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Au programme de C à vous la suite :
Invités : Bruno Solo, Virginie Girod et Yann Bouvier
L'Oeil de Pierre - Danyel Gérard, pionnier du rock français
L'actualité vue par Bruno Solo
Bruno Solo, prof d'histoire !
Bruno Solo raconte
Les dessous de l'histoire
L'histoire pour les nuls !
L'invité du dîner : Eric Jean-jeanJean-Jacques Goldman, une vie en chansons
Tous fans de Goldman !
Jean-Jacques Goldman, la bande son de notre vie
Bon anniversaire Jean-Jacques Goldman !
La Story médias - « Bi-bop », le premier téléphone portable né il y a 30 ans
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy :
- le cordon bleu est banni des cantines scolaires
- Mohamed Bouafshi chez France Info
- Xavier Bertrand face à Anne-Sophie Lapix
- le récap de la semaine
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Ce soir-là, Frank Zappa donne un concert dans ce fameux casino de Montreux. Mais subitement, l'un des spectateurs tire un coup de pistolet de détresse dans le plafond en bois, qui s'embrase comme une torche... Dans le public se trouve Ian Gillan, le chanteur de Deep Purple. Il racontera que l'homme au pistolet se tenait juste à côté de lui, mais qu'il n'avait pas eu le temps de le stopper. Il sort du bâtiment sain et sauf... Après cela, alors que le casino se consume, les membres du groupe restent assis sur le balcon de l'Eden Palace à regarder la fumée glisser sur le lac Léman. Et c'est de cette façon qu'est née "Smoke on the water".
Cohen rencontre Suzanne Verdal au Vieux Moulin, un club de jazz de Montréal, pendant l'hiver 1963. (...)
Deux ans plus tard, à l'été 1965, Leonard Cohen rend régulièrement visite à Suzanne, récemment séparée de Vaillancourt, qui élève seule sa fille dans sa maison au bord du fleuve Saint-Laurent. Des visites courtoises, ritualisées, au cours desquelles Suzanne allume d'abord une bougie, puis lui sert un thé au jasmin.
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[ bougie & thé ? vraiment rien d'autre !? 🤔 j'ai du mal à le croire 🙃 ]
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(p. 21)
Le 28 octobre 1962, la France découvre pour la première fois à la télévision une jeune femme de 18 ans à l'allure timide et mélancolique, de longs cheveux encadrant un visage fin. Dans Le Petit Conservatoire de la chanson présenté par Mireille, elle interprète un titre de sa composition, Tous les garçons et les filles, une balade à la mélancolie adolescente qui séduit immédiatement les téléspectateurs.
(1962 - Françoise Hardy - Tous les garçons et les filles)
Pour l'enregistrement de leur quatrième album, les membres de Téléphone posent leurs valises outre-Atlantique. "Dure Limite" est enregistré à Toronto et c'est le producteur canadien Bob Ezrin, qui a déjà produit des disques pour Alice Cooper, Lou Reed et Aerosmith, qui est aux manettes pour piloter les sessions. Des sessions souvent tendues, car Ezrin est réputé pour être un producteur dur et intransigeant, mais la tension vient aussi de problèmes d'ego dans un groupe dont l'unité se fissure. On est pourtant bien loin de tout cela en écoutant "Ça (c'est vraiment toi)", titre léger et festif aux arrangements très rock influencés par les grands frères de Téléphone, les Rolling Stones.
("1982 - Téléphone - Ça (c'est vraiment toi)")
Mick Jagger écrit les paroles quelques jours avant l'enregistrement du titre. Il y dépeint les frustrations de la jeunesse anglaise des années 60, face à une société de consommation qui pousse à ne jamais se sentir satisfait. Il y glisse aussi quelques allusions sexuelles : la chanson ne sera diffusée au Royaume-Uni que sur les radios pirates.
(1965 - The Rolling Stones - (I can't get no) Satisfaction)
Le titre "A change is gonna come" prendra place dans le dernier album de Sam Cooke, sorti en février 1964. Mais ce changement qu'il sent arriver, il n'en connaîtra rien, car seulement quelques mois après, il est retrouvé mort dans un motel sordide de Los Angeles. C'est la réceptionniste de l'hôtel qui lui a tiré dessus, affolée par son comportement. Il avait déboulé devant elle nu, agressif, recherchant la prostituée qu'il avait fait monter dans sa chambre et qui venait de lui voler ses affaires.
(1964 - Sam Cooke - A change is gonna come)
Je n'ai rencontré C. Jérôme qu'une fois. [...] Je me souviens d'un long et beau moment passé à écouter ce petit bonhomme parler de la vie et du métier. Je me rappellerai toujours ses mots car il a été un des premiers artistes à m'expliquer que le plus important dans une carrière, c'est de travailler sur la longueur, tout le temps. Et qu'il n'est pas très grave de faire des galas dans les salles des fêtes.
Anecdote : Charles [Aznavour] était, sur la fin de sa vie, un peu sourd, il fallait donc lui mettre un casque et un petit ampli pour qu'il entende vos questions. Il était drôle, charmeur et ultra-charismatique. Je garde en mémoire cette façon qu'il avait de vous faire un sourire en clignant les yeux...
Après quarante ans de carrière, on ne compte plus les tubes de Jean-Jacques Goldman. Chanteur à succès, parolier inégalé, artiste engagé, discret quant à sa vie privée, il est depuis de nombreuses années la personnalité préférée des Français. Dans ce livre, Eric Jean-Jean dévoile les secrets de création de l'artiste et propose de découvrir, à l'aide de nombreuses anecdotes, l'histoire de soixante chansons qui sont autant de repères jalonnant la vie de Jean-Jacques Goldman.
Soixante chansons qui esquissent le portrait d'un homme droit et honnête. Un homme à la fois complexe et transparent, qui a voulu très fort être le premier et n'a pas aimé être au sommet. Un homme qui, somme toute, préfère le chemin à la destination. Un homme de conviction, de parole et de combat.
À l'heure où j'écris et selon mes recherches, Petit Papa Noël se serait écoulé à plus de 35 millions d'exemplaires. Ce qui en fait le single français le plus vendu de tous les temps, avec Ne me quitte pas, de Jacques Brel. Deux salles, deux ambiances, deux phénomènes.