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Critiques de Erik Axl Sund (224)
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Les visages de Victoria Bergman, tome 2 : T..

Ça ne va pas fort pour la commissaire Jeanette Kihlberg. Son fils adolescent refuse de lui parler, son mari court le monde avec sa maîtresse et, au travail, on l'a sommée de classer l'enquête sur les enfants sans-papiers assassinés. Mais elle n'a pas le temps de s'appesantir sur ses problèmes puisqu'elle est chargé de l'enquête sur l'assassinat particulièrement sauvage d'un homme d'affaires en plein cœur de Stockholm. C'est l'occasion pour la policière de reprendre contact avec Sofia Zetterlund, sous le prétexte de lui faire dresser un profil psychologique du meurtrier. La psychologue accepte de l'aider bien qu'elle soit elle aussi empêtrée dans des problèmes personnels. Ses souvenirs du passé restent très vagues, ses moments d'absence se multiplient et les séances d'auto-hypnose qu'elle s'inflige accentuent un peu plus sa confusion. Quand un deuxième meurtre est commis, Jeanette met les bouchées doubles et découvrent des occurrences entre cette nouvelle enquête et l'affaire des enfants assassinés. Quelqu'un semble vouloir venger des faits anciens, punir les personnes mêlées à des affaires de pédophilie, de maltraitances, d'inceste. Est-ce la mystérieuse Victoria Bergman dont elle a perdu la trace ?



Dans la droite ligne du premier tome (Persona), on retrouve cette ambiance sombre qui est la marque de cette trilogie. Les thèmes restent les mêmes, la violence faite aux enfants, la pédophilie, l'inceste, mais les auteurs s'intéressent ici aux suites des traumatismes subis. La reconstruction est-elle possible quand on a été trahi au plus profond de son être par un parent ? Comment survivre à des viols répétés ? S'autodétruire, se sentir coupable ou se venger ? Les réactions sont diverses mais les constatations sont invariablement des vies brisées et une souffrance indélébile. Dans ce tome, la commissaire s'approche de la vérité des faits mais doit faire face au silence des victimes et des coupables. Secrets et tabous favorisent encore cette bande organisée qui semble intouchable malgré ses méfaits les plus vils. C'est donc bien la psyché des victimes qui est au cœur de l'ouvrage et les mécanismes de défense de l'inconscient face aux agressions. Dans le tome 3, on attend avec impatience l'arrestation des monstres bien sûr, mais aussi les révélations à propos de Victoria Bergman et ses personnalités multiples.

Une trilogie de qualité malgré sa violence psychologique.
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

3 étoiles parce qu'un brin frustrée de devoir lire le T.2 alors que je ne savais pas que je m'embarquais dans une trilogie. Mais bon, c'est ainsi,

Toujours intéressant de voir ce duo d'auteurs écrire aussi bien sur des personnages féminins avec sensibilité, compréhension et sympathie. Un roman venu du froid qui n'est pas très joyeux, celui-ci est complètement dans la tradition du roman suédois: noir, sombre, glaçant. On retrouve des enfants, mutilés, martyrisés, émasculés, des enfants sans nom et sans visage, des enfants venus d'ailleurs. C'est avec ces malheureuses victimes que je rencontre Jeanette Kihlberg, enquêtrice sur cette affaire des plus compliquées. Jeanette qui doit travailler plus fort et plus durement dans ce monde d'homme qu'est la police suédoise, et qui de surcroit, voit son mariage battre de l'aile. Et l'autre personnage féminin, Sofia Zutterlund, psychologue, qui suit des patients assez particuliers: un enfant soldat et justement Victoria Bergman.

Les thèmes abordés sont durs, abjects, avilissants: trafics d'enfants, enfants soldat, pédophilie... toute cette ignominie m'a étouffée et mise à mal. Ouf. C'est enrageant ! On se demande jusqu'où l'humain peut aller dans le monstrueux et souvent sans ressentir de culpabilité.

Bref, comme je suis très curieuse et comme ce tome ne se termine pas, je veux connaitre ce qui arrivera et je plongerai avec une hâte perverse dans le T.2 de "Les Visages de Victoria Bergman" intitulé "Trauma".



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Les visages de Victoria Bergman, tome 2 : T..

Sanguinaire. Oui beaucoup de sang malgré le ton toujours assez neutre de la narration mais diantre qu'il y a du meurtre dans ce T. 2 de "Les visages de Victoria Bergman". Pour notre inspectrice, Jeanette, rien ne va plus: son divorce, son fils disparait, son enquête piétine et les morts s'accumulent. Seule consolation pour elle, sa nouvelle amie psy, Sofia Zetterlund et son fidèle collègue Hurtig qu'elle apprécie toujours autant. Les meurtres des enfants torturés du T.1 "Persona", ne sont toujours pas résolus et là, presque tous les suspects qui ressortent des enquêtent pour viols et pédophilie sont assassinés et encore plus. Toutes les ombres du passé ressurgissent et ce sont les liens entre elles toutes qui donnent du fil à retordre. Reconstruire l'innommable... Je ne sais toujours pas quoi penser. Est-ce le rythme de la narration, cette lenteur qui nous donne l'impression de faire du sur place dans l'enquête...les personnages, le trop de morts , vraiment je ne sais pas ce qui me titillent mais quand même, je persévérerai avec le T.3 "Catharsis" parce que j'ai sympathisé avec Jeanette, notre inspectrice.
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Un roman venu du froid écrit à quatre mains. 2 garçons qui écrivent sur des personnage de femmes, intéressantes, complexes.

Intriguant car leur écriture est néanmoins très féminine, pleine de sensibilité et chargée en émotion.



Ce roman très noir et très sombre ne respire pas le bonheur. Ni la joie. Normal c'est un bouquin suédois.

Non je cherchais pas la rime mais c'est plutôt juste.



Ce n'est pas le meilleur de l'espèce humaine que les auteurs nous dépeignent.

Les femmes sont perturbées, souffrent de solitude, d'abandon, de trahison.

Et les mecs en prennent pour leur grade, ils sont lâches, menteurs, pervers et veules.



Évidemment ce n'est pas tendre : Il est question de tortures, de pédophilie, de traumatismes et de schizophrénie.



On sent malheureusement assez vite le retournement de situation malgré l'habilité des auteurs de l'agrémenter de nouveaux détails et de l'écrire avec talent. Ils nous immergent avec précision dans le cerveau d'une schizophrène et déploient des ressorts narratifs intéressants.

Mais le bouquin est lent. Et autant le personnage de Jeannette, la fliquette, est passionnante autant celui de la psy est plutôt fade. Paradoxal car c'est plus sur cette dernière que l'intrigue tourne. Logique vu le pitch. Mais dommage.



Il faut préciser que ce bouquin s'arrête sur un cliffhanger et qu'il faudra lire le deuxième volume pour y trouver les réponses. Un poil frustrant. Il faudra donc le juger à l'aune du tome 2.

2,5/5
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Les visages de Victoria Bergman, tome 2 : T..

Si la trilogie Les visages de Victoria Bergmann était un puzzle, le tome 2 ,Trauma, serait le "tour du cadre" . Ces pièces sont d'une importance capitale car elles permettent de délimiter les zones.

Sauf qu'ici le lecteur tente sans cesse de remplir les cases vides.



Ce récit est marqué par quelques dénouements dans les intrigues multiples, à noter que ces dernières sont tout de même chevillées de manière inextricable sans que jamais l'on s'y perde.

Sa grande force est de tenir la distance avec un sujet puissant où parfois les billes font d'étranges ricochets.



Un dédale superbement bien construit autour du trouble dissociatif de l'identité, toujours sur un fond terriblement noir.



Par la densité et l'originalité de sa substance psychologique, par la prodigieuse sûreté de sa facture, ce roman m'a laissé une impression de quelque chose de durable et d'incorruptible.











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Les visages de Victoria Bergman, tome 3 : C..

Et bien et bien je viens de terminer la trilogie Les visages de Victoria Bergman.

Est-ce que je suis renversée par cette lecture? Non du tout. C'est glauque, c'est monstrueux mais selon moi c'est inachevé. Une finale en queue de poisson, du genre "lorsque décidé, ne regarde plus en arrière ". On avait eu le temps de sympathiser avec certains personnages Jeannette Kihlberg, la commissaire, son collègue, Hurtig que j'aurais aimé mieux connaître et bien sûr Victoria. J'ai eu l'impression tout au long de la lecture de ce dernier opus, que l'on tirait fort sur les fils pour le tissage tienne bien. Trop de ramifications pour presque trop peu d'explications d'où le sentiment d'inachevé. Des pactes, des sectes, des vengeances meurtrières , des survivants des camps d'extermination, les enfants soldats, les abus sexuels , l'identité de genre tout et tout en gros et tout qui peut mener à la folie. Toutefois, de façon très intéressante, on aborde la question de l'identité, surtout celle des victimes d'abus sexuels: sujet ou objet; s'approprier sa propre vie. Un livre sur le mal que porte l'humain en tant que prédateur redoutable.
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

A Stockholm, le corps martyrisé, momifié et émasculé d'un jeune garçon est retrouvé dans un fourré près d'une station de métro. Visiblement d'origine étrangère, il est difficilement identifiable et ne semble pas avoir été signalé comme disparu. Pour l'inspectrice Jeanette Kihlberg, l'affaire est une impasse. Elle a beau chercher dans tous les sens, aucune piste sérieuse ne s'offre à elle. D'autres cadavres sont découverts, toujours de jeunes garçons, toujours des étrangers. Jeanette s'investit à fond et sa vie familiale en pâtit, son fils et son mari lui reprochant ses absences répétées. En se penchant sur le cas d'un père incestueux et pédophile, la policière entre en contact avec Sofia Zetterlund, la psychothérapeute qui l'a évalué. D'abord réticente, la jeune femme finit par accepter de coopérer avec la police, bien qu'elle soit très occupée avec deux cas très sérieux de personnalités multiples, Samuel Baï, un ex enfant-soldat du Sierra Leone et Victoria Bergman, une jeune femme très perturbée qui a subi les assauts de son père durant toute son enfance.



Torture, pédophilie, meurtres, inceste, enfants soldats, viols, folie...les auteurs n'y sont pas allés de main morte pour concocter cette histoire sombre, voire glauque qui explore la psychologie humaine et les profondeurs du mal. C'est d'ailleurs cette dimension psychologique qui fait l'originalité et l'intérêt de ce polar par ailleurs classique avec ses morts en série et sa policière qui tente en vain de concilier travail et vie privée.

Quoi qu'il en soit, cet univers torturé est une bonne surprise, au suspens bien mené et, si du côté des forces de l'ordre on reste dans le prévisible, la personnalité ambiguë de la psychologue intrigue et interroge.

Le livre se termine dans la tension et l'obligation de lire la suite dans les plus brefs délais.
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

En littérature rien n'arrive par hasard. Il y a toujours des échos, des appels, des connexions, des fils invisibles qui nous mènent vers un ouvrage.



J'avais juste terminé une série télévisée sur la thématique des troubles dissociatifs de la personnalité, alors Persona, qui dormait dans ma PAL s'est imposé sans grandes difficultés.



Il y a quelque chose d'assez vertigineux chez cet auteur (ces auteurs). Avec une grande virtuosité narrative il se livre à un joli numéro d'équilibriste, partant d'un personnage en apparence anodin à une construction complexe, surprenante et originale.



Entre le noir de l'encre et le blanc de la page, toute couleur est à réinventer.

Ici la couleur maîtresse c'est le noir très sombre gorgé de violence.

Le cri de la vengeance et de la rage.



L'écriture à 4 mains est doublement puissante et électrisante, elle sublime le malaise qui s'installe au fil des pages.

Axl Sund sait jouer avec les silences et les ellipses pour mieux faire surgir la vérité de ses personnages et parallèlement c'est également un roman déflagration où parfois les thèmes de traumatismes liés aux abus s'entrechoquent à la manière d'une volée de cloches superbement dissonantes.



Avec le premier de la trilogie extrêmement perturbant, sombre, rageur et addictif je renoue en force avec ce qu'il y a de mieux dans les polar suédois.



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Les visages de Victoria Bergman, tome 3 : C..

Dans la famille des traumatisés écorchés vifs à l'identité fragmentaire je demande…. la mère… non la fille ;)

Wahou la claque !!

Ce dernier volet de la trilogie Les Visages de Victoria Bergman est d'une grande intensité et d'une noirceur plutôt atroce.

Finalement l'on comprend pourquoi le duo d'auteurs suédois a décidé de réunir leurs cerveaux pour concevoir cette intrigue hypnotique.

A deux têtes et à quatre mains, leurs deux plumes conduisent les lecteurs dans un labyrinthe d'identités savamment construit pour faire des noeuds dans les neurones, pourtant plutôt affûtées, des serial lecteurs de polars.



Les deux tomes précédents m'avaient laissée abasourdie par des revirements de situation spectaculaires.

La thématique des personnalités multiples est abordée avec brio nous entraînant dans les dédales mystérieux de l'amnésie dissociative et de la dépersonnalisation. On comprend surtout quelles sont les causes de ces troubles.



Psychologiquement rude et abyssal, ce récit est une plongée vertigineuse dans les tréfonds du psychisme humain, empreint d'une complexité seulement égalée par la maîtrise de l'intrigue qui va chercher vraiment loin, dans un enchevêtrement de récits qui donnent le tournis mais qui finalement arrivent tous à bon port.

L'une des grandes forces de ce duo, ce sont les quelques rappels bienvenus de l'intrigue qui permettent de se « repositionner » et ne pas perdre le fil parmi les nombreuses ramifications dont le récit est composé.



Catharsis, comme le nom l'indique, vient apporter des réponses mais surtout la libération, la purification qui donne naissance à un être nouveau.

De cet univers aux jeux psychologiques torturés et aux imbrications plus que malsaines, l'on n'en sort pas indemne.



Attention !!!!! Haut risque de schizophrénie !!





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Les visages de Victoria Bergman, tome 3 : C..

Voilàààààà c'est finiiiiii ....

Je viens de refermer le troisième volet de "Les visages de Victoria Bergman" et j'ai un petit pincement au coeur. Oui je l'avoue, je me suis attaché à certains des personnages malgré ma difficulté à entrer dans l'histoire dans le premier tome.



"Catharsis" est beaucoup plus noir, plus glauque, plus tout .... que les deux premiers volets de la trilogie. Mais il a aussi le mérite d'entrer plus en profondeur dans l'analyse psychologique de Victoria Bergman et ainsi d'en mieux comprendre le fonctionnement d'autodéfense face aux atrocités qu'elle a subies durant son enfance.



Outre le fait d'être un excellent thriller, ce livre a le mérite de nous questionner sur différents points comme : comment réagissent les enfants victimes de pédophilie, comment éviter que les victimes ne deviennent bourreaux à leur tour, ....



Donc au final, un grand merci aux deux auteurs pour cette très belle découverte, pour cet épilogue comme je les aime, où le lecteur a sa part d'interprétation dans la lecture du final, et où le final n'est pas une "happy end" ....



Maintenant je m'en vais lire quelque chose d'un peu plus léger .... "Acide sulfurique" d'Amélie Nothomb, quoi de mieux pour un chimiste de formation !
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Les auteurs (car il s’agit bien d’une écriture à quatre mains) n’y vont pas de main morte, dans un roman venu du froid (Suède) : Les thèmes abordés sont tout à fait dans l’actualité, tels la pédophilie, , l’enlèvement et l’esclavage des enfants immigrés sans parents, les enfants soldats en Sierra Leone, etc.

De plus, les scènes concernant ces crimes sont exposées de façon très réaliste et on se demande parfois quel type de livre on est en - train de lire.

L’histoire tourne autour de la découverte de corps martyrisés et émasculés de jeunes garçons, que l’on ne trouve pas comme signalés disparus.

Ce genre d’affaires n’est pas courant dans la région et Jeanette Kihlberg, policière locale, va chercher avec sa maigre équipe à élucider le mystère.

Elle va essayer de rencontrer des enfants victimes de pédophilie ou d’inceste, puis une psychothérapeute qui les suit, sofia Zetterlund.

Toutes les deux avec chacune leurs préoccupations personnelles, vont confronter leurs avis, leurs idées pour essayer d’avancer dans cette énigme.



Ce livre est bien plus qu’un simple polar, qu’une simple enquête policière. Il intègre de nombreuses références psychologiques et sociologiques liées à notre époque. (Aussi bien au niveau des guerres que de l’’immigration mais aussi du burn-out des couples qui ont du mal à trouver leur équilibre...)



Bref, le texte est intense et riche en données. Mais on se prend facilement à la lecture et au style simple.

Comme ce volume se révèle être le premier tome d’une trilogie, je suis donc condamné à me procurer les deux suivants.

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Les corps de verre : Mélancolie noire

Stockholm: épicentre d'une épidémie de suicides sur musique d'apocalypse...



Il faut un peu de temps pour rentrer dans cette histoire morbide car on peine, dans les premiers chapitres, à mémoriser tant de personnages, tous cabossés dans leur vie présente ou passée. Mais on s'aperçoit bien vite que l'histoire perd certains quidams en route de façon radicale, et la partition nous enchaîne dans un sombre et mortel requiem de meurtres et suicides.



Des chapitres courts, nerveux, décousus, qui donnent comme une sensation d'urgence à une intrigue étouffante et irréelle, des indices qui peu à peu se mettent en place, un mélange de vengeance, de musique de clubs underground, de sectes satanique ou religieuse. Qui fait quoi, qui est qui?



Une ambiance glauque à souhait, pour ce roman très noir gothique, aux personnages borderline et fracassés. La lecture devient addictive au fil des pages tournées et, même si l'ensemble est assez improbable, cette "mélancolie noire" reste de la belle ouvrage/thriller.

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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Quel bonheur de retrouver les plumes d'Erik Axl Sund car il s'agit ici d'un duo d'auteur que j'ai découvert avec leur autre saga, j'ai donc décidé d'attaquer la trilogie Victoria Bergman.



J'aime toujours autant les aspects sociétaux que nous narre les auteurs ici il est question notamment des enfants-soldats, la noirceur de l'âme humaine, ces corps rapidement retrouvés dont le premier est momifié.



Ces enquêtes menées tambour battant chose plutôt rare pour les thrillers nordiques, ici cet opus se termine sans avoir vraiment de fin car certains réponses doivent se trouver dans les opus suivants.



J'ai lu ces 474 pages, en apnée et en ayant du mal à lâcher ce récit, j'ai aimé la psychologie des personnages qui sont étoffés et qui vont à mon sens continuer à l’être au fil des tomes.



Attention cependant aux âmes sensibles car ici outre les enfants soldats il est également question de pédophilie et de viols.



J'ai aimé également suivre le personnage de Sofia Zetterlund qui est psychologue et Victoria Bergman qui est en charge de l'enquête, cela fait du bien d'avoir du changement dans les polars nordiques et de ne pas suivre un enquêteur ivrogne comme souvent dans ce type de récit.



Le tome suivant Trauma m'attends dans ma bibliothèque et je pense qu'il sortira assez rapidement!
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Les corps de verre : Mélancolie noire

Même si visiblement Les corps de verre reprend des personnages issus de la première trilogie du duo suédois, le roman peut se lire de façon indépendante.



Le titre du premier chapitre, "Va mourir", donne tout de suite la tonalité du récit. Les quelques pages suivantes ne font que renforcer cette première impression. Gros malaise en Suède où la police se trouve confrontée à une série de morts très dérangeantes. Le commissaire par intérim Jens Hurtig, de Stockholm et de retour d'une semaine de congés, vit très mal cette enquête.



Le tandem Erik Axl Sund frappe fort et fait mal. C'est noir, très noir. Si densément noir que, voudrait-on mettre le feu au livre, ça ne prendrait pas. Pas assez d'oxygène.

C'est à une lecture en apnée qu'invite ce tome de la Mélancolie noire. Les auteurs, et ses lecteurs par répercussion, interrogent sur un désespoir profond sous-jacent à nos société consumériste. Le rêve d'acquisition à tout va tourne à la désillusion : les biens matériels ne remplissent pas les vides existentiels.

Ajoutez à cela une bonne dose d'esprit de vengeance, et voilà un cocktail particulièrement oppressant.



Si j'ai apprécié la majeure partie du roman, le dernier quart m'a pourtant moins convaincue. Arrive un moment où le "beaucoup" devient "trop", à mon goût. J'ai trouvé que les auteurs voulaient mettre trop d'éléments dans cette partie, qui me paraît par conséquent moins aboutie, moins ciselée.

Ça n'en reste pas moins un roman qui se lâche difficilement tant les courts chapitres focalisés sur un des personnages s'enchaînent à un rythme infernal. Et rythme est le bon mot puisqu'une bonne part du récit tourne autour d'une singulière musique.



Malgré ma petite réserve, Les corps de verre me donne envie de découvrir les premiers romans du duo. Et bravo aux éditions Actes Sud/Babel noir pour la magnifique illustration de couverture. Elle m'a fascinée autant que mise mal à l'aise.
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Il est rare que je mette du temps à écrire la critique d'un livre. Je préfère d'ailleurs le faire à chaud pour essayer d'être le plus fidèle quand à mes ressentis.

La, il m'a fallu une bonne semaine pour me lancer.

J'avais besoin de prendre du recul avec ce livre qui m'a laissé une impression assez mitigée.

Disons le clairement, autant j'aime beaucoup les polars venus du froid, autant j'éprouve beaucoup de répugnance à lire des histoires touchant les enfants .

Et la, j'ai été gâtée : pédophilie, meurtres, enfants soldats, j'ai eu l'impression un moment que le monde décrit par ces deux auteurs n'était qu'un vaste champ de prédateurs cherchant seulement à nuire aux enfants.

L'histoire est sombre, glauque, et plus on avance, plus on a l'impression de s'enfoncer dans cette atmosphère.

Pour l'instant, pas de vraie surprise pour ma part concernant les deux personnages féminins principaux, car cela ne sort pas du schéma classique selon mes critères personnels.

Alors, me direz-vous, pourquoi est ce que j'ai lu ce livre, qui finalement n'avait pas forcement grand chose pour me plaire ? Il m'a été prêté par une amie proche, qui m'a assuré que cette trilogie allait me plaire, même si les histoires de pédophilie ce n'était pas mon truc....

Mouaif......par politesse ( eh oui, suis trop bien élevée quelquefois ....) je lirais les deux autres tomes en procédant comme pour le premier ( lecture en diagonale des parties qui ne me conviennent pas ).
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit qu'il était impossible que ce livre me déplaise au vu de tous les ingrédients rassemblés, ceux-là même qui m'attirent le plus dans un thriller : traumatisme, psychiatrie, glauque à souhait... Et pourtant ; j'ai trouvé ce livre d'une platitude et d'un ennui malgré le fait qu'il ait tout pour faire mon bonheur.

Déjà, si l'on ne s'attache pas à minima aux personnages principaux, c'est foutu. Et très franchement, la psychiatre, Sofia, m'a tapé sur le système : ses réflexions sur sa relation amoureuse semblent tout droit tirés d'un roman Harlequin. Si j'ai préféré le personnage de la policière car elle se heurte à un monde d'hommes, elle aussi m'a bien gonflée avec son mari parasite "je le quitte ou pas?". Ces histoires d'adolescentes prennent, je trouve, trop de place dans un thriller.

L'histoire de ces jeunes garçons retrouvés momifiés et battus était une bonne idée. Mais je l'ai trouvé mal exploitée, le roman partant dans tous les sens, l'enquête étant à peine évoquée, comme si la police n'en avait que faire. De plus, autant de personnes souffrant de personnalités dissociatives dans un seul roman, ça en devient presque comique (et les pauvres sont suivis par Sofia, psychiatre peu crédible).

En bref, un tome m'a suffit, et je ne connaîtrai jamais tous les visages de Victoria Bergman - cela ne m'empêchera pas de dormir...
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Les visages de Victoria Bergman, tome 2 : T..

Bon, après avoir lu sans trop de conviction le premier tome de cette trilogie, je me suis attaquée au numéro deux.

J'ai été très vite replongée dans cette ambiance un peu glauque, un peu gluante qui baigne cette histoire.

J'ai lu avec un intérêt très variable ce deuxième tome.

Je reconnais que par moments, j'ai du relire le début d'un chapitre au bout d'une page car je n'avais pas intégré que l'on changeait d’époque ou de narrateur...Peut être que je ne suis pas rentrée suffisamment dans l'histoire pour avoir eu ce genre de difficultés...

A part les policiers, j'ai l'impression que tous les protagonistes sont liés . A un point que cela me semble un peu fort de café, mais peut être que je fais fausse piste.... Je suppose que le troisième et dernier épisode permettra de dénouer les fils de l'intrigue...et de confirmer ou non mes suppositions...
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Bon, que dire sur ce livre que je viens de terminer en me forçant un peu il faut l'avouer.



Les deux auteurs nous font plonger dans ce que l'être humain a de plus abject. Torture, pédophilie, .... ne sont que deux exemples des sujets développés dans ce récit.



Ce n'est toutefois pas cela qui m'a dérangé - j'ai déjà lu bien pire avec Patrick Senécal - mais plutôt la lenteur dans le développement du récit. Rien ou presque ne se passe pendant les 2/3 du roman puis tout s'accélère pour .... finir sur un cliffhanger qui m'a laissé sur ma faim. Aucune conclusion n'est apportée à la fin de ce premier opus, la lecture du deuxième tome "Trauma" s'avère indispensable.



J'espère que celui-ci aura plus de rythme et me donnera envie de continuer ma lecture sinon je devrai me faire à l'idée que je ne connaîtrai jamais la fin de cette saga.



Vous en saurez donc plus dans ma prochaine critique (oui je sais je ne suis pas très doué pour les cliffhanger .... chacun son métier ...)
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Les visages de Victoria Bergman, tome 1 : P..

Quelques jours après avoir refermé "Morte la bête" des danois Lotte et Soren Hammer (une affaire autour de la pédophilie) , j'ai enchaîné sur "Persona" (premier volet de la trilogie "Les visages de Victoria Bergman") écrit aussi en duo, sur un sujet encore une fois délicat (les enfants clandestins abusés sexuellement et donc économiquement !)...

Bref, j'ai été tout de même happée à une vitesse foudroyante par l'intrigue et séduite par le rythme de l'écriture: un premier corps d'enfant en très mauvais état mais très bien conservé (il es momifié) est découvert, puis un second...(les descriptions du corps des victimes sont très cliniques...respect) , la police craint le pire et le lecteur aussi!

La commissaire chargé de l'enquête, Jeanette Kihlberg va s'y "coller" et pour raison professionnelle va croiser le chemin d'une psychothérapeute, Sofia Zetterlund spécialiste des personnalité dissociatives (patients ayant vécus de graves traumatismes comme les enfant-soldats, enfants maltraités...).

A partir de là, je ne réponds plus de rien...et l'auteur nous interroge sur le seuil de souffrance à endurer par l'être humain avant de basculer de l'autre côté, du côté de la monstruosité, pour rejoindre la place du bourreau après avoir connu celle de victime.

Peut être des éléments de réponse dans "Trauma", le second volet car le premier se clôt par une fin ouverte...
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Les corps de verre : Mélancolie noire

Selon Wikipedia:

La mélancolie est d'abord vue comme un trouble des humeurs au sens grec de l'acception et comme l'a premièrement théorisée le médecin Hippocrate.

Elle correspond à ce que l'on appelle aujourd'hui la dépression, c'est-à-dire à une maladie mentale pouvant donner lieu à un sentiment d'incapacité, une tristesse profonde, une absence de goût de vivre.



Selon Bibi:

Profond ennuie

Abandon

Échec, après seulement 18% de lecture

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