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L'Odyssée d'Hakim tome 1 sur 3
EAN : 9782413014690
270 pages
Delcourt (29/08/2018)
4.64/5   1236 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:
"Jamais je n'aurai imaginé que ça arriverait, et je me rend compte que n'importe qui peut devenir un "réfugié" ... Il suffit que ton pays s'écroule. Soit tu t'écroules avec, soit tu pars."
L'histoire vraie d'un homme qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise, son pays... devenant ainsi un "réfugié".
Parce que la guerre éclatait, parce qu'on l'avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvo... >Voir plus
Que lire après L'Odyssée d'Hakim, tome 1 : De la Syrie à la TurquieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (148) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1236 notes
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Fabien Toulmé est un auteur de bande dessinée que j'apprécie vraiment beaucoup. Il sait jouer avec mes émotions et me toucher à chaque fois. Je pense que rien ne pourra jamais détrôner "Ce n'est pas toi que j'attendais", qui m'avait grandement bouleversée, et dans lequel il racontait son histoire. Ici, c'est celle d'Hakim qu'il nous conte : l'histoire d'un Syrien qui a fui son pays en guerre. Et pour cela, les trois épais volumes que compte son périple ne seront sans doute pas de trop pour en venir à bout.

Ce premier tome nous relate tout d'abord sa vie d'avant (son enfance heureuse, son entreprise florissante, sa vie de famille et professionnelle épanouie) avant d'en venir aux événements qui l'auront amené à fuir. Mais avant cela, Fabien Toulmé les resitue dans leur contexte, nous rappelle comment le pays en est arrivé là avant de démarrer à proprement parler l'histoire d'Hakim. On est donc au fait et bien préparé pour la suite.

L'événement qui aura marqué un changement radical dans son quotidien, c'est la première manifestation du peuple qui réclame, non pas la chute du gouvernement, mais seulement un peu plus de liberté. de là, on assiste à sa descente aux enfers : encore plus de répression, la réquisition de son entreprise, les délations, les arrestations, les tueries, la torture, la prison, les bombardements, la peur, le manque de vivres, les disparitions...

Et pour pouvoir mieux aider sa famille, il lui faut trouver du travail ailleurs. Alors Hakim part, laissant derrière lui ses parents et ses frères et soeurs, mais juste le temps que la situation se calme. Bientôt, il sera de retour...

En attendant, direction le Liban où rien ne se passe comme prévu, puis la Jordanie qui n'hésite pas à exploiter les migrants, et enfin la Turquie où il trouvera l'amour...

En voilà un récit profond et intense, si bien développé. Je me suis immédiatement attachée à Hakim, ce jeune homme à qui la vie souriait et qui a tout perdu, sa famille, son travail, son appartement, son pays qu'il aime pourtant beaucoup. Chaque évènement le marque à vie. Et si la torture lui a sans doute laissé des cicatrices, celles de son âme et de son coeur en sont bien plus profondes. Hakim change au fil du récit, il s'adapte à toutes les situations, va sans cesse de l'avant vers l'inconnu, s'endurcit tout en gardant son âme sensible. Un personnage (réel !) haut en couleur, pour qui on espère le meilleur, un avenir un peu plus serein.

Là encore, j'ai été touchée en plein coeur. Tout est si bien dépeint (le contexte, les ressentis d'Hakim, l'intrigue elle-même) que je ne pouvais être insensible à ce récit, encore moins quand on sait que c'est une histoire vraie. À travers lui, Fabien Toulmé voulait montrer aux gens qui étaient vraiment les migrants, et qu'ils ne sont pas une entité mais un ensemble d'individus avec chacun leur histoire et leur vécu. Et rien qu'avec ce premier opus, il a atteint son objectif.

Un petit mot sur les dessins dans lesquels on reconnaît sa patte graphique : simples, épurés, qui n'entrent pas dans les détails, qui ne jonglent qu'avec deux-trois couleurs pâlottes, mais qui sont tout de même très expressifs.

Un roman graphique fort. Puissant. Marquant. Émouvant. Profondément réaliste.
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Il faut des auteurs comme Fabien Toulmé qui osent prendre le temps de comprendre, de fouiller, de chercher, de réfléchir pour tenter de faire prendre conscience à nous, occidentaux, tous les bouleversements apportés dans une vie lorsqu'un être humain est contraint de quitter sa famille, son pays pour échapper au pire.
L'odyssée d'Hakim (De la Syrie à la Turquie) est un gros et beau livre mais ce ne n'est que le premier. J'attends impatiemment de lire la suite car le tome 2 (De la Turquie à la Grèce) doit paraître ce 5 juin, toujours chez Delcourt/Encrages, puis il faudra patienter pour savoir comment Hakim a fait pour rallier la France…
Cette BD est passionnante à lire, très instructive car l'auteur détaille tout le cheminement d'Hakim, explique bien le contexte géopolitique ce qui permet de comprendre pourquoi un homme qui avait tout pour réussir dans son pays, la Syrie, a dû s'en aller, abandonner famille et amis, après avoir connu la prison et la torture.
Fabien Toulmé nous emmène dans la famille d'Hakim où l'on rencontre son épouse Najmeh, toujours voilée mais au caractère bien affirmé. Elle n'a pas dix-huit ans lorsqu'ils tombent amoureux, se marient à Antalya où Hakim a échoué après avoir tenté de vivre et de travailler à Beyrouth puis à Amman, en Jordanie : « Finalement, nous, les exilés, on est peut-être un peu comme les plantes. Quand on les déracine et qu'on les met dans un pot, elles continuent de pousser, mais avec moins de force et d'envie. »
Les dessins sont précis – le nez d'Omar, ado, cousin d'Hakim, est drôle - les couleurs sobres et la lecture jamais lassante, toujours très prenante et un peu angoissante. L'Odyssée d'Hakim est très documentée et d'une humanité impressionnante.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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L'auteur, Fabien Toulmé, nous raconte, en préambule, d'où est née l'envie de faire un livre sur les migrants.
En 2015, se produit le crash d'un avion piloté par un homme dépressif et qui fait cent cinquante victimes. Ce drame horrible sera à la une de tous les journaux télévisés durant les jours qui suivent. Lors d'un de ces JT, le présentateur ajoute qu'un drame de l'immigration vient de se produire et a coûté la vie à quatre cents personnes, information donnée sans plus de commentaires…
Devant notamment les questions de ses enfants, l'auteur dit : « J'ai donc eu envie de rencontrer ces gens, de les connaître et de les faire connaître. » Les Syriens représentant la très grande majorité des réfugiés qui tentent d'atteindre l'Europe, et ne pouvant les entendre tous, c'est vers l'un d'entre eux, Hakim, qu'il va aller pour nous transmettre son témoignage.
C'est donc l'histoire d'Hakim et l'histoire de sa famille qui vont être retranscrites dans L'odyssée d'Hakim, série en trois tomes dont le premier s'intitule « de la Syrie à la Turquie ».
Ce premier opus va d'abord nous faire découvrir la vie d'Hakim en Syrie avant 2011, jusqu'au début des évènements, l'escalade de la violence et son emprisonnement. Il prend alors la décision de partir seul, dans un premier temps pour Damas, en décembre 2012. Ensuite, il gagne Beyrouth, au Liban, en janvier 2013, puis Amman en Jordanie à la fin de ce même mois et Antalya, en mars. Cela se termine par le départ pour Istanbul avec la femme qu'il a épousée à Antalya, Najmeh, les parents, les frères et la soeur de cette dernière, espérant toujours pouvoir s'installer pour une vie meilleure.
Je ne suis pas du tout une fan de bande dessinée, même si j'en lis de temps en temps. J'avoue qu'avec celle-ci, je me suis régalée. Un dessin sobre, coloré dans des nuances de bleu et de beige, des personnages bien différenciés aux visages expressifs m'ont tout de suite plu. J'apprécie également beaucoup le format 17 x 24.
Dans le préambule, deux cartes géographiques simples et un tableau récapitulatif des forces en présence dans ce conflit syrien facilitent bien la compréhension et permettent de rentrer tout de suite dans le récit.
Le thème des réfugiés, tellement d'actualité, est fort bien traité dans cette BD. de façon simple et chronologique, en nous restituant le témoignage fort et touchant de ce jeune Syrien, Fabien Toulmé nous fait entrer dans la vie d'un migrant, ces migrants dont, finalement, nous ne connaissons que peu de choses.
Et comme le dit Hakim : « Jamais je n'aurais imaginé que ça m'arriverait, et je me rends compte que n'importe qui peut devenir un « réfugié»… Il suffit que ton pays s'écroule. Soit tu t'écroules avec, soit tu pars. »
J'attends avec impatience de pouvoir lire les deux autres tomes qui devraient finir par amener Hakim jusqu'à Aix-en-Provence où il est installé, en 2015.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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On peut faire mentir les statistiques, en jouant sur l'interprétation. Mais bien utilisées, elles restent plus fiables que le feeling de l'opinion publique (au besoin biaisé par les médias). Guillaume Meurice s'emploie à le rappeler 4 soirs par semaine sur France Inter vers 17h30 - PUB ! 😍😉

Fabien Toulmé a eu l'idée de rendre hommage aux réfugiés qui fuient la guerre et/ou la famine (en Syrie, Erythrée, Somalie ou ailleurs) lorsqu'il a réalisé que 3 500 migrants noyés dans la Méditerranée en 2015, cela représentait 23 FOIS PLUS de morts que les victimes du crash de l'avion Germanwingsen en mars 2015 (pilote suicidaire).

L'auteur a rencontré Hakim, un jeune Syrien qui a vécu paisiblement et confortablement dans son pays jusqu'à la guerre civile.
Né de leurs échanges, cet album relate la première partie du périple d'Hakim, entre 2011 et mars 2013, de la Syrie à la Turquie via le Liban (et les geôles et tortures syriennes).

Toulmé situe bien le contexte géo-politique et rend le tout accessible grâce à un texte clair et un dessin propre & net.
J'ai pensé à la série de Riad Sattouf ('L'Arabe du futur'), tout en restant plus à distance, ici. Sans doute parce que le témoignage est indirect, et parce que la famille d'Hakim semble plus harmonieuse - tandis que les parents de Riad ne cessent de se déchirer, ce qui effraie encore davantage leurs enfants qu'une guerre, je crois.

Je vais bien sûr lire le tome 2, déjà disponible : 'De la Turquie à la Grèce'.

Lecture utile pour se rendre compte, si besoin :
- à quel point un pays et des vies peuvent basculer rapidement dans le chaos
- pourquoi des gens s'exilent, la mort dans l'âme, en quittant leurs proches, en risquant leur vie, en trouvant un ailleurs hostile, dont ils ne connaissent parfois pas la langue…
___

A compléter, côté BD, avec : 'L'Arabe du futur' (Riad Sattouf), 'Des nouvelles de la Jungle de Calais' (Yasmine Bouagga & Lisa Mandel), 'Tous migrants ! - 60 dessins de presse' (Cartooning for Peace)...
Et côté romans : 'Entre deux mondes' (Olivier Norek), 'Les chemins de la haine' (Eva Nolan)...
En chiffres sur les vagues migratoires en Europe : 'Eux, c'est nous' (collectif)...
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Dans la catégorie "roman graphique exceptionnel, indispensable à lire"....
Un "chapeau bas" à l'auteur pour avoir retranscrit et rendu accessible le périple d'Hakim depuis sa Syrie natale jusqu'en France.
Ce tome nous fait une bonne piqûre de rappel sur l'histoire de la Syrie, l'arrivée des El-Assad comme dictateurs de père en fils, la gestion par la peur de ce pays. Et puis soudain le printemps arabe, l'espoir d'un mieux et le début de la guerre....
Hakim va être arrêté, torturé, libre il fuit alors d'abord pour le Liban, puis la Jordanie.
Ce récit nous rappelle la chance que nous avons eue de naître ici.....
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critiques presse (7)
LeSoir
17 juin 2019
Hakim est un réfugié parmi des millions. Fabien Toulmé dessine le roman graphique de son destin bouleversant pour nous rendre plus humains.
Lire la critique sur le site : LeSoir
BDGest
30 octobre 2018
Cri du cœur et démonstration implacable de ce qu’est le déracinement, L’Odyssée d’Hakim pèche un peu par la forme. Il s’agit néanmoins d’une lecture indispensable pour mieux comprendre les autres et leur quotidien.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 octobre 2018
Le livre a beau faire plus de 250 pages, on le dévore de bout en bout. Une fois encore, Fabien Toulmé démontre son immense talent de narrateur, tout comme sa capacité à capter et à retranscrire les émotions, tant dans les textes que dans les dessins.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
05 octobre 2018
Le parcours d’Hakim est longuement, rigoureusement raconté. Contrairement au grand-père de Jérémie Dres, Hakim accepte de témoigner de tout ce qu’il a vécu et subi. Et près de 270 pages n’y suffiront pas !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Bedeo
02 octobre 2018
Première étape d’un voyage qui s’annonce mouvementé, L’Odyssée d’Hakim part d’un sujet d’actualité trop politisé, pour le rendre humain et fraternel, individuel et universel, actuel et éternel tout à la fois.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LaFabriqueaBulles
01 octobre 2018
L’Odyssée d’Hakim, c’est le récit biographique d’un jeune réfugié syrien interviewé pendant de longs mois par Fabien Toulmé. Si Hakim est un pseudonyme, ce jeune homme que la guerre a forcé à tout quitter est bien réel. Il a choisi de témoigner. Cette BD porte sa voix.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
BoDoi
13 septembre 2018
Avec des mots simples et un trait rond et limpide, Fabien Toulmé produit un document accessible au plus grand nombre. Toutefois, ces choix narratifs ont un revers important : ils ennuient trop souvent. En effet, sans parler du témoignage lui-même, toujours intéressant et touchant, c’est la mise en scène et le découpage qui s’avèrent poussifs.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Si la vie suivait un cheminement logique, ça se saurait…
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Pendant l'un de ces JT consacrés presque exclusivement à ce crash, en fin de journal et de façon lapidaire, le présentateur ajouta :
- Drame de l'immigration toujours, 400 migrants décèdent noyés lors de leur traversée de la Méditerranée.
C'est tout ...
Pas d'analyse, pas de prise d'antenne d'un reporter envoyé sur les lieux pour expliquer une crise humanitaire qui est sans doute l'une des plus graves du XXIème siècle.
Rien si ce n'est la froideur des chiffres.
Plus grave sans doute, et j'en ai honte, j'avoue ne pas avoir ressenti la même compassion que pour les passagers de l'avion. Je me suis dit qu'un truc n'allait pas.
Est-ce que la répétition de ces naufrages de migrants avait conduit à ce que nous nous habituions à l'horreur ?
Mon hypothèse, c'est plutôt que la différence de perception entre ces deux événements horribles est liée à une question d'identification et de proximité.
Nous (le public) aurions pu nous retrouver dans l'avion, sans doute pas sur un navire de fortune pour fuir un pays en guerre, ou une famine, ou les deux.
Et puis nous ne savons finalement que peu de choses de ces migrants ...
Il est beaucoup plus difficile de ressentir de la compassion pour des chiffres cités en fin de journal que pour des personnes dont nous connaissons l'histoire, ou au moins dont nous arrivons à l'imaginer.
J'ai donc eu envie de rencontrer ces gens, de les connaître et de les faire connaître. Pas tous, bien sûr ... Mais au moins une famille.
Parce que, même si ça semble évident, il me paraît utile de souligner que "les migrants", ce n'est pas une entité.
C'est un ensemble d'individus, de nationalités, d'histoires, avec des raisons différentes de vouloir quitter leur pays.
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(…) depuis qu'on est petits, on nous présente Hafez El-Assad comme un modèle, à la fois protecteur et menaçant. Sur la couverture de mes cahiers d'écolier, je n'avais pas de Pokémon ou de joueurs de foot, j'avais sa photo !
Et même les membres de sa famille sont présentés sous ce jour presque surnaturel : le fils aîné de Hafez El-Assad, Bassel, qui devait succéder à son père à la présidence de la République, est mort en 1994 dans un accident de voiture. Il aimait la drogue, les filles…
Et aujourd'hui, il apparaît toujours sur les portraits officiels à côté de son père et de son frère Bachar.
Plein de rues portent son nom, les médias l'ont surnommé 'le pionnier', l'ingénieur', 'le chevalier en or', 'Bassel le martyr'... Alors qu'il s'est juste tué en voiture parce qu'il allait trop vite !
(p. 32-33)
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[ 2011 ]
Dans les semaines qui ont suivi, presque chaque vendredi après-midi, il y a eu de nouvelles manifestations, de nouveaux affrontements, de nouveaux morts.
C'était le moment où les étudiants rentraient chez eux, où les gens sortaient de la mosquée.
La contestation s'est faite de plus en plus forte, les gens se sont mis à réclamer la chute du régime.
Et des tensions entre communautés sont apparues, des soupçons de délation, de trahison…
Et au fur et à mesure, la répression s'est durcie, s'est faite plus violente, on a senti que le pouvoir voulait écraser la contestation, la réduire à néant.
C'est comme ça que, peu à peu, le pays a sombré dans la guerre. Tout doucement. Comme un grand paquebot qui coule.
(p. 72)
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Finalement, nous, les exilés, on est peut-être un peu comme des plantes. Quand on les déracine et qu'on les met dans un pot, elles continuent de pousser, mais avec moins de force et d'envie.
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