Eugenio Zigliotto

Balancier
Le balancier est généralement construit en laiton, mais parfois aussi dans d’autres métaux. En pratique, c’est un volant qui, en oscillant, régularise la force provenant du rouage. Il doit être parfaitement équilibré, et de son bon
fonctionnement dépend la précision de la montre.
Il existe des balanciers en un seul métal (glucydur), bimétalliques, compensés, annulaires, à deux ou plusieurs bras. La dénomination glucydur vient de l’alliage de bronze et de beryl trempé dans lequel ils sont fabriqués.
Les balanciers bimétalliques sont construits avec deux métaux dont les coefficients de dilatation sont différents afin d’échapper aux variations thermiques. Les balanciers compensés ont des vis dites de compensation qui permettent de régler le balancier.
L’ensemble du balancier comprend également un ressort enroulé en
spirale et le plateau double avec un doigt en rubis. Dans les montres
munies d’un dispositif antichoc, l’axe du balancier et le plateau sont d’un type spécial.
Quelques balanciers ont été brevetés, par exemple, en 1949, le Gyromax de Patek Philippe. Le balancier Rolex, très particulier, possède un système de réglage incorporé. Wyler a également breveté un balancier avec des bras spéciaux.
(p.115)

Echappement
Ce terme caractérise le type de régulation de la force qui parvient au balancier. Il existe de très nombreux types d’échappements: à ancre, à cylindre, à verge, à détente, duplex, à virgule, etc.
Depuis le début de ce siècle, la majorité des montres a adopté l'échappement à ancre.
En fait partie l’ultime élément du rouage, l’ancre (ou le cylindre, la verge, etc.) qui transmet l’impulsion au balancier.
(p.120)

Quand l’industrie horlogère dut défendre la valeur et le raffinement du mouvement mécanique, face à l’offensive des montres à quartz, elle misa précisément sur des modèles à chronographe pour s’attirer l’intérêt du public et le succès. Il n’était pas question de chercher a les améliorer, mais simplement de restituer aux "chrono" leur place, le prestige qui leur était
propres.
(p.7)

Les petits artisans et les grandes marques de l’industrie horlogère suisse avaient conquis leur titre de gloire et leur prestige au cours de l’entre-deux-guerres, puis dans les années suivantes, en se lançant dans la production de montres chronographes, plus compliquées et plus polyvalentes les unes que les autres.
(p.6)

Ebauche
En art, c’est la première forme donnée à une œuvre avant le travail définitif. En horlogerie, c’est le mouvement complet réalisé par une firme spécialisée pour le compte d’une maison, mais qui nécessitera tout de même une finition appropriée selon le type de montre auquel il est destiné.
(p.120)