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4.29/5 (sur 61 notes)

Biographie :

Diplômé en biologie, Fabrice Pittet enseigne cette discipline et les mathématiques à des collégiens Genèvois.

Auteur francophone de nouvelles et mini romans de fantasy

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Remise du Prix du récit fantasy pendant le Festival méditerranéen du polar et de l'aventure 2017. Prix fondé par Olivier Lusetti conseiller littéraire de Fantasy-editions.rcl, organisé par la mairie de Port-Bacarès et le CML d'André Bonet. Les lauréats sont : Gabriel Féraud, Alain Bérard, Alexandre Bordzakian, Catherine Barcelonne et Guy Bosschaerts coup de coeur du jury et le grand Lauréat Fabrice Pittet. Écoutez-les nous parler de leur ?uvre sous le regard de Marie Duffaud ajointe à la culture.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Nous sommes les évanescences qui peuplent les songes des hommes de tous les Mondes, les choses qui apparaissent sous la plume des écrivains ou sous les pinceaux des peintres. Nous sommes l'Imaginaire de vos races. Et toi, Golshim, grâce à ta force et ton amour, tu as sauvé l'un d'entre nous. Par tes actes, tu as accordé un peu d'espoir à l'Univers. La guerre, les tueries, les vols, les viols... L'homme a besoin de rêver pour se détourner de cet enfer, tu comprends ? Peut-être qu'un jour, tes semblables en auront assez de souffrir, et qu'ils vivront. Enfin. (La créature esquissa un sourire énigmatique avant de poursuivre.) Tout en continuant de rêver, bien entendu, car tel est le don magnifique de votre race.
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— Tante Ursule a bâti sa réputation sur ses capacités de persuasions et de contrôle de l’esprit et de la chair, que ce soit par l’entremise de sorts ou de potions. Quand j’étais petite, je l’ai vue ordonner à un pasteur de se déshabiller au milieu d’une messe, de s’approcher du bénitier et d’y tremper son… — On te croit sur parole, dit Adèle.
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Chaque homme doit se fixer un objectif pour avancer dans la vie, sinon il ne fait que barboter dans un quotidien qui finit par l'étouffer.
Un objectif. Une raison de vivre.
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Nous plongeons dans l’imaginaire de l’auteur à travers cinq nouvelles portant sur de la fantasy ou de la science-fiction, peuplées de créatures fantastiques, d’épopées en quête de vengeance ou pour mettre sur pied une maison hantée pas comme les autres.

La Chute : nous suivons une petite créature que j’ai visualisé comme une espèce de papillon amphibie dont le parcours périlleux est très rapide et dynamique pour bien refléter le titre de la nouvelle et nous faire vivre cette chute vertigineuse comme si c’était nous qui tombions.

Un serment pour les étoiles : excellent ! J’ai adoré et je lui décerne la palme de ma nouvelle préférée ! Le world-building est très vaste et fourni en détails, si bien que cette nouvelle constitue presque à un roman à elle toute seule. Elle est prenante avec une intrigue intéressante pour une vengeance qui ne va pas se dérouler comme prévu mais qui a réussi à m’embarquer dès les premières lignes avec notre héroïne bourrue au caractère bien trempé.

La Manoir : quand les sorcières et leur humour décapant décident de créer un Manoir Hanté à la fête foraine, rien ne va plus ! Cette histoire véhicule un petit côté Zombillénium très sympathique avec de belles vannes et un humour qui nous mettra de bonne humeur et nous fera sourire tout le long du récit. En le lisant je me suis dit que ces petites sorcières me rappelaient quelque chose et je crois bien les avoir déjà rencontrées dans le recueil de nouvelles d’Halloween qui regroupait plusieurs auteurs et autrices sur le thème du frisson et de l’épouvante (toujours publié aux Editions Kadaline). Si je ne me suis pas trompée, ça m’a fait plaisir de les revoir et de continuer une histoire avec elles et vu la fin, quelque chose me dit que leurs aventures ne sont pas encore terminées et j’espère les revoir dans une autre nouvelle.

Quand je serai grande : voilà une nouvelle très originale qui plaira aux plus jeunes comme aux grands. J’aime bien le concept d’avoir les enfants qui ont une vie cachée aux yeux des adultes qui, trop grands dans leurs têtes, ont perdus leur âme d’enfant et ne croient plus à la magie. Elle est très dynamique et j’adore la peluche baudroie, je veux bien la même !

Y : la dernière nouvelle de ce recueil et beaucoup plus douce et posée que ses sœurs et nous porte plus vers une réflexion philosophique que aventurière tout en restant dans le monde des mages et du fantastique. On se demande ce que l’on ferait à la place du personnage et, même arrivé à la fin, on s’interroge encore.

Ce fut une très belle découverte qui vient agrandir la famille des ouvrages de l’auteur après Mémoires d’Exoterres que je n’ai pas lu mais qui, après lecture d’Echos d’Exoterres, a piqué ma curiosité et que j’ai bien envie de découvrir.
Ce recueil se dévore et nous transporte dans différents monde au gré d’une plume à la fois très facile à appréhender et riche en détails pour nous permettre de nous imaginer parfaitement le monde que l’auteur a créé.
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Murka se redressa vivement, et son occiput heurta de plein fouet le menton de l'homme, courbé par le coup qui venait de malmener ses intestins. La hache siffla aussitôt. L'une des lames s'enfonça dans la mâchoire de l'individu, au niveau du larynx, et continua sa course vers le haut. Le casque à ailettes fut projeté à plusieurs mètres, et avec lui le visage et la moitié du crâne. Le cadavre atrocement mutilé ressemblait maintenant à une créature de cauchemars où os, sang, cartilage, cervelle et restes de dents formaient un faciès plat dénué de toute logique anatomique. Murka largua une insulte bien sentie en se détournant de la dépouille qui s'étalait dans la clairière.
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Ses deux ennemis se levèrent de leur cachette, les yeux emplis de terreur. Ils tirèrent une ultime fois. Un geste pourtant délié, acquis au court de leur longue et juteuse carrière de canailles, mais sans attendre, le guerrier avait bondi et avait roulé au sol, se faufilant sous la trajectoire mortelle. Lorsqu'il se releva, ses mains exécutèrent un mouvement flou et parfaitement synchrone. Deux poignards tournoyèrent en direction de leurs cibles. Les bandits s'effondrèrent sur les genoux et lâchèrent leurs arcs. Le premier palpait bêtement le manche du couteau saillant de son orbite. Le second vomissait des salves noires, une lame fichée dans la gorge.
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- Tout n'est pas forcément écrit dans les osselets, et il s'agit avant tout de conseils. Tu l'as dit toi-même à maintes reprises... Et puis... Enfin, merde ! Il y a un truc chez ce gamin, regarde !
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Les bruyères s’agitèrent. Le chevreuil avança, serein, ses sabots foulant un sol jonché de feuilles mortes. Il tendit son museau, arracha une touffe d’herbe et mâcha lentement. Une bruine se mit alors à tomber, si fine que ses clapotis résonnaient à peine dans les houppiers de la forêt.
Le jeune garçon ramena la corde de son arc contre sa joue. Ses mouvements étaient contrôlés, empreints d’un calme qu’il imposait à tout son corps. Dissimulé dans des chèvrefeuilles chargés de rosée, il ne voyait sa cible qu’à travers un espace restreint, ouvert parmi la végétation. À ses côtés, accroupi lui aussi, un vieil homme auscultait le comportement de l’archer, à la recherche du moindre écart de discipline. Après quelques battements de cœur, la corde vibra. Dans sa course, le trait frôla la fronde d’une haute fougère, disséminant quelques gouttelettes d’eau déposées là par la pluie.
L’animal s’effondra sans une plainte. Le chasseur et son mentor se levèrent et sortirent des fourrés. Ils s’approchèrent du chevreuil qui, les yeux grands ouverts, semblait les toiser depuis les limbes de la mort, comme si une étincelle accusatrice brasillait encore au fond de ses pupilles. Mais ce n’était qu’une impression fugace dont le jeune garçon se débarrassa en détournant le regard.
— Un joli coup, petit, déclara le vieillard. Néanmoins, tu as tiré trop tôt. Tu aurais dû laisser passer cette brise qui souffle par intermittence. Ta flèche a légèrement dévié de sa trajectoire. D’ailleurs, tu visais le poitrail et tu as finalement touché la gorge. La bête a été foudroyée, ce qui est un coup de chance, soyons clairs.
Il ne servait à rien de contredire Calabos, et le garçon en était conscient. Le vieux maître avait raison, comme bien souvent.

— Il faut que tu comprennes ceci, Bastan : la souffrance est une chose qu’un bon chasseur n’inflige pas à sa proie. Cet animal est mort pour remplir nos estomacs.

— Il mérite donc le respect, poursuivit l’intéressé, qui connaissait la rengaine par cœur.




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Murka contempla avec un certain orgueil le résultat de son attaque. Quatorze mercenaires au tapis. De leur côté, Les pillards ne déploraient qu'une seule victime, à savoir Fik Le Blanc. Une perte minime, compte tenu de la qualité médiocre de ses services. Dans une semaine ou deux, Murka aurait même oublié son visage.
Le chef des bandits essuya le fil de sa hache avec un chiffon.
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— Dans ce cas, quel est ton vœu ? ronchonna le colosse.
— Je veux voir les montagnes, les créatures à plumes ou à poils qui vivent dans les arbres et sur les grandes étendues verdoyantes de Thel'Zarach. Je veux respirer les parfums des sapins, des fleurs et du miel que fabriquent les abeilles. Je veux courir, me balancer dans les branches, ramper parmi les feuilles chargées de rosée. Je veux observer la houle depuis un promontoire, en bord de Mer, en éprouvant des frissons à cause du vent. Toutes ces choses ne sont que des taches de couleur dans mon esprit, sans contour distinct, ou des idées qui n'ont pas plus de valeur que les rêveries d'un alcoolique ! Cette fichue surface est comme un filet de pêche qu'il m'est impossible de traverser ! Je suis prisonnier de cet univers aquatique, prisonnier de toutes les… splendeurs qu'il recèle !
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Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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