Emily Gravett

[...] Se servant d’une plume vive et évocatrice ainsi que d’un pinceau riche en couleurs, Emily Gravett nous offre une histoire remarquable qui traite d’un sujet inhabituel mais important : l’excès d’un comportement qui se veut positif mais qui peut avoir des résultats peu louables, voire catastrophiques. Le message de la protection/préservation de la nature passe avec beaucoup de délicatesse grâce au texte tout en rimes, humoristique, rythmique et accessible. Les personnages sont absolument craquants avec leurs mines comiques, leurs expressions palpables et leurs mouvements dynamiques. Les illustrations qui alternent les doubles pages et les vignettes nous charment par leur richesse chaleureuse et par leurs détails pertinents et rigolos. La palette vert-jaune-orange-rouge de la forêt contraste très bien avec les couleurs marron-gris des actions désastreuses de Benoît le blaireau.

Un album succulent, divertissant et instructif, qui suscitera aussi bien discussions que rires parmi les jeunes lecteurs/lectrices. A lire à voix haute dans une forêt automnale !

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Quel album original ! Il y a une histoire dans une histoire, j’aime toujours idée. Un dragon raconte une histoire à son petit au moment d’aller se coucher mais ce dernier réclame encore l’histoire. Et encore. Cette dernière se raccourcit de plus en plus tandis que le dragonneau s’énerve…

Un ours, une orange, une pomme, une poire avec juste cela, Emily Gravett fait un album aux très belles illustrations.

C'est tout simple et ça capte facilement l'attention des tout-petits.

A l'heure de se coucher, un petit dragon demande encore et encore une histoire.



C'est une joli mise en abîme que cet album. On lit à un enfant une histoire où un petit dragon réclament qu'on lui lise une histoire...

C'est à la fois drôle, bien vu et superbement illustré.

Et puis reste tout de même la question : mais qui a brûlé ce livre ?

Chez les bêtes à plumes, c'est d'abord à qui aura le plus bel oeuf... A ce jeu, Canard risque de perdre, car il n'a pas d'oeuf. Mais il finit par en trouver un. Un oeuf étrange, plus grand que lui, énorme avec des taches vertes dessus.



Et ensuite, c'est à qui arrivera à faire éclore son oeuf et pourra montrer sa progéniture à ces camarades... A ce jeu, Canard est encore à la traîne. Tous les oeufs ont éclos et Canard en est encore réduit à couver le sien... Mais tout vient à point à qui sait attendre... Et la progéniture de Canard saura mettre tout le monde d'accord... en les avalant tous...



La dernière image où le crocodile suit Canard en l'appelant "Maman" est à hurler de rire.



Superbe histoire, très simple et linéaire, mais efficace, servie par un dessin de grande qualité.

Je l'ai lu seule!

Les plaisirs de la neige... pour tout le monde??

Un délicieux album par une auteure et illustratrice qui déçoit rarement son jeune lecteur.
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Un album à croquer... comme les carottes de ces pauvres lapins confrontés à un sérieux problème de surpopulation.

Quelle idée aussi d'interdire aux lapins de sortir de leur champ; il en va de leur survie! Car tout le monde sait que ce que les lapins font de mieux, c'est... d'autres lapins!

Un récit simplissime et rigolo, des illustrations que l'on prend plaisir à détailler, comme dans "Où est Charlie?", et un pop-up final, comme la cerise sur le gâteau. Lecture agréable à conseiller à tous, de 5 à 115 ans.

Plein d'humour, progression linéaire d'un carnet de voyage. J'aime l'aspect découverte de l'autre et de l'ailleurs pour mieux apprécier le retour à la famille. Puis c'est drôle! Et adorable! Bref, encore un coup de coeur!

Tous les oiseaux ont pondu un œuf... Tous... sauf Canard!

Ni une, ni deux, il en trouve un.

Mais, il est un peu drôle son œuf. Il est plus gros que lui, tacheté de points verts. Bref, c'est vraiment un drôle d’œuf. Et puis, il se fait attendre... tous les autres œufs ont éclos, sauf celui de Canard.

Hum... bizarre...

Vous voulez connaître la fin maintenant...

Et bien... mais, non je ne vous direz rien!



Humour garanti. Adopté par les enfants! Encore un magnifique album d'Emily Gravett.

Un petit dragon se prépare pour la nuit et demande à son père (ou sa mère, à chacun de décider) de lui lire une histoire de dragon. A la fin de l’histoire, il la réclame de nouveau, trois fois de suite. Le parent s’exécute, de plus en plus fatigué, en écourtant et transformant le texte, et finit par s’endormir en lisant. Rouge de colère, le petit dragon fulmine, crache une grosse flamme qui brûle à la fois le livre raconté et l’album que le lecteur est en train de lire. Pour de bon : on découvre stupéfait un gros trou aux bords tout noircis sur la quatrième de couverture (et la jaquette). Ne manque que l’odeur. C’est court, drôle, et très efficace. La mise en abyme est pleine de détails amusants (par exemple, si on soulève la jaquette de l’album, on découvre une couverture identique à celle du livre que lit le petit dragon).



J’offre Une fois encore ! à Adèle, quatre ans et demi :



– Mais c’est un vrai dragon dans le livre ?

Je lui montre le trou, je la regarde à travers :

– C’est un vrai trou ça ?

– Oui.

– Eh bien, pour faire un vrai trou, il faut un vrai dragon.

– Bon, alors je te rends le livre.

– Je ne pensais pas que tu aurais peur d’un petit dragon de rien du tout.

Adèle reprend l’album, dubitative, et revient peu après, rassurée :

– Mais non, c’est un dragon dessiné, tu vois, c’est quelqu’un qui l’a fait avec un crayon.

Je lui montre la photo de l’auteur :

– Oui, tu as raison, c’est elle qui l’a dessiné.

– Alors c’est pas un vrai dragon ?

– Mais si, puisqu’il a fait un vrai trou. Regarde ce trou, il n’est pas dessiné avec un crayon, c’est impossible de faire ça avec un crayon.

Grande perplexité, puis :

– Mais quand tu l’as acheté le livre, il avait un trou ?

– Mais non, tu ne crois quand même pas que je t’aurais donné un livre tout abîmé ! Le dragon a fait le trou après, quand il était caché sous le papier-cadeau.



Le lendemain, sa mère m’écrit : « Constatant qu’autour du trou le feu semblait avoir grignoté les lettres du résumé, Adèle en a conclu qu’il s’agissait bien de l’œuvre du dragon, qui avait craché du feu sur le livre, rendant illisible le paragraphe. En conclusion, elle songe tout de même à aller vérifier par elle-même dans la librairie ce qu’il en est des autres exemplaires… Accroche-toi pour trouver une explication plausible… »

Un album original, moderne.



Pour moi, ce n'est pas le meilleur de l'auteur, mais il reste interessant, tout particulierement pour parler des cartes postales qu'on retrouve vraiment dans le livre ! Je crois que je prefere les lapins aux surricates d'Emily Gravett ! Cela dit, c'est une auteur a decouvrir, ca, je n'en doute pas !

Et encore un Emily Gravett !

J'aime le découpage des pages et les illustrations modernes qui donnent de suite un aspect original à cet album. Par contre, je n'ai pas été très emballée par l'histoire que je trouve assez simple et invraisemblable. Enfin, je suis juste pas rentrée dans l'histoire, mais ça marche surement mieux avec des enfants ;)

J'ai beaucoup aimé cet album, pour son histoire bien menée, pour ses thématiques (la préhistoire et le dessin), pour ses magnifiques illustrations.



Deux auteurs que j'apprécie, le duo Donaldson et Gravett marche vraiment bien !



Mon préféré album de l'auteur pour le moment !

J'ai lu la version anglaise, donc mon avis est peut-être un peu faussé... mais, il n'empêche que j'ai aimé ! D'abord, les illustrations sont magnifiques ! L'aquarelle colle parfaitement à l'ambiance poétique du livre. L'auteur joue avec les rimes et le résultat est doux et agréable.



Assez différent de ce que j'ai lu de Emily Gravett jusque là, mais très sympa !

Mon coup de cœur de la journée !



Originalité et créativité sont au rendez-vous avec cet album, du Emily Gravett comme j'aime !

Une superbe mise en abîme, la maman dragon racontant une histoire à son petit. Comme dans Sortilèges, on peut voir et lire le texte du livre en question ! C'est très chouette !



Un livre très vivant (qui crée même un trou dans le livre, si, si !) que je ne peux que conseiller !

Je ne doute pas que beaucoup parmi nous, dans notre enfance, s’amusaient en s’inventant des amis imaginaires pour partager jeux et aventures excitantes. Il en va de même pour nos enfants qui ont une imagination riche et féconde. Ils sont capables de voir et de communiquer avec des personnages extraordinaires qui sont, hélas ! cachés à nos yeux. Car nous, les adultes, nous avons, malheureusement, déjà perdu cette précieuse capacité. Enracinés très fermement dans la réalité, souvent dépourvue de la moindre trace de fantaisie, nous n’avons plus le temps de nous occuper de choses irréelles, illusoires. Sauf, bien sûr, ces adultes formidables avec un cœur d’enfant, toujours prêts à se lancer dans un monde fabuleux et mystérieux ! Un monde qui, d’ailleurs, possède une grande puissance…

Amanda, notre sympathique héroïne, bénéficie d’exceptionnels pouvoirs d’imagination. C’est grâce à eux que Rudger, un gentil garçon imaginaire apparaît dans son armoire. Appelé à la vie par Amanda, il devient très vite attaché à la fillette. Un ami fidèle et agréable qui l’accompagne inlassablement dans la routine de tous les jours ainsi que dans toutes les aventures possibles qu’elle invente. Un jour ils voyagent dans l’espace, un autre ils se retrouvent dans un igloo au Pôle Nord, ou encore dans des grottes souterraines pour faire de la spéléologie – c’est toujours intéressant, passionnant, beau ! Mais leur merveilleux train-train quotidien est interrompu au moment où un certain Mr Butor, un homme obscur et dérangeant, fait son apparence sur le seuil de la maison d’Amanda. Un homme avec une fille bizarre et un peu effrayante qui est, d’ailleurs, elle aussi imaginaire. A partir de ce moment-là, la chasse est ouverte, la chasse à… Rudger qui doit trouver des moyens pour se protéger. La chasse avec des conséquences graves et inévitables qui vont entraîner Rudger dans un cours de survie, dans une quête de la vérité sur le monde imaginaire et sur lui-même et surtout, dans une longue recherche dangereuse mais infatigable de sa chère amie Amanda.

Dans ce roman, on parle de la mort, de la disparition, de l’oubli, de la perte. Mais on parle aussi d’une amitié solide et sincère, d’un grand espoir, d’une fidélité incroyable, d’une persévérance et d’une volonté dignes d’admiration. Et surtout, on parle de l’importance de l’imagination, de son pouvoir pour sauver l’amitié, pour sauver le bonheur, pour sauver la vie. Ce message est formidablement délivré au lecteur par une écriture élaborée et soignée par l’auteure, par son style vivant et passionné, par ses dialogues expressifs, par un suspense bien entretenu et par une intrigue suffisamment élaborée. La mise en pages et les magnifiques illustrations d’Emily Gravett contribuent largement au charme du roman, tout en accentuant son ambiance poétique et énigmatique.

Une très belle lecture haletante, émouvante et envoûtante à souhait qui saura séduire les lecteurs de tous les âges. Un hymne à l’amitié et à l’imagination. A découvrir !




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Déguisée en chat, Mathilde veut jouer avec son chat. Pleine de bonne volonté, elle tente les pelotes de laine, les cartons, les livres... mais sans succès.



L'album est tout simple. A chaque page, une idée d'occupation avec Mathilde pleine d'entrain et son chat au mieux pas intrigué parfois carrément effrayé. Devant le manque d’intérêt du chat, la suggestion de jeux est rayée sur la page suivante pendant que Mathilde propose une nouvelle idée.

Il y a plein de petits détails dans l'illustration : des chats un peu partout sur le carton transformée en maison, sur le tricycle... et surtout dans le choix de l'histoire du soir qui est un livre du même auteur mais sur les chiens.

L'album tourne d'ailleurs autour des différences entre chien et chat. Mathilde aimerait que son chat partage ses jeux, un chien le ferait peut-être... sans doute plus qu'un chat. De son coté, le chat de Mathilde craint et sans doute même déteste les chiens.

J'aime beaucoup la fin de l'album. Tout au long de l'album, on sent la ferveur de Mathilde pour son chat. Elle le dessine dans plein de situations, le place au centre de toutes ses occupations tandis que le chat est plutôt spectateur jusqu'à la tendresse de la dernière page.
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Que d'imagination à propos d'un sujet qui traite déjà en lui-même de l'imagination (des enfants) ! L'idée maîtresse de l'auteur est celle de ce lieu de rassemblement des amis imaginaires attendant des contrats de travail à durée déterminée, complètement loufoque et tellement belle.
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