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Critiques de Donny Cates (127)
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Absolute Carnage, tome 1 : Le roi de sang

Cette histoire nécessite une connaissance de base sur Venom pour pouvoir saisir des éléments importants de l'intrigue. Ce tome comprend l'introduction de 10 pages parues dans Free Comic Book Day 2019, ainsi que les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2019, écrits par Donny Cates, dessinés par Ryan Stegman, et encrés par JP Mayer, avec l'aide de Jay Leisten pour les épisodes 4 & 5, et de Stegman pour l'épisode 5. La mise en couleurs a été réalisée par Frank Martin. Mark Bagley a dessiné 3 pages de l'épisode 5, encrées par John Dell. Ce tome comprend également les couvertures originales de Stegman, ainsi qu'une trentaine de couvertures variantes dont celles de John Tyler Christopher (*5), Ron Lim (*5), Kyle Hotz, Adi Ganov. Il se termine avec la retranscription d'entretien avec plusieurs individus incarcérés à l'asile de Ravencroft : Cletus Kasady, Norman Osborn, Frances Barrison, Eddie Brock.



Une interview d'Eddie Brock passe à la télévision : il parle du retour de Cletus Kasady, du culte qu'il a créé pour rendre grâce à la divinité Knull, du fait que Carnage traque tous ceux qui ont pu porter un jour le symbiote Venom pour pouvoir récupérer la trace de Venom qui reste en eux, et pour pouvoir libérer Knull de la planète des symbiotes. En attendant, Eddie Brock est incarcéré à la prison de Ryker Island où il se fait harceler par Lee Price, un autre détenu. Au final, Cletus Kasady récupère le symbiote de Maniac et s'évade. Au temps présent à New York, Eddie Brock explique à Dylan Brock, toute l'histoire des symbiotes : le dieu Knull, la planète des symbiotes, Venom et tous ses hôtes, les rejetons de Venom, Cletus Kasady et Carnage, ainsi que leur objectif de libérer Knull. Dylan accuse le coup de toutes ces révélations et de leur ampleur. Voyant sa tête mise à prix sur les panneaux lumineux de Time Square, Eddie Brock décide d'aller passer inaperçu dans le métro. Il se fait pousser sur les rails avec Dylan, par Cletus Kasady. Juste avant qu'ils ne soient heurtés par une rame de métro, le symbiote se jette sur eux et se réattache à Eddy Brock. La police arrive sur ces entrefaites pour voir la rame être littéralement soulevée des rails et être stoppée net.



Les policiers demandent à Eddie Brock de se rendre, du fait qu'il est recherché. Brock leur demande de prendre en charge Dylan, et Carnage fait connaître sa présence, et engage le combat contre Venom. Ce dernier arrive à trouver une parade qui dissuade Carnage de continuer l'affrontement et qui permet à Eddie & Dylan de fuir. Eddie Brock se résout à se rendre chez une connaissance pour demander de l'aide. Il toque à la porte et Randy Robertson leur ouvre, comprenant immédiatement que les deux visiteurs souhaitent voir son colocataire Peter Parker. Spider-Man retrouve Eddie Brock et Dylan dans un diner et la discussion s'engage. Eddie demande à Dylan de les laisser parler tranquillement et explique à Spider-Man que Dylan est son fils mais qu'il ne lui a pas dit. Tout d'un coup, son regard est attiré par une information à la télévision : une fosse commune vient d'être découverte, contenant de nombreux cadavres dont quelques-uns ont pu être identifiés : Angelo Fortunato, plusieurs membres de la Fondation de la Vie, le général Thaddeus Ross.



En 2018, Donny Cates et Ryan Stegman réalisent le début d'une nouvelle saison de la série consacrée à Eddie Brock : Venom by Donny Cates Vol. 1: Rex (épisodes 1 à 6). Quelques mois plus tard, le temps est déjà venu d'organiser un événement qui donne lieu à plusieurs miniséries créées spécifiquement pour l'accompagner. Le lecteur sait que pour suivre l'intrigue de la série Venom, il doit lire le présent tome. D'un autre côté, cette histoire est également réalisée par Stegman & Cates. Il attaque donc le prologue de 10 pages et voit que l'artiste est en très grande forme : le visage expressif d'Eddie Brock (9 cases de gros plan pour la première page), la tension qui monte entre Lee Price et Eddie Brock au fur et à mesure que Price se moque de lui, le déchaînement de Carnage avec ses vrilles dans une lumière en teinte rouge d'Andrinople et grenat, pour une ambiance ensanglantée et sinistre, la nouvelle apparence monstrueuse de Carnage. Dans le même temps, il constate que Donny Cates en donne pour son argent au lecteur, avec une page d'exposition de la situation (Brock en train de parler), une scène de prison, une mise à profit de la richesse de l'univers partagé Marvel (Lee Price apparu dans la série Venom de 2016), et le retour de Cletus Kasady, tout ça en 10 pages.



Avec le premier épisode, le lecteur se rend compte que cette histoire s'apprécie mieux avec une connaissance développée de l'histoire du symbiote. Il vaut mieux avoir lu les tomes précédents de la série Venom écrite par Donny Cates pour savoir d'où cette histoire de Knull, et comment Dylan Brock est arrivé. La découverte du charnier fait surgir le nom d'Angelo Fortunato, un personnage apparu dans l'épisode 8 de Marvel Knights Spider-Man en 2005 (par Mark Millar & Terry Dodson). Par la suite, le scénariste évoque Anne Weying, personnage créé en 1993 dans la série Amazing Spider-Man, et porteuse du symbiote Venom dans une minisérie de 1995 Sinner takes all, écrite par Larry Hama. Il ne fait pas mentir le titre de cette minisérie en évoquant une forme d'absolu : il maîtrise l'histoire du symbiote et en met à profit de nombreux éléments. Il est également en phase avec la série Amazing Spider-Man de Nick Spencer, que ce soit son appartement en cohabitation ou le sort de Norman Osborn. Il évoque aussi le début de la série qu'il écrit pour Venom, en particulier avec un personnage en provenance de l'univers Ultimate.



Au vu du titre et de la couverture, le lecteur se demande si le récit va se focaliser sur Carnage (Cletus Kasady et peut-être d'autres versions) ou sur les superhéros qui vont s'associer pour le combattre. Il commence par observer qu'Eddie Brock est le personnage qui apparaît le plus souvent, puisque Spider-Man n'a droit le droit à des répliques régulières une fois que Brock est venu toquer à sa porte. De fait l'histoire oscille entre une histoire de Venom (comme un complément à sa série) et sa relation avec le symbiote, et une sorte de team-up entre Venom et d'autres superhéros dont Spider-Man. Dans le même temps, Donny Cates profite d'être associé à Ryan Stegman pour lui concevoir des séquences qui lui permettent d'en mettre plein la vue au lecteur. Frank Martin nourrit les dessins par une mise en couleurs denses, jouant sur les teintes sombres et les rouges dès que Carnage est présent dans la séquence, ainsi que les vert-bleus pour évoquer la nuit. Depuis des décennies, les dessinateurs successifs de Venom ont poussé les capacités du symbiote jusqu'à ce qu'il déforme l'anatomie humaine, en plus d'avoir des caractéristiques exagérées de bête féroce (comme sa dentition et sa propension à saliver énormément). L'artiste a bien assimilé ces différentes approches, tout en conservant les bases posées par Todd McFarlane. Le lecteur en prend plein la rétine : comme le montre la couverture Carnage est passé au niveau supérieur, et sa forme diffère de celle d'un Venom en plus fin et plus nerveux. La bouche de Carnage est devenue une ouverture sur une fournaise. Sa peau est devenue striée et craquelée, tout en conservant son élasticité, montrant que ce symbiote est en perpétuelle agitation, toujours prêt à se montrer inventif dans l'agressivité. Sa morphologie s'est un peu éloignée de celle humaine, avec une taille beaucoup plus grande pour rendre compte de son augmentation de niveau de pouvoir. De toute évidence le symbiote a procédé à un réaménagement significatif de certaines parties de son anatomie : son tour de taille réduite à la colonne vertébrale, ses mains démesurées avec des ongles devenus des griffes, et des yeux toujours plus expressifs. Venom se bat contre une créature imprévisible, changeante, impossible à maîtriser.



Les représentations de Venom sont tout autant nourries d'énergie, avec la masse musculaire imposante, des postures montrant que la créature est consciente de sa force et l'apprécie, et des dents en surnombre d'une taille impressionnante, sans oublier les déformations du symbiote quand se produit sa fusion avec un être humain. Les représentations de Spider-Man sont sympathiques, sans avoir l'entrain et la bonne humeur de celles de McFarlane. Le spectacle visuel est complété par d'autres éléments : le charisme d'Eddie Brock avec son hoodie, Spider-Man et Eddie Brock tranquillement assis sur la banquette d'un diner pour papoter, le plan sur la fosse commune la nuit sous les projecteurs (macabre à souhait), la ressemblance de Maker avec la forme du crâne des Aliens de Hans Ruedi Giger, l'apparence du chat Sleeper, la ressemblance de Cletus Kasadi avec Joker dans deux ou trois cases, etc. Le lecteur prend plaisir à cette narration graphique entraînante, car il est visible que Stegman s'amuse lui aussi. Il ne pas s'empêcher de remarquer qu'environ la moitié du récit se déroule dans des espaces clos, ce qui permet au dessinateur de s'économiser en ne dessinant pas les arrière-plans, Frank Martin utilisant des camaïeux pour habiller les fonds de case, et intensifier l'ambiance de la séquence. Au vu des forces déchaînées, il devient aussi un peu bizarre que les combats ne fassent pas plus de dégâts matériels.



Le titre annonce clairement la nature du récit : Carnage se déchaîne. Ryan Stegman se déchaîne également, avec des manifestations des symbiotes vives avec une touche d'horreur et une belle utilisation des meilleures caractéristiques des personnages Carnage et Venom développées au fil des décennies. Donny Cates raconte une histoire qui comprend des séquences visuelles où l'artiste peut s'en donner à cœur joie, et conçoit son récit comme un développement de la série Venom, donc plus intéressant pour les lecteurs qui suivent ladite série. Le lecteur se dit qu'il aurait finalement eu sa place dans la série mensuelle, et qu'il manque parfois un peu de place pour faire exister les personnages.
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Absolute Carnage, tome 1 : Le roi de sang

Cette édition d’Asbolute Carnage en intégrale VF dispo chez Panini Comics permet d’apprécier dans son ensemble le récit cataclysmique concocté par Donny Cates et Ryan Stegman. Épique mais humain, c’est un récit brut et violent qui nous plonge dans une ambiance sombre très réussie et parfaitement mise en images.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Babyteeth, tome 1

"Babytheeth" Tome 1 de @Doncates et @GarryBoom chez @Snorgleux_ed



Synopsis Tome 1 : 



"Sadie Ritter, 16 ans, s'apprête à accoucher. Malgré le soutien de sa famille qui a accepté la situation, la jeune fille est tendue. Son bébé s'avère être l'antéchrist et se prépare à déverser la souffrance éternelle sur l'humanité."



Scénario : Donny Cates ;

Dessins : Garry Brown ;

Éditeur : Snorgleux Comics ;

Prix : 16.50 € ;

Commandez-le sur Excalibur Comics.



N'étant plus un réel novice des histoires imaginées par Donny Cates, il arrive (encore) à me surprendre et à m'émerveiller grâce à ce titre "Babyteeth". Imaginer, qu'une fille de 16 ans se retrouve enceinte par le "Saint-Esprit" et accouche d'un bébé, qui serait l'Antichrist, il y a de quoi à être interpellé et séduit par la suite. D'autant plus, qu'apprendre à gérer et à protéger, un être capable, par ses pleurs, d'ouvrir un portail inter-dimensionnel vers les Enfers, n'est pas chose facile, vous en conviendrez [...]



La suite de la chronique + petit bonus ici
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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BuzzKill

Buzzkill est chargé d’émotion, de fougue et de dilemmes sans ce manichéisme usuel opposant Bien et Mal. Rompre avec la drogue, évoquer les tendances suicidaires, la dépression, tout cela avec une immense intelligence émotionnelle. Une quasi-thérapie — ou du moins un premier pas dans la volonté de guérir — incontournable.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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BuzzKill

Gros coup de cœur pour cette histoire coup de poing. Le format one shot est génial et préserve toute l’intensité de cette histoire de désespoir, de fatalité et de dépendance. Le dessin de Geoff Shaw est hyper dynamique et m’a totalement embarquée dans le récit. Le rythme effréné de l’intrigue rend presque la lecture trop rapide, mais c’est un album que je relirai avec plaisir.
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BuzzKill

Dans la grande prolifération des super héros, il en existe un qui ne s'active que si il est alcoolisé ou sous l'effet de drogues. Cette histoire débute par une confession lors d'une réunion chez les alcooliques anonymes, ensuite tout devient assez confus et peu intéressant.
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BuzzKill

Un comics assez discrètement sorti aux États Unis, qui se révèle très subtil et attachant. Un très bon moment de lecture. Vivement conseillé !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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BuzzKill

Avec cette idée de départ très maline, Mark Reznicek et Donny Cates (Redneck, God Country), star montante de l’écurie Marvel, livrent ici une variation plutôt originale sur le super-héroïsme et les grandes responsabilités induites par les grands pouvoirs.
Lien : http://www.bodoi.info/buzzki..
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BuzzKill

« - Il y a un problème ? - Je pensais que c'était du déca. »



Buzzkill prend les fans de super-héros à contrepied en nous présentant une histoire où le personnage tire son pouvoir de ses dépendances. Chaque drogue, qu'elle soit douce ou dure, lui procure un pouvoir différent, mais ce n'est que lorsqu'il est sobre qu'il est réellement lui-même. La rehab' est-elle possible ?

Cette histoire est un habile mélange d'humour décalé et de violence dans un univers crasseux. Une franche réussite qui brise les codes et propose une vision originale des super-héros qui sont tous bourrés de défauts et très humains. Les punchlines font mouche, l'histoire est expéditive et ne laisse pas le temps au lecteur de s'ennuyer. Un très bon cru qui se boit cul sec. Histoire complète en 1 tome et indépendante à tout univers de super-héros. Pas besoin d'être un spécialiste du genre pour apprécier le titre.
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BuzzKill

La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N15 sur "Buzzkill" de @Doncates, Mark Reznicek et Geoff Shaw chez @DelcourtBD



Venez vous plonger dans la dernière idée géniale tout droit sortie du cerveau de ce cher Donny Cates. Retrouvez donc le héros du jour : Reuben, qui a une petite particularité très particulière, pour un super-héros, ses pouvoirs sont actifs uniquement s'il est défoncé ou bourré. Niveau burn out pour la sécurité routière, on est bien là. La vie de Reuben aurait donc pu être un vrai conte de fée, il est un super héros, il a une magnifique petite amie, mais non, quand on rentre à la casa totalement défoncé ou totalement soûl, ça ne facilite pas le dialogue avec madame. Au vu de tout ça, notre héros va décider de partir en désintox et d'aller chez les AA ou les NA. Et bizarrement, rien ne va se passer comme prévu, d'autant plus quand son Némésis rentre en scène. Situation assez cocasse, n'est-il pas ? Je vous en laisse découvrir plus par vous-même.



Encore une idée brillante de Donny Cates, qui fait tout le succès de ce comics. En effet, on y retrouve un super-héros totalement perdu, qui pour sauver le monde, doit être bourré, au point de faire un coma éthylique. Cette base originale est développée avec brio tout du long de ces presque 100 pages. C'est fun, atypique, triste et tellement bon. Le tout mis en lumière par un univers graphique magistral dans le trait, comme dans la colorisation. C'est très représentatif de l'univers Delcourt et c'est une très bonne chose pour nos mirettes. Je vous conseille donc de découvrir ce one-shot excellent.



Note : 5/5.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures du moment et avez-vous lu ces comics ?



Comme toujours, suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta, un compte @Babelio et je suis "Superlecteur" sur IZNEO, pour ce blog à retrouver sous les #nametag : yradon4774 (insta) et Yradon4774 (Babelio et IZNEO).



See you soon sur les ondes...
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BuzzKill

Le protagoniste est un alcoolique qui tente de devenir sobre et de mettre sa vie en ordre.

Il est aussi un superhéro qui tire ses pouvoirs de sa consommation de drogues et d'alcool.



L'idée est intéressante et l'exécution originale. Malheureusement, la fin n'est pas à la hauteur et retombe comme un soufflet. L'auteur semblait n'avoir rien à dire sur les thèmes qu'il abordait.
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BuzzKill

Pouvoirs et conséquences



Il est presque dommage que BuzzKill soit un one-shot tant l’album s’avère original et iconoclaste dans son approche du super-héros.



Secondé par Geoff Shaw au dessin, Donny Cates et Mark Reznicek tordent avec jubilation les codes du genre pour mettre en scène un personnage cabossé par la vie qui fut en son temps un super héros avant de raccrocher son slip moulant pour ne pas succomber aux ravages de l’alcool. Car pour acquérir son invulnérabilité et ses capacité surhumaine, il doit consommer des quantités astronomiques d’alcool ou de drogues, avec les ravages que l’on imagine sur sa santé physique et sa vie affective…



Un récit d’(anti)super-héros audacieux qui met en scène des personnages désespérément et tragiquement humain…
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BuzzKill

Un récit complet original et divertissant mais qui ne restera cependant pas dans les annales.
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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

Frank Castle alias le Punisher devient le Cosmic Ghost Rider.



Donner autant de pouvoir à un mec comme Frank Castle évidemment vous vous doutez un peu dans quoi vous mettez les pieds.



On va donc suivre notre bon vieux Frank qui va essayer de changer le destin de Thanos, et la... c'est compliqué !
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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

"Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit Mourir" de @Doncates et @dylrburnett dans la collection 100% @MarvelFR chez @paninicomicsfra



Synopsis : 



"Frank Castle, le Ghost Rider héraut de Thanos dans un lointain futur, est désormais libre. Il décide de kidnapper le Titan Fou encore bébé pour l’élever loin de la violence et le soustraire à son destin... mais rien se passe comme prévu !"



Scénario : Donny Cates ;

Dessins : Dylan Burnett ;

Collection : 100 % Marvel ;

Éditeur : Panini Comics ;

Prix : 16.00 € ;



Que peut donner l'association entre Frank Castle aka le Punisher, Ghost Rider et un bébé Thanos ? Un sacré gros bordel, certes, je vous le concède, mais surtout, ce magnifique et déjanté comics qu'est "Cosmic Ghost Rider" du duo Donny Cates et Dylan Burnett chez @paninicomicsfra.



Nous retrouvons donc ici notre Frank Castle adoré qui, après avoir bien servi Galactus, puis pactisé avec le Diable, afin de devenir un Ghost Rider, et enfin, ployé sous le joug de Thanos, s'est enfin décidé à mourir et profite, en tout cas, il fait de son mieux, de son séjour au Walhalla (oui, vous avez bien lu). Sauf que rien ne se passe comme prévu, car Franky reste Franky et n'arrête pas de, comment dire ça, défoncer, non, éclater, non, martyriser, oui voilà, les grands Héros que compte en son sein le paradis des Vikings. Chose qui va légèrement mettre le big Boss, le taulier du lieu, en rogne. Bah, oui, Odin, ne peut pas tolérer que ses petits gars soient malmenés. Il va donc inciter Franky à reprendre du poil de la bête et à remonter sur sa moto céleste, afin de trouver une solution au cas Thanos. Suite à ça, dans la tête de notre Franky, une idée va germer : kidnapper le bébé Thanos et lui apprendre à ne pas aimer la violence!! Putain le con, c'est comme demander à Deadpool d'être normal, vous voyez donc le problème!! Ça va naturellement partir en free-style total, pour notre plus grand plaisir.



C'est donc, un one-shot haut en couleur que nous offre ici Donny Cates et Dylan Burnett. C'es dynamique, burlesque, fou, sanglant, poilant et tellement jouissif, que le lecteur est facilement happé par la folie du personnage et de sa quête totalement foireuse. Kidnapper bébé Thanos, pour le mettre dans le droit chemin et l'empêcher d'aimer la violence. Lorsque l'on connaît les penchants de Frank Castle, on se dit que s'est forcément mal partie, car, comment éduquer un enfant, comme Thanos, déjà un rien agressif, dans l'amour et la bienveillance, lorsque l'on ne sait plus trop ce que c'est et qu'à chaque pas, on se retrouve à vivre des situations de plus en plus tendues ? C'est sur cette opposition que repose, avec brio, le scénario de cet opus et qui sera le leitmotiv du début jusqu'à la fin. Cette impression de vouloir bien faire pour changer le cours des événements de la part du Punisher est touchante, car il est persuadé qu'avec une bonne intention ça peut marcher et régler tous les problèmes. On attend juste, avec le sourire, voire le rire aux lèvres, à chaque page tournée, le prochain bémol qui viendra perturber sa bonne intention et le plonger toujours plus loin dans le désespoir de ne pas y arriver. D'autant plus, lorsque l'on voit à quel point, il n'est aidé par personne, surtout pas par bébé Thanos, qui en rajoute même une couche, avec ses questions bien trop profondes pour son âge. On a l'impression de vivre une comédie burlesque spatiale, bien que le sujet de base soit sérieux et grave, mais qui ne dénature pas l'âme même du scénario. Ce n'est pas du mauvais burlesque, c'est adroitement fait et c'est tout ce qui donne envie de lire jusqu'au bout les aventures de Franky The Nurse.



Tout cet imbroglio est mis magnifiquement en lumière par les dessins de Dylan Burnett et par la colorisation de Geoff Shaw, qui sont de toute beauté. En effet, on est happé dans un kaléidoscope de couleurs plus flash que les unes que les autres et qui nous entraîne dans la quête infernale de notre Frank Castle adoré. C'est beau, c'est dynamique, ça brûle dans la rétine et c'est tout simplement bon. Dylan Burnett par son talent, arrive parfaitement à faire vivre les personnages que son compère à créés. C'est donc une parfaite osmose entre le scénario et les dessins que nous pouvons retrouver dans ce comics.



Je vous conseille donc de découvrir les aventures de Frank Castle en tant que nounou de bébé Thanos, dans cette aventure loufoque, burlesque et totalement déjantée.



Note : 18/20.



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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

Ce tome contient la minisérie consacrée au personnage apparu pour la première fois dans l'épisode 13 de la série Thanos écrit par Donny Cates, qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il s'agit d'une version alternative de Frank Castle, prenant sa source sur la Terre TR66. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2018, écrits par Donny Cates, dessinés et encrés par Dylan Burnett, et mis en couleurs par Antonio Fabela. Il comprend également le numéro 1 de Thanos Legacy (2018), également écrit par Donny Cates, dessiné et encré par Brian Level, avec une mise en couleurs de Jordan Boyd. Les couvertures ont été réalisées par Geoff Shaw. Le tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Mark Brooks, Mike Deodato junior, Stephanie Hans, J. Scott Campbell, Ron Lim, Gerardo Zaffino, Declan Shalvey, Ivan Shavrin (*2), Jamal Campbell, Superlog (*3).



Francis Castle a été un soldat au Vietnam. Il a vu sa famille mourir dans une guerre des gangs. Il a mené une guerre contre les gangs. Il est mort, tué par Thanos. Il a fini en enfer, d'où il est revenu en tant qu'Esprit de la Vengeance. Il a affronté Galactus, Thanos, et il est mort à plusieurs reprises. Francis Castle coule des jours paisibles au Valhalla, tout en restant ombrageux, et en n'hésitant à remettre à leur place les dieux qui ne lui reviennent pas. Dernier dieu en date à s'être fait castagner par Castle : Koldaxe. Castle s'est isolé sur une pente herbue d'où il admire Bifrost, en terminant sa bière. Odin vient le trouver pour essayer de comprendre pourquoi Castle ne peut pas bien se tenir. Ce dernier lui explique qu'il ne peut pas accepter la récompense du Valhalla. Odin lui indique qu'il a le pouvoir de lui rendre ses pouvoirs et de le réinsérer dans le monde normal à l'endroit et à l'époque de son choix.



Francis Castle prend le casque du Ghost Rider dans ses mains, et il est possédé sur le champ par l'esprit de la vengeance, retrouvant son apparence de Ghost Rider, avec crâne enflammé et sa personnalité troublée d'individu possédé. Conformément à sa promesse, Odin envoie Castle à l'endroit et au moment où il l'a demandé : sur Titan (une lune de Saturne). Cosmic Ghost Rider se rend directement dans la chambre de Thanos, encore enfant. Il dégaine son arme et s'apprête à tuer l'enfant de sang-froid. Castle se rend compte qu'il est incapable d'abattre un enfant à bout portant, même Thanos, parce que rien ne dit que cet enfant ne pourra pas dévier de son destin, de celui des autres lui-même dans d'autres réalités. Il n'a donc qu'une seule solution : prendre Thanos sous sa responsabilité et lui prodiguer une éducation de telle sorte à ce que Thanos ne devienne pas un dictateur meurtrier en masse.



Avec sa reprise de Doctor Strange fin 2017 et de Thanos début 2018, Donny Cates devient un scénariste providentiel pour Marvel, capable d'insuffler un regain d'intérêt dans les personnages qu'on lui confie, et de faire du neuf. Au vu de l'accueil très positif de Cosmic Ghost Rider dans la série Thanos, les responsables éditoriaux lui commandent une minisérie sur le personnage, avant de l'intégrer dans la série Guardians of the Galaxy, les 2 écrites par Donny Cates. Le lecteur se rend bien compte qu'il s'agit d'un personnage dérivatif dont les aventures se déroulent dans une autre dimension que celle de la Terre 616, sans conséquence sur la continuité ou sur l'ordre de l'univers partagé Marvel. Ce ne peut donc être qu'une histoire de divertissement, avec peut-être des idées dedans. Son horizon d'attente ainsi fixé, il a quand même du mal à résister à la curiosité de voir ce que peut donner la motivation obsessionnelle de Frank (ici Francis) Castle, avec les pouvoirs de Ghost Rider, s'en prenant au massacreur ultime qu'est Thanos. Il espère bien que le scénariste utilise la richesse de l'univers partagé Marvel, tout en ne ressassant pas les mêmes intrigues, et mettant à profit la liberté que lui donne l'environnement d'un univers parallèle.



C'est exactement ce que fait Donny Cates, avec la volonté d'en donner pour argent au lecteur. Alors que ce dernier peut supposer que le scénariste se lance dans une variation sur Ogami Ittō et son fils Daigoro dans Lone Wolf & Cub, Cates emmène vite le scénario vers d'autres configurations. De la même manière, en voyant arriver Galactus, le lecteur se dit que le récit est parti pour une énième dévoration de planète, et là encore la situation évolue rapidement et est réglée en 1 épisode. Le lecteur a compris que Cates utilise effectivement les ressources de l'univers partagé Marvel, sans devoir être corseté par le carcan de la continuité car il est dans un univers parallèle, sans limite, mais sans non plus transformer son récit en un catalogue de superhéros et supercriminels en lieu et place d'un scénario en bonne et due forme. Le scénariste n'hésite pas à s'amuser avec des personnages improbables comme l'amalgame d'Howard le canard et du Juggernaut, conférant un bon niveau de divertissement sans prétention à l'ensemble. Dans le même temps, l'intrigue reste focalisée sur le but que s'est fixé Cosmic Ghost Rider : changer le destin de Thanos, ou tout du moins voir si Thanos est condamné à devenir le génocidaire ultime.



Dylan Burnett est un jeune artiste qui dessine dans un registre représentatif comme la majorité des dessinateurs de comics, avec un bon degré de détails dans la description. Il sait doser le niveau d'éléments représentés dans chaque case pour un maximum d'efficacité. Au fil des différentes séquences, le lecteur peut voir les feuilles de la végétation de la jungle, les arbres de Central Park, le pont Bifröst zébrant l'espace, les étranges façades de Titan, le bar dans lequel Cosmic Ghost Rider va descendre quelques verres en attendant Galani; les champs parsemés d'éolienne dans un monde en paix, etc. Dans le même temps, Dylan Burnett est d'une rare efficacité pour s'économiser et ne pas dessiner les décors quand il le peut. L'épisode 3 constitue un cas d'école, tellement il est exemplaire : 20 pages sans décor, si ce n'est un immeuble détruit et quelques sols déformés par les impacts. Il s'agit donc d'un affrontement épique entre Cosmic Ghost Rider et de nombreux superhéros qui l'assaillent successivement. L'artiste s'en donne à cœur joie pour montrer les coups portés, les décharges d'énergie, les corps éventrés, les costumes improbables de superhéros. Le lecteur peut très bien ne pas s'apercevoir qu'il n'y a pas de décor tellement ça pète de partout, les personnages sont baroques, les énergies crépitent. Les dessins sont très complétés et nourris par une mise en couleur riche et vive, une grande réussite. Dylan Burnet & Antonio Fabela réussissent à montrer une bataille épique, visuellement intéressante du début à la fin, malgré l'absence de décor, et sans recourir à une chorégraphie millimétrée. En outre, le lecteur sort de cet épisode avec le sourire aux lèvres, car le dessinateur n'hésite pas à user de la licence artistique pour exagérer les coups portés, les expressions des visages, la destruction.



Effectivement, les dessins sont en phase avec la tonalité du scénario, sérieux, violents, avec un humour pince-sans-rire qui fait mouche. Il embrasse toute la démesure de ce cavalier sur une moto de l'espace, avec une tête enflammée, ainsi que le caractère improbable d'une enfant violet avec un goût pour la violence, ou encore le côté métaphorique d'un individu géant qui mange des planètes. Cosmic Ghost Rider utilise une chaîne enflammée de plusieurs centaines de mètres de long, mais aussi des armes à feu, sans parler de sa capacité à projeter du feu de l'enfer. Quel spectacle pyrotechnique à la fois premier degré (il faut voir l'état de ses adversaires), à la fois ridicule dans la surenchère (pourquoi aurait-il besoin d'armes à feu en plus du reste ?). Quand Cosmic Ghost Rider retire son casque et reprend des traits humains, le lecteur peut voir le visage d'un homme âgé (> 50 ans) aux cheveux blancs, manquant d'assurance quant à la réalité de ce qu'il vit. Les mimiques de Thanos enfant sont irrésistibles. Le lecteur apprécie d'autant plus cette expressivité que Donny Cates ne se contente pas d'une intrigue échevelée et loufoque, il brosse le portrait assez émouvant de Francis Castle, toujours accablé par la culpabilité de la mort de sa femme et de ses enfants, à l'équilibre mental fragile du fait de sa possession par un démon.



En découvrant l'existence de cette minisérie, le lecteur espère y trouver un récit loufoque et endiablé. Il est comblé au-delà de ses espérances, à la fois par le scénario et par les dessins qui tirent le meilleur parti possible de la richesse de l'univers partagé Marvel, de l'absence de contrainte de continuité, par des scènes d'action spectaculaires, avec quelques moments d'humour, avec une utilisation très directe et perspicace des voyages dans le temps, et par un personnage principal tragique à sa manière. 5 étoiles.



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Thanos Legacy 1 (20 pages) - Thanos est assis sur son trône et s'interroge sur ce qu'il léguera à l'univers, à la manière dont ses actes seront jugés. Mais il doit encore affronter un dernier adversaire.



Donny Cates utilise cet épisode pour s'interroger sur le testament de Thanos, mais surtout pour boucler quelques intrigues secondaires en suspens et expliquer le sort final du personnage. Le lecteur qui n'a pas suivi la dernière série Thanos risque d'être un peu perdu, et pas entièrement convaincu par les cartouches de texte du narrateur omniscient, manquant soit de cynisme, soit d'emphase. Brian Level se montre plus convaincant, mais pas aussi truculent que Dylan Burnett. La dernière page montre clairement qu'il s'agit d'une forme de prologue à une autre histoire, celle à venir dans la série Gardians of the Galaxy écrite par Donny Cates. 3 étoiles.
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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

Frank Castle (enfin une version de Castle) est devenu le Cosmic Ghost Rider, un ghost rider croisé avec un silver surfer au look totalement grunge. Avec l'idée de débarrasser le monde d'un fléau, il part dans le passé pour tuer bébé Thanos.... ou en faire quelqu'un de bien. En résulte un scénario totalement frappadingue dans la lignée d'un Deadpool.... voire d un Deadpool the duck ! Très bien servi par des illustrations colorées et dynamiqued, l'histoire est à la démesure de ce personnage invraisemblable.
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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

J'ai bien aimé cette histoire, les dessins sont détaillés.

On y retrouve Frank Castle alias The Punisher mais qui devient également Ghost Rider, héraut de Galactus et bras droit de Thanos.

Dans cette version alternative, il va remonter le temps pour tenter de tuer bébé Thanos..



En revanche le point négatif c'est la qualité du papier qui laisse à désirer.. ce comic fait partie de la collection Marvel Multiverse de Panini et je trouve quand même abusé que sur un coffret neuf à 45€ les comics puissent être déjà abîmés voir cornés..
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Cosmic Ghost Rider : Bébé Thanos doit mourir !

Le récit de Cates est très bon, il montre qu'il a l'étoffe d'un grand scénariste et démontre que Marvel ne s'est pas trompé en lui confiant quelques unes de ses séries.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Crossover, tome 1

Indulgence requise : c'est mon tout premier Comics ! Peut-être certaines remarques vont paraître évidentes...



Quelle énergie ! Ça déménage ! Les couleurs, l'effet "coloriage pointé" sur certains personnages, les personnages en eux-même et leur nombre impressionnant, les pleines pages de fin de chapitres, de début de chapitre, les actions. C'en est presque trop, presque fouillis mais je pense que cela correspond au style.



Style par ailleurs un peu perturbant au début et bizarre avec un narrateur faisant des commentaires au milieu ou au début des cases, il pouvait "couper la parole" des personnages pour faire des remarques. Une gymnastique de l'esprit pas toujours évidente. Mais finalement, après m'être habituée, j'ai apprécié cette façon de faire d'autant que c'était souvent plein d'humour.



Pour le récit, j'ai trouvé l'idée de base sympa, l'idée de faire cohabiter nous autres humains avec les personnages de Comics. C'était plutôt réussi ! C'était visuellement original (rapport au coloriage pointé). Et l'histoire se tient.



Petit bémol : je m'attendais à croiser des personnages bien connus, le résumé parlant de "l'ensemble des héros de toutes les séries comics". Ce ne fut pas le cas en fait, dommage... Peut-être avec le tome suivant...



Moi qui craignais de ne rien comprendre à ce style de lecture (justement car en feuilletant on voit tellement de choses, cela peut faire peur)... Cela m'a donnée envie de lire des Comics ;)
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