Citations de Elizabeth Eyre (27)
Dans les contes anciens, après tout, les belles-mères déployaient des efforts considérables pour se débarrasser de leurs belles-filles, les abandonnant au plus profond des bois, les jetant dans les griffes de monstres, leur faisant arracher le cœur par des chasseurs, manger des pommes empoisonnées…
Ce n’est pas parce qu’on perd sa femme qu’on a envie de voir s’envoler les diamants de la famille.
Les gens s’attendent à ce qu’un médicament ait mauvais goût.
Dans un mariage, on s’attend bien sûr à divers spectacles allégoriques, mais il ne faut pas négliger la comédie.
Une épouse se devait d’être modeste, de sourire avec parcimonie, de parler encore moins.
La duchesse Violante était belle, et Dieu seul savait à quel point il appréciait la beauté chez les femmes ; elle avait l’esprit vif, et il ne désapprouvait pas une dose raisonnable d’esprit chez les personnes du sexe ; mais il aimait aussi que les femmes restent à leur place et ne se mêlent pas de ses affaires.
Il n’est guère conseillé, à un homme qui dépend des grands de ce monde pour vivre, de fausser compagnie à une duchesse qui vient de vous faire l’honneur de vous reconnaître.
Ce que dame Nature prend d’une main, elle le rend de l’autre.
Les mariages princiers ne manquaient jamais d’attirer les foules parce qu’ils étaient autant d’occasions de festoyer et de faire ribote, mais celui-ci, qui verrait leur prince Galeotto épouser Ariana, la fille du duc Ippolyto, réjouissait particulièrement les habitants de Borgo : c’était une excellente chose pour le commerce que de s’unir à un État voisin par les liens d’un mariage.
Comme il est difficile en ce monde de ne pas désirer d’autres choses que Dieu !
Sigismondo, soldat de fortune, secondé par son serviteur Benno (et le chien Biondello !!) enquête dans le faste de la Renaissance italienne.
quand il s'agit de gouverner une cité, les innocents ne sont pas toujours épargnés
Désobéir ou protester n’aurait fait qu’attirer l’attention.
Les idiots ne sont pas censés avoir de la mémoire.
Les hommes bons ne sont pas forcément protégés. Toutes les histoires de saints vous enseignaient que plus on est bon, plus grandes sont les souffrances que l’on risque d’endurer.
Quand on part de rien, on ne devient pas quelqu’un d’aussi important que lui en faisant confiance aux gens.
Il n’y a pas d’arme plus terrible qu’un fléau entre les mains d’un homme jaloux…
Les soldats croient qu’ils doivent obéir à leur chef, les sujets qu’ils doivent obéissance à leur prince. Et en vérité un prince devrait être comme un père qui vous guide sur le chemin de Dieu.
Quand il est en guerre, un homme se fait des ennemis qu’il ignore.
Quelle liberté, de pouvoir faire ce que l’on veut sans avoir le moindre souci !