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3.48/5 (sur 80 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : clamart , 1982
Biographie :

Cette adorable jeune femme, douce pleine d'esprit et dotée d'un caractère bien trempé est née en 1982.

Elle vit actuellement près de Versailles, où, après avoir travaillé dans la restauration, le commerce et le stylisme, elle se concentre sur l'écriture.

On dit d'elle qu'elle est une lectrice insatiable. Tout cela grâce à un professeur de français, qui lui a transmis le virus en demandant à ses élèves de quatrième choisir entre quatre livres par trimestre et d'en faire un exposé. Elle n'a jamais pu choisir et les à tous lus, même les tomes suivants qui n'étaient pourtant pas au programme.

Par la suite, il y a eu Maurice Leblanc avec Arsen Lupin ; Marion Zimmer Bradley : Avalon, Merlin et Les dames du lac, J. K. Rowling et Harry Potter... depuis, elle ne se déplace jamais sans un livre, voir plus.

Elle a toujours eu pleins d'histoires à raconter, mais c'est en 2013 que son aventure livresque à débuter avec son premier roman, Pré sentiment et sa suite, Ressentiment publié en octobre 2014.
Ces livres sont actuellement en cours de réécriture en vu d'une rééditions intégrale.
l'ancienne édition restant disponible directement auprès de l'auteur.

Elle travaille actuellement sur une nouvelle série : le Cycles des pierres protectrices.

Facebook :
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https://www.facebook.com/EloiseClunet/?pnref=lhc

mail :
eloise.clunet@gmail.com

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Source : Eloise Clunet
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extrait non corrigé :
Chapitre 1

J'étais arrivée sur le tarmac de l'aéroport international John Fitzgerald Kennedy en fin de matinée et il faisait très froid. La neige tombait à gros flocons.
Avant de me rendre chez l’ami d' Aaron, j’étais allée sur Liberty Island au sud de Manhattan. Je voulais voir la Statue de la Liberté. Malgré le vent et la neige elle se tenait fière et droite. À l'image du courage dont j’allais devoir faire preuve pour commencer ma nouvelle vie. Elle était impressionnante. Après l’avoir observée un long moment, je pris mon courage à deux mains et je fis signe à un taxi pour aller au centre de la ville.
En voyant mon visage le chauffeur ne me demanda rien d’autre que l’adresse où je voulais me rendre. Il n’essaya pas de me faire parler, voyant que je pleurais déjà. Si je n’avais pas été dans un tel état émotionnel, il aurait très certainement aimé me faire sa visite touristique pour que je profite de la vue des grands magasins arborant encore leur décoration de Noël. Mais il eut le bon sens de ne pas le faire. Il me déposa devant un très vieux Pub animé.
En entrant dans le McSorley’s Old Ale House, j’eus l'impression, en franchissant les portes d'avoir utiliser une machine à remonter le temps. L'intérieur était tout en bois, des tables et des chaises identiques à celles que le bar offrait au dix-neuvième siècle et des photos sur les murs datant du début du vingtième siècle conféraient à ce lieu une atmosphère particulière dans une des villes les plus modernes du monde.
Les deux devises du Pub étaient affichées à l’intérieur : la première ‟ Soyez bon ou partez ”. Une mise en garde que je compris tout de suite. L’endroit semblait protégé par une barrière ne laissant entrer que des personnes à l’âme pure... La seconde, ‟ Nous étions là avant votre naissance ”. J’y voyais un clin d’œil à ma véritable nature. Je savais que je n’étais pas la seule. Mais je ne m’étais pas demandée où m’envoyait Aaron avant de lire cette phrase. Ces devises agissaient comme des talismans, des fourmillements me parcouraient le corps un instant.Je savais au fond de moi que le sort tentait de déceler mes intentions et ma nature profonde. C'était une sensation étrange, à la fois désagréable et troublante. Lorsque cela s'arrêta sans que j'en éprouve la moindre douleur, je sus que je pouvais m'aventurer dans l'établissement sans crainte. même si je trouvais étonnant, après la façon dont Aaron était mort, que je puisse y rester.
Le doute n’est pas permis, au moins je sais où je mets les pieds maintenant.
En m'installant dans un coin, j’aperçus des clients commander une bière et que le serveur leur apportait deux choppes. C'était étonnant mais après un moment d’observation, j'ai compris qu’il s’agissait d'une pratique habituelle en ce lieu. La bière était très mousseuse et pour ne pas spolier les client sur la quantité on leur versait deux verres. J’appris, en entendant une touriste lire son guide à haute voix, que ce Pub était l’un des plus vieux pub irlandais de New York, il avait reçu la visite de personnages illustres comme Abraham Lincoln, Théodore Roosevelt, le célèbre magicien Harry Houdini, le poète E. E. Cummings ou le romancier Gilbert Sorrentino. Les photos au mur retraçaient toutes ces vies passées, toute cette histoire... L’ambiance me plaisait. J’avais l'impression d’être à une autre époque.
Le patron du Pub, que je repérais rapidement parmi les employés de l’établissement, semblait être un irlandais taciturne, entre trente et quarante ans. C’était le genre d'homme dont le regard exprimait beaucoup de choses et au travers duquel on lisait une trop longue expérience de la vie ce qui était en contradiction avec son âge puisqu'il ne devait pas avoir plus de trente neuf ans.
Les clients qui essayaient de le faire parler, réussirent à lui faire raconter de belles histoires sur son établissement. Si je n'avais pas eu conscience de sa particularité, je me serais posée des questions. Comment pouvait-il connaître toutes ces anecdotes sur l’histoire de son établissement ? Mais voilà, je savais qu’il les avait vécues. Il était très attaché à ce pub et tout ce qui s’y était passé. Après tout, il l’avait créé et en était le propriétaire depuis toujours. Il utilisait très probablement la même technique qu’Aaron pour hériter de lui-même. Un bon coffre à la banque, un titre de propriété qu’il se léguait d'une vie à l’autre... et un gérant pour s’occuper des affaires quand il ne pouvait pas le faire...
Le patron avait eu un regard dans ma direction à mon arrivée. Il avait aperçu mon air étonné devant sa barrière de protection. J'avais donc été repérée aussitôt.
Pour la discrétion, on repassera.
Malgré tout, il s'occupa longuement de ses clients. Il observait de temps à autre mon comportement. Je m’étais installée à une table dans un coin. Il savait que je venais pour lui. Il aurait été étonnant en connaissant le nombre de pub irlandais que comptait la ville de New York de tomber par hasard sur celui dirigé par un ‟ esprit ancien ”.
J’aurais dû tenter d’améliorer mon apparence. Je ressemblais à un chat apeuré, trempé par la neige, mais je n’en avais pas la force. Après un moment, alors que le Pub commençait à se vider un peu, il déposa une assiette devant moi sans rien me demander. Voyant que je n’oserais pas parler la première, il s’assit face à moi et inclina la tête sur le côté. Après cinq longues minutes, je n’avais toujours pas prononcé un seul mot. Je tremblais comme une feuille malgré le chauffage. Cela faisait moins de 24h qu'Aaron était mort... Je me demandais si je serais a nouveau capable de m’exprimer un jour.
‟ Prends ton temps et mange. J’ai l'impression que tu n’as rien mangé depuis un moment. Il y a une chambre au-dessus du Pub qui est libre. Tu pourras t’y reposer cette nuit et on discutera demain si tu ne peux pas le faire avant. ”
Il m’ouvrait sa maison, sans rien me demander. À moi, celle qui étais responsable de la mort de son ami. Certes, il n’était pas au courant, mais cela ne m’empêchait pas de culpabiliser.
Je lui en serais éternellement reconnaissante. [...]
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extrait non corrigé :

Chapitre 14
Cassandre,
J’avais fini par m’assoupir au premières lueur de l’aube, mais mon sommeil fût très agité. Les odeurs de la fumée et du bois brûlé avaient ravivé en moi mes peurs les plus profondes.

J’avais été capturé au cours du siège de Compiègne puis vendue par les Bourguignons aux Anglais, lesquels n'avaient eu qu'une hâte : me faire condamner par un tribunal ecclésiastique.

La veille de Noël, j’arrivais à Rouen et je fus enfermée au château du Bouvreuil, la forteresse de la ville, qui emprisonnait d’ordinaire des hommes. Pour l'occasion, une tour m’avait été réservée.

Quatre à cinq hommes veillaient sur moi à chaque instant. Je n’avais échappé au viol qu’en raison de la superstition des gardes. Ceux-ci étaient rebutés par l'idée de toucher une sorcière.

Le tribunal d'Église qui m’avait jugée, était présidé par Pierre Cauchon. Cet homme était un théologien respecté de l'Université de Paris, d'environ soixante ans. Il était entré au service du duc de Bourgogne, ce qui lui avait valu l'évêché de Beauvais.

Il paraissait désireux de se faire bien voir des Anglais, il arrangea le procès en hérésie et pour cela s'adjoignit le concours du frère dominicain Jean Le Maître, vicaire de l'inquisiteur en France. Cet homme m’avait terrifiée. Il manipulait chacune des personnes avec lesquelles il rentrait en contact et son regard me glaçait le sang. Il avait, à de nombreuses reprises, essayé de me faire avouer mon hérésie. Il était l'incarnation de Yannick à cette époque sans aucun doute. J'étais aujourd'hui capable de le reconnaître dans chacun de mes rêve concernant le passé.

En même temps ce n'est pas difficile, c'est toujours celui qui essaye de me capturer et de me tuer.

Le procès fut fréquemment suspendu et à plusieurs reprises, le très puissant cardinal de Winchester vint remplacer Cauchon à la tête du tribunal.

Les ecclésiastiques n’admettaient pas que Dieu ait pu s'adresser par-dessus leurs têtes à une fille du peuple. Ils dépêchèrent des enquêteurs à Domrémy mais les témoignages des habitants m’étaient si favorables qu'ils furent détruis. Ils me reprochèrent donc d'avoir revêtu des habits d'homme, en contradiction avec un précepte du Deutéronome, d'avoir voulu me suicider à Beaurevoir alors que je n’avais que essayais de m’évader et bien sûr d'avoir eu de fausses visions.

Lorsque l’on m’avait interrogée sur mon état de grâce, j’avais dû présenter mes visions comme provenant de message divin. Cela avait été la seule façon de recevoir l’oreille du roi et à propos de l’assassinat de Jean sans peur je leur répondis :

‟ Croyez-vous que votre roi a bien fait de tuer ou faire tuer Monseigneur de Bourgogne ?

– Ce fut grand dommage pour le royaume de France. Mais quelque chose qu’il y eût entre eux, Dieu m’a envoyée au secours du Roi de France. ”

Incapable de me faire fléchir et pressé d'en finir par le cardinal de Winchester que je savais manipuler par Jean Le Maître. l'évêque Cauchon précipita la procédure. Il me soumit à un réquisitoire de douze accusations que je niais en bloc. Il décida alors de me faire peur.

Je fus traînée, un soir de mai, au cimetière de l'abbatiale de Saint-Ouen où l’on avait préparé un bûcher. Sur une estrade se tenait le cardinal de Winchester. Le bourreau y était lui aussi. On me menaça de torture et on me montra les instruments. Puis l'évêque Cauchon lut l'acte d'accusation par lequel il me livra au bras du bourreau afin que je sois brûlée. Mais il m’avait fait savoir aussi que, si je me rétractais et si je renonçais à mes habits d'homme, elle (je ?) serais confiée à l'Église et échapperais à la mort.

Mais, le prédicateur Guillaume Evrard eut la maladresse de s'en prendre à mon Roi.

‟ Ton roi est hérétique et schismatique ! Me dit-il.

– J'ose bien vous dire et vous jurer sur ma vie que c'est le plus noble chrétien de tous les chrétiens, celui qui aime le mieux la foi et l'Église. Il n'est pas tel que vous le dites ”

Ma réponse fut malheureuse, mais je plaçais l’honneur de mon roi au-dessus de ma propre vie.

J’étais épuisée, je finis par signer un document par lequel j’acceptais de me soumettre à l'Église et de reprendre mes habits de femme. La sentence de mort fût alors commuée en un emprisonnement à vie.

Alors que les anglais qui auraient voulu une exécution rapide, il me virent rejoindre ma cellule. Les soldats menacèrent de s'en prendre aux juges et à l'évêque... Mais, une fois encore, mon ennemi agit dans l’ombre et quelques jours plus tard, m'étant fait dérober mes vêtements et craignant pour ma vertu, j'avais dû reprendre des habits d'homme afin de ne pas rester dévêtue. J’avais conscience qu’en agissant ainsi j’allais être cette fois condamnée au bûcher pour être retombée dans l'hérésie.

Le jour de mon exécution, Jean Le Maître avait fait en sorte que mon supplice soit le plus cruel possible. Vêtue d'une robe soufrée destinée à me faire brûler plus vite et coiffée d'une mitre sur laquelle étaient écrits des mots infamants, je fus conduite sur le lieu de mon supplice. Le bûcher avait était préparé de façon à ce qu’il soit trop élevé et que le bourreau ne puisse pas m’étrangler avant que les flammes ne m'atteignent.

Winchester réclama un ultime aveu, et l'évêque Cauchon s'approcha des flammes mais ce ne fut que pour m'entendre lui dire.

‟ Évêque, je meurs par vous ! Que j'aie bien fait, que j'aie mal fait, mon Roi n'y est pour rien ! ” [...]
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« Bien le bonjour à vous aussi ! dit-il tout sourire.
— Bonjour, bien dormi ?
— Oui, très bien, vous avez une literie du tonnerre, je me suis endormi aussitôt couché. Il faut dire qu’avec Cassandre, nous n’avons pas souvent eu un aussi bon lit. L’avantage d’être riche, j’imagine. Mais bon, nous avons au moins le plaisir d’avoir une belle petite famille dans notre petit appartement.
— Si vous préférez dormir, c’est votre affaire. Personnellement, je préfère d’autres occupations dans un lit », répondis-je en ne quittant pas Cassandre des yeux.
Celle-ci s’empourpra aussitôt au souvenir de la nuit que nous venions de passer ensemble et en imaginant celles qui allaient suivre. Mon humeur se mua instantanément. Laissant mes inquiétudes de côté, je me dirigeai vers elle pour l’embrasser tout en rivant mon regard sur celui de James afin de faire passer le message.
« Je sais la vérité, inutile de jouer la comédie plus longtemps. »
À ma grande surprise, il renversa la tête en arrière dans un fou rire irrépressible.
« O.K. mon vieux, ça c’est une façon de marquer son territoire. J’espère que tu ne nous en voudras pas pour le petit tour que nous t’avons joué, mais elle était si nerveuse à l’idée de t’avoir retrouvé que je n’ai pas pu lui refuser de me prêter à sa petite comédie.
— J’avoue que j’ai été tenté de te faire ravaler ton sourire deux ou trois fois, mais je sais qu’on peut difficilement lui refuser quoi que ce soit. »
Cassandre assistait à notre échange les yeux écarquillés.
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En vous lisant tous,on se rend compte que
le permis de conduire constitue une étape essentielle
vers l’autonomie et l’exercice de nouvelles responsabilités :
accès aux loisirs, recherche d’un emploi,
d’une formation professionnelle ou universitaire ;
Et pourtant de nos jours,
il est devenu extrêmement difficile
et couteux d’obtenir son permis de conduire
en France car moins d’un français sur deux l’obtient
du premier coup, sans compter le temps d’attente
entre chaque passage qui varie de 2 à 6 mois et
avec la lourdeur administrative du système français,
même si tout le monde a conscience qu’il y a un problème,
ce n’est pas prêt de changer,je suis agent de préfecture
je travaille en collaboration avec des inspecteurs et des agents de l’ANTS,
nous procurons des permis de conduire enregistrés et nous participons à la récupération des points,
nous assurons une qualité de service irréprochable,
Ceci afin que l’obtention du permis de Conduire ne soit
plus un luxe pour vous et sachez qu’avec nous, tout est possible et
nous vous garantissons un service impeccable à un prix raisonnable.
Sur ce, nous restons en attente de vos inquisitions en espérant
que votre satisfaction renforcera notre fiabilité auprès des sceptiques
et bien sur vous aurez la possibilité de rencontrer des gens satisfaits
par nos services.
Contactez nous à cette adresse e-mail: rapidpermis1@gmail.com
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Quand la pluie commença enfin à se calmer, je décidai de marcher jusque chez moi. Je me sentais si seule ! Depuis que je connaissais Lucas, j’avais toujours eu conscience de ses pensées. Ce soir-là, un mur s’était dressé entre nous et la solitude m’avait envahie. Il m’avait appris à le retrouver partout grâce à notre lien, mais même en l’appelant de toutes mes forces, je n’entendais que l’écho de ma propre voix dans ma tête. J’avais peur de ne jamais réussir à le retrouver.

Est-ce que c’est un mauvais rêve ? Non, malheureusement c’est réel. Mon cauchemar s’est réalisé et mon monde s’effondre.
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« On commence par quoi ? lui répondis-je.
- Tu cours pour m’échapper, sinon…
- Sinon quoi ? Tu m’attrapes et je passe un très bon moment ? Cela ne me donne pas envie de courir, ça. »
Je me mis tout de même en mouvement. Il avait un regard déterminé. Aucune trace de badinage sur son visage. J’avais intérêt à courir vite, très vite.
Il avait trouvé comment rendre la situation affolante. Il envoyait des messages d’alerte dans mon esprit, je ressentais du danger, imminent et oppressant. C’était plus fort que moi, je devais courir…
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"Elle nous demanda de choisir chacune trois cartes. Je ressentis une vague de chaleur en promenant le bout de mes doigts le long de l’éventail de cartes qu’elle me présentait. C’était une sensation assez particulière. Je sentais une force qui me repoussait étrangement de certaines cartes, tout en m’attirant vers trois d’entre elles. Un peu comme le champ magnétique entre deux aimants. Je n’arrivais pas très bien à comprendre cette sensation. Reprenant mon souffle, je pris les trois cartes. En les retournant, je découvris deux Rois et l’As de Cœur. Ma copine m’expliqua que si ce dernier représentait l’Amour absolu, les deux cartes qui l’accompagnaient ne présageaient rien de bon. Selon elle, je serais confrontée à un choix cornélien car deux hommes se disputeraient pour m’avoir un jour. Je mis cette histoire de côté : il m’était déjà difficile de plaire à un adolescent, alors imaginer deux hommes se battre pour moi, je trouvais cela inconcevable."
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Ces dernières semaines, je ne voyais Aaron que quelques minutes chaque jour. Il s'assurait que j'allais bien et disparaissais à nouveau. Après tout, c'était un homme occupé. Il avait du travail à faire. D'une certaine façon, il me manquait. Malgré son comportement arrogant, il s'était révélé être la pièce manquante dans mon existence. Jusqu'à ma rencontre avec lui, je n'avais pas eu conscience de ce manque, mais maintenant, je me sentais entière et il me serait impossible de m'éloigner de lui. Je n'osais jamais l'appeler. Je me contentais de croiser son regard lorsque c'était possible. Malgré la distance qui nous séparait, je le savais proche de moi. Chaque nuit, sa présence m'entourait. Il veillait sur moi et attisait mon désir.
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À vous, Éléments de Mort et de Vie, je rends hommage humblement, avec ces modestes présents. Gardez-moi de la méchanceté des hommes, de vos tourments, tant que je porterai ce talisman. Je vous en serai éternellement reconnaissante. 
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Tu es très belle aujourd’hui. Je pense peindre un ciel étoilé sur le mur où il y a ton bureau, avec une pleine lune. À moins que tu préfères une plage au coucher du soleil ? À demain. Repose-toi bien, tu es trop nerveuse. » Il avait osé faire une allusion très précise à ce rêve, alors que j’avais espéré qu’il aurait la délicatesse de me laisser en paix. Je m’étais encore trompée à son sujet. Règle numéro cinq : il adore me faire tourner en bourrique.
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