Etienne Delessert

Un bel album pour les tout-petits, aux illustrations désuètes et tendres. Yok-Yok présente des champignons à ses amis les animaux et leur apprend à les distinguer. C'est avec grand plaisir qu'on accompagne ce petit lutin et ces beaux animaux des bois pour une balade émerveillée en forêt.

Un fond historique, intéressant. Des illustrations à couper le souffle. Peu de mots, mais beaucoup de rêves; bravo et merci !

La mère d'Etienne (l'auteur de l'histoire) est décédée peu après sa naissance. A deux ans et demi, il rencontre Eglantine Besson engagée pour s'occuper de lui. Une très belle complicité va naître. Quand il sera âgé de sept ans, Eglantine épouse son père et devient donc sa belle-mère. Les années passent, il n'y aura que deux grandes disputes entre eux. La première quand âgé de quatorze ans, Etienne souhaite arrêter ses cours de piano et la seconde à vingt et un ans, la raison de la colère ne lui revient plus en mémoire mais Eglantine lui lance un verre à la tête ! L'attaque est esquivée, le verre rebondit sur le sol et ne se casse pas. Rires et embrassades entre la (belle) mère et le fils. Ce fameux verre, l'auteur l'a toujours conservé, près de sa table à dessin. Après le décès de son père, l'auteur part aux Etats-Unis, Eglantine ira lui rendre visite, mais son plus jeune petit-fils ne parlant pas français, elle sera un peu privée de la joie d'être grand-mère.

Eglantine vécut jusqu'à quatre-vingt douze ans et jusqu'à la fin, elle fumait ses petits cigares...



Magnifique album autobiographique ! Très peu de texte, mais quelle force et quelle émotion !!! J'ai adoré. Je m'emballe toujours un peu mais je trouve que c'est une petite merveille.

Un tout petit album, tout mignon qui donne envie de connaitre les autres aventures de Yok Yok (et oui déjà 5 tomes pour le petit lutin!)
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Ce nouvel album d'Etienne Delessert est un petit événement. Il continue de renouveler l' esthétisme graphique de l' édition jeunesse avec style et poésie. Ses illustrations émerveillent, et les enfants peuvent donner libre cours à leur imagination tout en apprenant les lettres, les chiffres, les couleurs. Car toute la force de ce «triple album» est d'apprendre sans se prendre au sérieux. Lire les lettres de l'alphabet, compter les fruits, mélanger les couleurs ne sont que des prétextes pour s'amuser et créer des images à soi. Jeux d'enfants est un petit bijou à mettre entre toutes les mains !

Quel joli clin d’œil adressé ici à ce fascinant migrateur par un artiste qui lui aussi parcourt les continents… comme porté par le vent.
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Et Delessert de renouer ici avec le genre qui lui est cher : une réflexion sur la nature qui, à travers ses différents niveaux de lecture, suscite un dialogue entre l'enfant et l'adulte-lecteur.
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La palette d’Etienne Delessert est riche, il sait se mettre à hauteur d’enfant, c’est-à-dire en un lieu où règne la simple faculté de regarder vraiment, de s’émerveiller ou de s’étonner.
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