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3.47/5 (sur 106 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Caen , 1977
Biographie :

Fanny Abadie à terminé ses études à Toulouse et travaille, depuis, dans cette ville, où elle écrit pour le théâtre avant de se lancer dans le roman.

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
"A cet instant, il douta. Cet éclat brillant dans les mains de Josh, l'avait-il rêvé ? Peut-être qu'il s'était inventé toute la scène. Tamud lui avait bien expliqué que le cerveau pouvait fabriquer des souvenirs. On croyait dur comme fer avoir vécu des événements qui n'avaient pas eu lieu..."
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"La ville était pleine de désordre, de vraies richesses pour qui savait les voir."
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"_C'est de la folie ! s'écria-t-il en secouant la tête.
_Rester aussi, lui rétorqua Nejda.
_On va mourir de froid ou de fail !
_Mais au moins on sera libres, fit-elle avec douceur.
_Qu'est-ce qu'on en a à foutre de la liberté quand on est morts comme des cons ? La liberté, elle se gagne ici !"
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Des mots me viennent, épars, comme des pièces d'un puzzle. Et d'un coup, il est là, dans ma tête. Un slam court, âpre. Et je marche en martelant les mots. Un pas, un mot à la mesure de la situation.

La douleur
Près de mon cœur
C'est tes yeux
Heureux
Qui sourient
A cette fille
Brindille
La douleur
Près de mon cœur
C'est mon rêve
Qui s'évanouit
Et qui fuit
Sans trêve
C'est que mon corps
Je perds pas le nord
Sera jamais à l'heure
De ton idéal de fille-femme
Trop loin de ce qui t'enflamme
...
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"Certes, il y avait dans son sac à dos une couverture de survie, un réchaud, de la nourriture et de l'eau. Matériellement, il pouvait passer la nuit hors de la Vieille Bourse. En revanche...in n'avait rien pour lutter contre la peur."
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Gwen, c'est un smiley croisé avec un cookie : Un sourire à croquer et des pépites de chocolat à la place des yeux.
À chaque fois que son regard croise le mien, la gourmandise me met au supplice.
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"Obéir était la clé de la liberté : une fois qu'on vous croyait discipliné, la surveillance se relâchait."
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Notre silence s’est rempli de bruits et de chagrin, à mesure que la nuit tombait. J’ai frissonné, presque un tremblement. Le corps de Zineb reposant sur un lit de bitume, les marques rouges sur son cou comme un collier sale, ses pommettes tuméfiées, égratignées, ses pieds nus, la chaussure bleu paillette à côté d’elle. Ses cheveux noirs griffant son visage. Ses grands yeux fixes. Son rire perdu.
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Gwen désigne une grande femme maigre, en train de discuter avec la Directrice. Elle est vêtue d’un pull noir et d’une jupe large aux motifs étranges, genre de têtes de mort déguisées en fleurs. Surtout elle porte une paire de santiags sacrément pointues.

_ C’est elle ? demande Kevin.

_ Approchez-vous ! Elle a un tatouage.

De près, la remplaçante s’avère vraiment très grande. Avec des yeux sombres hyper mobiles et une queue de cheval rousse, elle a une vraie tête d’écureuil à l’affût de son quatre heures. Gwen n’a pas menti. Sur son avant-bras s’étale le dessin d’un chien méchant, un collier hérissé de pointes autour du cou, en train de ronger la lune. Je n’avais jamais vu un tatouage aussi criant de vérité. On dirait que le chien va sortir de son poignet et nous sauter dessus dès qu’il en aura terminé avec l’astre qu’il prend pour un os.
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J’habitais pas dans un immeuble mais dans un des petits pavillons au large des tours. Je me suis fait emmerder tout le collège avec ça. Il paraît que c’est les riches qui peuvent se payer ce genre de maison. Sauf que depuis que ma mère s’était barrée, mon père avait beaucoup de mal à boucler les fins de mois. Et puis, c’était une maison mitoyenne avec des cloisons aussi fines que du papier à cigarette. On entendait la télé de la voisine d’un côté et la roue du hamster de la gamine de l’autre. On était même pas propriétaires... Les tours, c’est mieux : y a qu’à descendre pour retrouver les potes en bas.

 
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