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3.9/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 9/12/1966
Biographie :

Éric Anceau, né le 9 décembre 1966 à Paris XIVe, est agrégé et docteur en histoire. Il est actuellement maître de conférences à l'Université Paris IV Sorbonne, où il enseigne l'histoire du XIXe siècle. Il a obtenu le Grand Prix de la Fondation Napoléon en 2000 pour ses travaux sur le Second Empire.

Eric Anceau est chercheur associé au Centre de recherches en histoire du XIXe siècle, à l'IRCOM et à l'IHMC, vice-président du Comité d'histoire parlementaire et politique, rédacteur en chef des Nouveaux cahiers du Second Empire, rédacteur en chef adjoint d'HES, membre du comité de rédaction de Parlement(s), Revue d'histoire politique et conseiller scientifique de la Fondation Carnot.

Source : Wikipédia
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Éric Anceau - Histoire mondiale des impôts : de l'Antiquité à nos jours


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Au cours de ces années, sont adoptées des mesures comme la fin de l’obligation du repos dominical et la suppression de l’aumônerie militaire (1880), l’abrogation du délit d’outrage aux religions par voie de presse (1881), la laïcisation des hôpitaux, la déconfessionnalisation des cimetières et la démonopolisation du droit des sépultures (1881), l’annulation du traitement des aumôniers des hôpitaux et des hospices relevant de l’Assistance publique ainsi que la suspension de la garde militaire devant les lieux de culte (1883), le rétablissement du divorce et la fin des prières avant les sessions parlementaires (1884), la réaffection de l’église Sainte-Geneviève en panthéon de la République (1885) et la facilitation des obsèques civiles (1887).
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Un an après son élection, éclatait le mouvement des Gilets jaunes qui remettait en cause le gouvernement des élites et qui amenait le nouveau président de la République, auto-proclamé « Jupiter », à concéder des erreurs, à engager un grand débat national et à promettre à la fois de réformer encore plus en profondeur ces mêmes élites et d’associer les citoyens à la prise de décision.
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L’édit de Nantes n’en marque pas moins un tournant en opérant une distinction entre le sujet politique, qui doit obéir à la loi du roi dans la sphère publique, et le croyant, qui se voit reconnaître l’autonomie de son for intérieur et même une liberté de culte sous conditions
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De retour à Paris en janvier 1855, (le prince Napoléon) critique le haut commandement : "Une armée de lions commandée par des ânes".

(au sujet de la Guerre de Crimée)
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De ce fait, il écoutait beaucoup, mais parlait peu. Juste avant de mourir, Bugeaud racontait : "il y a quelques années quand j'arrivai à Paris, le roi Louis-Philippe me fit appeler pour causer de l'Algérie. - Je désire causer avec vous, dit-il, comme étant l'homme qui connaît le mieux l'Algérie. Puis aussitôt il se mit à parler sans interruption pendant près de deux heures. Après quoi, il me prit la main et me dit : - Je vous remercie, je suis enchanté de votre conversation.
Le Président [Louis-Napoléon] à son tour vint me faire appeler. Il m'[accueillit par des paroles à peu près semblables à celles de Louis-Philippe. Puis il m'[écouta] deux heures, sans interrompre, ni prononcer un mot. Après quoi, il m[e prit] la main, et il m[e] dit comme le roi Louis-Philippe : - Je vous remercie, je suis enchanté de notre conversation."
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Le tsar Nicolas Ier, le plus hostile au nouveau souverain de tous, repris alors une idée qui venait, semble-t-il, du ministre autrichien Buol. Dans les lettres de créance qu'il remit à son nouvel ambassadeur à Paris, Kisseleff, il gratifia Napoléon III d'un "mon bon ami" et non du "monsieur mon frère" habituel dans la correspondance entre souverains. [...] Puisque le tsar persistait à lui donner du "Sire et bon ami", il affecta intelligemment d'y voir une marque d'estime et fit publiquement savoir que "si l'on subit ses frères, l'on choisit ses amis".
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Le jeune Louis-Napoléon s'acquitta avec zèle de toutes les corvées dont il était chargé. Lors de l'une d'elle, le colonel Dufour s'exclama en le voyant s'affairer, l'uniforme déboutonné : " Qu'aurait pensé votre oncle s'il vous avait vu dans cette tenue ? - Il aurait dit : la roue tourne", répondit-il modestement et humoristiquement en désignant la roue de fourgon sur lequel il avait pris place.
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Ces hommes et ces femmes reconnaissaient, eux aussi, en Louis-Napoléon l’un des leurs, car être socialiste ne signifiait pas alors être républicain, révolutionnaire ou communiste, mais « tout simplement reconnaître la nécessité de prendre des mesures spécifiques pour améliorer le sort des ouvriers, principales victimes de la révolution industrielle. »
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Grévy avait pris des accents prophétiques : « Êtes-vous sûr que dans cette série de personnages qui se succéderont tous les quatre ans au trône de la présidence, il n’y aura que de purs républicains empressés d’en descendre ? Êtes-vous sûr qu’il ne se trouvera jamais un ambitieux tenté de s’y perpétuer ? Et si cet ambitieux est un homme qui a su se rendre populaire […] ; si c’est le rejeton d’une des familles qui ont régné sur la France, et s’il n’a jamais renoncé expressément à ce qu’il appelle ses droits ; si le commerce se languit, si le peuple souffre, s’il est dans un de ces moments de crise où la misère et la déception se livrent à ceux qui cachent sous des promesses, des projets contre sa liberté, répondez-vous que cet ambitieux ne parviendra pas à renverser la République ? »
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En outre, Louis-Napoléon était loin dans l'ordre de succession [...]. Cependant, encouragé par sa mère, par son oncle Eugène et par la lecture du Mémorial, il était le plus convaincu de tous que la dynastie à laquelle il appartenait avait sans doute un grand rôle à jouer dans l'histoire.
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