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4.19/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Roumanie
Biographie :

Journaliste, romancière, et professeure, Felicia Mihali est née en Roumanie et vit actuellement à Montréal. Après des études en français, chinois et néerlandais, à la Faculté de lettres de Bucarest, elle s'est spécialisée en littérature postcoloniale à l'Université de Montréal, où elle a également étudié l'histoire de l'art et la littérature anglaise. Son premier roman, Le pays du fromage, a été publié en 2002 chez XYZ Éditeur, suivi par Luc, le Chinois et moi en 2004, La reine et le soldat, en 2005, Sweet sweet China en 2007, Dina en 2008, Confession pour un ordinateur, 2009.

En 2004, elle co-fonde le webzine multiculturel en ligne Terra Nova, qu’elle représente en tant que rédactrice en chef jusqu’à sa fermeture en 2009. Elle a été membre du jury au Conseil des arts et des lettres du Québec pour l’octroi des bourses de création, membre du jury pour le Prix littéraire de la ville de Sherbrooke, lectrice pour le Prix littéraire Radio-Canada. Au mois de mars 2009, elle a effectué une tournée de conférences en Italie portant sur la littérature migrante au Québec, dans les universités de Calabre, Bari et Turin, ainsi qu’à Western Ontario University. À l’hiver 2010, l’Institut canadien et PEN Québec lui ont offert une résidence d’écrivain dans la ville de Québec, pour l’écriture du roman La bien-aimée de Kandahar. En novembre 2011, elle est invitée aux Pays-Bas, à l’Université de Gronigen.

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Source : http://www.feliciamihali.com
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Mon dilemme n’était que la révolte des débuts, lorsque l’être humain garde encore les mille possibilités de son parcours terrestre. […] « Imagine-toi que tu pourrais vivre en neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf autres endroits et être neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf autres personnes. Pour le moment, tu n’es qu’une fille des parents divorcés, en provenance du pays de Dracula, étudiante et travailleuse saisonnière dans une manufacture d’étuis. Comment connaître les autres options évanouies ?
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A une heure de l'après-midi, l'obscurité et le froid s'emparait de l'endroit. En un clin d'oeil, le soleil glissait sous l'horizon et la nuit polaire se fermait comme un rideau. Pendant la dernière semaine, le ciel ressemblait à un ruban fluide entre les collines blanches et le couvercle foncé de l'univers. Le court-métrage de la journée de quatre heures se déroulait à grande vitesse dans cet espace vide. Vers dix heures du matin, la lumière brumeuse de l'aube s'illuminait d'une tente orange qui éclairait timidement les collines jusqu'à midi. Ensuite,elle se ternissait rapidement à l'arrivée du crépuscule qui traînait au dessus de la baie pour une heure. Le soleil allait se coucher sans même avoir touché l'horizon, évanoui entre les eaux glacées et le couches d'ombre du ciel qui semblaient contenir l'univers entier.
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À Iqaluit, les températures avaient chuté à moins cinquante. C’était quelque chose que je n’avais jamais imaginé. Les maisons étaient secouées par des vents violents, qui dévastaient les collines. Les gens ne pouvaient s’abriter nulle part contre les rafales d’air glacé. Le soleil dans le ciel était féroce, d’une lumière aveuglante.
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Les chauffeurs de taxi représentaient le nouveau visage d’Iqaluit. Le grand récit de la communauté ne se limitait plus aux igloos, aux baleiniers et aux chasseurs de phoque, elle incluait maintenant les histoires migrantes.
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Oui, la routine de chaque individu est intéressante, car même s’il répète dans les moindres détails la vie de son semblable, il reste un exemplaire unique dans le cycle du monde. L’alchimie qui se passe dans son esprit, en reproduisant les mêmes actes que le commun des mortels pour se nourrir ou faire l’amour, demeure un processus unique.
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La célébrité est problématique lorsqu’on n’a pas lutté pour l’obtenir, qu’on n’y a jamais rêvé. La célébrité vaut la peine d’être vécue quand on a un certain entourage et une grande famille qui s’intéressent à nous et à nos exploits. Lorsqu’on vit dans l’anonymat, à quoi pourrait bien servir la notoriété, sinon à nous créer des ennuis ?
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J'aimerais bien trouver les bons mots pour te parler de l'Afghanistan. Mais tout comme avant, ce pays reste pour nous une fiction. Et le risque de décrire une fiction est d'en créer une autre. C'est peut-être l'explication de nos échecs. Nous essayons de mettre ensemble deux fictions qui fonctionnent différemment.
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Cependant, comme tout individu arrivé dans le Nord, moi aussi j’étais en mission. Son but était d’oublier.
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La fête s’était poursuivie jusqu’après minuit, jusqu’au moment où elle avait pris fin brusquement. Les Comans avaient vite remplacé les brocs par les couteaux. […] Les jeunes Slavines avaient à peine eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Au début, elles avaient cru à une plaisanterie et avaient commencé à rire lorsqu’elles s’étaient vues hissées, comme des sacs, sur l’épaule des hommes. C’est le cri aigu de l’une d’entre elles qui avait donné le signal des lamentations. Les femmes avaient alors compris, d’un coup, qu’elles étaient victimes d’un enlèvement perpétré à la faveur d’un repas censé être amical.
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Plus les deux vieillissaient ensemble, plus ils comprenaient que leurs vies n’avaient rien en commun et qu’ils ne pourraient jamais se réconcilier. Leur relation serait toujours antagoniste, une relation entre un grand pouvoir et une petite colonie, entre un vainqueur et un vaincu. Ils n’avaient qu’à vivre autant que possible sous les auspices de leur rencontre, causée par la guerre, par la chute du communisme, par cinquante années d’erreurs, de disette et d’humiliations. Chacun devait se résigner à sa portion de malheur. Ni le dominé ni le dominant ne pouvaient être heureux. Chacun tirait une faible revanche des tourments de l’autre, mais se réveillait chaque matin encore plus seul et plus misérable.
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