Le corps d'une femme est repêché dans la Deule. Elle s'appelait Fayet. Elle avait perdu son fils quelques années auparavant et était toujours dans une phase de dépression le capitaine Monin et le lieutenant Preux vont mener l'enquête
Une écriture sèche, il y a un manque des descriptions qui pourraient rendre le récit peut être un peu moins abrupt. Ça donne l'impression qu'il ne s'adresse aux gens habitant dans la région.
A part cela, c'était sympa. On navigue dans une atmosphère délétère où la famille de la morte règle ses comptes avec elle, avec un soupçon d'irrationnel ( la métempsycose). On suit une enquête policière : porte à porte pour trouver des éléments, rencontre avec les gens qui ont entouré la morte.
Il est bien dommage que le roman ait été aussi court.
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Bien qu'il soit sorti en 2006, on se croirait dans un policier à l'ancienne, de cette époque où l'on n'avait pas vraiment d'exigence pour un polar, l'un de ceux que mon grand-père achetait systématiquement tous les mercredis et que l'on trouve aujourd'hui en occasion par lot de 50. Un roman de gare, qu'on lit pour passer le temps, pour se divertir sur l'instant et qu'on oublie sur son siège de métro ou dans une boîte à livres.
Pas d'intrigue haletante, pas de violence ni de sexe, peu de sang, pas vraiment de style non plus.
Ce côté suranné m'a charmé, comme si j'avais de nouveau 15 ans et que j'avais piqué un Masque à Pépé, la collection orange avec la couverture cartonnée.
Difficile de mettre des étoiles, ce n'est évidemment pas un grand bouquin mais il a parfaitement rempli sa fonction première, me faire passer un bon moment.
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