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Critiques de Ellen Raven Martin (34)
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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

Shadowhunters est le troisième tome de la série Projetc Viper d’Ellen Raven Martin.



Nous retrouvons les soldats mutants et/ou augmentés à la solde d’Aryan Turner, ponte des cyberaugmentations qu’ils considèrent comme leur « père » auxquels ils sont tout dévoués. Ils s’opposent à Reginald Reichardt, le successeur de Victor Winslow, tout aussi puissant industriel ayant soif de vengeance… à moins que tout cela ne soit qu’un jeu piquant.



Alors que les augmentés se mettent à rejeter leurs implants cybers, les Vipers doivent se rendre à Paris pour contrer les plans de Reginald ; un Paris devenu la Citadelle dirigée par une main gantée de fer par la présidente Romane. Mais est-il possible pour les Vipers de s’allier aux révoltés des bas-fonds, anti-corpo, dirigés pas Dante ? Et qui est la mystérieuse Ravdia Nikoladze ?



Une mission dont les Vipers et le monde risquent de ne pas sortir indemnes.







J’ai retrouvé cet univers et ses personnages avec plaisir sous la plume toujours très adaptée à ce monde de E.R Martin. L’auteure maîtrise de mieux en mieux son phrasé tout en ayant toujours la pertinence d’y mettre une touche de vulgarité et de modernité liée à son monde.



L’intrigue est quelque peu complexe, le plan de Reginald n’étant pas si évident tant son but pourrait être délétère et le contre-plan d’Aryan n’a rien de convaincant (les preuves sont très légères). Les choses s’éclaircissent néanmoins peu à peu vers la fin de la lecture.



La rivalité ente Centurion et Ombre est toujours là, à bas bruit. Les deux personnages prennent encore le devant de la scène, reléguant le restes de l’équipe à des seconds rôles que j’aimerai voir se développer un peu plus.







Je dois avouer qu’un petit lexique reprenant les noms / surnoms et éventuellement capacités particulières de Vipers m’aurait été bien utile… À réfléchir pour une autre édition ou la suite.







Une suite réussie – dans un nouveau format (poche), une belle couverture et une histoire prenante.



Désormais aux éditions ERA, créée par l’auteure.
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Project Viper, tome 1 : Rising

Ce roman est addictif, dés le début j’ai adoré. Quand on commence, il est très difficile de s’arrêter de lire car très bien écrit. J’ai hâte de commencer le tome 2. L’histoire est très bien, il y a plein de rebondissement.



C’était la première fois que je lisais du cyberpunk et franchement j’ai adoré ce style. Les créatures dont le nom est incertain sont vraiment représentatives de notre société j’ai trouvé car on cherche toujours à améliorer les humains avec la technologie.



On ne peut vraiment pas s’ennuyer. Nous embarquons dans une histoire géniale. On s’attache aux personnages. Je le recommande vraiment à toutes les personnes. La couverture m’a vraiment fait de l’œil, elle est magnifique et donne très envie. La lecture est si fluide qu’on termine rapidement la lecture. Et évidemment, on en redemande.



Ce roman nous emmène dans un univers curieux dont on y retrouve un petit morceau de notre monde. Je suis absolument persuadée que ce livre vous plaira.
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Les chroniques de Weyän, tome 1 : L'aigle de ..

Les pavés, ça me connaît, c’est sans doute mon rayon. Celui-ci ne m’a pas effrayé, bien au contraire, j’ai été charmée par cette sublime couverture, envoûtée par le charme presque irrésistible qui émane d’elle… Il faut avouer qu’elle est sacrément réussie quand même ! Ce premier tome des Chroniques de Weyän nous invite à parcourir un monde sombre, un univers cruel et impitoyable dans lequel le jeu des alliances règne. De la fantasy à la Game of Thrones avec une touche non négligeable de magie et de mystère… Terriblement ensorcelant et merveilleusement violent, vous pourriez bien y perdre quelques heures.





Équipez-vous correctement : un bon plaid, une boisson chaude et des petits biscuits ; ce livre vous accompagnera durant plusieurs soirées, à n’en pas douter. L’aventure sera rude et éprouvante, une lecture pénétrante qui ne vous fera pas ressortir indemne. J’admets avoir eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire, sans vraiment comprendre l’origine de ce mal. Est-ce dû au livre ou à mon état de fatigue avancé ainsi qu’à la période qui se veut chargée ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il qu’une fois les deux cents premières pages passées, j’ai dévoré ce livre. Je me suis progressivement laissé bercer par la plume d’Ellen, très soutenue mais aussi très chargée, sans doute parfois un peu plus trop détaillée. C’est une autre plume, un autre style que ce que j’avais découvert avec Project Viper, Ellen Raven nous offre ici quelque chose de plus aérien, plus fantaisiste aussi, en adéquation avec l’histoire. Les mots se veulent aussi savoureux que tranchants, à l’image du monde qu’ils dépeignent.





Un enfant est miraculeusement sauvé, arraché des griffes d’une mort prématurée… Il semble être l’héritier d’une puissance lignée, d’une famille que l’on désire plus que tout décimer, réduire au silence. C’est ainsi que le récit s’ouvre, c’est ainsi que nous sommes livrés en pâture à ce monde cru et violent. Cet enfant, nous allons le suivre, apprendre à le connaître, à l’apprécier aussi. Ce jeune, il porte un nom : Damhàn. Retenez-le bien, c’est tout ce que je peux vous dire… Élevé au sein d’une riche et importante famille, d’une famille qui détient un pouvoir immense, il va côtoyer le luxe, assouvir une incroyable soif d’apprendre et développer des capacités incroyables. Une vraie vie de prince, une existence qu’un rien peut chambouler.





Une carte, consultable au début du livre (et très bien réalisée d’ailleurs) permet aux lecteurs de se situer en temps réel, de suivre le voyage des personnages et de parcourir avec eux d’innombrables contrées. Les Chroniques de Weyän c’est aussi un véritable objet-livre avec de petites illustrations au début de chaque chapitre. Le monde est divisé par le Nord d’un côté et le Sud de l’autre, par de farouches rivalités et de sournois jeux d’alliances. Tout est minutieusement calculé, la moindre parole est mesurée, rien n’est laissé au hasard. De la stratégie et de la patience ; une immense partie à ciel ouvert dans laquelle chacun avance ses pions, reculent, empruntent des chemins détournés sans jamais lâcher des yeux l’objectif final. Intentions cachées ou apparentes, illusions et tromperies, trahisons et sentiments bafoués, tous les coups sont permis, pourvus que l’on atteigne le but tant désiré.





Une flopée de personnages ont partagé ma route, des noms mélodieux, d’autres roques, certains langoureux ou encore stridents. Beaucoup de noms et de prénoms. Vraiment beaucoup. Pratique monnaie courante en fantaisie, les trop grandes similarités de certaines sonorités m’ont toutefois gêné (Damhan, Adastan, Adalind, Daeron, Aldorias...). J’ai d’ailleurs tenté de prendre des notes afin de retenir tous les noms et de les associer aux bons personnages mais j’ai vite abandonné. Cette trop grande ressemblance m’a plus d’une fois perdu, je ne savais plus qui était qui ni le rôle que chacun jouait. Je sortais de la lecture sans savoir quand je parviendrais à y replonger pleinement. Ce petit désagrément passé, j’ai pris plaisir à suivre l’évolution en parallèle de Damhan et de sa sœur Adalind. Centres de graviter du récit, on observe leur importance croître et décroître au fil des rencontres et des révélations. Leurs histoires m’ont particulièrement captivée, là où celles des autres n’a pas autant retenu mon attention.





Les chapitres passent et la magie se dessine progressivement entre les pages, elle s’immisce dans la lecture comme un hôte tant désiré. Elle est appelée « mana » et n’est pratiquée que par un groupe d’individus dotés de pouvoirs et de capacités exceptionnels. Le mana peut revêtir différentes formes et investir de multiples personnes, son origine demeure obscure, laissant planer un opaque voile de mystère. Parmi les plus grandes figures, les magisters, j’ai adoré Venyxia, cette superbe femme que l’on observe sur la couverture… Elle n’apparaît pas de suite dans l’histoire et son rôle n’est pas totalement clair, j’espère obtenir des réponses très bientôt. Je suis impatiente de découvrir l’étendue de sa puissance.



Magie, violence, complot et mariage contribuent à rendre cette histoire extrêmement riche et dense, un récit dans lequel de nombreux rouages s’imbriquent comme autant de pièges mortels pour les personnages. Ce monde de cruauté, de sexe et de guerre, qui rappelle sans doute Game of Thrones, ne laisse que peu de place pour la tendresse, tout a un prix, tout se paie dans ces villages lointains, dans ces contrées obscures. L’esclavage vient aussi réclamer son dû, ombre qui plane, plus que jamais l’écart des positions sociales se fait ressortir, engendrant haine et jalousie, un bien beau panorama des fléaux de ce monde. La perfidie des uns n’a d’égale que la cruauté des autres.









Une ombre massive s’étend sur le récit, une créature semble vouloir se réveiller, une entité que le monde pensait à jamais endorme… Une puissance insoupçonnable et insoupçonnée. Les intérêts de chacun divergent quant à son réveil mais une chose est sûre : on en parle en coup de vent, on chuchote, on s’effraie, on espère autant qu’on redoute le moment de sa venue, celui de sa résurrection. N’ayez pas peur de rencontrer des dragons et des gardiens, d’enfoncer des portes derrière lesquelles seul le vide vous attend. Vous ne trouverez pas de réponses à toutes vos questions c’est une certitude, vous percevrez seulement des bribes qu’il faut saisir au vol, assembler et retourner dans tous les sens…





Si je peux vous donner un conseil, un seul, ce serait sans doute le même que pour Game of Thrones (oui oui, je sais que j’y fais souvent référence dans cette chronique) : ne vous attachez à personne ! Ne faites pas confiance et ne vous laissez pas attendrir… Certaines têtes vont tomber et vous pourriez bien y laisser des plumes. Faites attention, c’est à votre cœur de lecteur que je m’adresse. Tout le monde convoite un trône, celui qui permet de régner sur les terres de Weyän. Qui en est vraiment l’héritier ? À qui revient-il ? Qui le mérite le plus ? Habile jeu de succession, de ruse et de destitution, de massacre et de folie...





En définitive, Les Chroniques de Weyän offre un superbe récit de fantasy, une immersion dans un monde dangereux qui invite au voyage. J’ai davantage été conquise par l’ambiance et les décors que par la pourtant très belle plume de l’auteure. Aux détails et longues descriptions j’ai préféré la magie et les mystères. Comme il est coutume en fantasy, les personnages sont nombreux et beaucoup vont subir les foudres du destin. Attendez-vous à pénétrer dans un univers où la violence, le sexe et la cruauté règnent en maîtres. Tendresse et amour peinent à se frayer un chemin à travers la corruption, la magie et la guerre… J’ai hâte d’en apprendre un peu plus, de retrouver Venyxia, Adalind et Damhan pour de nouvelles aventures…

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Project Viper, tome 2 : Faceless

2071, Kayla fut l’épouse de celui qui est devenu par la force Centurion, le chef des Viper. Brisé, vidé de ses souvenirs et amplifié par des améliorations cybernétiques, lui et son équipe sont désormais au service d’Aryan Turner, homme de pouvoirs, dirigeant de Pinxit société chef de file du marché des augmentations et à l’origine du projet Viper.



Kayla est déterminée à retrouver Blayne Weston, l’homme derrière le Centurion et pour cela à infiltrer Pinxit. Un plan qui va la conduire à passer un marché avec McLane, chef de la résistance des Districts face à l’écrasante dictature du Capitole. (2 termes qui, hélas, évoquent trop Hunger Games)



Elle va très vite se rendre compte que les choses ne sont pas si simples, d’autant que l’assassin Shadow alias Zayne celui qui est à l’origine de l’arrestation de Blayne se méfie d’elle et sert aveuglément son « père » Aryan Turner. Et les choses se compliquent encore lorsqu’un troisième et puissant joueur entre dans la partie : le mystérieux Augure.





Je dois bien avouer que j’ai été vraiment emporté par ce deuxième tome, prouvant le réel talent d’écriture d’Ellen Raven Martin.





Néanmoins, commençons par mon unique bémol. Je trouve que l’intégration de Kayla par l’ensemble des Vipers se fait un peu trop facilement. Ils ne connaissent rien de son passé et encore moins de ses capacités sur le terrain et elle se retrouve plongée dans une de leur mission.





Ce point étant réglé, le scénario est foisonnant d’intrigues et de rebondissements jusqu’à la fin, judicieusement distillés tout au long du récit. L’autrice sait nous tenir en haleine et rythmer son récit d’actions tranchantes, explosives et sanglantes.



Mais derrière l’action, elle n’en développe pas moins les personnages et plus particulièrement les deux « héros » de son histoire, à savoir Centurion / Blayne et Shadow / Zayne. Ces deux hommes sont en rivalité permanente entre haine, respect et fraternité des Vipers d’autant qu’ils ont un passif lourd même s’ils l’ont oublié. Plus encore, ce tome traite de leur humanité perdue ou encore partiellement présente quelque part au fond de leurs mémoires déchirés et de leurs corps augmentés. Un déchirement renforcé par la présence de Kayla.





Ce n’est pas le seul thème que E.R. Martin aborde. Elle nous parle aussi de la soumission aveugle à une autorité supérieure et au-delà de la légitimité d’agir en sa conscience par rapport à sa hiérarchie ou à son serment de fidélité.



J’ai également apprécié le court passage sur l’intérêt des augmentations, mais aussi les bémols qu’elle y met à travers un de ses personnages, Seamus Bailey.







Enfin, l’écriture me plaît, parfaitement adaptée à l’ambiance du roman. Souvent directe, au phrasé court, et usant régulièrement de termes familiers sans jamais tomber dans la vulgarité. C’est dynamique et adéquat.





En conclusion, vous aurez compris que ce deuxième tome m’a séduit, plus encore que le premier et que je vous invite donc à découvrir cette série, en espérant que le tome 3 -Shadowhunters (déjà disponibles) sera du même niveau (mais je n'en doute pas).
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Project Viper, tome 2 : Faceless

Vous vous souvenez de ma bonne résolution 2019, « commencer moins de nouvelles sagas » ? C’est plus facile à dire qu’à faire … Je suis tout simplement incapable de résister à l’attrait d’une série prometteuse, et ce même si j’ai déjà beaucoup trop de sagas en cours … Car le problème n’est pas de commencer une nouvelle saga, finalement : le problème, c’est de réussir à les terminer. Dans l’idéal, il faudrait que tous les tomes soient déjà sortis, et pouvoir se les procurer en une seule fois, pour pouvoir se faire un merveilleux marathon … Mais dans la réalité, cela fonctionne rarement comme ça ! Heureusement, pour Project Viper, j’ai eu la chance d’avoir les deux premiers tomes en même temps, histoire de pouvoir les lire d’affilée … un vrai bonheur ! Mais aussi une sacrée frustration : je veux la suite maintenant ! Et cela d’autant plus qu’Ellen Raven Martin, adorable par ailleurs, est vraiment cruelle envers ses lecteurs : la fin est tout simplement atroce !



Kayla en est persuadée : Blayne, son fiancé, n’est pas mort dans l’incendie qui a ravagé leur appartement. Pour le retrouver, pour lui présenter son fils, leur fils, pour que ce petit bébé ne grandisse pas sans connaitre son père, la jeune femme est prête à absolument tout. Même à s’allier avec un illustre inconnu masqué, qui se fait appelé l’Augure, dont nul ne connait réellement les motivations. Même à se jeter dans la gueule du loup en s’infiltrant chez Pinxit Industrie. L’arrivée de Kayla sème le trouble au sein des Vipers : Shadow la hait viscéralement, convaincue qu’elle n’est pas digne de confiance et qu’elle représente un danger pour la fraternité, et par conséquent pour leur « Père », Aryan Turner … Centurion, quant à lui, se sent inexplicablement attirée par la jeune femme, et est prêt à lui accorder toute sa confiance. Entre les deux frères, la tension est plus forte que jamais … Parviendront-ils à faire face à la menace que le mystérieux Augure fait peser au-dessus de Pinxit malgré leurs différents ?



Le premier tome était très bon … mais celui-ci est tout simplement excellent ! On entre réellement dans le vif du sujet, dans le cœur de l’action, et c’est tout simplement époustouflant. Les complots se multiplient, s’accumulent, se nouent, s’entremêlent : on ne sait plus du tout qui est aux commandes de toutes ces machinations ... et on ne peut que faire des suppositions sur les motivations réelles de ces mystérieux meneurs. On ne sait plus à qui se fier, et surtout, on ne sait plus du tout qui classer chez les « gentils » et qui classer chez les « méchants » … car personne n’est réellement « gentil » dans cette histoire. Même Kayla, qui semble au premier abord animée de la plus belle des intentions – retrouver son fiancé pour réunir sa petite famille –, accepte finalement pour atteindre cet objectif de sacrifier allégrement pleins d’autres personnes … L’enfer est pavé de bonnes intentions, dit-on. Avec cette saga, la frontière finalement assez artificielle entre le bien et le mal s’efface totalement : on le voit parfaitement ici, c’est rarement au nom de ces grands principes qu’un individu agit … il agit principalement pour satisfaire ses intérêts propres. Mais la fin justifie-t-elle les moyens ? A chacun d’en juger.



Souvenez-vous : dans le premier tome, nous avons assisté à la déshumanisation progressivement de Blayne et Skylar, devenus Centurion et Shadow. Véritables machines de guerre humaines, entièrement dévoués à celui qu’ils nomment Père, les deux Vipers semblent ne plus ressentir la moindre émotion, à part peut-être la volonté farouche d’être le favori d’Aryan Turner. On le sent, la moindre étincelle risque de mettre le feu aux poudres et de transformer leur rivalité en véritable chaos fraternel … Le lien qui unit Centurion et Shadow est pleine d’ambivalence, d’ambigüités, de paradoxes. Ils sont attachés l’un à l’autre, tels deux frères, ils se sentent responsables l’un de l’autre et n’hésiteront pas une seule seconde à tuer quiconque fera du mal à l’autre … mais ils se haïssent, aussi, chacun étant jaloux de la place de l’autre, de l’importance que l’autre a aux yeux de Père. Tels deux loups alpha qui se disputent la dominance de la meute. L’arrivée de Kayla vient rompre le semblant d’équilibre qui régnait encore : les passions se déchainent, les divergences d’opinion s’affirment, et les voici qui se liguent l’un contre l’autre tandis que des bribes d’humanité refont surface. Des failles apparaissent dans leur formatage tandis que les sentiments viennent bouleverser leur rationalité parfaite … et mettre en danger leur fraternité et leur maitre.



Qu’il est difficile de vous expliquer pourquoi j’ai tant aimé ce livre sans trop vous en dévoiler ! C’est un livre bien plus « complet » qu’on ne peut le penser au premier abord : il ne s’agit pas uniquement d’un roman bourré d’actions, de bagarres, de sang … Il ne s’agit pas uniquement d’un roman riche en rebondissements, en mystères, en complots et machinations socio-économico-politico-idéologiques. A travers ces histoires se pose finalement de grandes questions sur la nature humaine, sur le transhumanisme, sur la moralité, sur l’évolution de notre société. C’est discret, mais c’est présent en arrière fond. J’aime vraiment beaucoup …. Et cela d’autant plus que la plume de l’autrice est encore mieux maitrisée que dans le premier opus : c’est vraiment bien écrit, le style est vraiment riche, le rythme est superbement géré. C’est un livre qui se lit sans s’en rendre compte, tant la narration se calque avec brio sur ce qui est raconté : ça coule tout seul. Seules questions scènes d’action m’ont un peu perdue, mais rien de bien grave …



En bref, vous l’aurez bien compris, si j’avais beaucoup aimé le premier opus, j’ai amplement préféré ce second tome ! Une fois encore, Ellen Raven Martin n’épargne si ses personnages ni ses lecteurs : âmes sensibles s’abstenir, et surtout, ne lisez pas pendant les repas ! Aussi étonnant que cela puisse paraitre quand on connait les personnages, qui n’ont rien de vrais héros honorables, on s’attache énormément à Blayne, Shadow, Kayla … Ils sont, finalement, victimes du hasard : ils sont nés au mauvais endroit au mauvais moment et se retrouvent bien malgré eux au cœur de conflits et complots qui les dépassent et leur volent leur existence. On les plaint … mais un peu seulement, car ne nous voilons pas la face : sans leurs souffrances, physiques et psychologiques, l’histoire serait drôlement moins captivante et palpitante ! Des histoires de rébellions et de machinations, il y en a plein, mais celle-ci se démarque des autres justement parce que la douleur de ces protagonistes est le fil-rouge de l’intrigue … A moins que ce ne soit la douleur du lecteur n’ayant pas le tome suivant sous la main ?!
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Project Viper, tome 1 : Rising

S’il y a un sous-genre de la science-fiction que je n’ai que très peu exploré encore, c’est bien le cyberpunk … Pourtant, les thématiques abordées ont de quoi m’attirer : humanité plongée dans le chaos social suite à un progrès technologique et/ou politico-économique néfaste, intelligences artificielles, androïde, cyborg, société violente et décadente, multinationales ... Mais jusqu’à présent, je n’avais pas osé passer outre la mention « âmes sensibles s’abstenir » qui accompagne généralement les ouvrages de cyberpunk … En tant qu’hypersensible, je n’étais pas vraiment certaine d’être parée à plonger dans ce genre d’univers ultrasombre et violent. Mais finalement, après avoir survécu sans trop de séquelles psychologiques aux ouvrages d’Aurélie Wellenstein, je me suis dit qu’un peu de cyberpunk ne me ferait ni chaud ni froid, et j’ai allégrement accepté la proposition d’Ellen Raven Martin. Et j’ai vraiment drôlement bien fait : loin de me traumatiser, ce premier tome a su me divertir et me faire passer un bon moment de lecture !



Le Conglomérat. Une association de diverses industries essentielles au bon fonctionnement de la Fédération. Une association largement dominée par Pinxit Industries. Aryan Turner, PDG de cette multinationale fabriquant les meilleures augmentations cybernétiques du monde, propose à ses collaborateurs un projet qui, officiellement, leur assurera le soutien inconditionnelle de la Présidente, grande actionnaire du Conglomérat, et qui, officieusement, fera de lui un des hommes les plus craints et respecté du pays. Il s’agit du Projet Black Viper : créer des surhommes. Non pas de simples cyborgs augmentés, non pas de simples droïdes mus par une intelligence artificielle. Non. Les Vipers seront un mélange parfait entre l’homme et la machine, des agents plus efficaces que le plus efficaces des robots, capables de prendre des initiatives … mais totalement dévoués à leur créateur, incapables de trahir …



Entre auteurs, on dit souvent que « le personnage principal, c’est celui qui souffre le plus ». Autant vous dire qu’Ellen Raven Martin a appliqué ce dicton à la lettre : ceux que nous pouvons considérer comme les protagonistes centraux de cette histoire – à savoir, Blayne et Skylar – sont indéniablement ceux qui souffrent le plus. D’ailleurs, leur souffrance elle-même – physique pour le premier, psychologique pour le second – fait partie intégrante de l’intrigue : elle est au cœur-même du processus consistant à faire d’eux des Vipers. On ne va pas se mentir : certains passages sont tout simplement insoutenables. Briser. Soumettre. Renaitre. Telles sont les trois étapes que vont traverser nos deux « héros » – si l’on peut dire, car il n’y a pas une once d’héroïsme dans ce roman, rien que les plus sombres facettes de l’âme humaine. Petit à petit, on les voit renoncer à leur propre identité, à leur propre humanité. Blayne et Skylar deviennent progressivement le Centurion et l’Ombre. Au gré des tortures et des manipulations, au fil des expérimentations, des greffes et des formatages mémoriels, on est témoin de leur déchéance, de leur déshumanisation.



D’un côté, c’est un processus terrible : on souffre pour ces deux hommes, qui ne sont certes pas des saints, mais qui ne méritent clairement pas un tel traitement. Car les scientifiques chargés de « mettre au point » les agents Vipers sont de véritables monstres, qui aiment observer et produire la souffrance chez autrui. Ils n’épargneront rien à nos deux protagonistes : tortures physiques et psychologiques sont le lot quotidien de ces deux cobayes qui n’avaient rien demandé. C’est parfois à la limite de l’insoutenable … Et pourtant, deux choses viennent « atténuer » l’horreur de ces monstrueuses expérimentations humaines : l’insertion des rapports des scientifiques, factuels et détachés, qui créent une sorte de « distance » dérangeante (les sujets d’expérimentation ne sont plus que des matricules) mais bienvenue sur le plan émotionnel … et la personnalité de Zeera, la médecin que nous suivons le plus. Zeera est folle à lier, sadique à point, et elle a un sale caractère. Elle est détestable … mais je dois avouer avoir une once d’affection pour elle. Car sur bien des points, Zeera me rappelle la mère d’un de mes personnages de jeux de rôle textuel (personnage que j’ai tant aimé incarner que je compte lui donner une nouvelle vie dans un roman). De plus, sa folie a quelque chose d’assez … sympathique chez un personnage de roman, car on sait pertinemment qu’elle ne va pas sortir du livre pour nous disséquer, donc on peut se permettre de sourire à chacune de ses interventions.



Avec ce premier tome, Ellen Raven Martin nous invite donc finalement à faire la « connaissance » de ces deux individus qui vont devenir les deux premiers agents Vipers. Il s’agit indéniablement d’un tome introductif destiné à nous faire comprendre la genèse de ce projet dément et inhumain : transformer un être humain en machine. Il ne se passe finalement rien d’autre que la transformation physique et psychique de ces deux hommes en véritables « chiens de garde », agents implacables car dénoués de toute volonté autre que celle d’obéir aveuglément à leur « Père », Aryan Turner. Quelques intrigues secondaires sont mises en place, mais j’avoue qu’elles ne m’ont pas passionnées : j’avais le sentiment qu’elles n’étaient là que pour « pimenter » artificiellement la situation, et non pas de préparer le terrain pour les tomes à venir. Adeptes des rebondissements à répétition, sachez que ce premier tome est un peu « maigre » de ce point de vue-là … mais on sent que le meilleur reste à venir et que l’action est prête à débuter dans le tome suivant !



En bref, vous l’aurez bien compris, bien que ce ne soit pas un coup de coeur, j’ai vraiment apprécié ma lecture. Il y a quelque chose d’assez fascinant dans ce processus de déshumanisation programmée, de déchéance planifiée, de deux hommes au fort caractère qui se transforment bien malgré eux en bras armés d’un homme dont on ne sait finalement rien. Derrière cette sombre histoire se cachent finalement la décadence de l’humanité, dont les nouvelles divinités s’appellent « argent » et « pouvoir ». Ellen Raven Martin nous plonge au cœur d’un univers où les hommes ne sont plus uniquement de chair, mais également de métal : prothèses de toutes sortes, implants cérébraux de traduction. Mais un homme est-il encore un homme si tout son corps n’est plus que technologie ? A vouloir « transcender » la nature humaine en créant un homme « parfait », sans la moindre infirmité ou faiblesse physique ou psychique, ne risque-t-on pas au contraire de tuer tout ce qui fait qu’un homme est un homme ? Une chose est sûre : les deux Vipers que nous présente ce livre n’ont plus rien à voir avec les hommes qu’ils étaient au début de l’histoire … Et il ne fait aucun doute que nous n’avons encore rien vu : heureusement que j’ai le second tome sous la main !
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Project Viper, tome 1 : Rising

Bon, j'avais une petite idée de ce dans quoi je m'embarquais en commençant la lecture de Project Viper - rencontre avec l'auteure au Summer Geek Festival de Mons - je me doutais donc que l'histoire serait sombre et bien souvent violente, mais je ne m'attendais pas à ce que les enjeux politiques et économiques soient aussi prononcés et développés. J'ai plongé au cœur d'un monde corrompu et malsain où la pleine puissance côtoie la misère, un univers futuriste au sein duquel les êtres que l'on appelle "augmentés" cohabitent avec des individus plus normaux, un récit qui voit la ferraille fréquenter la chair dans un cliquetis métallique.



Bienvenu dans les années 2070, vous n'avez qu'à fermer doucement vos paupières et vous vous retrouverez projetés dans un futur sombre et impitoyable. Plus que jamais les grands (par l'argent j'entends) de ce monde gouvernent tout. La société est découpée en districts plus ou moins pauvres, plus ou moins développés. Les grosses entreprises et superstructures, les gros organes de direction et notamment le Conglomérat régissent la vie de tout un chacun. Lors des réunions, les porte-feuilles et contacts des membres s'affrontent, c'est à celui qui aura un coup d'avance sur l'autre, à celui qui sera le plus craint et respecté. C'est également là-bas, en compagnie des puissances et de leurs idées que va naître le Project Viper, le nœud de cette histoire.



Je pourrais sans doute vous parler pendant des heures des enjeux de ce livre, de la rébellions et des rebelles qui tentent de renverser le pouvoir en place, des solutions et expérimentations mises en place par les puissants... Oui, cela me prendrait des heures tant l'univers est fouillé, tant on ressent une certaine densité ainsi qu'une profondeur non négligeable. Tout est solide et cohérent, cimentant les fondations de cette saga qui s'annonce vraiment surprenante. L'auteure nous chouchoute, nous dorlote mais attention, pas trop tout de même. Il ne faut pas négliger tout ce qui se trame ni la folie et la cruauté de quelques personnages... On sent, dans ce premier tome, comme une volonté d'accompagner le lecteur, de lui faire comprendre la naissance et l'intérêt des Vipers.



Ellen Raven Martin a opté pour des chapitres relativement courts qui permettent de suivre plusieurs personnages et de fluidifier l'intrigue. Nous nous familiarisons avec quelques noms tels que Skylar, Blayne, Zeera ou encore Aryan, des prénoms qui nous accompagnent et apparaissent comme des éléments de repères qui guident le lecteur. J'ai particulièrement aimé Skylar, son caractère et ce qu'il inspire, c'est un homme fort et honnête, capable de reconnaître ses erreurs, un individu qui n'hésite pas à se sacrifier pour sauver ceux qu'il aime. Son personnage est vraiment travaillé, j'ai assisté, impuissante, à la déchéance de cet homme, au calvaire qu'il a subi, a tout ce qu'il a enduré. L'auteur n'y est pas allée avec le dos de la cuillère concernant son traitement. C'est douloureux, cruel, violent, c'est un homme que l'on va briser.



Skylar n'est pas le seul que l'on va tenter de changer, par changer j'entends bien des choses croyez-moi. En parallèle de ce que subit Skylar, le profil de Blayne se dessine. C'est également un homme fort, courageux et déterminé. Ils peuvent sembler assez similaires mais bien des choses les différencient, ne serait-ce que la façon dont on va se servir d'eux... Aryan Turner, le gérant, le big boss, celui que tout le monde craint et respecte en même temps, celui que tout le monde haït également, veut mettre au point des sur-hommes... Oui, des sur-hommes ; des individus non seulement soumis mais aussi entièrement dévoués à sa cause. C'est là que les Vipers entrent en jeu.



Ce premier tome, selon moi, se divise en différentes parties bien que cela ne soit pas indiqué comme telle. Le prologue introduit et contextualise l'histoire, puis nous découvrons Blayne ainsi que Skylar, ensuite survient leur mise en situation, les épreuves et les tests avant de finalement intégrer un nouvel environnement et assister à de croustillants affrontements. C'est un parcours bien juteux que celui proposé par l'auteure, un chemin complexe et dangereux où coups bas et trahisons sont légion. Certaines parties sont davantage enrichissantes et approfondies, d'autres sont plus orientées vers l'action et c'est tout aussi bien!



Ce livre c'est aussi des êtres que l'on appelle augmentés, ils ont en effet subi une augmentation, que ce soit à la suite d'un accident ou de manière intentionnelle et délibérée, ces augmentations se profilent comme des améliorations des capacités des individus. Elles peuvent aussi bien concerner les yeux que les bras et toutes les autres parties du corps, elles ne sont pas constituées de chair et d'os mais de métal, de câbles et autres joyeusetés. C'est donc un univers dans lequel la technologie occupe une place prédominante et vous n'êtes pas sans vous douter qu'une telle avancée dans le domaine des sciences puisse faire naître quelques réticences... On trouve donc aussi bien des réfractaires que des détracteurs à ces augmentations. Cette situation illustre parfaitement l'état d'esprit de la société, et ce peu importe l'époque, quant à l'idée de progresser, d'aller encore et toujours plus loin...



On se demande jusqu'où l'homme est-il prêt à aller ? À quoi est-il prêt pour dominer ses semblables ? Ellen Raven Martin, avec une plume totalement maîtrisée nous invite à plonger dans la noirceur du monde qu'elle décrit, elle instaure une ambiance très mystérieuse ainsi qu'une atmosphère que l'on devine parfois violente voire malsaine. Tout est loin d'être clair et les ambitions de certaines trouvent un écho dans le désir de quelques autres. L'argent et la folie permettent d'arriver à bien des finalités, et ce peu importe les moyens employés. Aryan Turner souhaite des Vipers, alors son souhait sera exaucé, quel qu'en soit le prix.



C'est une famille atypique qui va donc se créer autour du personnage d'Aryan Turner, autour de cet homme d'affaires surpuissant ; des êtres augmentés dont l'utilisation nous sera dévoilée plus tard. Les membres qui composent cette fratrie semblent autant d'armes dont dispose le père pour mener à bien ses projets. Bien qu'il s'agisse d'êtres humains, d'hommes et de femmes réunis autour d'une même personne, les sentiments occupent peu de place, à l'inverse des manipulations et trahisons. On se prend à vouloir en connaître plus sur cette famille, à arpenter les sinueux sentiers du passé à la recherche de ce qu'ils étaient...



Plusieurs réflexions nous viennent à l'esprit, ce livre nous interroge sur la "création" ainsi que les expérimentations et processus qui mènent à elle. On en vient à se poser des questions en matière d'éthique et de morale : pourquoi la torture ? Pourquoi un traitement spécifique ? Dans quel but ? Cela est inextricablement mêlé à la problématique du pouvoir et la façon dont on l'utilise, aux raisons qui nous poussent à en faire usage. On se retrouve donc avec de multiples thèmes et interrogations... L'humanité des individus prend elle ou non le pas sur ce qu'on souhaite qu'ils deviennent ? Je laisse le deuxième tome y répondre.



En définitive, avec le premier tome de Project Viper nous plongeons au cœur d'un univers sombre et violent qui ne laisse pas de répit aux personnages. Entre manipulations, pouvoirs et rébellions, les enjeux politiques de ce livre sont colossaux. On se plaît à suivre la création de ce qu'on appelle le Project Viper, de sa conception à sa réalisation en suivant de nombreux stades - parfois assez cruels. L'auteure possède une plume maîtrisée et très fluide qui nous entraîne au cœur de la noirceur de la société, sans toutefois négliger d'y apporter une pointe de douceur par moments. J'ai hâte de retrouver Skylar et Blayne, les principaux personnages de cette série, dans le prochain tome!
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Project Viper, tome 1 : Rising

Je remercie Simplement Pro et Ellen Raven Martin pour l'envoi du service presse. Merci Ellen également pour le tome 2 que je lirai avec plaisir à la rentrée.

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Ellen Raven Martin nous présente un ouvrage cyberpunk (Le cyberpunk est un genre de la science-fiction très apparenté à la dystopie et à la hard science-fiction. Il met souvent en scène un futur proche, avec une société technologiquement avancée (notamment pour les technologies de l'information et la cybernétique) de qualité.

Ce premier tome "Rising" nous plonge au cœur d'un univers futuriste (divisé en Districts) où la violence est le lot de tous les jours. Le monde est dirigé par le Conglomérat et la Fédération. Le premier trouve à sa tête Pinxit Industrie, autrement dit Ayran Turner un homme d'affaires sans pitié, et l'autre la despotique Présidente Erika Lawson. Entre les deux: la rébellion.

Comme le Conglomérat se réunit, il, ou plutôt Ayran Turner, décide de voter en faveur du projet "Black Viper": des cyborgs dotés d'une âme humaine. Ce qui dépasserait de loin les IA (Intelligence Artificielle) habituelles.

Si Turner dit vouloir par ce biais fournir des "armes parfaites" à la Présidente pour mater la rébellion, on peut naturellement se douter que ses projets sont plus personnels.

Ceci validé, les premiers cobayes aux expérimentations scientifiques arrivent au Centre de de recherche de l'Harmattan. Ils se retrouvent vite entre les mains de Zeera et / ou du docteur Cordier. Leur point commun? Leur goût prononcé pour la souffrance d'autrui et la cruauté.

Ainsi, débarquent Blayne et Skylar qui subiront (le mot a toute son importance) les "transformations nécessaires" à leur renaissance.

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J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. On est vite happé par la lecture et les personnages haut en couleur. Cordier est une vraie pourriture. Ce que subit l'un des deux cobayes (vous verrez lequel en lisant ce livre) est absolument révoltant. Si Zeera semble un peu moins "cruelle", ne vous y trompez pas: ce n'est qu'une façade. Elle est capable de tout, surtout du pire, pour parvenir à ses fins.

Blayne et Skylar sont deux rescapés d'une certaine façon, totalement manipués et reconditionnés pour n'obéir qu'à une seule et même personne: Ayran Turner. Jusqu'où ira leur dévotion? J'ai hâte de le découvrir. Malgré toutes leurs souffrances, j'ai bon espoir pour eux car ils sont parvenus à garder leur humanité… et certains souvenirs. Notamment celui de leur vrai nom. J'espère sincèrement que cela les aidera.

J'ai une petite préférence pour Skylar, plus… torturé. Mais tous les personnages sont très bien décrits (Blayne, Skylar, Zeera, Cordier, Turner, M. V, les mécha-chien (prononcé Méca-chien)etc.) tant physiquement que psychologiquement. Cela permet pour la plupart de pouvoir se les représenter et s'y attacher (ou les détester).

L'univers est plutôt bien construit bien que l'histoire des Districts, du Conglomérat et de la Fédération aurait mérité un prologue à part entière pour plus d'explications et une meilleure compréhension pour le lecteur.

De même, il y a un petit souci dans la chronologie de certains faits. Principalement quand Skylar rejoint Turner en laissant l'Harmattan ainsi que Blayne derrière lui. Lorsque celui-ci le rejoint à son tour, on a l'impression qu'il ne s'est passé que quelques jours, alors qu'il semblerait que ce soit plusieurs semaines si ce ne sont des mois. En effet, Blayne apprend que Turner aurait "élevé" lui -même son "fils aîné" (c'est ainsi que Turner nomme les Vipers: ses "fils"). Or pour ce faire cela demande du temps. Temps qui n'a pas semblé se dérouler. Bon, je vous rassure, cela n'empêche absolument pas la lecture de ce premier tome très, très prometteur.

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En bref:

un très bon ouvrage cyberpunk avec un univers qui reste encore à découvrir plus en profondeur et une plume qui nous happe avec une facilité déconcertante.


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Project Viper, tome 1 : Rising

Une histoire que j'ai malheureusement trouvé très moyenne... L'intrigue est dans l'ensemble brouillonne avec des passages parfois inutiles, incohérents ou tirés par les cheveux. Il y a aussi beaucoup trop de personnages et de noms, selon moi. C'est vraiment un premier tome très introductif. J'espère que le tome 2 sera meilleur...

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Les chroniques de Weyän, tome 1 : L'aigle de ..

L’aigle de Fer est le premier tome des Chroniques de Weyän, un univers de dark fantasy où on retrouve les luttes de pouvoir, les manigances politiques et les menaces mystiques. S’il a un vrai potentiel, il n’est pas exempt de défauts, comme un style qui se fait « trop » à force de se vouloir « beau », ou de nombreux personnages au patronyme assez proche. Il garde toutefois une cohérence globale qui s’affine au fil des pages et qui promet une suite riche en sombres problématiques.



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Les chroniques de Weyän, tome 1 : L'aigle de ..

Après avoir lu les premiers tomes de Project Viper, j’étais extrêmement curieuse de découvrir la plume d’Ellen Raven Martin dans un autre style, et franchement , c’est un pur délice cette découverte. Avec Project Viper, nous sommes dans le cyber punk, ici dans la fantasy, et je vous certifie que dans les deux styles je suis super addict de sa plume. Mais honnêtement, comment ne pas l’être, il y a tout ce que j’attends de mes lectures.

Et qu’est-ce que j’attends de mes lectures ? Eh bien que ce soit entraînant, dépaysant, bien écrit, qu’il y aie une bonne intrigue, que le rythme soit soutenu, que les personnages soient travaillés et qu’ils me donnent envie de les connaître par-delà les lignes d’un livres. Ce sont les choses principales, mais il y a aussi tout le niveau émotionnel bien entendu. Et c’est ce que je retrouve dans les livres d’Ellen Raven Martin, bon, évidemment, il faut aimer la fantasy ou le cyber punk, mais si c’est le cas, alors, comme moi, vous ne pourrez que devenir addict à sa plume.

Maintenant, parlons un peu de ce premier opus. Déjà, je suis fan de cette couverture, elle est sobre et nous découvrons durant notre lecture qui elle représente, moi j’adore en tout cas.

Sachez que vous allez rencontrer beaucoup de personnages, mais je vous dis immédiatement, qu’il n’y a pas moyen de vous perdre en cours de route, ni de vous demander qui est qui. Cela me faisait un peu peur, lorsque je voyais apparaître un (ou plusieurs) nouveaux personnages, mais franchement, c’est assez simple de se situer. Pour ma part, je ne me suis pas perdue en tout cas. Pas besoin de prendre des notes pour ne rien oublier. Durant ce premier tome, il n’y a pas un ou deux points de vue différents, il y en a beaucoup plus, ce qui nous permet de savoir encore plus facilement qui est qui, qui pense quoi, franchement j’ai adoré pouvoir ainsi entrer dans les esprits d’autant de personnages, j’ai trouvé cela carrément grisant, parfois un peu effrayant (cela dépendais du personnage en question).

Pour vous dire quelques mots sur le récit, eh bien c’est assez complexe, il y a tellement de choses à dire, que je vous ferais une chronique d’au moins trois pages, alors je vais aller à l’essentiel. Ne vous attendez pas à un univers peuplé de Bisounours ou de Licornes, vous seriez hyper déçu, attendez-vous plutôt à un monde où le sang est monnaie courante, où la magie a sa place, où les complots sont plus que présents, un monde où vous devez vous méfier de tout le monde et même de votre propre famille, un monde où vous aurez du mal à vous attacher à un personnage car quelques chapitres plus loin vous risquez de le détester. Pour ma part, j’ai adoré cette sensation de yo-yo, de ne pas réellement trouver de personnage favori, d’aimer puis haïr, ou l’inverse, j’ai trouvé que cela donnait encore plus d’authenticité au récit.

Je ne vous cache pas qu’à certains moments je me suis demandée où l’auteure allait chercher telle ou telle scène, comment elle en arrivait à certaines choses alors que franchement on ne s’y attend absolument pas. En ouvrant ce livre, abandonnez votre esprit de déduction, votre envie de deviner la suite, pour avoir moi-même tenter je vous certifie que c’est impossible. Par contre, installez-vous confortablement, vous risquez de ne plus vouloir poser votre liseuse ou votre livre tellement son pouvoir est addictif. Les chapitres sont assez courts, ce qui donnent pour effet de vouloir poursuivre, et au final les heures défilent sans que vous ne vous en aperceviez. Effet garanti, j’ai failli passer une nuit blanche, mais le réveil qui sonne à 5h, cela vous raisonne un peu, quoi que pas tout le temps

Je sais que je ne dévoile pas grand chose, voire même rien de spécifique, mais croyez-moi que si vous vous lancez, vous ne pourrez qu’aimer ce que ce monde a à vous offrir. Quant à moi, j’ai vraiment hâte que l’auteure m’envoie un message me disant que la suite est pour bientôt, tout comme je suis plus que pressée de poursuivre Project Viper d’ailleurs
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Les chroniques de Weyän, tome 1 : L'aigle de ..

Par où commencer, peut être par le fait que le roman débute par un petit être ayant échappé à un massacre et qui sera sauvé puis ramené en sécurité. Qui est-il ? Une malédiction !



Il sera tout de même placé à l'abri et portera le prénom de Damhàn, fils adoptif du roi.



S'en suit alors le début de sa vie sous cette identité qui devra à tout prix rester un secret.



Nous aurons le plaisir de le voir grandir, apprendre les rudiments de l'épée, les leçons dispensées par les maîtres, mais rapidement, nous découvrons que ce jeune garçon n'a pas sa langue dans sa poche. Espiègle, arrogant, la diplomatie n'a pas vraiment l'air de faire partie de son caractère, mais je ne peux nier que tout cela fait de lui un personnage vraiment très intéressant et amusant. Le voir répondre aux adultes, les faire tourner en ridicule, mettre en avant son côté casse-cou et surtout, le voir changer complètement de comportement en présence de sa sœur ... C'est tout simplement adorable. On peut aisément sentir à quel point il tient à elle, sa précieuse sœur est aussi d'après moi l'un de ses plus gros point faible, car son rôle de frère, il le prend terriblement au sérieux ! Mais franchement, cet amour est formidablement charmant.



Durant ce premier tome, les sentiments ont un rôle très important, qu'ils soient positifs ou négatifs, ce sont comme des impulsions que peu de personnages n'arrivent à contrôler.



Les personnages sont multiples et variés, secondaires ou principaux. C'est d'ailleurs le seul point un peu délicat de ce roman, il y a beaucoup de noms, de titres de noblesse .. Et j'ai eu du mal au tout début à savoir qui était qui. Petit à petit, la fonction et le rôle de chacun prennent place dans l'histoire, nous aidant plus aisément à comprendre l'identité de ces personnages.



Je tiens d'ailleurs à mettre un "wow" sonore et bien audible à la personne qui a fait la couverture, le personnage est d'une beauté sans pareil, mais je ne citerais pas son nom, à vous de découvrir qui est cette femme ! Elle est d'ailleurs mon personnage favoris, j'aime son caractère fort et puissant.



L'histoire en elle-même est très judicieusement menée, comme nous suivons pas mal de personnage dans des quêtes différentes et variées, l'auteure a su jouer la carte parfaite pour ne pas que le lecteur se perde, c'est-à-dire raconter une partie de l'histoire du personnage dans un chapitre, et alterner ensuite avec les autres protagonistes. Cela donne plus de puissance au récit, plus de vie et de faciliter pour suivre ces aventures simultanées.



L'auteure à une place à la fois délicate et douce, mais également aussi mordante que diabolique ! Les différentes scènes sont saisissantes et terrifiantes, Ellen Raven Martin peut passer d'une scène tranquille à un chapitre ou le sang coule à flots. Je trouve que c'est également un point très positif pour le récit, car cela nous confronte à une horde de rebondissements pouvant toucher plusieurs à la fois. Et donc, que faire dans ce genre de cas ? Lire, lire et continuer à lire jusqu'à tout savoir ! Un page-turner bien ficellé !



Je vous conseil vraiment de vous procurer ce livre e-book, mais surtout, ne passez pas à côté de cette pépite ! C'est une grande fan de Dark Fantasy qui vous le recommande chaudement !


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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

Avis entier sur mon blog :)



Un bref avis : Ce troisième tome tout en tension est pour moi vraiment réussi ! Il nous permet de comprendre un peu plus le fonctionnement de la société de l’univers dans lequel on est plongé tout en nous laissant dans le flou. Qui est bon ? Qui est mauvais ? Que se passe-t-il réellement pour que certaines personnes se liguent contre le Conglomérat ? Je trouve que la plume de l’autrice a plus d’assurance que dans les premiers tomes et que cette dernière a bien évolué et ce, dans le bon sens ! Je prends toujours plaisir à me plonger dans ses romans alors j’ai vraiment hâte de lire la suite…Surtout que j’ai quelques infos…sur la suite qui me viennent direct d’Ellen héhéhé !
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Project Viper, tome 2 : Faceless

Toujours plus fort.



Après l'incendie qui l'a éloignée de Blayne , Kayla est bien décidée à le retrouver. Mais Blayne n'est aujourd'hui plus celui qu'il était. Devenu un viper il n'a plus aucun souvenir de son passé et est devenu une vraie machine de guerre.

Kayla va tenter de s'en rapprocher mais va se retrouver au coeur d'un conflit dont les enjeux vont se révéler plus que mortels.



Il y a quelques mois je vous avais parlé du tome 1 de "Project Viper" que j'avais beaucoup aimé. Bien que n'étant pas une grande adepte du cyberpunk j'étais tombée sous le charme de cette histoire passionnante et très prometteuse.

C'est donc avec envie que je me suis lancée à l'assaut de ce deuxième tome et que dire si ce n'est l'auteure , Ellen Raven Martin, a su faire bonifier sa saga.

Ce deuxième tome est à la fois plus complexe, plus intense et plus addictif.



Lors de ma lecture du premier tome qui était centré sur Skylar/Shadow, j'avais été quelque peu frustrée par le fait de ne pas savoir grand chose sur Blayne /Centurion et je peux dire que ce deuxième tome m'a ravi car il nous permet d'en apprendre plus sur lui.



Kayla , l'ex compagne de Blayne , va tout tenter pour le retrouver. Et pour cela elle va devoir faire des concessions, faire un choix qui la mènera là où elle n'aurait jamais pensé aller . Mais par amour , n'est-on pas prêt à tout ?



Elle va se retrouver auprès de Blayne mais lui ne se souvient pas d'elle, il a tout oublier de sa vie d'avant. Désormais pour lui seule compte sa mission en tant que viper et il aura fort à faire. Car en coulisses se jouent manigances et tractations et les vipers se voient mis à mal par un ennemi qui sait se montrer discret, Augure.



Pour les vipers le danger se fait plus présent, plus intense car ils ne connaissent pas vraiment leur ennemi. Et ils ont besoin de toute la confiance qu'ils portent en chacun d'eux pour faire face. Mais la présence de Kayla va venir enrailler la machine. Elle est le grain de sable qui pourrait tout changer.

Pourrait elle réussir à réveiller l'humanité de Blayne ?



Bien évidemment je ne peux vous en dire plus mais je peux déjà vous dire que j'ai lu ce roman en a peine quelques heures ( le temps d'une nuit d'insomnie pour être exacte ;) ) et qu'il m'a passionnée de bout en bout.



Comme je le disais plus haut ce deuxième tome est plus addictif, plus intense.

Ici tous les éléments de mettent en place pour créer une histoire complexe et intrigante. Tandis que certains se révèlent sous leurs vrais jours d'autres jouent double jeux. On ne sait plus vraiment qui ou que croire et personnellement c'est quelque chose que j'aime beaucoup car cela nous oblige à être toujours à l'affût, à garder l'esprit ouvert et critique. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver.



Ce tome laisse aussi entrapercevoir certaines failles chez les vipers , eux qui se veulent des machines de guerre , sans sentiments, avec comme seul moteur celui d'accomplir leur mission laissent ici parfois leurs sentiments interférer avec le reste créant une brèche dans leur armure.

Ils se retrouvent ainsi face à une part de leur humanité perdue . Et même si ici cela reste plutôt sous contrôle, certains éléments de l'histoire laissent à penser que cette faille dans leur armure pourrait bien changer pas mal de choses à l'avenir.



Tout comme pour le premier tome Ellen Raven Martin nous entraîne dans un univers sombre où quêtes de pouvoirs et de puissance peuvent conduire à des extrémités radicales. Ici la science ne semble plus avoir de limite (et encore je suis sûre que l'on a pas tout vu). Les deux combinés peuvent faire beaucoup de dégâts et il devient bien compliqué de savoir jusqu'où certains pourraient aller.



J'ai hâte de voir ce que tout cela va donner par la suite. Je suis sûre que l'on est pas au bout de nos surprises.



Ce deuxième tome est une vraie réussite.
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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

Encore une fois, j’ai adoré ce troisième tome pourtant, il met toujours aussi difficile d’en parler. Durant ma lecture, j’ai été touché par plein d’émotions mais elles sont terriblement difficiles à retranscrire. Je vais pourtant essayer d’en parler au mieux pour vous donner envie de découvrir cette saga qui vaut le détour.



J’ai aimé me replonger dans cet univers. C’est une saga assez sombre puisqu’elle est rempli de mise à mort, de scènes de violence mais pour moi, c’est un roman qui est vraiment plus profond. Il fait réfléchir sur la condition des hommes, sur les dirigeants, sur les puissants et sur la manipulation et la science. J’aime quand les romans fictifs nous font réfléchir et avec cette saga c’est totalement ça !



J’ai été ravie de retrouver les personnages. J’aime beaucoup Shadow derrière son extrême froideur et sans empathie il se cache une profonde blessure. C’est vraiment un personnage qui m’intrigue et je prends plaisir à le suivre et à tenter de le percer à jour ! J’ai encore une fois aimé suivre les autres Vipers même si Shadow reste mon préféré.



J’ai trouvé que dans ce troisième tome l’univers gagné en complexité. L’histoire est plus centrée sur la politique et sur les complots. Les conspirations j’adore vraiment ça dans les romans et là franchement j’ai été servie ! Et j’aime toujours autant le plume de l’auteure qui est toujours aussi agréable, fluide et addictive. J’ai encore une fois dévoré ce roman parce que j’ai été prise très rapidement dans l’histoire et je voulais en apprendre plus sur l’intrigue.



La fin m’a vraiment beaucoup plu et elle ne donne encore une fois envie de lire la suite et d’en apprendre un peu plus sur cet univers que j’aime temps !



Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette saga qui est tellement bien !
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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

Le commentaire de Martine :

Quelle saga, je viens de terminer, trois tomes qui sont remplis d’actions, de situations dangereuses, de revirements surprenants, etc. Le genre de roman qui te tient en haleine, assise sur le bord de ton fauteuil. Au début de ma lecture, je me disais Ellen Raven Martin ne peut pas mettre encore plus d’actions, ne peut pas faire mieux que dans les tomes précédents, bien, je suis la première estomaquée, car oui, elle le peut et je vous le confirme.

Elle met la vie de ses personnages en danger, Centurion, Shadow et les autres Vipers vont-ils survivre à tout ce qui va leur arriver ?

On continue toujours le jeu, le Conglomérat écopera beaucoup, la chute approche à grands pas. L’Augure est un adversaire de taille, donc les Vipers devront s’armer et s’unir afin de l’affronter. La France a été brisée et la fraternité va essayer de trouver une réponse ou quelque chose qui va les aider, mais arrivera-t-elle à découvrir une option qui les aide ?

Ce tome est synonyme de maladie, perte, quête, actions, deuil, etc. Tous les éléments qui peuvent que m’amener vers un énorme coup de coeur. Ellen Raven Martin m’a vraiment séduite et conquise avec cette série. Je deviens une “fan” de sa plume, de son imagination et de son talent, je vous recommande de lire cette auteure qui saura vous séduire, j’en suis certaine, puisqu’elle a un grand talent d’écrivaine. Je vous le dis surveiller bien ce nom et garder ce titre en mémoire, car vous ne manquerez pas d’en entendre parler de plus en plus.
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Project Viper, tome 2 : Faceless

Le commentaire de Martine :

Je peux vous dire combien je suis heureuse de pouvoir poursuivre mon aventure dans la lecture de cette saga d’Ellen Raven Martin. Je suis bien contente de retrouver les personnages, Blayne qui a tout fait basculer et à initialiser le jeu. Blayne alias Centurion que nous retrouvons avec un tout nouveau personnage Kayla, cette femme a un lien avec Blayne, que nous allons découvrir, un lien avec son passé. Elle est venue pour l’aider, le sauver puisqu’elle ressent des sentiments qui sont bien définis. Pour le Centurion, il n’a aucun souvenir de cette femme et encore moins de ce qu’elle ressent pour lui. C’est là que moi, je me suis tout de suite mise en mode, je veux en découvrir plus sur Kayla et surtout pourquoi revient-elle à ce moment ?

C’est certain que la relation entre Shadow et Centurion, deux Vipers va devenir instable, chamboulée, ce qui va avoir des répercussions assez dramatiques. La Résistance, va-t-elle en écoper ou en profiter ? Tout ce récit qui nous amène dans l’univers du Project Viper ou se produit pleins d’événements et rebondissements qui m’a gardé les yeux rivés aux pages.

Ellen Raven Martin a développé de l’assurance, je trouve que sa plume est encore mieux, elle a aiguisé sa plume, on ressent qu’elle est moins hésitante, plus structurée. Ce tome est rempli d’actions, son intrigue créée une addiction franche que je ne peux espérer que le troisième sera encore plus révélateur et sensationnel comme celui-ci. Si vous avez envie de lire une science-fiction touchant la technique, la robotique et la stratégie, alors, allez vite commencer la saga du Project Viper.


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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

La suite de Project Viper offre un nouveau terrain de chasse à nos Vipers au sein de la Citadelle, capitale d’une France meurtrie et réfractaire à l’augmentation. Si certains se perdent dans les embouteillages typiquement français pour protéger un « Père » en faiblesse, cela donne aux autres une exposition qui leur manquait parfois dans les précédents tomes. Ajoutez à cela un jeu d’échec où l’Augure démontre enfin l’étendue de son influence, et on embraye pour un prochain tome avec, espérons, une confrontation mémorable.



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Project Viper, tome 3 : Shadowhunters

Une une chose est certaine, c’est que j’avais franchement hâte de pouvoir enfin me lancer dans cette suite. Si vous avez lu les deux précédents tomes, je suis certaine que vous me comprenez.

Précédemment il y avait déjà pas mal d’actions avec un rythme élevé, ici, Ellen Raven Martin fait encore plus fort. Par moments, le rythme prend une cadence infernale et l’intrigue s’intensifie. Une intrigue qui met les vies de Shadow, Centurion et les autres Viper clairement en danger.

Pourquoi ai-je eu un coup de coeur pour ce troisième tome ? Tout simplement parce que tout y est, il ne manque absolument rien. Je dois aussi vous avouer qu’il est encore plus addictif que les précédents. Il m’a été impossible de lâcher ma lecture, quitte à y passer une nuit blanche, je n’ai pu me résoudre à attendre le lendemain pour finir.

Avec les nouveaux enjeux en cours, j’ai franchement eu peur pour les Vipers , plus pour certains que d’autres, ben oui quoi j’ai mes chouchous. Les augmentés sont en danger, il faut absolument trouver une solution pour mettre fin aux agissements de Reginald.

Malheureusement, les Vipers vont subir une perte, je ne vous dévoilerai certainement pas qui est tombé durant cet affrontement, mais je peux vous certifier que cette perte est un motif très puissant de vengeance. La suite va faire mal, va faire des dégâts, et je m’en délecte à l’avance.

Que dire de plus ? Je suis totalement fan de la couverture, je trouve que plus on avance, plus elle est travaillée, plus elle reflète l’univers qui nous accueillera dès la première page. Au-delà de la couverture, il y à l’histoire, le décor, le rythme, le décor l’intrigue, mais également la plume de l’auteure. Une plume dont je suis carrément fan également, elle m’a conquise dès le premier tome de Project Viper.

Project Viper, c’est un pur délice dont je me régale et ne peux plus me passer.
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Project Viper, tome 1 : Rising

Le commentaire de Martine :

Ce roman d’Ellen Raven Martin est un bon roman de science-fiction, qui m'a intriguée et me captivée, dès les premières pages, j’étais totalement embarqué dans l’intrigue. Mais on sent qu’elle nous introduit doucement dans son imagination, on ne se retrouve pas dans un roman rempli de grosses actions, mais on sent que tout est à venir, que ce tome nous introduit dans un concept très futuriste et scientifique bien installé dans le projet Viper.

C'est dans un contexte post apocalyptique, où les gouvernements actuels sont déchus. Le monde semble être gouverné par le Capitole, mais c’est le conglomérat qui en tire les fils, quelle triste réalité. L’Homme n’apprend jamais qu'il faut se prendre en main, puisqu'une fois de plus, ce sont les plus riches qui gèrent, règnent, et gouvernent, on comprend que l’argent fait pression sur le pouvoir. C'est que vu, ces gérances, la rébellion fait rage. C'est la raison pour laquelle le conglomérat propose le Project Viper. Le Project Viper, le projet qui crée des Hommes parfaits, des cyborgs dotés de compétences spéciales qui serviraient les intérêts du gouvernement.

Ellen Raven Martin nous présente une saga qui mérite d’être lu, une œuvre qui nous présente des personnages attachants, déterminants pour la survie et aussi marquants. Mon personnage préféré que j’ai aimé suivre, c’est Zeera qui est une femme assez dérangée, mais qui m’a fait sourire quelques fois. Les deux protagonistes masculins de Blayne et Skylar sont totalement différents et opposés, qui vont se rencontrer et se retrouver. C’est un roman prometteur dans la littérature du roman d’anticipation, du cyberpunk.

L’auteure a une belle écriture, limpide et fluide, c’est facile à lire tout en étant une lecture addictive. Elle a axé cette partie à développer les personnages qui sont assez complexes. J’adore ce genre de roman qui me fait travailler les méninges, et qui a un côté psychologique assez développé.

Je vous recommande ce récit qui allie tolérance et compassion.
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