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Critiques de Emmanuel Sys (16)
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Le secret du juge

Un roman policier assez classique qui se lit d'une traite et avec plaisir.

Le capitaine Preux (personnage récurrent) fait la connaissance du juge Grelier qui lui montre des lettres de menace reçues récemment; le juge invite le capitaine à une soirée d'anniversaire où il pourra voir ceux qui l'entourent. Le capitaine est accompagné de son adjointe Sophie Cléry. Peu après Grelier est poignardé à mort. L'enquête est délicate car il s'agit de la Justice.

La coupable idéale apparaît: une jeune étudiante, maîtresse du juge mais sa sincérité fait douter Frédéric Preux et Sophie Clery. La greffière oriente vers des collègues jaloux ou des familles de prisonniers; pour l'heure du crime, elle a un alibi: une séance chez une ostéopathe que Preux a consulté pour son dos et qui est sous le charme.

Grelier avait une double vie: sa femme à Béthune et des maîtresses à Lille; l'épouse n'est pas en reste, elle a un amant à Lille.

Plusieurs pistes se succèdent et la coupable découverte.

Bien mené. Ecriture claire et fluide.
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Le cercle de Faidherbe

Comme beaucoup de publications Ravet, le Cercle de Faidherbe appartient à la catégorie “polar peinard”. C'est-à-dire qu'on ne tombera pas à chaque chapitre sur un cadavre, une poursuite en bagnole, une fusillade ou une explosion qui ravage la moitié de la ville. N'allez pas croire qu'on s'ennuie, on n'est pas dans Derrick. du policier déductif dans la veine d'Agatha Christie. Une patte old school qui a le mérite de ne pas se planquer derrière le deus ex machina sauce Les Experts – tu sais, quand l'enquête patine et que, coup de bol, l'ordi crache une info qui relance la machine.

L'intrigue est solide et progresse à son rythme, laissant à Sys le temps d'installer ses personnages, le duo de flics Preux et Monin. Ou plutôt les faire progresser, puisqu'ils les a déjà mis en scène dans des romans précédents.

Rien à redire sur le décor, Sys est un ancien de Faidherbe, élève puis prof. Il connaît le bahut et le milieu enseignant et s'en sert avec intelligence, sans donner dans le truc d'initiés accessible aux seuls anciens de prépa.



Un bouquin qui plaira aux amateurs de romans policiers classiques et rigoureux… ainsi qu'aux anciens de Faidherbe.



C'est nous les Faidherbards, troulalère troulala…
Lien : https://unkapart.fr/le-cercl..
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Julia, morte deux fois

L’accroche de Miss Aline :

Sur un témoignage inattendu, une affaire vieille de dix ans va être réexaminée. L’affaire est confiée à Preux et Monin coéquipiers depuis un bon moment à la P.J. de Lille. Les investigations vont être laborieuses. Les témoins vont devoir faire un effort pour se rappeler les faits.

Pas de courses poursuite, pas d’effusion de sang, l’auteur nous embarque plutôt dans une enquête de fond. Il faut scruter tous les indices, les analyser. Comprendre pourquoi ils font partie du dossier ou au contraire pourquoi ils en sont absents.

En début de lecture, on pense à une enquête tranquille avec des évidences. Ne pas se fier aux apparences, un auteur peut vous cacher bien des choses. Plus l’histoire se déroule, plus sa complexité se dévoile. Avec  Preux et Monin, on va suivre les indices pas à pas. Les proches, les amis, les voisins, tout le monde à quelque chose à dire ou à cacher.

Le style est fluide, beaucoup de dialogue. Un récit vivant. L’auteur a placé dans son intrigue un thème délicat et difficile. Il le fait avec pudeur.

La fin est une petite bombe que je n’ai pas vu venir.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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En pleine tête

Habitué des salons du livre des Hauts de France, je n'avais jamais eu l'occasion de lire un ouvrage d'Emmanuel Sys. C'est chose faite. Une intrigue très bien ficelée, menée tambours battants, un peu trop même, je trouve. Cela va tellement vite que l'implantation locale (description des paysages, des communes, des maisons...) et des personnages vont très vite. Certes, c'est une série, mais comme on prend l'affaire en route comme moi, on manque un peu de matière. Le point fort du livre, c'est son efficacité et la conception de l'intrigue. Les interconnexions entre les fausses pistes, fausses certitudes et points de convergences plus ou moins hasardeux font qu'on se demande vraiment qui, même si on a toujours une petite idée... J'ai passé un moment sympa. Peut-être à une prochaine, Mr Sys ?
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La morte du canal

Le corps d'une femme est repêché dans la Deule. Elle s'appelait Fayet. Elle avait perdu son fils quelques années auparavant et était toujours dans une phase de dépression Le capitaine Monin et le lieutenant Preux vont mener l'enquête





Une écriture sèche, il y a un manque des descriptions qui pourraient rendre le récit peut être un peu moins abrupt. Ça donne l'impression qu'il ne s'adresse aux gens habitant dans la région.



A part cela, c'était sympa. On navigue dans une atmosphère délétère où la famille de la morte règle ses comptes avec elle, avec un soupçon d'irrationnel ( la métempsycose). On suit une enquête policière : porte à porte pour trouver des éléments, rencontre avec les gens qui ont entouré la morte.

Il est bien dommage que le roman ait été aussi court.
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Le Chagall d'Armentières

Découvert à Templemars, Emmanuel Sys a su me séduire par sa simplicité d’abord, par son écriture ensuite. Ce cinquième roman de l’auteur est prenant d’un bout à l’autre et donne envie d’en découvrir le fin mot dès qu’on l’a entamé. N’est-ce pas ce qu’on demande à un bon polar ?



L’auteur choisit de situer l’intrigue dans un univers proche de lui. Il nous emmène dans les rues d’Armentières que ses personnages arpentent tout au long de l’enquête. Il nous décrit la ville en détails, en fait un personnage à part entière, mais ne s’appesantit jamais.

Plongeant dans le monde de l’art, de la peinture et des spéculations, la PJ se voit balader d’un peintre à un galeriste sans parvenir à relier le tout pour dénouer le vrai du faux.

Des personnages touchants, proches du lecteur, une intrigue maîtrisée nous laissant volontairement dans le flou, nous entrainent dans une lecture plaisir à la plume agréable. Une belle surprise que cet auteur régional qui n’a pas grand-chose à envier à certains plus connus.

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Le cercle de Faidherbe

Petit polar par le format du livre, édité par un éditeur du nord, Ravet-Anceau. Format poche donc, parfait pour lire en voyage et à peine 180 pages : idéal pour un trajet en train ! Bon, par contre, pour les ceusses, qui comme moi vieilissent, prévoir de chausser une paire de lunettes, les caractères sont petits.



C'est la cinquième enquête du tandem Preux et Monin, Sylvie de son prénom. Pour Preux, je n'ai pas su le sien, mais c'est un garçon !



L'enquête commence doucement et n'aura jamais un rythme échevelé : ça repose ! Néanmois, un énorme bon point pour ce bouquin : je n'ai trouvé le coupable qu'à 15 pages de la fin, en même temps que l'enquêteur ! Pas mal du tout. Avant, on se demande qui peut être coupable et pourquoi, mais aussi qui ne l'est pas, tellement tous les supects ont des motifs d'en vouloir à la victime, autant les hommes que les femmes

l'auteur nous fait visiter Lille et sa proche banlieue, et s'attache à ses deux personnages principaux : leurs vies personnelles, pas vraiment au top, et assez différentes l'une de l'autre. Ils sont d'ailleurs bien sympathiques ces deux enquêteurs, aimant leur métier, motivés malgré les embûches, malveillances et autres croche-pieds dont ils peuvent être victimes. Pas une ambiance de franche rigolade donc dans le commissariat, ni dans la ville, mais il faut dire que le pluie fréquente n'amène pas les sourires sur les lèvres. Probablement moins dépaysant qu'un polar à Marseille ou en Italie, au soleil, mais authentique et crédible.



Bien écrit, simplement, même si un mot m'a surpris et que j'ai été obligé d'aller chercher sa signifiaction : "Son amour-propre blessé lui commandait de la faire endêver à son tour." (p111) Eh bien, sachez le endêver = enrager, tourmenter. Point de scène scabreuse ou difficile à supporter, ce roman-policier, classique, à l'ancienne pourrait-on même dire est lisible par un très large panel de lecteurs et lectrices.



Je disais récemment, dans mon article sur le livre de Hervé Jaouen, que les romans dits régionaux avaient à mes yeux -et aux yeux de beaucoup- une image empoussiérée et négative. C'était avant ma lecture du roman breton. Ce "polar en nord" -du titre de la collection- enfonce le clou et aux tenants de bons livres qui ne pourraient être que parisiens et de grands éditeurs, je dirais qu'ils devraient aller voir du côté des petis éditeurs régionaux qui font un travail formidable de découverte et de diffusion.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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La morte du canal

Bien qu’il soit sorti en 2006, on se croirait dans un policier à l’ancienne, de cette époque où l’on n’avait pas vraiment d’exigence pour un polar, l’un de ceux que mon grand-père achetait systématiquement tous les mercredis et que l’on trouve aujourd’hui en occasion par lot de 50. Un roman de gare, qu’on lit pour passer le temps, pour se divertir sur l’instant et qu’on oublie sur son siège de métro ou dans une boîte à livres.

Pas d’intrigue haletante, pas de violence ni de sexe, peu de sang, pas vraiment de style non plus.

Ce côté suranné m’a charmé, comme si j’avais de nouveau 15 ans et que j’avais piqué un Masque à Pépé, la collection orange avec la couverture cartonnée.

Difficile de mettre des étoiles, ce n’est évidemment pas un grand bouquin mais il a parfaitement rempli sa fonction première, me faire passer un bon moment.

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Chaud Beffroi

L'histoire d'Yves Frémaux, candidat à la mairie de Lille, qui a failli être tué par balle un soir en rentrant chez lui. Il a eu de la chance mais ne se sent pas sauvé pour autant. Une enquête est ouverte. Mais trouver un coupable est compliqué car tellement de personnes peuvent vouloir sa disparition : entre des maris cocus, des candidats adverses aux élections, des jaloux de sa réussite professionnelle.. ça en fait du monde !

On suit bien l'enquête des inspecteurs Monin et Preux. C'est un peu longuet mais finalement, on connaît l'identité de l'agresseur.. et parce qu'il y a eu un autre meurtre par la suite, on saura également qui a fait le coup... logique..
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La mort tient mon stylo

Ce roman policier de facture classique se lit d'une traite.

Il m'a plu parce qu'il se passe dans le milieu des auteurs et des éditeurs mais aussi parce que le capitaine Preux (personnage récurrent) patauge ainsi que la nouvelle recrue Sophie Clery, sous le regard peu amène de leur chef Nicole Lengrand. Un article dans VdN de la perfide Claire met tout le monde de la PJ en difficulté, Peux en particulier dont elle fut la petite amie.

Alain Moreau est trouvé mort chez lui, en bas de l'escalier; il a produit un best- seller puis n'a écrit que des navets; à part sa maîtresse, tout le monde le trouve détestable et il a de nombreux ennemis; il y a donc de nombreux suspects.

Preux a une intuition à la "bon sang mais c'est bien sûr"; personne ne lui fait confiance sur ce coup là mais il a raison.

Comme d'habitude, je n'ai rien vu venir!

Un bon moment de détente.
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En pleine tête

Sylvie Monin et son équipe sont chargés d'enquêter sur un quadruple meurtre dans un cabinet médical. Ils vont malheureusement découvrir que l'une des victimes et un de leur collègue qui avait plutôt tendance à s'isoler. Était-il impliqué dans l'affaire ou était-il au mauvais endroit au mauvais moment ? Histoire de mettre quelques bâtons en plus dans les roues des enquêteurs, un nouveau commissaire est nommé à leur tête... qui a des pratiques bien différentes du précédent.



Ce livre se lit facilement, on rentre rapidement dans l'enquête. J'ai fini par comprendre qu'il faisait partie d'une saga, toutefois ça ne m'a pas gênée de ne pas avoir lu les livres précédents.



J'ai trouvé que je n'avais pas trop eu le temps de m'attacher aux personnages. Le livre est relativement court. Néanmoins il est suffisant pour présenter une bonne intrigue. Il n'y a pas de temps morts et on va avoir pas mal de révélations d'une page à l'autre.



J'ai apprécié ma lecture même si ce n'est pas un livre qui m'aura véritablement marquée. Ceci dit j'ai quand même bien envie de découvrir les précédents pour en apprendre plus sur les personnages principaux.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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Chaud Beffroi

Une tentative de meurtre et l'enquête peut commencer. Interrogatoires des différents suspects et puis cette fois ci meurtre. Qui a commis le meurtre ? Enquête bien ficelée jusqu'au dénouement final... Fin surprenante.

C'est mon 2eme livre de cet auteur que j'apprécie pour le suspense, alors vivement le prochain...
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Julia, morte deux fois

Julia est morte depuis maintenant 10 ans. Les inspecteurs Monin et Preux, vont devoir ré-ouvrir l'enquête suite à un nouveau témoignage innocentant le coupable ayant avoué ? Mais qui a alors tué Julia et pourquoi ?
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Le cercle de Faidherbe

Un policier très bien ficelé et une conclusion dont on ne s'attend pas.
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Julia, morte deux fois

Les romans de cette série Moin et Preux s'améliorent de tome en tome.

L'intrige de ce polar aux personnages désabisés est bien construite et réserve des surprises scénaristiques tout au long de l'enquête.

Un roman qui sort du lot de la foison de romans de cette (défunte) collection où on croise le meilleur comme le pire...

La série des monin et Preux fait partie des bons petits polars, roman de gare, comme on le daisait, sans que ce soit péjoratif.



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Le Chagall d'Armentières

Lecture de 180 pages pour les vacances



Une enquête classique autour d’une disparition inquiétante...

Un livre pris pour son titre, je suis une fan de Chagall (je pensais que l’intrigue se passerait plus autour de Chagall , il se passe effectivement dans le milieu de la peinture)

L’inspecteur chargé de l’enquête est sympathique et connaissait la «victime» qui elle ne m’a pas trop plu (un brin cliché).

Rien d’exceptionnel mais un bon moment avec en prime une découverte de ce coin du Nord méconnu....
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