Citations de Elizabeth Chandler (59)
Tristan était agacé par son incapacité à transmettre le plus simple des messages à Ivy. Elle était si près, si près, et pourtant… Il pouvait passer sa main à travers la sienne, sans la toucher. Il pouvait s’allonger à ses côtés, sans la réconforter. Il pouvait prononcer un bon mot pour tenter de la faire sourire, sans être entendu. Il n’avait plus aucune place dans son existence et peut-être pour elle était-ce mieux ainsi, si ce n’est que, pour lui, cela signifiait une vie dans la mort.
Le soleil de juin, qui descendait à l'ouest sur la crête de ce paysage du Connecticut, dardait ces fûts de lumière sur la cime des arbres, les faisant étinceler de flocons dorés. La route sinueuse s'enfonça dans un tunnel d'érables, de chênes et de peupliers. Ivy eut l'impression de plonger avec Tristan dans des vagues, sous un soleil brillant, leurs deux corps se mouvant à l'unisson à travers un abîme de bleu, de mauve et de vert profond.
Tristan alluma les phares.
- Prends ton temps, lui dit Ivy. Je n'ai plus faim.
- Je t'ai coupé l'appétit?
-Non, répondit-elle tendrement, je crois que je suis comblée.
La voiture fila dans un virage.
- Je te dis de prendre ton temps.
- C'est bizarre,murmura Tristan. Je me demande ce qui...
Il baissa furtivement le regard.
- Ça n'a pas l'air de...
- Ralentis, je te dis. Ce n'est pas grave si on est un peu en retard...Oh!
Ivy pointa le doigt devant elle.
- Tristan !
Surgie des buissons, une forme s'engageait sur la route. Ivy avait perçu l'éclair fugitif au milieu des ombres denses, sans toutefois pouvoir déterminer ce qui l'avait provoqué. C'est alors que la daim s'arrêta. Il tourna la tête, ses yeux attirés par la lumière des phares.
- Tristan !
Ils roulaient à toute allure vers ces yeux qui brillaient.
- Tristan, tu ne le vois pas?
La voiture continua de filer.
- Ivy, quelque chose...
- Là ! Le daim ! hurla-t-elle.
Je suis obsédée par un passé que je ne parviens pas à oublier, et toi, par un passé que tu ne parviens pas à retrouver
Ivy était comme pétrifiée. Médusée, elle détailla Tristan, les branches de céleri dans ses oreilles, les lanières de salade sur sa tête, cette substance spongieuse et noir sur ses dents et - si difficile qu'il lui soit de croire que quelqu'un de plus de 8 ans d'âge puisse avoir cette idée - les queues de crevettes qui sortaient de son nez
Elle leva rapidement les yeux vers lui, haussa les épaules imperceptiblement, puis desserra son étreinte. Tristan alors entrelaça, ses doigts dans les siens. Après un instant d’hésitation, elle appuya sa tête contre le dos de sa main. Le sentait-elle ? Sentait-elle comme son cœur battait lorsqu’elle effleurait sa peau ? Il s’agenouilla. Il prit son autre main dans la sienne, embrassa à son tour le bout de ses doigts, puis abandonna sa joue dans la paume de sa main. Elle leva son visage vers lui. – Ivy, souffla t-il. Son souffle était comme un baiser. – Ivy. Le baiser devint réalité !
- Quand on aime quelqu'un, on ne s'en remet jamais, lui répondit doucement Mme Carruthers. On continue à vivre, parce qu'on le doit, mais on garde la personne aimée dans son coeur.
Quand on aime quelqu'un, on s'en remet jamais. On continue à vivre, parce qu'on le doit, mais on garde la personne aimée dans son cœur.
À bien y réfléchir, la signification du rêve que j’ai fait la nuit dernière devient évidente, tout autant que le sentiment de malaise que j’ai ressenti alors. La porte de la famille de ma mère m’est fermée depuis toujours ; quand un accès ainsi interdit pendant seize ans s’ouvre brusquement, sans explication, on ne peut s’empêcher de se demander ce qui se cache derrière.
Laisse-moi te dire, Ivy, qui si tu as vraiment un ange de l'amour comme tu le prétends, il est nul.
Quelqu'un devrait lui rappeler l'objet de sa mission.
je deviens folle!! c'est la seule explication!!
''je t'aime,Ivy, et un jour, tu me croiras."
Ivy s'arreta net.Elle sentait Tristan tous autour d'elle. Elle ne parvenait pas à se persuader qu'il ait disparu a jamais. Le souvenir de cette soirée ou il l'avait écoutée jouer au clair de la lunce, debout derrière elle, était si préguant!Ivy s'effondra sur la piano.
Elle pleura comme si quelqu'un venait tout juste de lui apprendre la nouvelle de sa mort.
"je ne m'y habituerai jamais, sanglota-t-elle.Jamais!"
être courageux c'est surmonter sa peur
_ je n'ai pas peur, affirma philip.
_ heureux de te l'entendre dire, parce que moi, si, avoua tristan.
_qu'est-ce qu'il y a? demanda philip qui avait ressenti l'inquiétude de tristan.
_ continue d'avancer. je te dirai après.
_ la barrière est drôlement haute, tristan.
_ mais au moins, elle n'est pas électrifiée.
_ est-ce qu'on pourrait se reposer?
philip, il faut qu'on arrive avant le train!
_ pourquoi?
_ parce que. grimpe!
- Un signe de quoi?
- d'espoir, répondit Guy d'un ton hésitant. A moins que ce ne soit qu'une vulgaire pièce, et rien d'autre.
- non, c'est un signe, confirme t'elle.
Il étudia le penny un instant.
- je vais le poser sur la couverture réprit-il. Je ne veux pas perdre mon bout d'espoir.
Ivy je veux que tu sois mienne, mais tu ne l'es pas..."
"Si, je le suis !"
"Nous sommes sur les bords opposé d'une rivière, et c'est une rivière qu'aucun de nous ne peut traverser. Tu étais destinée à quelqu'un d'autre."
Les rayons du soleil couchant flamboient contre les vitres ; je remarque néanmoins qu’une silhouette s’écarte d’une fenêtre au premier étage, comme pour éviter que je ne la voie. Au bout d’un moment, je comprends que la personne m’observait depuis ma chambre.
Les rêves sont des ombres, jetées par la vérité; qui brillent sur nos secrets les plus sombres
Le deuxième tome est moins bien que le précédent. Il n'y a pas beaucoup de rebondissement. Le livre ne parle tout aux long que de la mission que Tristan essaye d'accomplir et l'amitié naissante entre Grégory et Ivy. J'avoue être assez déçue.
Quand on aime quelqu'un, on ne s'en remet jamais,
lui répondit doucement Mme Carruthers. On continue à vivre, parce qu'on le doit, mais on garde la personne aimée dans son coeur.
_ je n'ai pas peur, affirma philip.
_ heureux de te l'entendre dire, parce que moi, si, avoua tristan.
_qu'est-ce qu'il y a? demanda philip qui avait ressenti l'inquiétude de tristan.
_ continue d'avancer. je te dirai après.
_ la barrière est drôlement haute, tristan.
_ mais au moins, elle n'est pas électrifiée.
_ est-ce qu'on pourrait se reposer?
philip, il faut qu'on arrive avant le train!
_ pourquoi?
_ parce que. grimpe!
_ philip!
_ je pensais que tu avais des ailes. tu es censé en avoir.
_ moi, oui. mais toi, non!
_ elle n'a pas l'air d'aller bien, dit philip.
elle était adossée va un pilier, la tête inclinée.
_ elle va tomber! tristan, un train arrive! s'écria philip, soudain conscient du danger. ivy, ivy!
mais sa soeur était sourde au monde extérieur.
_ les marches indiqua tristan à phillip.
_ tristan? bredouilla philip d'une voix hagarde. tristan, où es-tu?
_ je suis là. je n'ai pas bougé, lui répondit tristan stupéfait.
_ ce n'est pas moi, lança-t-il enfin. ne te laisse pas impressionner, c'est quelqu'un qui est habillé comme moi.
"gregory", songea tristan.
_ qu'est-ce ? demanda philip. pourquoi a-t-il fait ça?
soudain, une main pâle émergea de l'ombre à la lueur de la lune. elle fit un signe à ivy, l'invitant à venir vers les rails.
le train était en vue maintenant. son phare blanchissait la voie ferrée et son sifflet retentit comme une ultime mise en garde.
ivy y resta indifférente. elle était attirée vers cette main comme un papillon de nuit vers une flamme vacillante? soudain, elle tendit le bras et fit un pas en avant.
_ ivy! hurlèrent tristan et philip. ivy, non!!