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Critiques de Dov Alfon (58)
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Unité 8200

Entre roman d'espionnage et enquête policière, Don Alfon a imaginé une chasse à l'homme pied au plancher compressée en à peine plus de 24 heures. Tout démarre par un kidnapping en plein Roissy d'un ressortissant israélien ... qui met en branle tout un tas de personnages, flics, espions, mafieux ( ah le gang de tueurs chinois ! ) évoluant sur une carte géopolitique complexe puisqu'on y croise des Israéliens, des Chinois donc, des Russes et des Français.



L'auteur, franco-israélien, actuellement directeur de la publication et de la rédaction de Libération, est un ancien officier du Mossad, plus particulièrement l'Unité 8200 : une unité secrète de renseignements technologiques, type NSA américaine ou DGSI française, qui fournit des renseignements basés sur des écoutes, par câbles sous-marins, satellites and co. de l'espionnage ultra high-tech très loin des gadgets jamesbondesques.



Bien évidemment, Don Alfon a puisé dans son expertise pour délivrer un récit à la fois crédible et précis, mais avec une volonté évidente de divertir le lecteur plutôt que chercher à le faire réfléchir sur les tensions géopolitiques actuelles. Y a pas le temps, en fait ! Avec un séquençage ultra efficace, alternant des chapitres très courts qui offrent de changements rapides de décors et de personnages, le lecteur court derrière le scénario qui a toujours un temps d'avance.



Pas facile d'entrer dans un roman avec un tempo aussi saccadé, j'ai eu souvent du mal à tout comprendre, à tout démêler de cet écheveau survolté. Je n'ai pas décroché pour autant. Même si ce type de thriller n'est pas totalement ma came et que le scénar' ne m'a pas captivé, je me suis amusée avec tous les personnages qui tiennent bien leur rôle, clichés assumés. le duo colonel Zeev Abadi / lieutenant Oriana Talmor, très charismatiques, fonctionne bien. Et j'ai savouré les passages décrivant les chicaneries intestines au sein de l'administration israélienne, services secrets compris, tout comme j'ai apprécié le clin d'oeil à un Premier ministre ressemblant fort à Netanyahou.



Un roman plaisant, avant tout divertissant, mais tout de même bien loin des romans d'espionnage de John le Carré ou de Frédéric Paulin



Lu dans le cadre du jury Prix Bureaux des Lecteurs Folio RTL 2021 #1
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Unité 8200

Ce roman passionnant, instructif et jubilatoire m’a régalé. L’auteur a effectué son service militaire dans un service de renseignements israéliens dédié à la guerre électronique puis est devenu correspondant à Paris du quotidien Haaretz.

Il nous offre une intrigue ramassée en vingt-quatre heures et presque autant de cadavres qui nous balade entre Paris, Tel Aviv, Monaco, nous montre les arcanes de la politique israélienne et des « mécènes » qui financent les écuries politiques et nous dévoile (très partiellement) les ramifications des services d’écoutes et d’actions qui assurent la sécurité d’Israël. Les équipes de geeks qui du fond du désert écoutent la planète usent et abusent d’innovations technologiques mais se font parfois dépasser par le flair et l’instinct des agents de terrain.

Les héros de ce roman sont aussi actifs qu’empathiques et nous emmènent dans une intrigue trépidante d’autant plus prenante qu’elle se déroule en région parisienne dans des lieux bien connus ce qui nous plongent au cœur de l’action.

Enfin le romancier pratique un humour au second degré qui est un véritable régal avec ses caricatures des mères juives, des blondes (au tailleur rouge), des fourmis asiatiques et des policiers.

Un régal à déguster dans son salon pour oublier la litanie de malheurs qui font les titres de nos médias en ces jours de virus.
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Unité 8200

Les bons romans d'espionnage se faisaient rares depuis quelques années, à croire que la fin de la Guerre Froide avait tari la source. Mais ça, c'était avant. Non seulement Unité 8200 dépoussière le genre, mais elle vous rend complètement accro. Après une nuit blanche passée à tourner frénétiquement les pages tout en piochant dans des M&M's® je connais enfin le dénouement de ce "frileur haletant", comme pourraient nous le vanter les bandeaux publicitaires.

Unité 8200 -du nom de l'unité de renseignement de l'Armée de défense d'Israël qui gère le renseignement d'origine électromagnétique et le décryptage de codes- s'ouvre sur une scène très hitchcockienne. Tout comme on ne doit pas prendre un appel téléphonique au nom de George Kaplan quand on s'appelle Roger Thornhill, il ne faut pas se faire passer pour un autre dans un aéroport.

C'est ce que fait Yaniv Meidan, un jeune entrepreneur israélien pour draguer une belle blonde qui attend un passager dans le hall d'arrivée de Roissy. Meidan va littéralement se volatiliser sous les yeux ébahis de ses collègues.

Le colonel Zeev Abadi, de l'unité 8200 présent par « hasard », décide de proposer ses services à la police française qui n'aime pas que des passagers disparaissent dans un des lieux les plus surveillés du territoire. Et l'affaire va prendre une tournure et une ampleur inattendues. Mieux que Jack Bauer, Abadi va devoir cavaler pendant 24 heures chrono, aidé de la lieutenante Oriana Talmor, depuis Israël. Des Chinois, des hackers, des policiers français, des services israéliens qui se tirent la bourre…c'est la foire d'empoigne dans les rues de Paris.



L'intrigue est solide, le rythme trépidant, l'écriture sans fioriture. L'auteur connaît son sujet, il était officier des services de renseignements israéliens et maintenant rédacteur en chef d'Haaretz (étonnant comme parcours). Il nous offre donc une plongée assez étourdissante dans l'univers des renseignements, israéliens, américains, français, et nous démontre, s'il fallait encore nous le prouver, que l'espion en gabardine et chapeau mou est une relique depuis belle lurette, puisque l'on peut coller aux basques de n'importe qui pour une durée illimitée lorsque l'on se trouve à des milliers de kilomètres. La police française symbolisée par le commissaire Léger, un flic à la Papa, a l'air bien à la traîne. On a l'impression qu'il est prêt à tout instant à endosser son pardessus pour aller manger une blanquette de veau au bistrot d'à côté. Mais il finit par avancer grâce aux indics et aux enquêteurs de terrain. Heureusement, car on se demande comment autant de services étrangers peuvent faire ce que bon leur semble sur le territoire français sans provoquer aucun remous...

Avec Unité 8200, Dov Alfon nous entrouvre les portes d'un univers effrayant où les bases de données gigantesques brassent des milliards d'informations, que les gouvernements peuvent manipuler à leur guise. Mais qui gardera ces gardiens? s'interroge l'un des personnages, Quis custodiet ipsos custodes? Personne malheureusement. On en viendrait à regretter l'encre sympathique et les parapluies bulgares. Quoiqu'il en soit, ce roman (politique fiction parfois, voir les passages consacrés au premier ministre israélien) très dense et sans temps mort se dévore. C'est l'un des meilleurs polar/ espionnage lus ces dernières années, Bref, j'ai adoré.
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Unité 8200

La force tranquille.





Sur fond barbouzard israélien, le nouveau chef d'une unité d'élite de renseignement du même pays doit résoudre, en Guest Star, un crime et un potentiel complot criminel et/ou politique, en France mais où chinois et israéliens sont impliqués.





Le roman démarre lentement, pose les bases, tranquillement et poursuit sur sa lancée durant les trois quart de l'histoire, sans jamais s'affoler pour exploser dans l'action et les révélations dans le dernier quart.



On aurait pu se dire, tout ça pour ça ? On aurait pu s'ennuyer, eh bien non, dès le départ, j'ai adoré l'ambiance de lecture, le rythme pépère mais qui nous accroche immédiatement. L'auteur nous prend gentiment par la main et nous ballade agréablement jusqu'au final fort en émotions et en action. Les personnages sont superbes, l'histoire bien ficelée. Ce n'est pas un techno thriller, on mise plus sur l'humain (à part pour l'utilisation bien commode d'un beau gadget ultra techno (existe-t-il d'ailleurs en réalité ? )) et du coup on joue dans la cour du réalisme. On en en apprend pas tant que ça sur les structures de Tsahal, mais ce n'est pas gênant.





Une lecture très agréable.
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Unité 8200

Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un " amateur éclairé " des romans d'espionnage et , ma note en témoigne, je ne pense pas sûr le genre ait gagné un ardent défenseur en ma personne . Après , il en est si bien parlé dans d'autres critiques que je me garderai bien de me montrer trop sévère.

Personnellement , ce qui m'a gêné, c'est cet incroyable nombre de décès survenus par mort violente , à Paris , en moins de 24 heures . Gênant aussi ce regroupement de nationalités, toutes portées vers la " quête du Graal " , des Israéliens, des français, des chinois , des américains, et rien que des gens sympathiques . Ça part pourtant bien , l'arrivée d'un jeune israélien assez facétieux et accueilli " à bras ouverts " par une jeune et superbe ( évidemment ) blonde en ensemble rouge , un" bon coup " si vous me permettez cette expression d'un goût douteux , ce dont , du reste , le pauvre " Don Juan " , ...ne va pas avoir le temps de profiter .A partir de là, c'est l'explosion et ça va vite , très vite , trop vite sans doute et de façon un peu " exagérée ". Les technologies sont à la pointe et les personnages , sans se montrer attachants , se démènent comme des beaux diables comme des chatons empêtrés dans des pelotes de laine . Oui , certains passages sont très amusants mais l'ensemble , pour moi , tourne vite à l'imbroglio , et l'imbroglio engendre parfois une certaine confusion . Bien entendu , l'écriture ( simple mais efficace ) se met à l'unisson et s'il n'est pas désagréable à lire , ce livre ne sera , pour moi , qu'un passage parmi tant d'autres , même s'il pourrait constituer le scénario d'un très bon film comme on a pu en regarder dans un passé...un peu lointain ...J'aurais bien vu le Belmondo de ses grandes années...Mais ça, c'est la nostalgie , aujourd'hui , c'est la technologie ...Attention , amies et amis , ce n'est que mon avis et certains et certaines d'entre vous sont bien plus enthousiastes que moi .Ainsi va la vie d'un roman , on aime , on aime moins , on n'aime pas....Je suis dans le " j'aime moins ".....
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Unité 8200

J'ai beau avoir lu des James Bond quand j'étais gamine, je dirais que ce livre est mon premier vrai roman d'espionnage.



Israéliens, Chinois, Américains, Français. Secouez-moi tout ça  et vous vous retrouver avec un savoureux mélange de pouvoirs, pots de vins, mensonges et malversations.



Un jeune Israélien a disparu à Paris.

Qui pour résoudre cette affaire ?

La police française ? Un responsable des services secrets israéliens ?



Mais souhaite-t-on vraiment trouver une réponse à cette disparition ?

Quand la politique se mêle au monde de l'espionnage, nous sommes mal barrés.



Lauteur est, au sens large, un ancien espion. Je peux donc penser que la description qu'il fait des services secrets d'Israël est véridique.

Que de luttes de pouvoir, de guerres intestines pour flatter l'ego de l'un ou de l'autre. Tout n'est que calculs politiques, le regard tourné vers l'avenir pour tous ces petits chefs décideurs qui ne souhaitent que s'élever.



Nous avons deux personnages principaux.

Le colonel Abadi, à Paris, espion sur le retour.

Et Oriana Talmor, son adjointe, mon héroïne, la ninja warrior qu'il ne faut pas embêter.

Est-ce que ces deux-là suffiront à résoudre cette enquête où les morts s'accumulent, sans l'aval de leurs chefs et où les bâtons dans les roues sont plutôt des troncs d'arbres dans les chenilles d'un char d'assaut ?

Je vous laisse le découvrir en lisant ce livre qui, sur moi, a fonctionné à merveille.





L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Unité 8200

Un roman d'espionnage haletant entre Paris et Israël...



Un jeune passager Israélien qui s'évapore au sortir de son avion, à Roissy Charles de Gaule...

Un ex- membre , ( mais fraîchement re-muté) des service secrets israélien qui passait par là, et qui veut diriger l'enquête à la place de la police française ...

Un autre jeune homme ( qui aurait dû être enlevé à la place du premier, qui n'avait rien à voir dans l'histoire qui sera développée plus tard), et qui donc, risque d'être enlevé à son tour , mais qui est introuvable...

Et des cadavres (qui font dans l'international ! ) qui tombent comme des mouches aux quatre coins de Paris...

Bref : le bazar total pour un commissaire français, plus très frais , qui ne va pas beaucoup dormir pendant 24h...

Et un auteur , dont c'est le premier roman, qui maîtrise son sujet sur le bout de ses doigts d'ancien officier des services de renseignements israéliens , et qui, habitant Paris, vous le fait visiter à travers un kaléidoscope trépidant et anxiogène du nord au sud en passant par la banlieue ...

C'est documenté, c'est rythmé, parfois marrant, et toujours hyper réaliste. On comprend totalement pourquoi ce roman est resté en tête des ventes pendant deux ans en Israël, pourquoi il a été édité dans douze pays, et pourquoi les droits télévisuels ont déjà été acheté...

Tout est dit !

Ultra professionnel et ultra agréable à lire ...



Challenge Mauvais genres.
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Unité 8200

Faut pas tenter de jouer au plus fin quand on n’est qu’un amuseur de galerie. C’est ce que va vite comprendre Yaniv Meidan, jeune startupeur débarquant à Roissy et qui va démarrer son séjour parisien en tentant de brancher une hôtesse attirante. Petite cause, grands effets : sa blague dragouilleuse est le grain de sable qui va dérégler une vaste opération mafieuse impliquant les services secrets israéliens, américains, la police française et la mafia dorée chinoise et internationale.



À Paris le colonel Abadi, ex-paria des services secrets aujourd’hui réhabilité et promu à la tête de l’Unité spéciale de renseignements 8200, mais aussi à Tel Aviv avec son adjointe, Oriana Talmor aussi vive que surdouée, une course contre la montre est engagée pour décrypter ce qu’il se passe et agir pour sauvegarder au mieux les intérêts et l’image d’Israël.



En près de 400 pages et 24 heures d’actions soutenues, Dov Alfon -traduit par Françoise Bouillot- m’a attrapé dès le début pour ne me relâcher qu’une fois le livre refermé, faisant de Unité 8200 un des meilleurs thrillers d’espionnage contemporains lus ces derniers temps.



Car tout y est : action soutenue, personnages creusés et rapidement attachants, réalisme des lieux et des situations, rebondissements léchés et crédibles qui ne tombent jamais dans l’abus et enfin, une construction chorale réussie, alternant les changements de sites à chaque -court- chapitre demandant un effort raisonnable de concentration au lecteur au début, qui se transforme rapidement en addiction volontaire à ce rythme d’enfer. What else ? dirait Georges.



Ce petit plus est apporté par l’extrême réalisme du sujet (Dov Alfon a servi dans les services secrets israéliens), qui ne tombe jamais dans le piège du sachant mais excelle à mettre en perspective les facettes de l’espionnage contemporain à l’heures des grands équilibres internationaux instables, et la réalité quotidienne de ceux qui s’y consacrent dont les armes de combat désormais renforcées par les nouvelles technologies restent bien le pragmatisme, la psychologie, le sang froid et parfois… l’humour. Une réussite !

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Unité 8200

L’unité 8200 (prononcer 8-200) est une unité de renseignement israélienne très discrète. Alors que ce service est désorganisé suite au renvoi express de son chef, sans qu’aucune explication n’ait été donnée, un citoyen israélien disparaît sans laisser de trace dans les minutes qui suivent son arrivée à Roissy. Il a manifestement été attiré dans un piège par une fausse hôtesse d’accueil, blonde dans un uniforme rouge, introuvable sur les bandes vidéo de l’aéroport. Le sujet devient une priorité pour le gouvernement et le monde du renseignement israélien. L’enquête de la police française, bien aidée par le colonel Zeev Abadia, opportunément présent à Paris, fait apparaître l’implication de tueurs chinois. La situation devient des plus confuses pour la jeune officier qui gère par intérim l’unité 8200 quand elle comprend que la victime n’était peut-être pas la cible des tueurs. De plus, elle s’aperçoit qu’elle ne dispose pas de toutes les informations sur cet enlèvement et que l’agent au plus prés de l’enquête à Paris n’est autre que son futur chef : Zeev Abadia.



Précédé de critiques favorables des amis Babelio, j’attendais cet ouvrage comme un grand thriller d’espionnage. Si c’est un incontestable page-turner et que les rouages du monde du renseignement sont ici détaillés avec talent, j’ai été un peu plus gêné par quelques invraisemblances sur le sol français. Le diable est dans le détail. Deux, trois anomalies, sur des sujets connus, et on quitte un temps le fil du roman. Pour le reste, Alfon fait dans l’efficace, avec en plus un arrière-fond peu reluisant pour les politiques.
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Unité 8200

Le dimanche 27 juin 2021, 17h23

A : Lecteurs de babelio

De : Mousquetaire11

Priorité : Immédiate



Pour débuter cette sélection 2021 du "Prix du bureau des lecteurs" folio RTL, j'ai pu découvrir un genre que je ne connaissais pas, celui du roman d'espionnage qui ici se passe entre Paris et Tel-Aviv.



Après son arrivée sur le sol français, un jeune entrepreneur israélien disparaît dans l'aéroport Paris-Charles de Gaulle après avoir suivi une jeune hôtesse toute de rouge vêtue. Quelques heures après cette disparition inquiétante, une équipe de renseignement israélienne est déployée pour résoudre cette enquête car un membre de cet unité d'élite était présent dans l'avion.

Est-ce une simple coïncidence? Au fil des heures de nombreux cadavres sont retrouvés. Une véritable course contre la montre s'engage alors pour les membres de l'Unité 8200 et le Commissaire Léger, un fonctionnaire proche de la retraite... Entre mafia, corruption et pots-de-vin, il va y avoir de nombreux rebondissements et secrets d'état révélés.

Dans ce premier roman policier Dov ALFON nous offre une véritable immersion dans la base israélienne 8200 et découverte des renseignements secrets, milieu dans lequel il a travaillé plusieurs années.

Les passionnés de romans d'espionnage vont se régaler surtout s'ils aiment les enquêtes où le temps est compté et qui doivent se résoudre très vite. Pour ma part, n'étant pas habitué à ce type de lecture et novice dans le domaine de la défense militaire, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet ouvrage. J'ai eu de nombreuses difficultés à distinguer l'ensemble des personnages aux nombreuses nationalités. Peut-être qu'il aurait fallu que je prenne des notes pendant ma lecture pour mieux l'apprécier.



Quoi qu'il en soit cet ouvrage restera une bonne découverte.
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Unité 8200

24 heures de galopade entre Paris et Israël et une incursion dans le monde du renseignement, qui ne vous apprendra pas grand chose sur Tsahal et les services secrets, sinon que ça ressemble fort à un marigot bien puant, le genre d'endroit que l'on n'a pas vraiment envie de fréquenter autrement qu'en feuilletant les pages d'un bouquin.



Et quand il s'agit d'un bouquin bien distrayant, comme celui-ci que l'on a grand peine à lâcher une fois ouvert, grâce à un rythme échevelé et un montage efficace, on veut bien aller renifler d'un peu plus près les relents générés par les entourloupes d'individus vraiment peu recommandables !



Donc, un bon conseil pour commencer. Ne faites surtout pas comme Yaniv Meidan, un jeune entrepreneur israélien, lors de votre arrivée à Roissy, et n'allez pas, par jeu, vous faire passer pour quelqu'un d'autre auprès d'une fabuleuse blonde en tailleur rouge. Elle n'est pas le petit chaperon rouge et le grand méchant loup n'est pas loin.



Dov Alfon, ex-officier des services de renseignements israéliens, sait de quoi il parle et nous livre une intrigue palpitante, truffée d'improbables gadgets électroniques jouant le premier rôle, où les hommes n'apparaissent plus que comme des pions, à la recherche de ce après quoi tout le monde galope frénétiquement. Mais, tout de même, ces pions ne manquent pas de valeur.



C'est bien monté, efficace et se suit avec grand plaisir, malgré les cadavres à la pelle, dont l'accumulation jalonne l'évolution de cette affaire vraiment pourrie, donnant de notre monde hyper connecté une image désespérante.



Alain Peyrefitte avait, au début des années 70, écrit un ouvrage fort bien documenté "quand la Chine s'éveillera...".

Le futur employé dans cette époque passée n'est, bien évidemment, plus d'actualité !

Présentement, la Chine est en plein éveil et sa redoutable mafia bougrement efficace.

Quant aux chinois, eux, vu leur rôle dans cet ouvrage, ils sont fichtrement bien éveillés.

Et vous aussi, en lisant ce livre, vous le serez !
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Unité 8200

Je pensais partir sur un roman d'espionnage façon John le Carré, haletant mais documenté, plausible.



Les première pages corroborent cette assertion dépourvue de bases objectives, mais bien vite l'intrigue prend un tour quasi burlesque, la police Parisienne, brouillonne et ridicule, semble sortie d'un épisode de Fantomas. J'ai spontanément visualisé le commissaire sous les traits de Louis de Funès.



Quant à l'espion Israélien, lui c'est James Bond, l'auteur s'en amuse d'ailleurs lui-même à travers son matricule 008. Il devine et comprend tout avant tout le monde, il organise, il manipule, il séduit et en plus... la chance est avec lui.

Sa jeune auxiliaire excelle aussi dans sa capacité à damer le pion à toute la hiérarchie de l'appareil de sécurité militaire Israélien et s'offre même un final digne de Bruce Willis.



On n'est pas loin de "OSS 117 Rio ne répond plus", l'autodérision en moins.



Bien foutu et distrayant, la fin laisse supposer une suite à laquelle je cèderai volontiers.
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Unité 8200

Tout commence à l'aéroport CDG, un vol en provenance d'Israël, les passagers passent les douanes, et l'un d'entre eux venus représenter sa société dans un salon d'high-tech s'envole mystérieusement aux arrivées au bras d'une blonde, vêtue d'un tailleur rouge et de talons aiguilles. Les caméras de surveillance les voit prendre ensemble l'ascenseur puis plus rien. La police française mène l'enquête avec à la tête de l'équipe désignée le commissaire Léger. Abadi, nouveau et controversé directeur de l'unité 8200 des renseignements israéliens mène aussi l'enquête ou plutôt s'impose tout en communiquant avec Oriana, jeune lieutenante restée au pays à la tête de la 8200 en attendant son retour.



Que l'on soit clair, les personnages sont fades. Et pour cause je trouve qu'ils servent d'excuses à l'intrigue, n'importe quels autres personnages auraient pu faire l'affaire, en tout cas ceux-là en particulier ne servent pas plus le roman que cela et c'est dommage car même dans un roman d'espionnage ce point est important pour pouvoir entrer pleinement dans l'univers narré. Beaucoup de lignes sont liées à d'occultes technologies donc pas toujours faciles à suivre.



Un court roman mais que clairement je ne conserverai pas indéfiniment dans ma bibliothèque tant je me suis ennuyée à sa lecture !
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Unité 8200

Il est 10h40 le lundi 16 avril, Yanniv Meidan atterrit à Roissy avec ses collèges pour un expo de geeks. C’est un marrant, Yanniv, qui ne supporte pas l’attente passive. Toujours à déconner, le premier à faire le pitre. En sortant de l’aéroport, il se précipite sur une jolie hôtesse qui brandit un panneau et se fait passer pour celui qu’elle attend. Comme ça, pour rire, pour ses collègues qui attendent ce genre de choses de sa part. On ne le reverra jamais…

Attention quand vous prononcez le titre, dites bien « huit-deux cents », comme il se doit, et surtout pas « huit mille deux cents »sous peine de passer pour un bleu. Bon, comme l’auteur n’a pas du tout l’intention d’humilier son lecteur, il l’indique dès les premières pages, en nous expliquant même ce que c’est que cette unité 8200. Et tout de suite, c’est parti. Nous allons vivre vingt-quatre heures trépidantes en passant de Paris à Tel-Aviv, avec des escales à Berlin, Macao, Pékin ou Washington (on évoque même Moscou). Personne ne sait où il met les pieds et chaque service secret est en alerte… Ce premier roman de Dove Alfon est du genre excitant. Il déclenche une frénésie et il n’est pas question de le lâcher une seconde tant le besoin de comprendre s’impose. Construit avec une grande intelligence il donne l’impression de révolutionner le roman d’espionnage alors qu’il en épouse parfaitement les codes et son intrigue est d’une grande clarté. Les personnages sont séduisants et il y a même des touches d’humour très réussies (la conversation en hébreu passée au traducteur automatique vaut son pesant de cacahuète !). On en veut encore !
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Unité 8200

Bien que ma PAL déborde je n’ai pas résisté à « Unité 8200 » dont j’ai lu une très bonne critique sur Le Point. Et hop, moi qui ne suis pourtant pas fan des romans d’espionnage, me voilà plongée dans une drôle d’histoire qui se déroule en 28 heures et qui ne m’a pas laissé un instant de répit. Je l’ai dévoré en à peine 2 jours. Alors oui l’intrigue se déroule dans le monde « incroyable » des services secrets israéliens et chinois et de la police française, mais franchement c’est digne d’un excellent thriller qui nous mène par le bout du nez du début à la fin. Pour être honnête, il faut juste passer un début un peu trop brouillon et chaotique à mon goût, mais vous êtes vite happés par le récit, les personnages et la découverte des services secrets israéliens. Car la curiosité du livre réside aussi dans le fait que l’auteur, franco-israélien, devenu journaliste est un ancien officier des renseignements israéliens. Intéressant n’est-ce pas ? Il connaît bien le sujet ! Et franchement, cette découverte m’a étonnée, intéressée et amusée aussi.

Une fois qu’on a compris la façon d’écrire de l’auteur, alternance rapide et en permanence de chaque acteur de l’intrigue, on n’a de cesse d’essayer de comprendre qui est qui, qui tire les ficelles, dans quel but ? Et ce n’est pas simple, je vous l’assure…. L’auteur sait nous emmener dans un sacré labyrinthe de pistes ! On passe d’Israël, en France à Paris à toute vitesse… Car le temps est compté pour cette résolution d’enquête délirante.

La lieutenante Oriana Talmor de l’Unité 8200 et son chef le colonel Abadi ainsi que le commissaire français Léger sont des personnages atypiques et attachants… Malgré la gravité de la situation, il y a de l’humour entre les lignes et j’ai bien aimé.

Bref, « Unité 8200 » est une belle découverte et je vous le recommande vivement.

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Unité 8200

En ce moment je lis beaucoup. J'alterne gros pavés et polars exotiques plus vite lus. Un polar israélien? J'embarque et télécharge sans méfiance.

J'aurais dû être plus attentive : le titre original est A long Night in Paris et le livre est traduit de l'anglais. Je risque de ne pas être dépaysée et de ne pas me promener beaucoup en Israël! 



Espionnage, jeux de  pouvoirs entre les différents services des Renseignements israéliens, entre Mossad et Shabak, dans les bureaux et les salles de conférences de Tsahal à la Kyria. Guerres d'égo, cirage de pompes, coups tordus. Un Israélien est enlevé à Roissy ;  est-ce un fait divers ou une affaire d'Etat?  Une série de cadavres retrouvés cette nuit-là fait craindre le pire. 



L'auteur ne nous épargne aucune note de service avec les destinataires, de niveau de secret, les codes et les procédures pour garantir la confidentialité. Cela pourrait être original, c'est ennuyeux. Quelle bureaucratie!



Dov Alfon se complait dans la technologie des téléphones mobiles, des smartphones capables de géolocaliser les correspondants (c'est banal) de crypter les conversations (on s'en douterait).  et même de localiser les armes et les attaquants derrière une porte....miraculeux! Fascination pour les antennes???? Même attention complaisante pour les armes. Je m'ennuie. 



Seule figure un peu folklorique : madame Abadi, la mère du colonel israélien. Mère tunisienne typique qui cuisine couscous-boulettes, et makhrouds (emballés dans du papier alu). Madame Abadi habite Créteil. Alors là, la lectrice cristolienne se vexe. Créteil est décrite comme une banlieue affreuse avec un maire communiste  et des constructions staliniennes. Et non! l'urbanisme a été dessiné du temps du Général Billotte, gaulliste bon teint, et depuis, le Maire Socialiste a entretenu une ville verdoyante. L'auteur résident à Paris aurait pu prendre le métro avant d'imaginer des choux-fleurs, à la place  des épis de maïs! 
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Unité 8200

Vingt-quatre heures chrono. Chasse à l’homme entre Paris et Tel Aviv avec quelques connexions entre Macao et Washington. Chasse à l’homme dans un Paris pluvieux et gris.

Un jeune hacker de l’unité 8200 (les initiés prononcent huit-deux cents) le centre névralgique de l’espionnage israélien à une permission exceptionnelle, il doit se marier en France très prochainement.



Pourquoi, dès son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle, Vladislav Yerminski doit échapper à de redoutables tueurs chinois et comment s’évapore-t-il aussi facilement dans la capitale en laissant, tel un petit Poucet 2.0, quelques cadavres derrière lui.



Une enquête qui donne la migraine au commissaire Léger assisté fort opportunément par le colonel Abadi, un militaire Israélien arrivé par hasard dans le même avion que Yerminsky.



Depuis quand y-a-t-il des hasards et des coïncidences chez les sycophantes et maitres-chanteurs ?



Intrigue puissamment politique, jeu de poker menteur au cœur des services secrets internationaux.

Dov Alfon journaliste au quotidien israélien Haaretz connait bien son sujet, a 22 ans il était officier dans l’unité 8200, le service ultra secret des renseignements généraux israéliens. Rapide, efficace et formidablement précis et détaillé « Unité huit-deux cents » se lit d’une traite.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Unité 8200

Découverte pour moi de ce premier roman de Dov Alfon, ex officier des services de renseignements israéliens, qui sait donc de quoi il parle !



+ : Un vrai roman d’espionnage crédible, récit très vivant, dynamique, minuté qui dure une nuit, des personnages intéressants (Oriana et Abadi côté israélien et le commissaire français Léger), de nombreux rebondissements, un soupçon d’humour…



- : Pas facile de comprendre les arcanes du service secret israélien, de la diplomatie chinoise, américaine et israélienne… Compliqué de tisser les liens entre les différents évènements et tout n’est pas limpide même à la fin.



Au final, une belle découverte, inattendue pour moi tant je ne pensais pas accrocher à cette histoire, vraiment intéressant pour un premier roman avec des personnages qu’on a envie de retrouver.



Fin des lectures pour le #bureaudeslecteurs … reste à définir mon vote….

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Unité 8200

Unité 8200 est un thriller mêlant espionnage, finances occultes, politique et se déroule entre Israël et la France. En réalité, il y a une dualité qui me fait même penser qu'il se passe aux extrémités des deux tarmacs d'un aéroport, tellement ce lieu est présent dans le livre.

Le topo est simple : un israélien disparaît à Roissy Charles de Gaulle (d'habitude ce sont les bagages) avec son bagage (qu'est-ce que je vous disais...) et la menace s'oriente rapidement sur un autre israélien arrivé par le même vol.

Autant vous le dire d'emblée, la lecture du livre est intense et on se prend vite à faire la course aux indices. Les non-dits des services de renseignements amènent des doutes, le comportement politicard des politiciens qu'ils soient ici ou là semble étrangement réel et l'intervention dans l'intrigue de Chinois en costume met encore plus le bazar !



Deux critiques, nuancées, néanmoins. le rythme, tout d'abord : l'auteur hache beaucoup trop son texte, on passe d'une scène à une autre, à une cadence effrénée. On a l'impression d'un bombardement, ça donne du rythme, c'est bien, mais on est parfois interrompu, sans raison, dans la lecture.

Ensuite, les personnages. Soyons d'accord, les personnages sont très bien, ils sont charismatiques et on a envie de les voir à l'image. Ils n'agissent pas bêtement pour la seule avancée de l'histoire et ils sont intelligents et à leur place. Par contre, ils sont un poil stéréotypés : la jeune femme, belle et géniale (c'est-à-dire inspirée par le génie) mais qui n'a pas la langue dans la poche, le commissaire à la Simenon, l'espion testotéroné mais plein de valeurs, doux et bon, le jeune au contexte difficile qui fait ce qu'il fait (je vous dis pas quoi), le méchant méchant, tapi dans l'ombre.



Bon, cela étant dit, Unité 8200 reste une très bonne lecture de confinement. Je vous garantis des nuits passionnantes.



Merci encore à Babelio pour ce livre dans le cadre de Masse Critique !
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Unité 8200

Quand une troupe d'assassins chinois légèrement maladroits s'en vient jouer les tontons flingueurs au milieu d'une chasse à l'espion survitaminée entre Israël et la France, on obtient un gros coup de cœur pour "Unité 8200", roman parfaitement rythmé et souvent drôle. La trame est si bien construite qu'on ne peut deviner ce qui va arriver à la page suivante, et on se prend à rêver à une adaptation ciné.



À lire de toute urgence !



#unité8200 #DovAlfon #Folio #polar #thriller #espionnage #lecture #live #chronique



Le quatrième de couverture :



Le passager israélien fraîchement débarqué à Roissy ne pensait pas que sa mauvaise plaisanterie allait si mal tourner. La blonde qui servait d’appât ne savait pas à quelle danse macabre elle participait. Les Chinois chargés d’orchestrer l’enlèvement n’avaient pas la moindre idée du guêpier dans lequel ils se fourraient. Ni qu’un grain de sable s’était glissé dans les rouages bien huilés de la grande machine du crime organisé. Mais au fait, qui est aux commandes ? Mafias, services secrets, gouvernements ? Entre Paris et Tel-Aviv, Washington et Macao, les vingt-quatre heures les plus folles qu’un commissaire français, un gang chinois, un officier israélien désabusé et son intrépide adjointe aient jamais connues.
Lien : Http://lesbouquinsdesylvie.fr
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