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Critiques de Eliane Girard (50)
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Camille s'en va

Je remercie les éditions Buchet Chastel et Babélio pour cette masse critique.

Je vais être décalé vis-à-vis de mes camarades car je n’ai pas pris le plaisir que la majorité on ressentit en suivant cette histoire. Camille vient d’avoir la majorité, elle décide de prendre la tangente s’en avertir Maryline sa mère gravement dépressive qui lui impose des horaires drastiques de peur de la perdre (comme son époux, mort innocente d’un braquage qui a mal tourné quelques années plus tôt).

Voilà un roman sans surprise. Les personnages principaux Maryline et Camille ne sont guère attachants. Entre naïveté et bons sentiments Eliane Girard n’arrivant jamais à donner de la profondeur à son récit. Pourtant le roman aborde des sujets intéressants, donner un sens à sa vie, trouver sa place, l’entraide, l’ouverture aux autres, mais tout cela sans le moindre intérêt. Quand aux autres personnages, ils sont stéréotypés et souvent ridicules.

Ça se lit facilement (trop à mon gout) et ce n’est guère passionnant.

A vous de voir.

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Camille s'en va

Camille a six ans lorsque sa vie et celle de sa maman basculent. Maryline, sa maman, a dressé la table pour le dîner, tout est prêt mais le destin s'en mêle, papa n'a plus de cigarettes, vite il descend au marchand de tabac ... on l'attend toujours, un braquage ... et c'est papa qui a pris la balle.

Après mes primaires, maman ne veut plus que j'aille à l'école, elle m'achète un ordinateur pour que je continue ma scolarité à la maison. Plus de sorties sauf pour les deux promenades quotidiennes de Toby mon chien. Au parc, je parle avec les vieux, je m'invente une autre vie, je dis aller au lycée.

Depuis le drame, maman n'est plus sortie ; elle dort et regarde la télévision.

Aujourd'hui, 23 mars, j'ai dix-huit ans, deux mois et cinq jours, je m'en vais ... début de l'aventure.

Un roman agréable à lire sur notre société et ses dérives dans lequel la solidarité est très présente.

Je remercie les éditions Buchet Chastel pour cette belle découverte et Babelio pour cette Masse critique privilégiée.
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Comment être vieux et pas con à la fois

Peu de certitudes en ce bas monde, si ce n’est qu’à partir du moment où l’on naît, on commence à vieillir, plus ou moins longtemps, plus ou moins bien, inexorablement.

Dans une société où la jeunesse est plébiscitée, et où les PA (lire Personnes Agées sont de plus en plus nombreuses, ce petit guide des bons usages de la maturité a son utilité.



On a tous en tête des figures mythiques de seniors auxquels on voudrait ressembler, quand le moment sera venu : la Maud d’Harold, ou dans la vraie vie, Gisèle Casadessus, ou Suzanne Flon, et n’oublions pas les hommes, même s’ils sont moins nombreux pour cause de longévité statistiquement moindre, mais quand même d’Ormesson inspire l’admiration et le respect.

Et puis, a contrario, c’est la pitié qui prévaut lorsque la gloire passée et avec elle la peau lisse et les lèvres pulpeuse, conduisent a des artifices qui ne leurrent personne.



Donc, le premier conseil est d’accepter de prendre de l’âge sans se lamenter, et même mettre l’accent sur les avantages que cela procure (eh oui, il y en a!).



Ensuite, c’est une leçon de savoir vieillir en société que nous propose l’auteur.

Quoi de plus pénible que de subir les échanges d’une groupe de PA comparant ordonnances, et établissant des scores d’incapacité? (Cela dit, le même écueil peut se rencontrer avec d’autres tranches d’âge, quand les otites du petit dernier rivalisent avec un classement des mérites de telle ou telle couche-culotte!).



Statistiquement, les PA bénéficient de revenus plus confortables que leurs enfants : ici encore, la discrétion est de mise : au même rang que les concours de gouttes et cachets, les mérites respectifs des PEL et autres Codevi peuvent lasser une assistance plus jeune qui rame avec les remboursements de leurs emprunts.



On a tous râlé quand aux caisses des supermarchés, des retraités viennent grossir la file déjà conséquente aux heures de sorties de travail, alors qu’ils ont toute la journée. A leur décharge, lorsqu’on est isolé, on peut comprendre le souhait de croiser une foule disparate qui donne une illusion de vie sociale.



Le propos est donc bien de suggérer une ligne de conduite qui permet à la PA, à la fois de s’accepter et de se faire accepter par le reste des jeunes qui vous poussent vers la sortie



L’ouvrage est court, de petit format, et agrémenter de nombreux tableaux qui résument les préceptes énoncés. C’est léger, et ça se lit avec plaisir, l’humour sans sarcasme pointant en filigrane au fil des pages.



A lire à tout âge : on est toujours le vieux de quelqu’un.

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Camille s'en va

C’est l’histoire d’une mère traumatisée par la mort de son mari, qui sombre dans la dépression et isole sa fille du monde pour la protéger

C’est l’histoire d’une fille solitaire

C’est l’histoire d’une fugue dès que la fille a 18 ans.

Et c’est une belle histoire

Elle est racontée soit par la mère, soit par la fille.

L’écriture est fluide, agréable à lire, les sentiments de chacune bien rendus et je me suis sentie pleine d’empathie tant pour l’une que pour l’autre.

Le désespoir, la solitude… des sentiments sombres, mais pourtant pas de noirceur dans l’écriture, et puis il y a la solidarité, et l'espoir..

Encore une agréable découverte.



Et un nouveau grand merci à babelio ainsi qu’aux éditions Buchet-Castel

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Camille s'en va

Camille s’en va, elle fuit l’univers étouffant de sa mère, Maryline, se résumant à s’abrutir de médicaments et à regarder la télévision. Maryline a démissionné, elle rejette toutes relations sociales. Pour elle, la vie est une jungle, où sa fille ne doit surtout pas s’aventurer.



Camille vit cette vie depuis qu’elle a six ans, depuis la mort accidentelle de son père. Un drame qui a fait basculer sa mère dans la torpeur et les enferme chacune dans un monde clos.



Ses seules distractions sont les promenades avec son chien Toby, ses lectures, ses cours par correspondance et internet.

Chacune d’elles a une vision différente de la vie, par écran interposé.

Pour l’une, la vie n’est que violence, pour l’autre elle est pleine d’apprentissages, de lieux magiques et de rencontres.

Camille veut voyager, découvrir ce que les belles images et les émissions de télé réalité lui promettent sur internet. Elle rêve d’une autre vie.



J’ai trouvé quelques incohérences dans le récit. Est-il possible que l’on déscolarise une gamine, en lui faisant suivre des cours par correspondance, alors que sa mère n’est pas là pour l’encadrer ?

Pourquoi Camille se fait-elle piéger aussi facilement, alors qu’elle semble intelligente et très maligne ?



Le personnage de Maryline ne m’a pas semblé très crédible. La souffrance n’explique pas son comportement antipathique et inadapté à la situation.

La fin de l’histoire m’a quelque peu déconcertée.



Par contre, j’ai apprécié la petite troupe de sauvetage hétéroclite, formée par René, Lucette et Sébastien. Optimistes et solidaires, ils sont près à remuer ciel et terre pour retrouver Camille. La mauvaise humeur de Maryline ne les découragera pas.



L’écriture est très simple, le scénario et les personnages peut-être pas assez aboutis. Il en ressort tout de même de la sensibilité.

Je remercie Babelio et les Editions Buchetchastel pour cette lecture.

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#Bonnet

A la bibliothèque, j'ai emprunté : #Bonnet d'Eliane Girard.

Tristan et Clotilde vivent ensemble depuis quelques années. Lui vend des journaux dans une boutique à Paris ; elle est acheteuse dans une boîte d’import/export. Tristan, pourtant, en a marre et aimerait avoir le courage de partir.

Lina Darius est la nouvelle coqueluche du PAF qui fait les beaux jours du 7/9 d’une grande radio nationale, et est aussi la chroniqueuse mordante d’un talkshow le vendredi soir. Comme toutes les personnalités, elle est traquée par les médias people qui n’ont rien à se mettre sous la dent : la vie privée de Lina reste un mystère.

Quand Tristan se rend au travail, tôt, vers six heures, il croise souvent Lina qui fume sur le trottoir devant le siège de la radio. Ce jour-là, il l’aborde pour lui demander une cigarette. Puis, pour la remercier, sur une impulsion, il lui fait la bise.

Le soir même, Clotilde, qui est branchée en permanence sur les réseaux sociaux, voit passer une photo. Un garçon, de dos, portant un bonnet, fait une bise dans le cou de Lina.

Le commentaire est : « Qui est le petit ami de Lina Darius ? » Elle reconnaît immédiatement Tristan à cause du bonnet qu’elle déteste. Furieuse, elle le congédie.

Le lendemain, les réseaux s’enflamment et c’est un tsunami qui s’abat sur l’existence de ces trois personnages…

#Bonnet est un roman dont le résumé m'intriguait et je suis ravie de ma lecture. J'ai bien fait de l'emprunter.

L'histoire en elle-même est très simple. Un homme et une femme forment un couple. Une célébrité et l'homme se croisent quasiment tous les jours mais ne se connaissent pas. A cause d'un tout petit geste, d'une simple bise, la vie de ses trois là va être bouleversée à jamais.

La machine se met en route, l'hashtag bonnet est sur toute la toile. Mais à qui donc est ce bonnet avec des lamas ?? Dès lors tout anonymat est impossible pour le pauvre Tristan qui n'imaginait pas un seul instant que faire une bise à Lina deviendrait un tel raz de marée ! Il se retrouve broyé par les médias qui cherchent son identité, par Clotilde, jalouse et prête à tout pour se venger. Car sa compagne en est persuadée, il l'a trompé !

Ce roman est une bonne critique de notre société et de l'impact que les médias peuvent avoir dans nos vies. Une simple photo et tout change pour trois personnes : un couple mais aussi une personnalité.

J'ai aimé l'histoire, simple mais bien ficelée. Qui donc a pris cette photo ? Un paparazzi ? Un anonyme ? Et dans quel but ?

J'ai bien aimé les personnages mais sans plus. Tristan est un peu mou, je l'ai trouvé sympa sans que ce qui lui arrive ne me touche outre mesure. Il est difficile de s'attacher à Clotilde, je l'ai trouvé assez fausse et j'ai eu du mal à la plaindre. Quand à Lina, c'est une célébrité assez égocentrique, là encore pas attachante. Malgré tout, ce sont des personnages intéressants et vu la construction de l'histoire cela ne m'a pas dérangé de ne pas m'attacher à eux.

J'ai été surprise par le dénouement car cette fin là, je ne l'avais pas vu venir !

#Bonnet est un bon roman, que je vous invite à découvrir.

Ma note : quatre étoiles.
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Camille s'en va

Une jeune fille tout juste majeure,Camille, décide de quitter l'appartement ou elle vit recluse avec sa mère depuis 12 ans.. Marilyne, la maman n'a pas pu supporter le décès de son mari et s'abruti dans les anxiolytique et somnifères au point de ne plus mettre un pied dehors et de se décharger de tout sur sa fille. Ces 2 femmes vivent leur vie par procuration : Marilyn se renferme de plus en plus derrière sa télé qui ne montre que le côté sombre de la vie a tel point que tout lui fait peur. Et Camille en quête de liberté, vit sa jeunesse au travers la télé réalité.

Quand Camille disparaît sa mère est toute paniquée, et elle recevra de l'aide contre sa volonté d'un trio assez exceptionnel.



Un petit livre sympathique qui montre les dérives de la télévision à sa façon, les abus des dépressions.

Dommage que cela ne soit pas assez poussé car certains sujets traités par l'auteur m'ont laissée assez perplexe : un médecin qui accepte de droguer une jeune mère, un voisinage absent, une absence totale de contrôle suite a une déscolarisation, pas de service sociaux.

Une écriture simple et une lecture aisée et rapide, qui ne demande pas de trop de réflexion.

J'avoue avoir particulièrement aimé les nombreuses citations d'auteurs dans ce roman.



Je tenais a remercier Babelio et les éditions Buchet Chastel pour cette rencontre avec Camille et Maryline
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Camille s'en va

Camille est fille unique, elle vient d'avoir 18 ans et elle vit seule avec sa mère dépressive depuis la mort de son mari. Celui-ci est mort en se rendant au bar en bas de chez eux, lors d'un braquage. Depuis ce jour, Maryline, la maman, est totalement paniquée par le monde extérieur. Elle empêche Camille de retourner au lycée et lui fait suivre des cours par correspondance. Isolée, Camille s'évade en regardant des sites de voyage et elle organise sa fugue. Quand elle part, Maryline s'inquiète et s'ouvre enfin à la vie...

Un roman court mais qui n'a pas réussi à me transporter sur les chemins de la liberté aux côtés de cette mère et de sa fille...
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Camille s'en va

Camille s'en va.

Le roman d'une fugue. La fugue d'une jeune fille d'un peu plus de 18 ans.

Une histoire effrayante pour une mère.

Une histoire que j'ai choisi de lire au soleil pour éviter de plonger.

Et je me suis retrouvée happée, j'ai vécu au rythme de la fuite de Camille parallèlement à la prise de conscience de sa mère Maryline, et de son propre retour à la vie. J'ai aimé l'équipe formée par Lucette, René et Sébastien, l'entraide entre génération, l'aide spontanée qu'ils offrent à Maryline pour l'aider à retrouver sa fille et surtout sortir de son isolement, de sa solitude, de son état comateux dû aux médicaments. J'ai aimé les citations provenant du petit carnet de Camille, comme par exemple " Ce qui sauve c'est de faire un pas. Encore un pas. C'est toujours le même pas que l'on recommence "

Évidemment certains faits sont tirés par les cheveux. Déscolariser un enfant aussi simplement, je n'y crois pas. Se couper autant du monde, non plus. Et pourtant... On peut être amené à basculer dans cet état de torpeur très vite, on peut ne pas surmonter un événement douloureux, on peut se retrouver à avaler ces cachets bleus si facilement prescrits.





Vous l'aurez compris, ce roman m'a touchée et je remercie Babelio et les éditions Buchet Chastel de m'avoir donné l'occasion de lire Camille s'en va d'Eliane Girard.

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Camille s'en va

Camille n'en peut plus! Elle a 18 ans et ne connaît rien de la vie. Elle suit des cours à domicile, n'a pas d'amis, ne sort quasi jamais sauf pour sortir Toby et faire des courses et vit avec sa maman, Maryline qui passe ses journées dans son lit. La vie de Camille et de Maryline a basculé il y a 12 ans quand le père de Camille a été tué par accident lors d'un braquage râté. Depuis, Maryline et Camille ne vivent plus,elles survivent.



Jusqu'au jour à Camille prend ses clics et ses claques et décide de partir à l'aventure sous une nouvelle identité.



Ce roman m'a plu. Il dégage une sensibilité bienvenue. Dans un monde comme le nôtre, savoir qu'il existe encore de la solidarité, de l'entraide, de l'écoute, fait du bien.

On ressent de l'empathie pour la mère comme pour la fille qui ne savent plus comment vivre, comment passer de bons moments, rire, communiquer.

Après une tragedie, certains se relèvent difficilement voire jamais. L'entourage est important mais ne fait pas tout.



Après la disparition de sa fille, Maryline va devoir sortir de son isolement, de ses médicaments et surtout accepter de l'aide. Ce qu'elle fera bien qu'à contrecoeur au début :p.

Camille, de son côté, a idéalisé cette fuite en avant et se rendra compte que l'extérieur réserve son lot de surprises.

Finalement, le plus important est que cette fuite permettra à Maryline et à Camille d'enfin communiquer, de se voir pour "de vrai".



Petit bémol concerne la longueur du roman, j'en voulais plus :p. Par contre, j'ai aimé les petits clins d'oeil à Pékin Express (les frères belges, qui peut les oublier :p?) et les citations qui parsèment le roman.



Une très bonne découverte. Un grand merci à Babelio et aux Editions Buchet- Chastel!
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Camille s'en va

A dix-huit ans, Camille s'en va, elle fugue pour échapper à une vie difficile. En effet, depuis la mort de son père douze ans plus tôt, Maryline, sa mère, s'abrutit de somnifères, de reportages télé et refuse pour elle et sa fille tout contact avec l'extérieur. Mais Camille rêve de voyages et décide de prendre sa vie en mains : elle s'invente un personnage de jeu de téléréalité ressemblant fortement à Pékin Express pour parcourir la France. Mais cette disparition n'est pas sans conséquence sur Maryline...

L'écriture d'Eliane Girard m'a séduite : j'y ai trouvé beaucoup de pudeur, de sensibilité et de justesse mais aussi d'espoir.

Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Lucette, René et Sébastien, qui viennent en aide à Maryline malgré son inquiétude et sa mauvaise humeur évidente. C'est grâce à eux qu'elle prend conscience de beaucoup de choses concernant sa fille.

Le road-movie de Camille, quant à lui, est ponctué de rencontres qui la font grandir. Certes, sur la route, le danger est présent mais la solidarité existe aussi.

Camille s'en va m'a émue : ce roman véhicule de belles valeurs humaines, de la solidarité, de l'espoir et montre une relation mère-fille complexe mais touchante.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour cette découverte dans le cadre d'une masse critique privilégiée !

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Camille s'en va

Camille s’en va… et on n’en revient pas ! Pour quelqu’un qui n’a connu qu’un appartement triste et les paysages virtuels que lui proposait son ordinateur, seule fenêtre sur le monde, on ne peut que se demander comment va se passer l’envol loin du nid. Un début prometteur donc, où alternent les points de vue de la jeune fille aventurière (c’est plus aventureux qu’aventurier dirons-nous) et celui d’une mère dépressive qui réalise peu à peu combien elle a imposé à sa fille sa souffrance durant plus de dix ans. La situation est plantée. On espère donc que se creuse progressivement l’intrigue, que s’affine l’exploration psychologique des personnages… déception. Vous lirez ce roman sous un parasol en évitant d’enduire les pages de crème solaire, ou bien vous le ferez lire à votre adolescente avide de liberté pour lui montrer combien l’aventure n’est qu’un mot et n’est surtout pas un jeu. Bonne lecture de vacances !... et merci Masse Critique!
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Camille s'en va

Camille s'en va. Oui Camille s'en va, s'enfuit à tout juste 18 ans. Il faut dire qu'elle vit depuis 12 ans avec une mère qui ne travaille plus, qui est sous la coupe des médicaments suite au décès de son époux. Maryline est cette femme qui s'étiole alors que Camille, elle, voudrait s'épanouir, aller au lycée, ne pas être surveillée incessamment. La fugue est la seule échappatoire pour Camille et un électro-choc pour Maryline qui va enfin renouer avec la vraie vie.



Cette lecture fut agréable et j'ai trouvé tous les personnages attachants C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans ce livre. La solitude et les faiblesses finissent par réunir des gens fragilisés, esseulés.

Le roman se lit vite, trop d'ailleurs à mon goût et j'ai été un peu déçue par la fin : il y a notamment une chose que je n'ai pas aimé y trouver.

Globalement j'ai tout de même bien apprécié cette lecture.



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Un grand merci à Babelio et aux Editions Buchet Chastel qui m'ont permis de découvrir cet auteur.
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Camille s'en va

Roman d'une fugue, Camille s'en va d'Eliane Gorard raconte l'histoire d'une jeune femme qui cherche à donner à sa vie un goût de liberté. Depuis qu'elle a six ans, sa mère, Maryline, est dépressive, incapable de surmonter la mort accidentelle de son mari. Pour Camille, qui a toujours tâché d'être une enfant parfaite, le sentiment de vivre dans une prison s'est peu à peu installé en elle. Seule, recluse dans l'appartement familial, ne fréquentant pas l'école ni aucun adolescent de son âge, Camille ne connaît finalement rien du monde extérieur. Lorsqu'elle décide de partir, le champ des possibles s'ouvre.



Camille s'en va raconte tour à tour la fugue de Camille, son road-trip vers Pompéi, et la manière dont sa mère Maryline va vivre ce départ. L'une et l'autre, à travers cette expérience, vivront un véritable électrochoc et seront confrontées à leur propres peurs et contradictions. L'une et l'autre évolueront, grandiront et surtout feront des rencontres qui marqueront leur transition, leur retour à la vie, une vie dont elles avaient oublié la saveur.



J'ai trouvé le thème de Camille s'en va très intéressant et Eliane Girard s'en sort très bien pour nous présenter l'histoire complexe de la relation entre Camille et sa mère. le roman aborde des sujets intéressants comme le sens de la vie, trouver sa place, la solidarité, la rencontre avec l'autre. Les personnages croisés par l'une ou l'autre sont très variés et pour certains, attachants, comme le couple de retraités qui vient aider Maryline dans ses recherches. Certaines scènes sont aussi amusantes, comme lorsque Camille, qui depuis le début du voyage se fait passer pour une Lituanienne, reçoit dans un village une fête en son honneur. On n'évite cependant pas quelques stéréotypes, scènes clichées ou mêmes situations un peu invraisemblables.



Camille s'en va met en scène une relation mère-fille compliquée et atypique qui se dévoile au fur et à mesure. le texte est sensible mais il est aussi un peu « trop », ce qui enlève sa crédibilité et nous déprime un peu… La lecture est assez facile au niveau du style mais pour ce qui est du fond, c'est un peu larmoyant même si Camille et surtout, Maryline, très dépressive, évoluent dans l'histoire. C'est une lecture sombre et il faut en avoir conscience lorsqu'on commence Camille s'en va. La fin est ingénieuse et elle m'a plu. L'ensemble manque cependant peut-être un peu d'approfondissement.



Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de Masse critique
Lien : http://www.lirado.fr/camille..
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Un cadeau

Comment faire d'un cadeau d'anniversaire le désastre d'une vie! Comment devenir fou et se persuader que le cadeau acheté hors de prix était le bon, qu'il était nécessaire que ce n'est pas un achat fou car oui cette paire de bottes malgré son prix exorbitant était le plus beau des cadeaux pour une petite amie adorée.

J'adore la folie de ce roman, le côté torturé du personnage et la fin apocalyptique.
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Camille s'en va

Voici un livre que j'ai particulièrement apprécié car je l'ai trouvé très prenant et j'ai adoré la personnages.



Ces derniers sont tous très attachants. J'ai trouvé Camille courageuse et touchante tout comme sa maman . Ce sont deux héroines incroyables. Il y a aussi Lucette, René et Sébastien, ces personnes si extraordinaires et d'une générosité sans borne que l'on rêverait d'avoir comme voisins tant elles sont exceptionnelles.



L'histoire racontée est aussi très intéressante car on sait pourquoi Camille s'en va mais je me suis demandée jusqu'à la dernière page ce qui allait arriver. Même si on suit Camille pendant son périple et l'angoisse de sa maman en parallèle, jusqu'au bout, je me posais la question de savoir si elles allaient se retrouver ou si leur lien était complètement cassé. C'est vraiment un point que j'ai aimé car c'est vraiment à la dernière ligne que j'ai eu la réponse. Ca c'est génial !



Pour l'écriture de l'auteur, elle est parfaite car le ton employé est adapté à cette histoire. Les mots sont justes sans fioritures sans mélodrame. C'est une belle histoire à suivre calmement. Elle se lit rapidement et je n'ai pas vu le temps passer tant la plume de l'auteur est agréable à découvrir.



En résumé, c'est un excellent bouquin, un coup de cœur pour ma part surtout pour les personnages. Je le conseille vivement car il parle de la vie en général, des blessures, des joies, des peines, de notre société et fait passer un beau message d'espoir. J'ai aimé la solidarité qu'il y a entre toutes les personnes peuplant ce récit. A lire ! Je relirai un roman de cet auteur à coup sûr.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Buchet Chastel pour ce merveilleux partenariat.


Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Camille s'en va

Après la mort accidentelle de son mari (tué lors d'un hold up en bas de chez lui), Maryline se replie sur elle-même. Par peur qu'un accident arrive à sa fille, elle la retire de l'école et lui impose une vie terne, coupée d'une vie sociale qui va terriblement lui manquer. Camille ne rêve que de voyage, et à sa majorité elle part vivre son rêve.. sans prévenir sa mère.

Ce roman nous parle de la dépression, mais aussi de ses conséquences sur l'entourage, de la solidarité, de la solitude... L'auteur nous livre un roman optimiste et c'est là que le bât blesse. J'ai eu du mal à imaginer que des gens inconnus acceptent de loger une jeune fille sans se poser de questions mais aussi qu'une vieille dame se laisse houspiller sans répondre..La patience et la persévérance de Lucette et de ses acolytes, René et Sébastien vont finir par sortir Maryline de sa torpeur.

L'histoire ressemble à un conte moderne, plein de bons sentiments. J'ai donc passé un bon moment de lecture mais Maryline et Camille ne m'ont pas émue.

Je remercie les éditions Buchet Chastel et babélio pour cette charmante lecture.

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Petit dictionnaire énervé de facebook

Vous n'êtes pas inscrit sur Facebook? Pas de souci, ce livre peut tout de même être pour vous et vous conforter dans votre décision.

Vous êtes inscrit? Ce livre est encore plus pour vous!



De Accueil à Zuckerberg Mark (évidemment!) vous saurez tout -ou presque- sur Facebook.

En tout cas, grâce à ce livre j'ai compris la différence entre les affichages "à la une" et "les plus récentes", pourquoi je n'entendais plus de nouvelles de certains et à quelle catégorie d'utilisateurs j'appartiens (il y a un petit test fort parlant...)

Je signale d'ailleurs que ça fait trois six fois que je coche "les plus récentes" car Facebook remet tout seul l'option "à la une". Je vais m'énerver aussi!



Allez, soyez honnêtes, quand vous vous êtes inscrits, vous avez lu les conditions d'utilisation? Il n'est pas trop tard pour méditer où vous avez mis les pieds.



Comme vous êtes inscrits, vous découvrirez qu'il est extrêmement difficile de quitter Facebook (voir entrée Se désinscrire). Même les morts...(voir Décès)

Donc le mal est fait, alors suivez les quelques conseils de prudence de ce petit livre. Ne vous faites pas piéger comme, par exemple, les jeunes israéliennes voulant éviter le service militaire, et ayant eu une activité Facebook le samedi!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Camille s'en va

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie Babelio et les éditions Buchet Chastel pour cette découverte.

Camille vit seule avec sa mère depuis la mort de son père quand elle avait six ans. Depuis, sa mère a sombré dans la dépression et les médicaments la laissent dans un état comateux. C'est Camille qui gère tout à la maison, le budget, les courses, la cuisine et le chien en plus de ses cours par correspondance car sa mère ne veut pas la laisser sortir, même pour aller au collège. Maryline, la mère, après que son mari se soit fait abattre par un braqueur alors qu'il se trouvait simplement au mauvais endroit au mauvais moment, redoute la vie « dehors » et ce que lui montre les émissions qu'elle regarde à la télévision ne font que renforcer ses craintes. Camille a supporté cet enfermement sans rien dire, constatant l'état de sa mère et rêvant de voyages...

Mais là elle vient d'avoir 18 ans et possède un peu d'argent sur un compte en banque auquel elle a désormais accès à sa majorité. Alors elle décide de partir sans rien dire à sa mère.

Le récit alterne le point de vue de Camille, qui raconte son « road-movie » et sa découverte d'un mode de vie et d'une liberté qui ne s'avère pas toujours aussi confortable qu'elle l'avait rêvé, et celui de Maryline, que la disparition de sa fille va obliger à sortir de sa torpeur, aidée par Lucette et René, deux personnes âgées qui promenaient leur chien dans le même parc que Camille et Sébastien, un jeune homme qui lui a porté secours dans la rue.

J'ai beaucoup aimé la structure de ce roman qui montre en quelques jours l'évolution et le changement d'esprit de la mère et de la fille. J'ai trouvé l'écriture sensible et très juste avec d'un côté Camille qui se base sur la solidarité des gens envers la jeune voyageuse qui s'est forgé un rôle et Maryline qui a du mal à accepter la solidarité des personnes qui lui proposent spontanément leur aide.

C'est vraiment un très beau roman fort et plein d'humanité, qui ne juge pas.
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Un cadeau

un livre de détente assurément et pourtant on peut y voir plus loin...la société de nos jours. La société et sa manière de consommer. La "marque" d'appartenir à une "certaine société". Ce jeune cadre dynamique est bien tiraillé entre vouloir faire un cadeau "hors paire" (jeu de mot?) à son amie...oui mais lequel, avec quel argent, et comment ? et son compte en banque.



Une fois trouvé il est de nouveau déchiré entre le bienfait de son choix et la culpabilité...Celle que l'on connait lorsque nous désirons une chose hors de nos moyens et que l'on a acquis. Sur le moment, nous sommes "heureux, enthousiaste" et après réflexion, cet objet tant désiré nous rend "petit et piteux".

Un roman léger mais pas seulement...
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