur incompréhension.

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage car il a été écrit et pensé dans le respect.

Pendant la seconde guerre mondiale, en Belgique, Suzanne, jeune enseignante, vit avec Pierre, avocat.

Elle est féministe, avant-gardiste, veut développer chez ses élèves la liberté de pensée.

Mais tolérance et ouverture d’esprit ne sont pas des qualités forcément bien perçues en temps de guerre.

Surtout à la libération où les comptes se règlent, parfois abusivement. L’épuration a pu mener à bien des dérives, et c’est le cas pour Suzanne et Pierre.

Ce roman est tiré d’une histoire vraie.

L’écriture n’est pas formidable et le style plutôt banal. L’auteur est journaliste et chroniqueur judiciaire, et on pourrait s’attendre à une écriture plus aboutie, là, c’est limite scolaire.

Mais l’histoire est poignante et l’émotion est là.

Après les douleurs de la guerre, l’injustice de procès arbitraires a parfois été plus douloureuse encore.

En plein cœur des Pyrénées, Paola Ortiz élève seule Finette, sa fille adoptive. Les habitants de leur petit village se demandent bien comment leur garagiste préférée, célibataire et à l'âge avancé, a pu parvenir à adopter cette petite fille venue de l'Asie de l'est...



Finette est une grande rêveuse, elle ne se lasse pas d'observer le grand ballet des hirondelles. Ces dernières reviennent chaque année se blottir dans les nids qu'elles ont confectionnés dans la garage de Paola. Jusqu'au jour où les nids disparaissent, laissant les hirondelles sans abris et Finette dévastée. Paola est quant à elle bien décidée à retrouver le coupable de cette disparition...





Ce joli conte pose un regard tendre sur le monde d'aujourd'hui. A travers l'histoire de cette mère et sa fille, l'auteur nous parle d'amour filial, d'adoption et d'environnement avec justesse et intelligence.



Paola est une femme de caractère qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et, lorsque les nids des hirondelles sont vandalisés, elle a à cœur de faire prendre conscience aux coupables de la gravité de leur acte.



C'est un roman dans l'air du temps qui éveille notre sensibilité environnementale. Telle une plume qui viendrait nous caresser la main, il nous titille également en dénonçant subtilement les maux de notre époque.



Le récit est entrecoupé par des lettres entre Paola et la directrice d'une association retraçant l'histoire de l'adoption de Finette. J'ai aimé découvrir à travers ces lettres comment Paola s'est attachée à cette petite fille née à l'autre bout du monde et observer la force de leur lien.



Pour parfaire le tout, des citations, textes, comptines mettant à l'honneur les hirondelles, sont insérés au fil des pages.

A la fois philosophique et écologique, c'est une histoire douce et bienveillante qui met du baume au cœur.

C'est le second roman de Dominique Zachary, un roman thérapeutique nous annonce-t-on sur la couverture, cela m'intrigue.



Alex Pergaux est le directeur d'une entreprise pharma. Il y a trente ans, il a quitté sa Lorraine natale pour Paris afin de monter son projet, et depuis il s'y dévoue corps et âme. Il a 58 ans, est marié depuis 35 ans et père de deux filles qui ont quitté le nid depuis un moment. Ses filles, il les a vues grandir de loin, toujours préoccupé par son business. Son travail, sa réussite c'est toute sa vie et la réussite est au rendez-vous mais à quel prix! Alex est autoritaire, imbu de sa personne, égoïste, inaccessible, on ne peut le déranger sous aucun prétexte car il est toujours en réunion ou doit prendre des décisions importantes pour l'entreprise.



Sa maman, Gisèle Pergaux, 84 ans l'a bien compris durant toutes ces années et se contente de le voir peu, elle habite à 375 kilomètres de là, à Monceau-lez-Tourelles. Cependant, Gisèle est aujourd'hui en fin de vie, en unité de soins palliatifs dans les bonnes mains de Françoise Lucchioni, infirmière en chef du service. Gisèle a toujours eu peur de déranger mais elle émet aujourd'hui le souhait de voir une dernière fois son fils unique.



Françoise, 39 ans dirige ce service depuis 8 ans, elle est proche des patients, de la famille, fine psychologue à l'écoute, un sens de l'empathie très élevé. "Offrir. Donner. Aimer. Donner. Offrir."

Donner la main en silence, mettre du parfum à une patiente, un joli foulard autour du cou d'une autre, ce sont ses petits gestes au quotidien, de petits gestes qui accompagnent dans la dignité et donne un peu d'humanité en fin de vie. Pour se ressourcer et déstresser, elle pratique le dessin, en particulier dessine des portraits le dimanche matin dans ce que tout le monde appelle le petit Montmartre au village.



Elle contacte donc Alex en lui demandant de venir, il ne prendra pas la chose au sérieux dans un premier temps et viendra finalement. Son comportement choquant n'empêchera pas Françoise d'être pro, à l'écoute et empathique, mais lorsque quelques jours plus tard, Alex lui demandera de dessiner son portrait pour l'afficher dans son bureau, elle refusera. Françoise sera la seule à "recadrer" Alex, à lui dire ses quatre vérités : elle est désolée, Alex ne l'inspire pas, il faut qu'il change son âme, qu'il apprenne à écouter pour devenir humble et tolérant. " Arrêtez de vous exprimer comme si vous aviez un portefeuille à la place du coeur. Cultivez le silence, l'écoute."



Le choc est grand pour Alex d'autant plus qu'à la maison aussi c'est difficile, sa femme l'inscrit à une retraite de trois jours dans un monastère à trente kilomètres de Monceau, trois jours dans le silence pour apprendre à écouter et se découvrir peut-être.



Ce sera le point de départ du changement, de la remise en question , d'un voyage initiatique qui va changer sa vie à tout jamais.



Je ne vous en dis pas plus.... Un très joli roman, lu en peu de temps, un roman qui vous trotte dans un coin de la tête le jour, où l'envie de retrouver Alex et Françoise au plus vite est présente. Je n'avais qu'une seule envie en rentrant du bureau, retouver au plus vite les personnages pour voir évoluer cette transformation de vie.



C'est bien écrit, c'est fluide tout en émotion. La plume est douce, bienveillante. On sourit car l'humour est bien présent, on s'émeut, on se remet en question, on réfléchit, tout ce que j'attends d'une bonne lecture. Les personnages sont attachants, tout en émotion, poésie, tendresse. Psychologie, voyage et pédagogie au rendez-vous.



Introspection, questionnement sur le sens de nos vies ou la façon d'être à l'écoute de l'autre, de trouver la sérénité sont au programme. On ne s'ennuie pas, non au contraire un roman qui fait du bien. Changements, découverte et hommage aux personnes travaillant dans des unités de soins palliatifs, leur dévouement, leur don de soi, un voyage au Maroc avec des découvertes de culture et traditions sont également au programme.



Un roman, coup de coeur rempli d'humanité et de bienveillance qui aborde magnifiquement les failles de l'être humain.



Je vous le recommande vivement.



Ma note : ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

UNE LECTURE QUI FAIT VRAIMENT DU BIEN, en ces temps troublés... 😃😃😃



Voici un très beau livre, que je viens de découvrir.

Le titre est déjà une promesse de beauté et d'intériorité. 😉



À travers une écriture pleine de sensibilité, ce roman nous offre un questionnement sincère sur nos valeurs humaines, mises à mal par la compétitivité exigée par nos sociétés capitalistes.



Alex, chef d'une grande entreprise, va revoir sa façon de vivre, après avoir croisé Françoise, infirmière dans le service de soins palliatifs où vient de mourir sa mère.

Il fait d'étonnantes découvertes sur lui-même, nous conduisant tour à tour au cœur d'un monastère lorrain, sur la côte d'Opale et au Maroc.

De son côté, Françoise se révèle être une femme courageuse, pleine de fantaisie et d'humour. Elle amène Alex à vivre des situations inédites, où nous pouvons faire nous-mêmes des découvertes singulières... autour de thèmes aussi différents que les sextoys ou l'histoire des Vierges noires (que j'ai beaucoup aimé connaître) !!

Comme vous pouvez le constater, la plume de l'auteur ne manque pas d'originalité... 😃😃😃

Peu à peu, tout en douceur, Alex se transforme.



En résumé, une quête de soi lumineuse, pleine de charme, qui nous fait réfléchir et peut mener très loin !! 🤩🤩🤩🤩

C'est une enquête intéressante que l'auteur a mené sur le cas plutôt rare de ces deux soldats français restés cachés pendant quatre ans dans un grenier pour échapper à la capture fin août 1914 à la suite de la défaite française dite "bataille des frontières", et de la reddition de la place forte de Longwy.

Mais finalement, on en apprend presque plus sur les mœurs campagnardes du nord-est de la France à l'époque que sur ce que ces deux hommes ont pu faire et se dire pendant tout ce temps, car le journal laissé par l'un des deux, un cultivateur, apparaît bien avare de détails.

De fait, pour noircir quelques pages de plus, l'auteur a parfois tendance à s'attarder sur le contexte historique guerrier, parfois assez lointain et hors-sujet.

Intéressant donc, mais dispensable.

Quelle jolie histoire que celle de Finette et sa maman Paola 🥰



En quelques 150 pages, vous passerez par toute la palette des émotions, la tristesse,la joie, l'incompréhension, la rage, ...



Un récit épistolaire tout d'abord entre la dirigeante d'un foyer d'adoption en Asie et Paola Ortiz, dite la mécanette pour son métier de mécano.

Cette dernière bien que vivant seule dans un petit village des Pyrénées souhaite s'investir dans l'adoption d'une petite fille.



En parallèle, le récit de l'arrivée de Finette en France, son entrée à l'école, ses difficultés de concentration et surtout sa sensibilité à la nature et en particulier aux oiseaux et aux hirondelles...



Un présage sans doute que sa maman biologique ait tenu à la prénommer Myao Kaung "la fille de l'hirondelle"..



Une histoire qui se lit comme un conte moderne, pleine de délicatesse et de poésie avec de belles valeurs que tout un chacun devrait avoir au fond de soi... la famille, l'amitié, le don de soi, l'entraide, la solidarité, ...



Mais aussi un hymne à la vie, à l'amour entre les êtres humains, aux liens avec la nature et avec les animaux, à la résilience, à l'espoir d'un monde meilleur...



Chouette moment lecture pour moi, chargé d'émotion et rappelant que l'homme n'est rien sans la nature qui l'entoure...

Finette, on lui a brisé une aile.

Puis deux.

Maman qui meurt.

Papa qui a peur. S'enfuit. La laisse dans un orphelinat, comme ça, parce qu'on lui a dit qu'un pêcheur ne peut pas apprivoiser une hirondelle.



C'est Paola Ortiz, garagiste, qui la recueillera. Du Chenmyr.

Au milieu de ses carcasses de bagnole, de ses outils et de sa gouaille, dans son établissement nichent des hirondelles.

Finette s'émerveille.



Mais un jour, les nids des oiseaux sont saccagés. Disparues les hirondelles.

Après ses ailes, c'est le cœur de Finette qui se brise.



Paola s'engage alors, avec l'énergie du désespoir, à retrouver les coupables.



Un conte moderne, écologique, engagé.

Des personnages haut en couleurs. Attendrissants.

Une écriture qui n'est pas follement originale, mais tout de même efficace.

Pleine d'humour et de tendresse.

C'est au départ d'un fait divers dans un journal du 19/10/1913 que Dominique Zachary a trouvé l'inspiration de ce roman.



Des moines de Saint Bernard avaient donné refuge à des hirondelles suite à une violente tempête de neige. Ces petits oiseaux migrateurs, symbole de l'arrivée du printemps et de la liberté sont au centre de ce roman.



Des citations poétiques agrémentent le roman entre les différents chapîtres. Ce roman a la particularité de mélanger divers genres, le récit, des passages épistolaires et citations. C'est un conte contemporain, philosophique et écologique.



Paola Ortiz, surnommée la "Mécanette", est garagiste dans un petit village des Pyrénées Orientales. Sa famille d'origine espagnole a connu elle aussi, comme les hirondelles, un flux migratoire en fuyant leur pays et le franquisme.



Chaque année, les hirondelles reviennent s'installer dans son garage pour le plus grand bonheur de sa fille Finette, rêveuse qui adore les contempler. Mais un jour, les nids ont été vandalisés. Finette et Paola sont effondrées.



Commence alors une enquête pour trouver qui est à la base de cet acte et surtout un combat pour leur faire prendre conscience de l'importance de protéger ces oiseaux migrateurs.



Un très beau récit qui se découpe en deux parties :



- L'une reprenant le combat écologique et l"importance de protéger ces oiseaux et de défendre la biodiversité, de comprendre que certains actes anodins peuvent être lourds de conséquences pour l'environnement, l'écologie et le réchauffement climatique.



- L'autre reprend le parcours complexe de l'adoption pour une personne célibataire. On y trouve de nombreux échanges épistolaires avec la directrice d'un orphelinat en Asie, l'occasion de comprendre une autre culture, une autre vision du monde car Finette, de son vrai nom MYAO KANG qui signifie "la fille de l'hirondelle" en est originaire.



C'est un régal de lecture. Une écriture tout en humour, justesse et délicatesse. Une plume sensible et remplie d'humanité, qui fait du bien. C'est poétique, tout en tendresse et cela nous délivre des messages positifs et interpellants sur les changements de notre société, une autre vision du bonheur dans une autre culture.



Un très beau roman que je vous conseille vivement.



Un coup de ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

Paola Ortiz, garagiste dans les Pyrénées-Orientales, tient plus que tout à sa fille adoptive, Finette. Cette dernière est mystérieusement fascinée par les hirondelles qui nichent dans son garage. Seul leur vol est capable d’attirer son attention. Mais un jour, les nids sont vandalisés, laissant la fillette effondrée. S’engage alors un combat pour découvrir l’auteur du crime et réparer les dommages. Au fil de cette aventure, l’histoire de l’adoption de Finette refait surface et dévoile les origines de sa passion pour ces oiseaux.



La P'tite Hirondelle de Dominique est un très tendre moment de partage. Dans ce petit village de Pradonas, là où tout le monde se connaît, nous rencontrons la Mécanette Paola et sa charmante fille Finette. Dans ce court roman épistolaire, Dominique Zachary aborde finement les liens affectifs qui se créent via l'adoption. J'ai beaucoup aimé la correspondance entre Paola et Tu-Whang, la directrice de l'orphelinat pour qui Paola verse un modeste montant pour leur venir en aide. J'ai aimé découvrir comment Finette est entrée dans la vie de notre petite Mécanette au caractère affirmé. L'auteur aborde également l'écologie et l'importance des hirondelles pour la petite fille. (Je ne dévoile pas trop car je vais spoiler !) Certains passages teintés d'humour m'ont fait sourire et la plume de Dominique est simplement magnifique. Avec simplicité, il met en place un récit de vie, mais aussi un questionnement, une prise de conscience sur notre environnement. Ce roman vous fera faire un voyage où les émotions sont vives. 

Un joli roman au titre évocateur et symbolique !



Paola Ortiz, petite fille d'émigrés espagnols fuyant l'Espagne Franquiste, garagiste dans les Pyrénées-Orientales, tient plus que tout à sa fille adoptive, Finette. Cette dernière est mystérieusement fascinée par les hirondelles qui nichent dans son garage. Seul leur vol est capable d'attirer son attention. Mais un jour, les nids sont vandalisés, laissant la fillette effondrée. S'engage alors un combat pour découvrir l'auteur du crime et réparer les dommages. Au fil de cette aventure, l'histoire de l'adoption de Finette refait surface et dévoile les origines de sa passion pour ces oiseaux.



J'ai vraiment été charmée par ce conte contemporain à la fois philosophique et écologique.



C'est un joli récit entrecoupé de correspondances entre Paola et la directrice d'une association, relatant l'histoire de Finette et de son adoption en Asie ; et de jolies citations, poésies mettant en scène les hirondelles.



On le sait tous, dans nos civilisations, l'hirondelle symbolise la liberté, la fidélité, la loyauté et le bonheur mais aussi la force et l'endurance.



Avec ce conte moderne empreint de tendresse et de poésie, l'auteur nous invite à poser un regard juste et délicat sur le monde qui nous entoure... et met un point d'honneur à nous faire prendre conscience de la gravité de certains gestes parfois anodins pour l'être humain, mais tellement désastreux pour la faune et la flore, l'environnement en général...



À travers l'histoire de l'adoption de Finette ainsi que de son acclimatation, @dominique.zachary nous transmet les valeurs essentielles à la Vie (avec un grand V) : l'amour, le respect, la solidarité, le don de soi, la bienveillance, la résilience, l'ancrage...avec l'espoir incommensurable d'un monde meilleur 🙏🏻



J'ai beaucoup aimé cette merveilleuse lecture qui est à glisser entre toutes les mains.



Que cette P'tite Hirondelle vous apporte du baume au cœur 💙
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Il est écrit en page de couverture de cet ouvrage : roman thérapeutique. Terme que je ne connaissais pas jusqu’à la lecture de ce livre. Et effectivement, je confirme : cette histoire tient lieu de thérapie.



Dès les premières pages, on est happé par le récit, aidé en cela par une écriture à la fois simple, juste et posée. L’auteur nous amène sur les terrains de l’empathie, la sincérité, l’oubli de soi au service de l’autre, l’humanité et l’honnêteté morale.



Un ouvrage profond qui ne fait pas partie du registre du feeling good, mais bien du récit thérapeutique.

Le commentaire de Cathy :

Alex Pergaux est directeur de sa propre entreprise.

Gisèle, sa mère, est en fin de vie dans une unité de soins palliatifs à presque 400 kilomètres de Paris où réside son fils.

Françoise Lucchioni, infirmière, voyant que sa patiente se meurt décide de prévenir son fils afin qu'il vienne à son chevet.

La vie d'Alex Pergaux, cet homme imbu de sa personne, autoritaire, va se trouver bouleversé lors de sa rencontre avec cette infirmière de 35 ans, douce, attentionné. Ce roman lorsque je l'ai reçu, j'ai eu un doute quant à ma capacité à adhérer à ce genre de littérature.

Dès les premières pages, tous mes doutes se sont envolés, j'ai passé un excellent moment de lecture, j'ai ressenti énormément de belles émotions.

L'auteur aborde des sujets pas faciles, les soins palliatifs entre autres, mais pas d'une façon larmoyante.

L'écriture de Dominique Zachary est très agréable, je n'ai pas vu les pages se tourner.

Ce roman m'a fait sourire, ému à d'autres moments, j'ai adoré suivre Alex dans son cheminement personnel.

C'est un roman qui m'a fait du bien, je vous le conseille vivement.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

Cent ans déjà …



Soixante Millions de mobilisés, neuf millions de morts et d’innombrables blessés. Physiques ou morales et parfois même les deux. Une guerre rude, intense qui, en plus du génocide arménien, de la bataille d’atlantique et de la révolution russe, a décimée une partie de la population mondiale.



Sur ces soixante millions de mobilisés s’affrontent différentes façons de faire la guerre.



Il y a celle de tranchées, de position, cette paralysie physique qui épuise les soldats et achève leurs conditions de vie. Provoquée par la révolution de la puissance de feu, ce fût sans doute, une des guerres les plus sales.



Il y a la guerre tactique, entourée de généraux ou chacune des décisions peuvent enterrer le destin de soldats, ou chaque manœuvres, peuvent, à leurs juste mesure, retourner l’issue d’une guerre, le destin d’un pays et d’un peuple.



À chaque situation il y a une guerre.



Et la guerre psychologique alors ? Pour autant est-elle une guerre ? Et le courage dans tout ça ? Est-ce qu’être courageux c’est forcément être au front ? Une arme à la main ou du plomb dans la tête ?



Peut-être que deux poilus détiennent la réponse.



Alfred Richy et Camille Muller, à leur façon, ont fait la guerre. Retrouvés bloqués dans un village français aux mains allemandes, ces deux amis, qui prévoyaient pourtant de ne rester caché que quelques jours tout au plus, vont devoir allonger leur séjour. Dans ce grenier, à quelques mètres des allemands qui n’accordent aucune pitié aux français terrés, ils vont y rester … quatre ans. Soit 1526 jours.



Dans leur regard se lit la peur, l’ennui, l’impatience, la faim, la retenue mais avant tout le sentiment de liberté, qui les poussent à restés cachés plutôt qu’à se livrer à l’ennemi. Une lutte pour leurs droits, même loin du combat. Celui-ci n’est pas physique non, il n’est pas sanglant non plus, mais à sa manière est inhérent aux même valeurs. La liberté, l’affranchissement, le bonheur, la joie et surtout la paix. Une paix qui se veut lente à pointer le bout de son nez, une paix qui pousse les poilus dans leurs derniers retranchements.



Quatre de prison consentie, 1526 jours d’espérances, des mois de croyances en une victoire éclair qui abrégerait leurs souffrances.



Dominique Zachary nous livre ici l’extraordinaire «documentaire» sur le journal intime d’Alfred Richy. Ce récit poignant et bouleversant met en scène tout un tas de valeur et une amitié que seule la mort pourra séparer. La brillance de l’auteur nous amène encore plus loin que le journal intime lui-même et nous fait découvrir le destin des deux poilus après la guerre. Cette amitié aussi solide qu’immuable.



Quatre ans cachés dans le grenier, il m’en faudra bien plus pour oublier ce livre…
Lien : http://www.undernierlivre.ne..

Un merveilleux conte moderne, à la fois poétique, philosophique et écologique, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Il est empreint d'une grande douceur, d'humanité, d'humour aussi. D'un format original, alternant roman, récit épistolaire, citations, comptines ou chansons, il traite joliment de sujets forts et actuels tels que l'adoption, la filiation, la biodiversité, la préservation des espèces et notamment des hirondelles et nous fait voyager des Pyrénées-Orientales à l'Asie du sud-est.

Merci aux éditions Kiwi d'avoir publié ce récit délicat et bienveillant.

Mention spéciale pour la couverture douce et épurée.

un véritable coup de coeur pour ce livre et la plume envoûtante de l'auteur. une plume somptueuse qui nous invite dans un roman riche en émotions. nous sommes plongés dans le récit de sujets sensibles : adoption, protection de l'environnement et plus particulièrement des hirondelles , mais aussi le célibat et les rapports humains. un récit qui s'alterne avec des échanges épistolaires (comme j'ai aimé ces beaux échanges entre l'orphelinat et Paola) , échanges très touchants autour de délicieux personnages.



de très jolies citations sont insérées entre les chapitres pour le plus grand plaisir des lecteurs : " l'hirondelle, le jouet préféré du vent" Jules Renard, " je n'ai rien fait de ma vie , rien , juste bâti un nid d'hirondelle sous la poutre du langage. Christian Bobin



la sagesse et la simplicité de cet ouvrage soucieux de la protection de l'environnement et du respect de l'être humain vous entraîne lentement dans un mini tourbillon d'emoi. vous serez soustraits a la beauté du récit et des messages délivrés par l'auteur.en effet, l'auteur va chercher ce qu'il y a de plus beau en vous en créant ce conte qui vous transperce avec Finette, petite fille adoptée. pour ma part ce fut une merveilleuse découverte. l'envie de découvrir d'autres ouvrages du même auteur est présente .