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Critiques de Émilie Guillaumin (289)
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L'Embuscade

Alors que sa femme est enceinte de leur petit dernier, Cédric Delmas, membre des Forces Spéciales françaises, tombe dans une embuscade lors d’une mission secrète dans la région du Levant. Au petit matin, Clémence reçoit la visite d’une délégation militaire, venue l’informer du décès de son mari et de cinq de ses camarades. Incapable d’annoncer la nouvelle à ses enfants, elle met tout en œuvre pour découvrir la vérité sur cette opération de renseignement qui a mal tourné et sur les circonstances exactes de la mort de son mari…



Ayant elle-même passé deux ans dans l’armée de terre française, c’est en connaissance de cause qu’Emilie Guillaumin nous plonge dans cet environnement militaire aux règles et à la terminologie spécifiques. Le réalisme de cette incursion au cœur d’une famille de militaire, habituée à vivre dans l’incertitude et le respect du secret des missions, mais devant ici faire face à trop de zones d’ombre pour parvenir à faire leur deuil, est assurément l’une des grandes forces de ce roman.



Ce récit qui rend finalement un bel hommage aux soldats partis au front au péril de leur vie, dans l’anonymat le plus total, brosse également le portrait d’une femme en quête de vérité, qui se bat contre le silence et la rigidité de l’armée, tout en essayant de continuer d’endosser son rôle de mère.



Le réalisme très instructif de cette immersion se fait malheureusement au détriment d’un style d’écriture un peu trop froid et beaucoup trop descriptif pour parvenir à créer de l’empathie et faire passer toutes les émotions. En fin de roman, l’autrice joue cependant un peu plus la carte du suspense à coups de rebondissements et propose même un final assez riche en émotions, mais sans parvenir à conserver la part de réalisme qui constituait la force de la première moitié.



Un bon moment de lecture donc, mais tout de même quelques bémols et un sentiment légèrement mitigé en refermant ce roman.
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L'Embuscade

Tout grand lecteur se doit d'avoir un minimum d'empathie pour pouvoir apprécier et assimiler ses lectures.

Toute femme de militaires partis en mission doit inévitablement redouter la possibilité qu'une délégation de grades viennent sonner à la porte pour annoncer la disparition de l'être aimé.



J'ai mis extrêmement beaucoup de temps pour lire ce roman car l'actualité m'a rattrapée avec le décès de Maxime Blascot.



Un roman d'une grande force et extrêmement réaliste.

Un roman qui bouleverse et qui ne laisse pas le lecteur indemne

Une écriture agréable et un roman bien documenté, même si on peut relever quelques incohérences qui sont vite pardonnées.



Un roman qui rend un énorme hommage à nos soldats partis au front.

Un roman incroyable, a lire absolument.
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L'Embuscade

Soldats des forces spéciales françaises, Cédric Delmas et cinq de ses camarades tombent dans une embuscade lors d'une mission secrète dans la région du Levant. Comme les cinq autres épouses, sa femme Clémence est informée par une délégation militaire, dans le strict respect de la procédure prévue. Très vite, de nombreuses zones d'ombre apparaissent autour de la disparition des six hommes. Que s'est-il réellement passé pendant leur mission ? Pourquoi tant de mystère de la part de l'armée ? Pour Clémence commence un éprouvant combat pour la vérité.





Forte de son expérience dans l’armée de terre et au Ministère des Armées, c’est en connaissance de cause qu’Emilie Guillaumin nous propose une incursion dans le monde à part, verrouillé par ses règles autant que par son esprit de corps, de la Grande Muette. Son récit est un hommage appuyé à l’engagement des militaires qui ont choisi le risque suprême pour profession, mais aussi à celui, indirect, de leurs conjoints, occupés dans l’ombre, une épée de Damoclès sur la tête, à maintenir solitairement, comme si de rien n’était, la continuité familiale.





Etayé et réaliste, le texte prend souvent une saveur presque documentaire, en particulier pendant toute la première partie qui déroule dans ses moindres détails le protocole extrêmement codifié qui accompagne la perte d’hommes en mission. Tout est prévu pour canaliser l’émotion dans un « prêt-à porter » du deuil, qui en finit presque par anesthésier du même coup la propre sensibilité du lecteur. Il faudra toute la fermeté et la ténacité de la narratrice pour que le roman rebondisse dans une seconde moitié pleine de suspense, lorsqu’il devient évident que les événements ne se sont pas déroulé sur le terrain comme le décrit la première version officielle.





Si quelques improbabilités romanesques se glissent dans l’intrigue, on se laisse volontiers entraîner dans cette histoire rédigée dans un style efficace et concret, aux personnages attachants que l’on n’a pas envie de lâcher avant le dénouement. Indéniablement, la grande force de ce roman est son réalisme dans sa restitution du quotidien des militaires et de leurs familles.





Merci à Babelio et à Harper Collins de m’avoir fait découvrir cette lecture.


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L'Embuscade

Laborieux. Malgré les éloges qui affluent sur ce roman, je suis passée à côté de ce livre. Un livre certes bien écrit pour un public cible.



L’histoire raconte la souffrance de Clémence, une jeune femme mère de trois enfants, enceinte de son quatrième et mariée à Cédric, un militaire. Ce dernier, parti pour une mission en Syrie ne donne plus signe de vie. On vient alors annoncer à Clémence que son mari est mort pour l’honneur de la patrie.



La première partie relate avec un certain sens de précision et beaucoup d’émotions la souffrance de cette femme prise sur le fait accompli. Les détails sont décortiqués avec précision. Comment continuer quand l’homme et le père qu’on aime est retrouvé mort.

Cette partie s’annonçait de bon augure. S’en suit alors un revirement de situation qui m’a profondément ennuyée. Les détails de cette femme endeuillée sont occultés d’une page à l’autre pour nous servir une liste non exhaustive de détails liés à Daesh, les djihadistes, le côté très technique prend le dessus et m’a complètement perdue.



Certes ce roman a tout pour plaire à qui s’intéresse à la guerre en Syrie, il a un côté très viril qui trouvera son lectorat.

De mon côté, je suis restée totalement hermétique à cette histoire qui perd en intensité au fur et à mesure, se montre trop froide, trop distante et beaucoup trop technique pour moi.



C’est un rendez-vous manqué.
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L'Embuscade

"L'embuscade " est un de ces livres qui vous obligent à veiller le soir , au risque , du reste de ne pas trés bien dormir tant le sujet est dramatique .C'est un livre qui met l'accent sur le rôle des femmes de ceux et celles qui vivent éloignés de leurs foyers pour défendre les intérêts de la patrie et qui , en cas de malheur , se retrouvent seules face à un vide sidéral , devant quitter définitivement un époux ou une épouse sans pouvoir vraiment extérioriser une détresse pas toujours de mise dans l'armée .

Elle , c'est Clémence et lui , c'est Cédric .Il est en mission quelque part dans un pays du pourtour méditerranéen .Les nouvelles sont rares , brèves , laconiques , sans relief , discrétion " top défense " oblige , et Clémence élève seule ses trois enfants et , enceinte , attend le quatrième.

Et la nouvelle tombe , affreuse , insoutenable , Cédric a disparu en Syrie , victime d'une embuscade .Commence alors la terrible épreuve , partagée avec les épouses des autres victimes .

J'ai trouvé cette première partie du roman particulièrement forte , émouvante , pleine d'émotion , de non - dits , de protection des enfants , de l'image du père dont subsistent des gestes , des odeurs , des paroles . Le partage du chagrin avec les autres , la façade de dignité qui sied aux héros et qu'il faut assumer malgré la douleur vous prennent aux tripes .

Ensuite , forte de son expérience militaire , l'autrice déborde un peu le propos en introduisant une histoire moins crédible , à mon avis , qui mettra en avant l'armée , ses lourdeurs et ses contraintes , fera passer de l'humain au devoir avec tout ce qu'il présente d'injustice et de rigidité . La sécheresse de l'ordre primera sur l'existentiel , ce que l'on pourra bien entendu comprendre et admettre mais qui prendra un peu le contrepied du début ."Dura lex sed lex ".Une seconde partie plus brutale dans sa lourde et implacable raison , ses interrogations . L'individu chéri , attendu ,espéré perd son statut d'homme pour se fondre dans les obligations sacrificielles de l'armée : " Un pour tous , tous pour un ." Une partie un peu plus " technique " consacrée à la Grande Muette .

Et puis arrive le dénouement qui , à lui seul , nous ramène sur le chemin de l'honneur d'un homme .C'est magnifique et bouleversant , et ça illumine le tout , nous laissant sans voix sur une formidable impression.

Ajoutons que l'écriture est belle , efficace , que les mots " portent " et même si certains personnages manquent parfois de force dans l'expression de leurs sentiments , ce roman , déjà fort bien accueilli par les lecteurs , mérite d'être découvert afin que tous et toutes , nous puissions imaginer peut la détresse de ceux ou celles qui perdent un être cher loin de chez eux .



" L'adjudant a repris son souffle.Il avait l'air exténué ,écoeuré par ce métier inhumain dont ils semblaient tous si fiers , Cédric le premier ".



A bientôt pour un sujet plus ...euh , moins ...., bref , différent .

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L'Embuscade

Un choc. le souffle de l'explosion qui déchire tout sur son passage et vous projette au sol, K.O., vous empêche de respirer. C'est ce qu'a vécu l'adjudant Cédric Delmas, de l'unité du 13ème RDP, soldat des forces spéciales en mission secrète en Syrie ; C'est également ce qu'a ressenti son épouse, Clémence, lorsqu'une délégation de 5 militaires est venue lui annoncer, en plein milieu de la nuit, la mort de son mari au combat. Clémence, qui avait accepté bien sûr le risque d'un mariage avec un tel époux, habituée aux longues absences secrètes et aux retours incertains, briefée sur les procédures qu'elle devrait suivre en cas de « problème » ; Clémence, qui s'étonne de n'avoir pas ressenti la mort de son mari avant qu'on la lui annonce - n'est-on pas connecté à la personne que l'on aime ? Clémence qui ne peut s'arrêter d' « agir pour ne pas mourir », de stress ou de chagrin, et a besoin que l'armée lui donne des explications sur les circonstances de la mort de son mari, pour faire son deuil ; Clémence, enceinte de trois mois, qui durant plusieurs jours ne parvient même pas à annoncer à ses 3 enfants la mort de leur père ; Clémence, bordelaise qui doit aller identifier la dépouille de son mari à la morgue parisienne où le corps vient d'être rapatrié, attendant ce moment comme des retrouvailles, un moment de grâce où la mort serait suspendue, le temps d'un dernier adieu… Un cri. Celui de Clémence, qui prend un second coup de massue lorsqu'elle apprend finalement que…





Je pourrais vous le dire, mais je devrais vous tuer. Comment faire face à ce qu'elle découvrira à la morgue ? Que s'est-il passé ? Comment pourrait-elle en rester là, sur une incertitude ? Et cette voix, dans sa tête, qui ne cesse de surgir : Que va-t-elle faire, à présent ? Comme le lecteur, Clémence veut connaître les tenants et les aboutissants de la disparition de son mari. Nous projetant dans les sensations aussi cotonneuses que violentes de l'épouse d'un héros de guerre mort au combat, Emilie GUILLAUMIN tente le pari risqué de reconstituer des ressentis intenses, difficilement imaginable, et des faits cruellement réalistes que l'on nous tait souvent - pour le bien des opérations, mais pas des familles. Pari en partie réussi dans le sens où j'étais intriguée, curieuse ; mais en partie seulement dans la première moitié, du fait que les sentiments, qui nous rendent pourtant enclins à l'empathie, ne sont pas parvenus à m'atteindre totalement, à me faire vivre ce qui est évidemment un enfer dans la réalité, me laissant entrevoir un 3/5. La faute à la distance salutaire avec laquelle Clémence raconte, cette apparente absence ou froideur factuelle dans laquelle le choc l'a plongée qui nous engourdit parfois à la mort de quelqu'un de trop proche, pour accuser le coup.





Puis quand Clémence, grâce aux journalistes, aux militaires, puis à sa persévérance, commence à découvrir ce qui a pu se produire sur place, alors la lectrice que je suis a pris à son tour un uppercut de plein fouet. Evidemment que ça a pu se produire. L'horreur à l'état pur, et la stupidité de cette phrase : « Il ne sont pas morts en vain ». Vraiment, en l'occurrence ? L'absurdité déplorable de la situation réveille les sentiments de Clémence et ceux du lecteur. Alors la douleur insoutenable de la perte se réveille en nous, devient réelle, viscérale, prend corps dans notre âme, dans nos tripes. Des choses comme ça se produisent, même si elles nous sont souvent tues. Et pour quoi, pour qui ces sacrifices ? La première réponse sera révoltante, bien sûr. Mais la suite est bien pire. C'est l'inacceptable que nous conte Emilie GUILLAUMIN dans L'Embuscade. Evidemment, j'ai beaucoup de mal à croire que Clémence soit autorisée à faire ce qu'elle demande au départ ; Mais d'un autre côté, qu'est-ce que l'armée n'est pas prête à faire pour conserver certains secrets utiles à notre défense… Alors j'ai accepté cette part de romanesque que l'auteur utilise pour aller plus loin ; et, à part ce que j'ai ressenti comme des ellipses ou transitions maladroites dans la narration, j'ai vu ce récit comme un bel hommage à ceux qui se battent pour nous, et pour qui on ne se bat peut-être pas assez. Une dénonciation et une épopée qui font froid dans le dos et dont les politiques ne sortent pas grandis. A partir de là, le récit bondit de révélations en révélations jusqu'au bouquet final, l'explosion d'émotions qui nous souffle ; La fin. Elle tient en 7 pages, mais ce sont elles qui donnent toute la puissance au livre - surtout ne commencez pas par lire la fin. Elle contient tout, y compris nos larmes. Et la délivrance, mais à quel prix.





« Le parachutiste ne va pas au ciel, il y retourne ».
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L'Embuscade

J'ai eu du mal à noter ce livre, et encore plus à en faire cette critique.

Je n'ai pourtant pas mis longtemps à le lire, et j'avais hâte de savoir comment il se finissait, donc le problème n'est pas là.

Clémence, le personnage principal est femme de militaire, elle apprend un triste matin que son mari est mort en opération. Elle va essayer de mieux comprendre avec les autres veuves (6 soldats sont victimes de ce combat) ce qui s'est passé, pour pouvoir faire son deuil et continuer à vivre.



L'émotion pour moi n'a pas été au rendez-vous, Clémence ne m'a pas touchée, ni dans son désarroi, ni dans sa quête de la vérité. Et seules les toutes dernières pages ont fait naitre cette émotion que j'aurais aimé ressentir plus tôt.



Que ce soit dans la première partie qui relate la mécanique militaire suite à une mort en opération, pour toutes ces femmes, entre reconnaissance des corps, cérémonies militaires et funérailles, ou dans la suite qui les voit se rebeller contre la version simplifiée de cette embuscade, ou plus encore pour l'héroïne découvrir une situation nouvelle, j'ai trouvé que beaucoup de choses sonnaient faux, dans les réactions de ces femmes,

en particulier de Clémence. et que dire de ce voyage qu'elles vont effectuer.



Une déception pour moi donc, pour un livre qui a su convaincre beaucoup de lecteurs.

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Petites dents, grands crocs

Si ce roman s’ouvre sur une situation plutôt banale, une jeune femme prend une année sabbatique pour écrire un roman, rapidement des détails surgissent qui modifient l’ambiance.

Certes il y a ce mal-être permanent que lui inspire la relation quasi fusionnelle des deux hommes de sa vie, son mari et son fils. Puis cette attitude proprement vampirique de l’enfant, fasciné par le sang. Enfin la faiblesse grandissante assortie d’amaigrissement et migraines, que son médecin explique sans conviction.



Hormis le fait que le roman rêvé ne parvient pas à se matérialiser, la jeune femme vit de plus en plus mal physiquement et moralement. S’y ajoutent des cauchemars terrifiants et une hostilité nette de ses proches.



Pas question de dévoiler la fin, elle est surprenante !



Roman lu avec avidité, à la fois parce que ce personnage suscite une belle empathie et éveille l’intérêt du fait du mystère des symptômes dont elle souffre. Les autres personnages ne sont pas en reste : les agissements du petit garçon font parfois douter de sa normalité, mais les délires de la mère peuvent entretenir ce doute. De même que le mari est peut être un compagnon aidant ou un meurtrier…



Même l’écriture contribue à ces ambiguïtés, avec des phrases équivoques qui sèment le trouble et rendent la lecture parfois complexe.



Lecture bien appréciée, pour ce roman qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.



272 pages Harper Collins 12 janvier 2023


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L'Embuscade

« L’embuscade » d’Emilie Guillaumin est mon second coup de coeur de cette rentrée littéraire, après le magnifique « Au-delà de la mer » de Paul Lynch, paru aux Editions Albin Michel.



« L’embuscade » est un roman hélas, ô combien, terriblement actuel, doté d’une grande force narrative. La plume d’Emilie Guillaumin est dotée de dextérité et d’émotions. Malgré le thème très difficile du deuil, elle parvient à en sortir un livre solaire qui, à bien des égards et bien que je l’ai terminé il y a un peu plus d’une semaine, m’a littéralement scotchée.



Cédric Delmas est marié, père de famille mais aussi soldat des Forces Spéciales françaises. Alors que son épouse, Clémence est enceinte de leur quatrième enfant, il est tué en Syrie lors d’une opération secrète, en compagnie de quatre autres membres de son unité. Vient alors le difficile travail du deuil pour Clémence et les autres femmes et familles des soldats. Après le déni, surgit le moment des questions ainsi que celui des réponses parfois gênantes et sûrement difficiles à entendre. Pourtant, Clémence est prête à se battre pour que vérité soit faite.



Emilie Guillaumin est passée par la case « armée » et cela se ressent dans son livre, par une justesse et une connaissance des éléments. Cette expérience permet de nous livrer une incursion dans ce monde encore cloisonné, empreint de nombreuses règles et procédures qui sont parfois ardues à comprendre pour nous citoyens lambda. Le réalisme est indubitablement l’une des forces de ce roman.



Malgré ce sujet du deuil, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un très bel hommage pour tous ces hommes et ces femmes qui, chaque jour, loin de leur famille, s’engagent pour servir leur nation, au péril de leur vie, au nom de la liberté mais aussi aux familles restées au pays.



Bien qu’il s’agisse d’un livre de fiction, on ne peut que le vivre comme un témoignage, celui de cette veuve ignorant tout du métier de son mari mais qui doit dorénavant tout prendre en charge sur ses seules épaules. L’auteure offre un final au summum de l’émotion et si je peux ne vous offrir qu’un seul conseil : évitez absolument de feuilleter les dernières pages!



Comme vous l’aurez donc compris, ce livre est un véritable coup de coeur pour moi. Certes, j’ai pris ce livre et les émotions des protagonistes comme ils venaient, sans me poser mille et une questions inutiles au sujet de la linéature du récit qui auraient peut-être pu gâcher mon plaisir dans cette lecture. Mais une fois commencé, j’ai éprouvé beaucoup de difficultés à le lâcher et suis certaine que son souvenir me poursuivra encore un certain temps.


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L'Embuscade

L’émotion est au cœur de ce livre. Celle de Clémence, quand des soldats viennent lui apprendre la mort de son mari en mission avec les forces spéciales dans un pays du Levant. Celle des autres femmes, mère, conjointe, amante dont le fils, l’homme, ont disparu dans les mêmes circonstances. Celle de l’armée et de ses combattants après la mort de l’un des leurs. Enfin la mienne à la lecture de ce livre poignant , portrait de la grande muette (et ses secrets) et d’une femme courageuse, engagée, émouvante. Le texte prend parfois des chemins inattendus, mais il est un superbe hommage à tous ceux qui s’engagent et se battent pour leur pays.

Un très beau ♥️
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L'Embuscade



Pour y avoir passé deux ans de sa vie, Émilie Guillaumin connait bien le milieu très fermé de l’armée. Son roman, parfaitement documenté, restitue à merveille cette atmosphère feutrée et secrète de la « grande muette » et son style énergique contribue à nous plonger dans cet univers.

Je remercie les éditions Harper Collins et Babelio pour cette lecture.

Fin d’été caniculaire. Dès les premières pages Émilie Guillaumin nous plonge dans l’intimité d’une femme de militaire qui attend le retour de mission de son mari. Clémence est la narratrice, et le lecteur suit pas à pas l’annonce de la mort de son mari, l’adjudant Cédric Delmas.

Lors du rapatriement des corps, deux manquent à l’appel dont celui de Cédric. Clémence va alors se battre pour découvrir la vérité sur cette disparition lors d’une OPEX (opération extérieure) contre des djihadistes basés en Syrie. Leur mission, c’est la lutte contre le terrorisme.

Clémence est une jeune mère de trois enfants, enceinte du quatrième, et son amour sincère, lumineux pour Cédric est émouvant. Ne rien dire aux enfants, elle doit s’obliger pour ne pas les inquiéter à poursuivre une vie normale dans l’attente du retour du père. Et c’est terrible de ressentir sa douleur et de voir son courage pour affronter les évènements et protéger ses petits.

J’ai aimé aussi assister aux réunions de ces femmes que le deuil rapproche où, au contraire éloigne. Malgré certains différents, une entente se met en place pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé le jour de l’embuscade. Bien sûr, il y a quelques fêlures, parfois, mais Clémence trace son chemin, portée par cet amour profond et ce refus de sombrer dans le désespoir.

L’auteure peint le portrait d’une femme émouvante. L’épouse de soldat et sa vie au quotidien pendant les absences du militaire sont au cœur de ce roman. J’ai aimé que Clémence soit cette femme courageuse menant un combat héroïque tandis qu’on découvre son mari, le soldat héroïque fidèle à sa patrie et à son armée, à travers ses yeux et les témoignages de ses compagnons de combat sans être sûr de savoir qui il est vraiment.

Tout au long du récit, l’autrice nous mène de main de maître et fait battre notre cœur à chaque rebondissement…je n’en dirais pas plus ! Néanmoins, j’ai moins adhéré à la dernière partie du roman dont les procédés pour maintenir le suspense m’ont semblé artificiels. Quant au dénouement, je l’ai trouvé assez invraisemblable. Le roman est écrit avec beaucoup de réalisme - c’est du moins ce que j’ai ressenti – et je ne m’attendais pas à une fin aussi fabriquée. Sans rien révéler de l’issue finale, je dirai que le procédé utilisé pour informer la narratrice (et donc le lecteur) est complètement fabriqué comme s’il fallait impressionner le lecteur avec une fin sensationnelle et inattendue.

Malgré un dénouement qui peut sembler forcé, ce roman qui parle de terrorisme et d’engagement, colle à l’actualité en nous offrant, en prime, un très beau portrait de femme.



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L'Embuscade

Emilie Guillaumin, après des études de lettres à la Sorbonne, a passé deux ans dans l'armée de terre française. Son second roman, « L'embuscade« , publié aux éditions Harper Collins, est une immersion plus vrai que nature au sein de la grande muette. le style d'écriture est d'une rare sensibilité, beau, mélancolique, poignant à l'image de ce récit, sur une opération des forces spéciales de l'armée française qui tourne mal. Nous sommes en Syrie, dans un lieu indéterminé, Cédric Delmas et cinq de ses camarades soldats, tous membres du 13ème RDP (régiment de dragons parachutistes), unité d'élite s'il en est, chargée des missions les plus périlleuses, sont attaqués par une katiba de l'EI aux effectifs bien trop important pour que les soldats français puissent décrocher. Nous sommes en août, en Syrie, l'Etat islamique ou l'EI est en train de perdre la guerre mais les plus fanatiques d'entre eux refusent toute idée d'être pris vivant. Voilà un mois et demi que Cédric est parti et que Clémence son épouse vit dans l'attente de son retour. Elle a trois enfants de Cédric et elle vient d'apprendre qu'elle est toute juste enceinte d'un quatrième petit bébé. Un matin, une délégation du 13ème RDP, vient frapper à sa porte. On lui annonce ce que toute femme de militaire redoute le plus. L'adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades. Cédric et Clémence connaissaient les risques inhérents à ce métier des armes pas tout à fait comme les autres. La douleur est atroce et Clémence souhaite épargner aux enfants la réalité de ce qui s'est passé pour leur père. Une cérémonie est organisée avec les officiels politiques et militaires. Mais Clémence apprend que seuls quatre corps ont été rapatriés. Cédric et un autre de ses camarades sont portés disparus. Il s'en suit une vertigineuse plongée dans les méandres des Opex, les opérations extérieures secrètes des forces spéciales française menées en Syrie contre l'EI. Ce livre est incandescent, un brûlot sur le courage de ces femmes prêtent à tout pour connaître la vérité. Clémence ne vit plus, ne dort plus et pourtant il faut tenir pour les enfants. Ne rien montrer ou presque. Elle va se battre contre la hiérarchie militaire pour connaitre la vérité sur ce que l'on lui cache. J'ai trouvé ce roman d'une puissance d'évocation folle. J'ai rarement lu une histoire aussi forte, poignante, juste, réaliste sur ce qui se passe lorsqu'un homme est disparu en Opex. Je vous laisse découvrir toute la teneur de cette histoire qui va vous mener très loin, aux confins de la vérité, du mensonge, de ce que la grande muette souhaite cacher à tout prix. le prix accordé à la vie de ces hommes, tous préparés à mourir, à se sacrifier pour leurs camarades, leurs pays. Emilie Guillaumin ne nous décris pourtant pas des machines de guerre façon héros américains, mais des hommes au plus près de leurs convictions, de leurs sacrifices le cas échéant. « L'embuscade » m'a énormément touché, ému. La langue de Emilie Guillaumin est d'une justesse, d'une précision exceptionnelle. J'ai dévoré ce livre en trois jours. Ce n'est surtout pas un récit d'action, mais bien une plongée dans l'envers du décor et le poids du manque, du deuil pour ces femmes de militaires. C'est aussi et surtout une quête de vérité ainsi qu'une belle leçon de courage face à l'adversité. Un des grands romans de cette rentrée littéraire, « L'embuscade » signé Emilie Guillaumin et qui vient de paraître aux éditions Harper Collins dans la très belle collection « Traversée. »

Je remercie chaleureusement les éditions HarperCollins ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance.
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L'Embuscade

L’embuscade, c’est celle subie par Cédric, combattant dans les Forces spéciales en Syrie et accessoirement marié avec Clémence, et père de 3 garçons et d’un enfant à venir.

L’histoire est racontée par Clémence qui accepte les sacrifices demandés par l’armée, gérant seule le quotidien, avec parfois l’aide de sa mère. Jusqu’à ce jour où des képis sonnent à la porte tôt le matin, porteurs de mauvaises nouvelles …

Le sujet de ce roman avait beaucoup pour me plaire, je l’ai dévoré en deux soirées ; la vie de Clémence pendant l’attente interminable, ce temps suspendu alors qu’elle attend de connaitre la vérité sur ce qui est arrivé à Cédric, sa façon de le gérer avec ses enfants sonnent juste, mais il y a un gros mais…

L’auteure a été elle-même militaire pendant deux ans, apprend-on au dos de la couverture, pourtant le voyage en Syrie, les passe-droits dont bénéficient Clémence, la révélation finale m’ont paru peu crédibles. Cette volonté de vouloir imaginer des rebondissements à tout crin dessert le récit selon moi.

Une histoire moins alambiquée aurait permis de gagner en profondeur en se focalisant sur les relations de Clémence avec ses proches, et c’était largement suffisant pour écrire un livre passionnant. C’est une déception pour moi, même si j’ai aimé l’écriture, la plume fluide, ce que j’ai pu apprendre sur l’armée, la vie des soldats et de leurs familles.

« La mort faisait partie de la vie du soldat et de celle de ses proches. Peut-être était-ce d’ailleurs son éventualité, plus prégnante que dans d’autres métiers, qui avait toujours rendu notre amour si puissant. On n’aime jamais autant la vie que dans la possibilité de la mort. (p.17) »



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L'Embuscade

Merci à Babelio et à HarperCollins pour cette lecture.

Les enfants dorment encore lorsque Clémence ouvre la porte à cinq personnes, dont trois militaires. le colonel Biaggi lui apprend que « l'adjudant Cédric Delmas a perdu la vie lors d'une embuscade dans le cadre de sa mission au Levant. »

Clémence choisit de ne pas annoncer la mort de leur père aux enfants, repoussant ainsi la réalité. Accompagnée des militaires, elle rencontre les autres veuves, se rend à la morgue, assiste aux funérailles de ceux qui ont disparu en même temps que Cédric. Elle apprend une nouvelle surprenante.

Clémence nous fait entrer dans son quotidien, l'absence qu'il faut gérer, l'attente du retour, les communications irrégulières pendant les missions (irrégulières et sans informations précises) et l'inquiétude. C'est pour ça que j'ai apprécié ce livre, plus que pour l'intrigue qui se termine de façon un peu outrée.




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L'Embuscade

En épousant Cédric, un soldat des forces spéciales, Clémence savait que ce jour pouvait arriver mais, lorsqu’une délégation militaire sonne à sa porte au petit matin, la jeune femme, enceinte de son quatrième enfant, n’est pas prête à accepter la terrible nouvelle... Son mari est “tombé” lors d’une mission en Syrie, avec cinq autres camarades. Il est “mort en héros”... Dès lors, les questions fusent et tourbillonnent dans la tête de Clémence. Comment? Pourquoi? Ce qui, jusque-là, lui paraissait abstrait, devient sa nouvelle réalité, son obsession. Mais l’armée aime la discrétion et sait garder ses secrets… Jusqu’à ce qu’un élément essentiel vienne remettre en cause le terrible verdict…Une nouvelle certitude vient tournoyer inlassablement dans la tête de Clémence, telle une litanie désespérée. Dès lors, cette dernière n’aura de cesse de découvrir ce qu’il s’est réellement passé, quitte à marcher dans les pas de son mari…



C’est la première fois que je lis un roman qui aborde de cette façon la guerre du point de vue de la famille proche des soldats, ceux qui soutiennent dans l’ombre, sans broncher et sans faillir. Etant fille de militaire, cet univers ne m’est pas complètement inconnu, mais je dois dire que j’ai aimé la précision et la justesse avec lesquelles Emilie Guillaumin nous fait pénétrer dans cet univers extrêmement codifié et procédurier dans lequel le sens du devoir semble primer sur tout le reste. La jeune femme sait de quoi elle parle et ça se sent! Le contraste entre les émotions exacerbées par le chagrin des différentes épouses face au mur impassible des dirigeants et l’hypocrisie des politiques est tout simplement saisissant!



Pour autant, je dois bien avouer que j’ai parfois eu un peu de mal à être touchée par ces veuves dévastées mais en colère. Noyée dans toutes ses procédures et son self-contrôle, l’intrigue m’a donnée une impression de longueur et de répétition qui m’a laissée un peu en dehors du roman, jusqu’à la dernière partie où tout s’accélère et où les rebondissements explosent… Si on met de côté les invraisemblances nécessaires à l’avancée de l’histoire, j’ai trouvé la fin particulièrement intense et émouvante. Emilie Guillaumin, par la finesse de son écriture, a su toucher une corde sensible et m’a émue aux larmes. Un roman facile à lire, qui nous ouvre les portes d’un milieu très verrouillé et qui rend un bel hommage à ceux qui combattent dans l’ombre en abordant leur histoire sous un angle que j’ai trouvé particulièrement intéressant.



Un grand merci à Babelio et à Harper Collins pour cette opération Masse Critique qui m’a permis de faire cette découverte!
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L'Embuscade

Comme un papillon pris dans les phares d'une voiture, j'ai été prise par cette histoire que je n'ai pas pu lâcher avant d'être arrivée au bout .

Je suis passée par une multitude de sentiments au cours de ce roman et ce que je peux dire c'est que je l'ai pris de plein fouet , la fin m'a laissée pantoise , ébranlée .

Clémence est mère de trois jeunes enfants, enceinte du quatrième. Son mari, militaire dans les forces spéciales est en mission dans le levant, le lieu exact n'est jamais révélé. Quand une délégation de militaires vient frapper à sa porte pour lui dire que son mari est tombé dans une embuscade et décédé, son monde s'écroule .La cérémonie aux invalides est organisée mais l'armée convoque Clémence pour lui faire des révélations.....

Un magnifique roman extrêmement bien documenté sur le monde de ces militaires en mission secrète à Daesh . J'ai vraiment eu l'impression d'être en immersion là bas. L'auteure met la lumière aussi sur leurs épouses qui ont une vie si difficile quand leurs conjoints sont en mission et qui tremblent de recevoir la nouvelle fatidique.

Un roman coup de poing, écrit dans un style direct sans fioritures ni atermoiements sur un sujet oh combien d'actualité qui nous concerne tous

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L'Embuscade

L’histoire démarrée pourtant bien. Mais je n’y ai pas cru une seule seconde.



Je ne me suis pas attaché aux personnages, au début un peu… et puis ensuite, tout m’a semblé faux, comme un mauvais conte…



Clémence se refusant d’attaquer l’armée pour la ferveur que son mari a envers eux… Etc., etc.



Même si je respecte l’armée et que j’ai une certaine admiration pour leur bravoure… Ce livre pour moi, ne représente pas la réalité.



Bonne lecture !




Lien : https://angelscath.blogspot...
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Petites dents, grands crocs

Il est de temps en temps de ces objets littéraires non identifiés qui pointent le bout de leur nez, inclassables et qui piquent notre curiosité.



« Petites dents, grands crocs » fait partie de ceux-là.

Difficile de ne pas se laisser embarquer par ce récit digne du meilleur thriller psychologique, passant sous la lamelle du microscope cette femme en plein doutes, que la dépression guette. Cette femme c’est Sarah Barry, une DRH dynamique, CSP+ , bien dans sa peau comme dans son couple. Son mari, Pierre, souvent entre deux avions pour ses affaires, une start-up qui a le vent en poupe , mais qui n’oublie jamais sa femme dont il est fou amoureux. Le premier accroc à l’épanouissement du couple est l’arrivée de Thomas . Un fils désiré par Pierre mais qui chamboule Sarah dont son rapport exclusif à son mari. Comme si cet amour qu’elle éprouve pour Pierre ne pouvait être partagé à trois. Comme si le passage du statut d’amante à celui de mère était si difficile à porter.

Vient ensuite cette décision pour Sarah de quitter son entreprise pour se consacrer pendant une année à l’écriture. Cette idée qui a soudainement germé est devenue aujourd’hui une réalité, réalité qui va changer le cours de la vie de Sarah. Changement de rythme tout d’abord loin du tempo imposé par le travail . Se retrouver seule face à elle-même, ensuite, situation inédite pour elle qui ne sait que faire de ce temps libre qui lui est offert sur un plateau. Puis ce sentiment lancinant d’être exclue de cette relation privilégiée entre Pierre et son fils alors que paradoxalement elle a plus de temps pour s’occuper de Thomas. Sarah semble alors gagné par une sorte de dépression, de mal être psychique comme physique, avec ses migraines de plus en plus fréquentes et ses chutes de cheveux régulières. Une descente aux enfers fantasmée ou bien réelle ? Telle est la question.





Cette radiographie intime d’une femme en détresse m’a scotché du début à la fin. Impossible de lâcher Sarah en pleine déliquescence. Enfin l’est-elle vraiment ? L’auteure laisse le doute et le suspense planer. Tout ceci ne se passe-t-il pas uniquement dans le crâne de Sarah ou le vit-elle réellement ?

J’ai également été bluffé par la qualité du scénario qui , par petites touches, distille progressivement une atmosphère de plus en plus viciée autour de son héroïne. Elle devient de plus en plus oppressante tant pour le personnage de Sarah que pour ses lecteurs, qui voit Sarah s’enfoncer irrésistiblement dans ses sables mouvants d’une nouvelle vie qu’elle a souhaité mais pour laquelle elle n’était peut être pas préparée, et qui lui fait imperceptiblement perdre ses repères.

Enfin le final, totalement improbable, qui frappe nos esprits et rebat les cartes du jeu ….définitivement.

Bien joué !





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L'Embuscade

J'avais vivement envie de lire ce livre, j'avais plusieurs critiques enthousiastes. Mais franchement..... J'ai été très déçue par ce récit.

Clémence est une jeune mère de famille (3 enfants et elle est enceinte), son mari fait partie des forces spéciales de l'armée. Il est envoyé en Syrie. Un matin, des officiers se présentent à sa porte et la mauvaise nouvelle tombe : son mari est mort dans une embuscade avec d'autres soldats français.

.

Je vous rassure je ne révèle que les toutes premières pages du livre. Et c'est là que va se former le malentendu entre le livre et moi. Je pensais partir sur un récit de deuil, de la difficulté de voir la vie continuer etc.... Mais en fait, pas du tout. Un revirement surprenant (mais pourquoi pas ? c'est un peu tiré par les cheveux mais bon) qui fait que je lâche un peu, et une fin totalement hollywoodienne qui m'atterre.

Je suis passée complètement à côté. Déjà dans la première partie le style chirurgical de l'auteure ne m'a pas permis de ressentir de l'empathie pour l'héroïne mais la suite et la fin de l'histoire m'ont atterrée.

Manifestement ce livre n'était pas pour moi. Un gros malentendu....
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L'Embuscade

Ce texte nous plonge dans les arcanes de la "Grande muette", l'armée.

Si les Edts Harper Collins ne m'avaient envoyé ce livre, et je les en remercie, peut-être ne me serais-je pas arrêtée sur ce titre. Et pourtant! l'intérêt va en grandissant et ce jusqu'à la dernière page.

Au petit matin, des militaires viennent apprendre à une femme de soldat la disparition de son mari, quelque part au Levant. Ils ont deux enfants et Clémence en attend un autre.

Les cercueils des camarades de Cédric sont rapatriés , manque le sien.

S'ensuit une longue attente meublée de questions auxquelles les gradés ne semblent pas décidés à donner des réponses. Mais toutes ces femmes courageuses et Clémence en particulier vont se démener pour trouver la vérité. Il serait dommage de raconter les dessous de ce roman particulièrement prenant et qu'il est difficile de lâcher avant la fin .Une belle et émouvante lecture malgré quelques invraisemblances, mais c'est un roman, alors... on ne cherche pas la petite bête.

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