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Citations de Fabien Toulmé (388)


Au Brésil, ils ont une façon un peu plus optimiste de parler d'enfant trisomique. Ils disent qu'il s'agit d'un enfant spécial. Spécial au sens exceptionnel. D'ailleurs, quand Julia est née, plusieurs amis de Patricia lui ont dit qu'elle avait de la chance d'avoir un enfant spécial. Pour certains brésiliens, c'est le bébé qui choisit ses parents à la naissance. Dans notre cas, il aurait donc fallu considérer qu'on avait eu de la chance d'être choisis par cet enfant spécial: c'était une preuve de confiance, le signe que nous saurions nous occuper d'elle.
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Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les filles et les fils de l'appel de la vie à la vie. Ils viennent à travers vous mais non de vous, et bien qu'ils soient avec vous ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées.
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On nous disait ce qu'il était possible de faire mais surtout de ne pas faire. Et les interdits sont nombreux et absurdes.
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J'étais étudiant en informatique. Je venais d'avoir mon diplôme d'ingénieur. [...] C'est fou, quand même, ce qu'il nous arrive... Et tous ces Européens qui s'imaginent qu'on est des miséreux qui viennent pour gagner de l'argent, prendre leurs emplois... Les miséreux, ils ont pas le choix, ils restent en Syrie. Et ils se prennent des bombes sur la tête. J'ai même entendu des hommes politiques dire qu'on était des lâches. Qu'on devrait prendre les armes pour défendre notre pays. Mais pour qui ? Pour les barbares de DAESH ? Ou les bouchers qui sont au pouvoir ? Et j'aimerais bien qu'ils me disent quel genre d'armes on doit prendre contre les bombes et les armes chimiques... Je suis sûr que si tout ça se passait dans leur pays, ils seraient les premiers à fuir. Ou pire, à profiter de la situation pour se faire du fric.
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Comment pouvait-on passer si vite d’une vie confortable et sans histoire à un tel enfer ? Par quel concours de circonstances, me retrouvais-je dans la peau du miséreux fuyant son pays au péril de sa vie ?
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Vu mon parcours amoureux, je suis très mal placé pour te donner des conseils. Par contre, je peux te dire, d'expérience, qu'un homme met du temps à penser à autre chose qu'à son nombril. Il y a d'ailleurs une féministe américaine, Gloria Steinem, qui a dit que les hommes commencent leur vie en étant rebelles et deviennent plus sages avec l'âge. Alors que les femmes démarrent dans la vie en étant sages et deviennent rebelles.
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(Â Istanbul, un syrien)
-Tu veux vivre comme nous, comme des rats, toute ta vie ?
(Hakim)
- Mais si on coule, on meurt.
(Le syrien)
- Mais ici, on ne vit pas. On est comme morts !
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Ça faisait maintenant presque trois mois que Julia était née et je ne lui avais encore jamais donné de bain, ni ne m'étais vraiment occupé d'elle comme un père s'occupe de son enfant...
Je ne l'avais jamais prise dans mes bras ni ne lui avais chanté de chansons...
Alors que pour Louise, je m'étais impliqué avec bonheur dès sa naissance.
Je me sentais coupable...
[...]
Je n'arrivais pas à ressentir quelque chose pour elle...
Est-ce qu'un jour je l'aimerai comme ma fille ?
Est-ce que j'arriverai à la voir autrement que comme une trisomique ?
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- Les enfants trisomiques sont super gentils, affectueux. On les appelle les "enfants bisous".
- Ah oui ? Les enfants bisous ? Moi, j'aurais quand même préféré un "enfant normal qui fait des bisous".
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Jamais je n'aurais imaginé que ça m'arriverait. Et je me rends compte que n'importe qui peut devenir un « réfugié ». Il suffit que ton pays s'écroule. Soit tu t'écroules avec, soit tu pars.
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Finalement, nous, les exilés, on est peut-être un peu comme des plantes. Quand on les déracine et qu'on les met dans un pot, elles continuent de pousser, mais avec moins de force et d'envie.
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Pour moi, être féministe, ce n’est pas juste défendre le droit des femmes, c’est défendre tous les droits, pour tout le monde.
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"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une."
Confucius
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Il n'y a pas beaucoup d'avantages à être un réfugié mais s'il y en a bien un, c'est qu'on n'a pas grand-chose à déménager.
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- Papa, cet endroit est HORRIBLE !!!
Il y a des limaces gluantes qui bavent partout !
Des plantes poilues qui piquent !
Des fourmis mangeuses de fesses !
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En allant prendre un train, j’observais les gens autour de moi. Je me disais qu’ils allaient au travail, voir leur famille, des amis. À ce moment-là, je me suis rendu compte que ça faisait des mois, des années, que je ne vivais plus dans la même vie qu’eux.
Je ne sais pas comment expliquer cette sensation mais j’avais l’impression d’être dans un univers parallèle.
(page 200)
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Comment pouvait-on passer si vite d'une vie confortable et sans histoire à un tel enfer ? Par quel concours de circonstances me retrouvais-je dans la peau du miséreux fuyant son pays au péril de sa vie ?
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J'étais à bout de forces. J'avais des ampoules aux pieds à cause de mes nouvelles chaussures. Mon dos me faisait souffrir (je portais Hadi depuis plusieurs heures). Et je me disais que je ne pourrais pas marcher plus longtemps. Mais il faut croire que le désespoir te donne des forces dont tu ne soupçonnes pas l'existence. J'ai tenu 4 heures de plus. C'était une marche épuisante dans un noir complet. Le chemin était très difficile et on ne pouvait pas s'arrêter car il ne fallait surtout pas se retrouver seul. Personne ne parlait, chacun était dans son combat, dans ses pensées.
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Au Brésil, ils ont une façon un peu plus optimiste de parler d'enfant trisomique.
Ils disent qu'il s'agit d'un enfant spécial. Spécial au sens d'exceptionnel.
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On avait vraiment l’impression d’être traités comme des personnes qui avaient une valeur, par opposition à la Hongrie où on se sentait comme des animaux, des criminels.
(page 184)
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