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Critiques de Fabrizio Dori (126)
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Le Dieu vagabond

Très bel album de bande dessinée qu'on m'a conseillé et j'ai ressenti beaucoup de plaisir à le lire. Un livre très original puisqu'il parle de mythologie, d'aventures à la Indiana Jones et d'un hommage aux grands peintres tels que Van Gogh, principalement avec ses tournesols, mais aussi, Gauguin, Dufy, Monet, Mondrian et pleins d'autres encore. Les illustrations sont superbes, ce sont de véritables tableaux graphiques que j'ai pu admiré en prenant mon temps. Le récit est captivant, avec un bon rythme comme un film d'aventures. Un petit mot sur l'histoire : Eustis est un satyre et a des pouvoirs de divination, il faisait partie de la cour de Dyonisos, le dieu de l'ivresse. Mais lors d'une faute malencontreuse, il est maudit des dieux et est condamné à vivre au quotidien des humains dépourvu de magie. Mais tout n'est pas perdu pour lui, puisque Hecate, la reine des spectres lui confie une mission. Dans cette aventure il est accompagné malgré par un vieux professeur ronchon à la vue basse et un drôle de fantômes.

J'ai beaucoup aimé ce livre également par ses couleurs et ambiances, à la fois onirique, féerique et artistique.

Un très joli divertissement et un coup de cœur pour cette album.

Je ne peux que vous le conseiller.
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Gauguin : L'Autre Monde

C'est toujours un vrai défi pour un auteur de BD de se confronter à un géant de l'art, et c'est une très intéressante approche de Gauguin, pour comprendre son parcours de peintre voyageur, qui croise la culture polynésienne et tous ses mythes de fondation. C'est toute une époque au carrefour de deux siècles avec sa vie culturelle, ses artistes qui revit devant nous.



Cette BD est une curieuse alchimie qui ne nous parle pas seulement d'un homme, assez insupportable d'égocentrisme, à vrai dire. Elle évoque une fascinante civilisation lointaine que le peintre a révélé avec ses portraits colorés dans une nature luxuriante. Chemin faisant c'est une nouvelle esthétique qui a émergé de ses doutes et fuites en avant, reléguant les impressionnistes dans le classicisme.



Gauguin annonce l'art contemporain avec ce dialogue des aplats de couleur et des espaces dans la toile. L'homme a tout sacrifié dans cette recherche, il avait également une belle plume.



Comme tout précurseur, il n'a pas connu la gloire de son vivant, et sa vie ne fut qu'un parcours du combattant pour trouver de quoi vivre, y compris en Polynésie.



De magnifiques dessins à la façon du peintre raconte cette page d'histoire de l'art comme un carnet de voyage au bout du monde et dans les rêves.

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Le Dieu vagabond

J'avais repéré ce livre lors du salon Quai des Bulles et, même si j'avais été attirée par sa couverture et que j'aime beaucoup ce que les éditions Sarbacane publient, j'avais décidé de ne pas l'acheter. Je l'ai donc emprunté à la médiathèque, puisque je participe au prix en bulle et qu'il fait partie des livres sélectionnés.



L'histoire ? C'est celle d'Eustis, un satyre qui possède des dons et qui est la seule divinité restante dans le monde... Jusqu'à ce qu'Hécate lui confie une mission. Eustis part alors avec deux drôles de compagnons afin de retrouver Pan, qui a disparu.



Sur fond de mythologie grecque, Fabrizio Dori nous offre une épopée formidable et amusante, avec des protagonistes pour le moins originaux. Il y a peu de texte, si bien que cette bande dessinée d'un peu plus de cent cinquante pages se lit en réalité très vite et ce, même en prenant son temps pour observer les magnifiques illustrations.



Il y a de nombreuses références à Van Gogh (et à d'autres artistes que je ne connais pas forcément), notamment avec les tournesols. Ainsi, c'était vraiment un régal pour les yeux, entre les clins d’œil artistique et la représentation des divinités grecques et de leur monde.



Bien que l'aspect onirique soit déroutant, je l'ai apprécié et j'ai passé un bon moment de lecture. Je n'aurais peut-être pas découvert cet ouvrage - n'étant pas spécifiquement intéressée par la thématique - sans le prix en bulles et je suis ravie de l'avoir fait, étant donné que j'ai été charmée par le talent d'illustrateur de Fabrizio Dori.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Le Fils de Pan

Club N°54 : BD sélectionnée ❤️

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Art antique ? Art déco ? Psychédélique ? On en prend plein les yeux.



Rêve ? Réalité ? Mythologie ? Un savant mélange de tous ces ingrédients.



Les dieux étant immortels, quoi de plus normal qu'ils aient traversé les siècles jusqu'à nous.



Beaucoup de références savantes à l'art et la mythologie, mais le talent de Fabrizio Dori nous entraine dans son récit et son graphisme sans qu'il soit nécessaire de les connaître.



JF

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Sarbacane s'intitule "éditeur de création".



Cet éditeur peut effectivement s'enorgueillir de publier la suite (?) du sublime "Dieu vagabond".



Les mots et les formules me manquent pour résumer toutes les émotions et idées qui me traversent à la lecture de ce étrange et magnifique ouvrage : "le fils de Pan".



A l'heure où la "bande gribouillée" envahit les étagères des libraires, quel plaisir de lire un ouvrage où chaque vignette semble peinte à la main, les planches pensées comme des tableaux... mais alors, ce livre devient un musée ?...



La couleur occupe chaque centimètre de l'album : le fond des bulles, les contours des personnages, des phylactères, et même le contour des cases reçoivent des nuances harmonieuses.



On retrouve les protagonistes de l'album précédent avec de nouveaux dieux et autres nymphes du panthéon grec offrant à chaque apparition un feu d'artifice délirant, graphique et pictural en évoquant plusieurs peintres de plusieurs époques.



A partir du moment où les rêves se mêlent aux souvenirs noyés dans différentes dimensions de la réalité rejoints par les dieux grecs dans une mise en abyme vertigineuse entre mythologie et banalité banlieusarde, l'histoire se prête donc à une profusion de digressions aussi comiques qu'inattendues.



L'oeuvre de Dori nous rappelle constamment que la BD est un Art et l'on rêve de pouvoir admirer un jour ses originaux.



Benoit

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Voici un album très beau et très riche.



N'ayant pas lu le premier, je me suis un peu perdue au départ mais j'ai rapidement pris pied.



Chaque planche est en effet une oeuvre d'art qui s'inscrit dans différents courants : impressionnisme, art déco, etc.



J'ai aimé le côté désabusé d'Eustis, et l'enfant "petit prince".



Rêve ou réalité, difficile à dire !



Virginie

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Magnifique suite qui nous transporte avec joie un peu plus loin dans l'univers onirique d'Eustis !



Que du bonheur à lire et à contempler !!



Marine

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le Dieu vagabond

En empruntant « le dieu vagabond » je ne savais absolument pas de quoi il s’agissait. C’est le titre et la couverture qui m’ont donné envie de la lire. J’ai bien fait de me laisser charmer, le contenu est à l’image du contenant, beau et poétique.



Je ne savais donc pas à quoi m’attendre en entamant ma lecture. D’ailleurs, au début, sur les premières pages, j’étais plutôt dubitative, me demandant où Dori voulait m’emmener. Puis, peu à peu, j’ai été happée jusqu’à ne plus pouvoir lâcher la B.D.

La quête d’Eustis est passionnante et très bien menée. Au gré des rencontres et de péripéties insolites, l’auteur emmène le lecteur de surprise en surprise. Tout dans ce récit est imprévisible. Le côté mythologique s’intègre parfaitement au monde actuel tel qu’il est dépeint par Dori. Si l’ensemble de la B.D est très poétique, aucune mièvrerie à l’horizon. Le récit n’adopte pas une tonalité éthérée, cela aurait été trop attendu. Au contraire, « le dieu vagabond » est plutôt pétillant, osant même l’humour.

Le gros point fort de la B.D de Dori est bien entendu le dessin. C’est tout simplement magnifique. Tout au long de son ouvrage, l’auteur-illustrateur rend hommage à de nombreux artistes en s’inspirant de leurs styles. Outre la référence explicite à Van Gogh et à l’impressionnisme en général, on pense aussi parfois à Klimt, il y a aussi parfois un côté art nouveau… ce qui n’empêche pas au dessin de Dori d’avoir une personnalité bien à lui.



J’ai été vraiment séduite par cette B.D, aussi passionnante que belle. « Le dieu vagabond » m’a permis de découvrir Fabrizio Dori, un auteur-illustrateur de talent, dont je compte bien lire d’autres œuvres.

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Le Fils de Pan

J'ai adoré ! Bravo à mon frère d'avoir déniché ça et de me l'avoir offert, c'est exactement ce que j'aime !

Tout cadre bien: le thème, mythologique, Dionysiaque; les dessins, colorés et chatoyants, pleins de soleil et de Méditerranée; l'histoire, drôle et tendre, un peu terrible parfois.

L'histoire donc est celle d'un satyre qui se retrouve empêtré dans le monde moderne et qui plus est avec le fils de Pan à gérer. Rien que ça. On nage dans le surréel avec des personnages mythologiques dans une grande cité capitaliste. Une touche d'ironie et de satire est amenée par une fille à la recherche de son père, ami du satire en question. Elle est au contraire ultra rationnelle et éprouve le besoin de tout contrôler.

Le petit de Pan avec ses questions naïves est lui aussi un fort vecteur de critique et d'ironie dans la BD.

Tout ceci se déroule dans un univers graphique fabuleux, qui alterne plusieurs styles de dessins, toujours magnifiques et très originaux, avec une organisation de la page moderne, vivante, sensible.

J'aime particulièrement les moments mythologiques où l'auteur s'inspire très librement de Van Gogh et consort avec des paysages du Sud de la France fabuleux et magnifiques !

La fin est poétique et belle, et voilà donc un long roman graphique mené à bien par Fabrizio Dori, que je recommande plus que chaudement !
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Le Dieu vagabond

« Ooooh c'est beau »



est je crois la première impression que l'on a dès que l'on ouvre cet opus.

C'est beau, coloré, vivant.



C'est aussi onirique, contemplatif, magique.

De suivre la quête d'Eustis, faune déchu, tout d'abord contemporain passif et désabusé qui peu à peu arrive à retrouver le fil de son histoire, de son chemin, celui qui pourrait lui faire regagner les siens.



On se prend à espérer qu'un jour la lune aussi nous réponde.

Qu'Hécate nous montre le chemin

Qu'un faune nous rappelle notre image, celle qu'on avait choisie

Ou que nous ayons en nous un petit quelque chose de divin pour pourvoir aussi vivre des nuits sauvages et hors temps



[Masse critique]
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Le Divin scénario

Une histoire un peu loufoque de l’ange Gabriel.

Beaucoup de références, à l’histoire, la mythologie, la culture, on y rencontre des personnages réels, légendaires ou mythologiques, d’un peu tous les horizons, Grèce antique, chrétienté, Inde, Islam, littérature classique, peinture, science, cinéma, chanson de variété… Les incursions des ces différents univers est volontairement iconoclaste.

Gabriel est assez irrespectueux, insolent, il est chargé d’annoncer à la Vierge Marie sa maternité prochaine, il va se perdre en route, se disperser dans l’espace, dans le temps.

Le graphisme s’inspire de tout un panel de références, allant de la peinture renaissance à Van Gogh, entre autres. Il y a une effervescence de couleurs, de traitements, avec toutes les références incluses dans le graphisme, cela donne un patchwork hétéroclite, foisonnant et baroque.

C’est cultivé, les références s’accumulent dans un récit qui malheureusement tient plus de l’inventaire. Je n’ai pas vraiment compris où les auteurs voulaient nous mener. Si dans les illustrations les références sont subtiles et bienvenues, dans les dialogues, je n’ai pas saisi si c’était une volonté humoristique ou iconoclaste, on passe du trivial, avec un vocabulaire de rue (“l’Olympe, une super boite, il y a de la musique de ouf”) à la poésie la plus élégante, le passage est violent, mais parfois assez indigeste. Les dialogues, les comportement des personnages m’ont agacé et je n’ai pas compris l’objectif des auteurs et l’histoire m’est passée au-dessus.

Le graphisme est intéressant, mais le scénario m’a presque rebuté.
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Le Dieu vagabond

A peine lu, j'ai juste envie de le relire ! C'est beau ! On s'égare entre monde contemporain et antiquité mythologique. Un satyre attachant, un professeur agaçant, un fantôme aux nobles aspirations. Le thème, les illustrations, l'objet de la quête ! Tout est si beau. Coup de coeur BD de 2019.
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Le Dieu vagabond

A l'occasion de ma centième critique sur Babelio, je propose de vous parler d'un véritable coup de coeur. En furetant dans les étagères de la médiathèque, mon attention s'est portée sur la couverture du Dieu vagabond de Fabrizio Dori. Je ne savais absolument pas ce qui m'attendais.



Dès les premières pages, j'ai tout de suite été happée par l'histoire et par les sublimes illustrations qui composent l'ouvrage. Quel étrange individu qu'Eustis ! Vous le trouverez au milieu d'un champ de tournesols, échangeant ses services contre un peu d'alcool ou de drogue. On le dit devin. Lui, affirme qu'autrefois, il était un satyre appartenant au Thiasos, la cour errante de Dionysos, dieu de l'ivresse et que parmi ses fréquentations, on comptait celle du dieu Pan, excusez du peu. Après avoir contrarié la déesse Artémis, il est contraint à une vie d'errance, traversant les siècles dénué de ses attributs de satyre, à une époque où les dieux n'ont plus la côte.



Lorsque la déesse Hécate le charge d'une mission, il se met en route, accompagné du fantôme Léandros et d'un petit professeur. Je ne vous en dit pas plus sur ce scénario original pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.



Un livre merveilleux qui transporte le lecteur dans un monde à la fois mythologique et actuel empli de couleurs. (Je pense d'ailleurs que c'est le plus beau roman graphique que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent.) Je me suis attardée sur chaque image tant les détails des dessins sont superbes. Cela m'a même donné envie de l'acheter. Une lecture touchante, avec des notes amusantes, des personnages attachants. Un peu d'évasion qui fait oublier l'espace d'un instant les tristes actualités.
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Le Dieu vagabond

Amateurs de belles choses, ceci est un album que je vous conseille vivement !

LE DIEU VAGABOND est un petit traité de mythologie doublé d’un bel hommage aux arts graphiques ; on y trouve un pêle-mêle et judicieusement organisé un recueil de styles et d’inspirations divers allant du pointillisme à l’impressionnisme, des estampes à l’Art nouveau et aux arts décoratifs, du pop’art au manga, lui-même puisé aux sources du théâtre Nô.

Il y a un peu de Monet, beaucoup de Van Gogh, du Cézanne et du Sisley, du Gauguin évidemment, et puis du Mondrian, du Vlaminck, du Dufy… et pour ma plus grande joie de ces peintres de l’Art nouveau que sont Chéret, Toulouse-Lautrec, Privat-Livemont et… Mucha !

Oh, et puis tant d’autres…

Le scénario tendu sur fond de mythologie grecque sert habilement de squelette à cette œuvre singulière.

Bien malin que ce Fabrizio Dori !
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Le Dieu vagabond

Cette BD c’est d’abord du jaune et du bleu, de toutes les nuances possibles. Un feu d’artifice, un hommage avoué à Van Gogh dans sa période provençale. Des tournesols, des étoiles, du jaune, du jaune, encore du jaune.



Et au milieu de tout ce jaune, comme une évidence, un satyre, Eustis, égaré par Pan et Dionysos, voilà plus de deux mille ans. Oui parce que Eustis lui, ce qu’il voulait c’était rattraper une jolie nymphe bleue. Mais celle-ci ne s’est pas laissée faire et l’a conduit jusqu’à sa patronne, Artémis.



Là, une flèche en plein cœur l’a sorti de son monde magique et depuis, le force à errer, seul, triste et visionnaire parmi les mortels. Mais une rencontre inattendue avec Hécate, gardienne des portes et de la croisée des chemins, reine des spectres, lui permettra peut être de retrouver sa place auprès de Pan, de Dionysos, de la thiase et des nuits jaunes….



C’est un livre magnifique qu’a créé Fabrizio Dori. Du côté de la chaleur, de la nuit, des fous et des clochards célestes.



Tellement beau, tellement moderne.



J’ai adoré.
Lien : https://chikitalit.com/fabri..
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Le Fils de Pan

Après le Dieu Vagabond, ce fut un plaisir de retrouver la palette de couleurs chatoyantes de Fabrizio Dori. Le petit plus étant d'y déceler les imitations des plus grandes œuvres de Van Gogh, Chagall, Munch...



La déesse Séléné a confié une mission à Eustis le Satyre toujours coincé sur terre : il doit s'occuper d'un petit garçon né de son union avec Pan. Cet enfant, habillé en marin, éternue et ne trouve pas son don, le comble pour le fils d'un Dieu !



Humour, philosophie, art, illusion, rêverie, on y trouve de tout et la lecture en est fort plaisante.
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Le Dieu vagabond

Ce livre est une pépite ! Les aventures du héros sont parfaitement retranscrites par les couleurs des dessins, parfois sombres, puis très lumineuses, avec beaucoup de style. L'histoire est psychédélique, on passe d'un monde à l'autre, celui des dieux grecs, mais aussi le monde actuel. Le héros vit une aventure digne d'Ulysse avec de nombreux dieux et déesses grecs, des moments d'errance, des aventures loufoques tout en comptant sur des amis qui l'aideront dans sa quête.
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Le Dieu vagabond

J'ai beaucoup aimé le traitement graphique de l'histoire, les passages à différentes références stylistiques, on va y croiser l'art grec, puis Van Gogh, entre autres, de façon justifiée, en accord avec le récit. J'aime les histoires de quête et d'errance, celle-ci navigue dans l'univers de la mythologie grecque. Un satyre a été banni du monde des Dieux, c'est une sorte de vagabond mystique, prédisant la bonne aventure à qui veut l'entendre, jeune et beau, et qui voudrait bien regagner le monde des Dieux. Si le récit, le rythme et le mouvement dans la quête m'ont séduit, ainsi que l'attachement à un désir de poésie, je suis un peu moins convaincu par le fond, je ne partage pas la fascination pour la mythologie grecque et je suis assez réfractaire au discours polythéiste, or ici, on frôle le prosélytisme. Dommage, ça aurait pu être un coup de coeur.
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Le Dieu vagabond

Scénario malin qui nous entraine sur la trace d'Eustis, satyre qui a perdu ses amis Pan et Dyonisios, il y a très longtemps et qui depuis s'est installé dans un champ où il donne des conseils de vie.

Et un jour, il décide de retrouver ses amis, il passe un "deal" avec la lune qui lui demande de réunir Séléné et Pan. A cette condition il pourra repartir au pays des anciens dieux.

Aidé par un petit vieux, il part donc vers les enfers pour retrouver Pan.

C'est très lumineux et chatoyant, un peu philosophique, avec des pointes d'humour. Un bel objet et des personnages sympathiques. Etonnant.

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Le Fils de Pan

J'ai adoré le graphisme de ce roman : les couleurs, la finesse du trait, les expressions des visages.

Ce roman graphique est vraiment une belle réussite et j'ai été aussi conquise par l' histoire complètement décalée, à la fois satirique et fantastique.

J'ai particulièrement aimé la fin de l'histoire !

Bref, ce deuxième opus est une pépite !

Espérons qu'il y en ait un troisième !
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Gauguin : L'Autre Monde

Les illustrations sont de toute beauté. Assez étrangement, certaines m'ont fait plus penser à Van Gogh qu'à Gauguin, mais qu'importe. L'album est graphiquement très réussi.

J'ai eu en revanche plus de mal avec la narration ; elle n'a pas réussi à me capter. Au final, j'ai plus feuilleté pour les images, les couleurs, les techniques que pour la vie de Gauguin.
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Le Dieu vagabond

Fabrizio Dori est diplômé des Beaux arts à Milan, sa terre natale. Auteur et dessinateur, il sort Le Dieu Vagabond (éditions Sarbacane) en 2019, son second roman graphique après "Gauguin : L'Autre Monde" qui s'intéressait à la fin de vie de Gauguin (sortie en 2016). Par ailleurs, il parle un très joli Français.



Le Dieu Vagabond est une œuvre qui fait à la fois appel à la mythologie grecque et à notre imaginaire. Elle est portée par des dessins étonnants qui apportent contemplation et onirisme avec des hommages à Van Gogh, Gauguin et sûrement bien d'autres ! Fabrizio Dori décrit d'ailleurs le dessin comme un morceau de jazz, avec beaucoup d'influences et un flux changeant avec le récit.



J'ai ressenti pas mal de plaisir à suivre les aventures moderno-mythologiques d'Eustis, protagoniste attachant assigné d'une mission qui nous emmènera avec lui à travers des mondes merveilleux.



Il ne me reste plus qu'à lire Le Fils de Pan, sorti fin 2023. Il s'agit du dernier livre de l'auteur qui nous replongera peut-être dans le monde d'Eustis ?
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Le Dieu vagabond

Je trouve que le titre est assez bien trouvé bien qu'il ne s'agisse pas vraiment d'un Dieu mais d'un satyre immortel victime d'une malédiction par une déesse grecque mal lunée.



Ce qui est étonnant avec cette oeuvre, c'est son adaptation tout à fait moderne avec de nouvelles trouvailles scénaristiques. L'auteur a su réellement faire preuve d'originalité et d'astuce tout en restant subtil.



Au niveau du graphisme, c'est de toute beauté pour provoquer l'émerveillement avec une touche de magie et d'onirisme. Même les couleurs sont savamment choisies. On croisera d'ailleurs Van Gogh dans sa période provençale avec les fameux tournesols.



En guise de conclusion, un très beau conte qui trouvera peut-être son public.

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