AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.62/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1957
Biographie :

Eric Sartori, docteur ès sciences, est ingénieur de l'Ecole supérieure de physique et chimie de Paris.

Chercheur pour un grand groupe pharmaceutique.

Passionné par la vulgarisation scientifique et l'histoire des sciences, il est l'auteur de divers articles et de plusieurs livres historiques dont l'Histoire des grands scientifiques français, Plon, 1999, réédité chez Tempus, 2013.
Et L'Empire des Sciences, Napoléon et ses savants, Ellipse, 2003, réédité en 2014.

Source : Perrin, amazon
Ajouter des informations
Bibliographie de Eric Sartori   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Napoléon avait ses propres convictions, mais il savait que l'Empire des sciences ne pouvait prospérer que dans le respect absolu de la liberté de penser, d'écrire, de polémiquer, bref des libertés académiques. Quand Gall vint s'installer à Paris en 1805, le ministre de la Police prévint Napoléon que son cours avait été interdit en Autriche. "Qu'importe, répondit l'Empereur, si c'est de la science, la France doit en profiter, si ce sont des inepties, l'Institut en fera justice."
Commenter  J’apprécie          80
Si la France est ainsi devenue un véritable Empire des sciences, ce n'est évidemment pas par hasard. Une grande part du mérite en revient au premier des Français, Premier consul, puis Consul à vie, puis Empereur. Aucun autre dirigeant politique n'a nourri une telle passion pour la science, n'a entretenu de liens aussi privilégiés avec les savants de son époque, n'a autant estimé et même aimé le monde scientifique. Il se voulut membre à part entière de la communauté scientifique, et celle-ci l'accepta comme tel. Napoléon, dont les dons pour les mathématiques furent reconnus dès sa jeunesse par les plus grands mathématiciens, dont Laplace, acquit une culture scientifique impressionnante qu'il entretint tout au long de sa vie.
Commenter  J’apprécie          50
Sophie Germain était une physicienne compétente et une mathématicienne brillante, bien que peu entrainée. Mais ses contemporains la considérèrent comme un phénomène, et non comme un étudiant sérieux, qui avait besoin d'apprendre et d'être guidé. Ce fut le problème que rencontrèrent bien d'autres femmes mathématiciennes.
Commenter  J’apprécie          30
Une autre espagnole de la Renaissance a laissé son nom dans l'histoire de la médecine, la comtesse Chinchon, femme du vice-roi du Pérou. Atteinte en 1683 d'un accès de malaria, lasse d'être soignée par les médecins espagnols sans autre effet qu'un affaiblissement généralisé qui l'emmenait surement vers la mort, elle demanda à être traitée par un remède indigène, l'écorce de quinquina. De retour en Espagne, elle se fit une propagandiste déterminée et efficace de la poudre de quinquina, qu'on appela couramment chez les droguistes poudre de la Comtesse, et à laquelle on donna son nom (quinquina se dit cincona en espagnol, cinchona en anglais)
Commenter  J’apprécie          20
Elle [Clara Immerwahr-Haber] constatait avec effarement, à l'approche de la guerre, la transformation de Fritz [son mari] en archétype d'officier prussien, presque en caricature, tant mentalement que physiquement, crâne chauve et monocle compris. Pacifiste, elle tenta de le dissuader de travailler sur les armes chimiques. Cette chimie dont elle rêvait pour le bonheur de l'humanité, qui devait assurer progrès, paix et prospérité, c'était son propre mari qui, le premier, la transformait en l'une des armes de guerre dont l'humanité aura le plus horreur.
Commenter  J’apprécie          20
Le Pr Bunsen, inventeur du célèbre bec à gaz qui porte son nom et découvreur du césium, misogyne invétéré, avait juré qu'aucune femme ne pénétrerait jamais dans son laboratoire. Sonia ne se laissa pas impressionner, alla le trouver et le convainquit d'accepter les deux jeunes Russes comme étudiantes. Bunsen prétendit plus tard que Sonia était une femme dangereuse qui l'avait ensorcelé !
Commenter  J’apprécie          21
A ceux qui craignaient que les femmes abusent de leur instructions, elles répondaient " qu'elles ne se comporteraient pas autrement que les hommes et qu'il était simpliste de vouloir interdire une chose bonne et nécessaire en raison de l'abus que l'on en craint... A ce compte, aucun homme ne devait plus recevoir d'instruction, et il faudrait interdire les boissons alcoolisées".
Commenter  J’apprécie          20
Ceci est le récit d'une histoire qui a vraiment été, et aurait pu et dû ne jamais être, et qui heureusement s'achève ; l'histoire de la longue exclusion des femmes de l'aventure scientifique et technique, de la recherche scientifique, de ce qui a constitué le destin caractéristique de l'Occident. Une histoire lamentable, cruelle et absurde qui a engendré une société hémiplégique.
Commenter  J’apprécie          20
L'historien moderne [Michelet] confirme bien que la lutte contre le royaume de Satan fut essentiellement une lutte contre les femmes, largement surreprésentées dans les procès et sur les bûcher (environ 80 pour cent des personnes traduites devant les tribunaux); et essentiellement aussi une lutte contre des femmes qui possédaient un savoir médical réel, des guérisseuses.
Commenter  J’apprécie          20
Injustement, elle n'obtint pas le prix Nobel, décerné à son élève Otto Hahn, qui à l'indignation de Niels Bohr, tenta de minimiser le rôle de Lise Meitner dans la découverte de la fission. Peut-être plus que Marie Curie, elle se heurta à un milieu scientifique entre trop misogyne.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eric Sartori (21)Voir plus

Quiz Voir plus

Complétez ces titres de John Irving

"Liberté pour ...

faire les courses'
les nounours'
les ours'
Florence Cassez'

12 questions
414 lecteurs ont répondu
Thème : John IrvingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}