AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1977
Biographie :

Fabrice Caravaca est né en 1977 en Dordogne. Il vit actuellement à Limoges où il anime les éditions Dernier Télégramme

Ajouter des informations
Bibliographie de Fabrice Caravaca   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C’est de lumière tout le long du jour dont nous avons besoin. Et de petites choses. Une main sur une tasse. Un bouton de chemise qui se défait. Une mèche de cheveux. A l’infini. Petites choses à l’infini qui forment une éternité. Qui sont notre salut.
Commenter  J’apprécie          70
La démocratie qui tend à atteindre son degré zéro met en place une élite dite parfois intellectuelle qui manie, avec zèle, les euphémismes, qui sait divertir, susciter la peur, et bien sûr mentir.
Commenter  J’apprécie          51
La longue marche des arbres …



La longue marche des arbres qui peuplent encore la planète.
Arbres transformés. Nouveautés d’arbres capables de se régénérer
eux-mêmes. Grande respiration de la forêt qui se nourrit de toute
cette lumière et de ce froid et qui bientôt bouleverse l’atmosphère.
Beauté sans faille des ruines investies par les arbres. Le silence en
colère s’adoucit au murmure récent qui vient de la forêt. Encore
des formes de beauté. Et les battements d’âme de la planète qui se
fait plus légère et apaise cette fièvre des temps révolus.
Commenter  J’apprécie          10
Fabrice Caravaca
La poésie n'est pas une solution. Toute solution n'est pas la poésie.
Commenter  J’apprécie          30
Le jour n’a plus de limites…



Le jour n’a plus de limites. Il s’étend à l’infini et brille sous les rayons
des soleils qui entourent la planète depuis les cercles éloignés des
galaxies prochaines. Des fenêtres, des portes sont restées ouvertes.
Les oiseaux noirs ont fini par s’installer dans les bâtiments. Ils en
ont fait la visite pour choisir ceux qui conviendraient le mieux à
leur nouvelle vie. Les oiseaux noirs savent encore émettre des sons
et inventer de nouvelles formes de nourriture. Se maintenir en
vie n’est pas ce qu’il y a de plus simple. Les oiseaux malgré tout
ne restent pas indifférents aux plaintes de leurs congénères. Ils
ont appris à s’entraider et à partager les nouvelles idées qui leur
permettent de continuer à vivre. Ils savent se reposer et diviser les
tâches qu’ils ont à accomplir. Du bec, ils savent aussi prodiguer
des caresses. Ils se sont inventé une nuit qu’ils peuvent célébrer
dans leur sommeil quand ils le souhaitent. Les oiseaux sont noirs
comme tout ce qui a brûlé.
Commenter  J’apprécie          00
Paysages de jeunesse égarés…


Paysages de jeunesse égarés.  Des statues antiques.
Des peintures venues du fond des grottes. De grandes
forêts murmurantes. Petites maisons à l’orée. Petites
réminiscences. Nous sommes toujours vivants, solide-
ment arrimés à la vie. Des choses se passent alentour.
Nous sommes des hommes qui émergeons. Nous som-
mes des hommes qui rêvent.  Nous sommes toujours
debout même lorsque nous dormons.  Nous n’avons
pas peur. Quelque chose est en train d’arriver et nous
avec. Combien sont-ils à dormir debout ? À remuer de
l’intérieur en silence. Combien dans les cris de la nuit,
prêts à se mettre en mouvement  et en accord avec
leurs rêves ?  Combien à faire de grands écarts avec
le ciel ?
Commenter  J’apprécie          00
Un arbre…



Un arbre. Sur ses branches immobiles, deux oiseaux noirs. Ils
regardent l’instant et leurs reflets dans les vitres de l’immeuble
en ruines d’en face. Plus rien ne bouge. La planète cesse de
respirer. Puis tout reprend. Depuis le cœur de l’arbre la sève
circule et remonte. Les oiseaux sautillent. Ils apprécient leurs
légers mouvements dans les vitres de l’immeuble. Les oiseaux sont
attentifs à toutes ces choses qui n’adviendront pas.
Commenter  J’apprécie          00
[…]
Chaque mot entendu saura nous revenir parce qu’il est en nous, parce qu’il vit en nous. Chaque poème lu ou entendu prend son essor parce qu’il continue de vivre en nos corps. Nous vivons avec des poèmes dans les mains, dans la bouche, dans le ventre, dans les poumons et dans les reins et parfois aussi dans la tête. Nous dansons sur la musique des poèmes. Nous sommes des êtres au seuil, dans les airs et qui touchent le soleil.
[…]
p40
Commenter  J’apprécie          00
Nous avons du souffle et nous sommes fidèles. Nous nous sentons frères et nous sommes du parti des accolades et des baisers. Nous sommes vraiment vivants et dans chaque seconde de nos éternités nous palpitons. Nous ne nous accrochons pas aux futilités. Nous sommes convaincus et nous ne nous racontons pas d’histoires.
p17
Commenter  J’apprécie          00
Aux étoiles qui poussent le ciel et à la lumière qui dérobe les trous noirs nous faisons des saluts fraternels. Nous sommes en haut de la montagne mais nous connaissons tous les souterrains et nous nous réchauffons à la lave en fusion des volcans. Nous avons déjà voyagé au centre de la planète.
p20
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fabrice Caravaca (9)Voir plus

Quiz Voir plus

Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

Contre qui Mirko Czentovic fit-il sa première partie d'échecs ?

Le curé de son village
Le maréchal des logis de son village
Le barbier de son village

15 questions
1141 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}