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4.05/5 (sur 950 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/12/1944
Biographie :

Jean-Christian Petitfils est un écrivain, historien et politologue français.

Il fait ses études à la Faculté de droit de Paris, à l'Institut d'études politiques de Paris et à la Sorbonne. Il est docteur en science politique (1971), licencié en droit public et en histoire-géographie, diplômé de Sciences Po (section PES, promotion 1967) et de l'Institut d'administration des entreprises de Paris.

Il fait la plus grande partie de sa carrière dans le secteur privé : fondé de pouvoirs (1977), sous-directeur (1983), puis directeur adjoint (1990) de la banque de Suez et de l'Union des Mines, devenue banque Indosuez, puis Crédit Agricole Indosuez, directeur exécutif à Calyon Corporate and Investisment Banking (2004) où il a dirigé le Service des montages juridiques des opérations financières, Secrétaire général du groupement pour la Modernisation de la distribution (1976-1991). Il a pris sa retraite en 2004.

Parallèlement, il a mené une carrière d'historien et d'écrivain.

Il est auteur de plusieurs ouvrages d'Histoire et de Science politique (La Droite en France, L’Extrême droite en France, Le Gaullisme, Les Socialismes utopiques) et des biographies de personnages du Grand Siècle (Le Véritable d'Artagnan, Le Régent, Lauzun, Madame de Montespan, Louise de La Vallière).

Il a écrit un ouvrage de synthèse sur Louis XIV, fruit de vingt-cinq années de travail (1995). Ce livre a remporté un grand succès (55 000 exemplaires) et a obtenu le Prix de la Biographie de l'Académie française 1996.

Il s'est intéressé également au personnage historique de Jésus. Son étude, parue en 2011, a connu un remarquable succès (160 000 exemplaires).

Au total, il est l'auteur de plus de trente ouvrages historiques, essais et biographies.

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https://www.laprocure.com/product/1412535/petitfils-jean-christian-jesusJésusJean-Christian Petitfils, Vincent Ravalec (illustrateur) Éditions Fayard « J'en ai profité pour actualiser le livre [Jésus, 2011] avec les derniers travaux, notamment dans tout ce qui a été fait à Nazareth par l'archéologue Ken Dark – on a retrouvé, on en est à peu près certains, la maison de Marie et Joseph, là où Jésus a vécu, donc à Nazareth – et puis, donc, de l'ouvrir à un public différent, peut-être plus vaste, par ces illustrations. Alors ces illustrations, en effet, elles sont nombreuses. Elles accompagnent le texte et elles ont pour but d'immerger le lecteur dans le texte, et ça a été conçu de cette façon-là par Vincent Ravalec [Illustrateur] et son équipe, qui travaille avec une équipe et qui a utilisé les mécanismes de l'intelligence artificielle. Mais je dirais que c'est une intelligence artificielle contrôlée, très contrôlée… » ©Jean-Christian Petitfils, pour la librairie La Procure Animation, Guillaume Vanier, libraire à La Procure

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Citations et extraits (416) Voir plus Ajouter une citation
Jean-Christian Petitfils
Le mot baroque vient du mot portugais barroco, employé pour désigner des "perles qui ne sont pas parfaitement rondes" (Furetière). Au figuré, il désigne tout ce qui est "irrégulier, bizarre, inégal" (Dictionnaire de l'Académie de 1740). De là la prédilection du baroque pour le mouvement, pour la courbe et la dissymétrie, au détriment de la ligne droite. En art, le mot ne peut être séparé du contexte historique de la Contre-Réforme.

("Louis XIII", note de bas de page)
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[ PLAN POUR RENVERSER LOUIS ET LE CARDINAL ]

Le plan de Marie de Médicis et de son fils Gaston, arrêté de concert avec les autorités bruxelloises [ l'infante d'Espagne ], était ambitieux. Il consistait à lever 4000 à 5000 cavaliers à Trèves. A leur tête, Gaston entrerait en France au mois d'août 1632, traverserait à vive allure la Bourgogne, entraînant dans son sillage tous les gentilhommes mécontents, obliquerait vers le Languedoc et gagnerait la frontière des Pyrénées, où il recevrait de nouveaux renforts. Parallèlement, Charles IV de Lorraine attaquerait en Champagne tandis que ses Etats seraient protégés par l'armée de Gonzalvo de Cordoba, venue du Palatinat. Enfin, le marquis de Valançay livrerait le port de Calais, dont il était gouverneur, à une flotte espagnole qui irait croiser ensuite le long des côtes atlantiques. Dans ce dispositif, le personnage clef était le duc de Montmorency, maître incontesté du Languedoc. C'est en définitive sur lui que reposait le succès ou l'échec de l'entreprise.

NDL :
-- Et alors ? Et alors ?
-- le fils de Marie n'a pas pu réaliser son plan, car "Gaston ya l'téléphon qui son, et ya person qui y répond !
-- Non, sérieux, je vous dirai... Sans doute que Richelieu, qui a placé des espions partout, a fait échouer le projet. Heureusement, car avec Gaston comme roi, c'est comme Charles VI ou Charles VII ...
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Ces gens de robe formaient-ils donc une nouvelle noblesse ? "Noblesse de robe" : l'expression apparaît, semble-t-il, pour la première fois dans les Recherches de la France (1560-1569) d’Étienne Pasquier. Malgré la lutte acharnée qu'ils menaient pour se faire reconnaître leurs propres privilèges, ils étaient encore considérés comme membres du tiers états aux états généraux de 1614. Ils ne supportaient plus le carcan médiéval de la division tripartite et multipliaient les stratégies familiales pour sortir de leurs statuts et s'agréger définitivement au second ordre... Cela n'empêchait pas les différences sociales de demeurer fortes et l'aristocratie authentique de toiser cette "noblesse de paille".
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La froideur naturelle de Richelieu n'était pas sécheresse de cœur. Quand il le voulait, il savait mettre à l'aise ses interlocuteurs. Contrairement au roi, très complexé à ce sujet, il avait un exceptionnel talent d'orateur, une remarquable puissance de séduction. Il souriait, se montrait aimable, affable, tout en fuyant la familiarité.
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L'écrasante victoire du cardinal-infant espagnol Ferdinand et du jeune roi de Bohème et de Hongrie sur les Suédois à Nördlingen en septembre 1634, renversait la donne. La puissance coalisée des Habsbourg d'Autriche et d'Espagne représentait une menace directe pour la France qui allait devoir monter en première ligne.
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La chasse était alors la préoccupation de prédilection de Louis XIII, chasse au renard, au sanglier, aux oiseaux... Il avait l'habitude de se rendre non loin de Saint-Germain, en la terre seigneuriale de Versailles. Sur une butte, au milieu d'un paysage doucement vallonné, de landes et de pâturages, coupés d'étangs et d'eaux stagnantes, s'élevait un moulin et un vieux manoir abandonné. C'est en ce lieu que, durant l'été de 1623, pour éviter d'avoir à retourner le soir au Louvre ou à Saint-Germain, il décida la construction d'un petit pavillon sans prétention, qui lui servirait de rendez-vous de chasse... Tels furent les débuts, forts modestes, du prodigieux chef-d’œuvre de l'art classique, qu'édifiera tout autour son fils et successeur.
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Pour être, il faut paraître, pour paraître, il faut avoir et pour avoir, il faut plaire ! C'est ainsi que le courtisan s'attache à son roi comme l'esclave à son maître. Sans lui son statut s'effondre.
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Henri IV était ainsi : un immense roi, l'un des meilleurs sans doute que la France ait connus, mais coureur impénitent, voluptueux inapaisable, paillard débridé aux mœurs orientales, d'une incurable, d'une pitoyable naïveté le jetant, lui par ailleurs si fin, si mesuré, si habile, dans des situations inextricables.
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Quelques auteurs ont attribué la grossesse de la reine à Mazarin, en raison de la passion amoureuse qui les unira sous la Fronde. Les dates ne coïncident pourtant pas. En 1636, le futur cardinal occupait les fonctions de vice-légat du pape en Avignon. Rappelé à Rome en octobre de cette année-là, il y resta jusqu'en 1640, ne revenant à Paris que le 4 janvier. Le dauphin avait alors seize mois. Le monsignore était assurément très doué, mais il est difficile de croire qu'il ait pu procréer à distance !
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[ Marie de Médicis écrit à son fils Louis XIII ] :

Je me suis résolue à vous rendre l'entière obéissance que vous demandez de moi et de me retirer à Moulins en attendant que Dieu, protecteur de mon innocence, vous ait touché le cœur et fait reconnaître le tort que la séparation d'avec vous me fait, non seulement dans votre royaume, mais aussi par toute la Chrétienté.


NDL : Quelle hypocrite ! sa parole n'est que du vent ( 1 ), tout comme celle de son fils cadet Gaston qui veut être roi à la place du roi.
Louis XIII a bien du mal à diriger le pays avec des pourvoyeurs de cabales comme eux !

( 1 ) elle veut garder son pouvoir de régente et chasser Richelieu.
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