Fernando J. Muñez

Bien plus que l'histoire d'une cuisinière dans un château ducal, ce roman est une fresque historique de la noblesse espagnole du XVIIIe siècle. Entre petits secrets, jalousies et grandes trahisons, l'amour impossible entre le duc et la cuisinière, les intrigues ne manquent pas !

Un beau pavé où les intrigues des Grands d’Espagne et des domestiques s’entremêlent, par vengeance, remords ou tout simplement pour subsister. Chacun a un secret, une faiblesse et le défend jalousement. Admirables, très méchants ou entre les deux, aucun personnage ne laisse indifférent et j’ai attendu avec beaucoup d’impatience qu’Enrique récolte ce qu’il a semé.

Un roman divisé entre trois périodes resserrées où les évènements se bousculent. De nombreuses descriptions des plats de la cuisinière agrémentent le roman, et si parfois cela m’a semblé un peu long, j’ai pu les survoler facilement.

Une très belle lecture qui fait la part belle au quotidien d’un grand domaine dans l’Espagne du XVIIIe siècle.

Un roman historique très agréable à lire avec une multitude de personnages issues de différentes classes. Heureusement d'ailleurs qu'ils sont nombreux car on devine de suite l'issue entre les deux personnages principaux.

Comme son titre l'indique le roman parle à certains moment de cuisine. Une succession de plats sont cités. Trop pour en retenir. Cela alourdit le texte à mon sens. J'aurai souhaité à la place plus de détails sur l'aristocratie espagnole.

Ce roman gastronomique est riche en détail culinaire, nous fait frétiller nos papilles gustatives. C'est aussi un roman Historique qui se passe en Espagne et plus précisément dans le domaine de Castamar ou une intrigue se joue. Complots, trahison, romance, racisme, des thèmes aussi riches que variés sont mis en avant dans cette histoire. Il y a dans ce roman un rythme soutenu avec le point de vue de personnages différents, ce qui nous met tout de suite dans l'ambiance. J'ai passé un agréable moment avec Clara qui m'a mis l'eau à la bouche avec tous, c'est merveilleux plats !

J’avais regardé les 2-3 premiers épisodes de la série inspirée de ce livre sur Netflix et si j’avais trouvé l’histoire intéressante je n’ai pas réussi à accrocher.



Mais ça n’a pas été le cas avec le livre. Dès le début j’ai été entrainée par cette histoire. J’aime beaucoup les romans historiques avec ce genre d’intrigues.

Entre amour et amitié, trahison et secret, l’auteur nous entraine dans un roman plein d’action, un peu long mais très addictif.



J’ai aussi apprécié les personnages et les différents rebondissements.

Un bon roman historique comme je les aime et qui m’a donné envie de peut-être retenter la série.

Un roman qui va s’avérer 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬. Ici, personne n’est vraiment secondaire, que ce soit un membre de la noblesse ou un domestique. Chacun va apporter son passé et son présent à l’histoire



Cette façon de mettre en avant chaque personnage, au-delà des deux principaux, est à double tranchant selon moi. C’est à la fois intéressant de découvrir plus en profondeur certains personnages mais c’est aussi étouffant et parfois, certains éléments auraient bien pu être écartés du récit sans lui porter préjudice



Ce que j’ai le plus 𝐚𝐢𝐦𝐞́, 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐨𝐭𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐜𝐡𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐬 𝐛𝐚𝐬 présents dans ce récit. La plupart étant orchestré par Don Enrique qui vous sortira par les yeux, mais qui il faut le dire, fait preuve d’un grand génie en la matière. Les complots de la Cour d’Espagne tels qu’on se les imagine



𝐋’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 naissante et très timide entre le duc et Clara est également sympathique à suivre, même si elle ne prédomine pas à mon sens



Mon 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥 𝐚𝐬𝐬𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞́ puisque même si j’ai beaucoup apprécié les complots qui nous plongent pleinement dans ce type de maison, j’ai également eu beaucoup de mal à avancer dans le roman. Je l’ai 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́ 𝐥𝐨𝐧𝐠 et avait du mal à poursuivre ma lecture… ce roman est pour moi à la limite du «trop de descriptions tue la description» (alors que c’est quelque chose que j’apprécie)
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Après avoir entendu parlé de la série netflix tiré du livre j'ai sortit ce livre de ma PAL. Et hop encore une occasion de cocher une case du challenge #rêverdanslespagescharleston de @chloe_tourne_les_pages.

Au fil des pages on suit la famille Castamar dont le maitre Don Diego sort très peu depuis le décès de sa femme il y a des ans. Toutefois chaque année il célèbre sont anniversaire en donnant l'unique fête de l'année. C'est peu de temps avant celle ci qu'arrive Clara en tant que commis de cuisine. Fille d'un médecin a la mentalité moderne mort pendant la guerre, elle est chose rare pour l'époque, lettrée mais surtout excellente cuisinière.

L'histoire est très intéressante et développe des thèmes assez nouveaux pour moi : la place des femmes dans la société espagnole du 18 ème siecle et aussi celle des hommes noirs. Mais il y a de nombreuses longueurs, j'ai faillit laissé tombé et même si je suis contente de ne pas l'avoir fait ce roman ne me laisse pas un souvenir impérissable.

La cuisinière de Castamar est un beau pavé de plus de 700 pages dans sa version poche, mais pas de panique car le livre se lit très facilement. C’est un roman parfait pour l’été qui allie romance, roman historique, intrigue et suspense. Cela aurait pu être un coup de cœur mais le roman souffre de deux points faibles : malgré les 700 pages, tout se déroule trop vite, il se passe beaucoup trop de choses en si peu de temps. Et puis, soyons honnête, tout est extrêmement prévisible.



Pourtant on passe un très bon moment car le roman est superbement bien écrit. L’auteur nous fait découvrir le contexte historique avec les guerres d’Espagne, la vie courante dans le pays (entre riches et pauvres) et tout est très bien décrits.



Les recettes de Clara mettent l’eau a la bouche et moi qui suis gourmande j’ai vraiment adoré découvrir ce que l'on servait pendant les banquets et autres fêtes.



Les personnages sont attachants, Clara est une jeune femme forte, au caractère bien trempée. Je suis bien sûr tombée sous le charme de Diego que j’ai trouvé extrêmement charmant et protecteur. J’aurais aimé une suite, ou une fin un peu moins abrupte et je suis déjà triste de dire au revoir aux personnages que j’ai aimé suivre. Il me reste, malgré tout, la série que je n’ai pas encore regardé pour prolonger le plaisir.
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Une belle histoire d'amour, un amour impossible entre un homme de la haute société, proche du Roi d'Espagne et une jeune femme faisant anciennement partie de la société.



Malgré des moments assez violents, l'histoire d'amour entre Diego et Clara est vraiment à tomber, j'ai beaucoup aimé lire cette histoire qui se lit très rapidement.

On ne peux pas dire que ce livre manque d'action car il en est truffé à chaques pages.

On pourrait qualifier "La cuisinière de Castamar" par un mélange de contes de fées et de "Downtown Abbey" à la sauce espagnole. Et le tout est très bien réussi car on passe un très bon moment de lecture avec cette histoire riche et bien construite qui ne souffre pas de défauts majeurs. Dans un contexte historique très intéressant et qui change de ce que l'on a l'habitude d'avoir dans ce genre, on découvre une jeune héroïne déchue de sa classe qui se retrouve être au service au duc grâce à ses talent de cuisinière. Humble, humaine, discrète et gentille, Clara Belmonte va peu à peu se faire remarquer par le Duc. L'histoire entre ces deux là se fera en douceur, de façon presque pudique, douce et naturelle. Tout les deux permettent également de faire réunir le côté aristocratique de la société de l'époque et le côté des domestiques. Cela permet de découvrir les vissicitudes de l'un où il est sans cesse question d'honneur, de dignité, de rang, d'argent, de politique et de jugements, et de l'autre plonger au coeur des us et coutumes culinaires de l'époque. Un très chouette roman historique, riche et intéressant, avec sa pointe de romantisme.
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À la lecture de la 4° de couv, nous savons déjà que nous allons suivre les amours compliquées d'un duc et de sa cuisinière. Jusque-là, rien de bien novateur me direz-vous.



Mais passé un petit travail de recherche sur le contexte historique, à savoir la guerre de la succession d'Espagne (travail dont j'aurais apprécié que l'éditeur me soulage via une petite préface qui aurait été bienvenue afin de bien appréhender tous les tenants de l'histoire), je me suis laissée happée par ce récit captivant et immersif qui m'a propulsée dans l'Espagne des années 1720 et ses travers forts bien dépeints, hiérarchie des classes, domination masculine, racisme, homophobie, esclavagisme, pour suivre les aventures de Clara, cuisinière de son état, et ayant reçu, pour mon plus grand plaisir, une éducation des plus moderne pour l'époque.



Au bout d'à peine une cinquantaine de pages, j'étais déjà face à une galerie impressionnante de personnages, objets ou sujets d'intrigues, tant chez les domestiques que chez les maîtres, dans un schéma narratif rappelant Downtown Abbey, revu à la sauce château aristocrate espagnol.



Si j'ai ressenti un léger flottement en milieu d'ouvrage, commençant par ailleurs à me lasser des descriptions gastronomiques, ce ne fut qu'un bref répit pour nos protagonistes, rapidement rattrapés à un rythme soutenu par les désirs de vengeance, révélations, manigances, enlèvements, assassinats, duels et autres joyeusetés, pour mon plus grand plaisir.



Vous l'aurez compris, je vous recommande fortement cette lecture, aux influences avouées de Choderlos de Laclos, Austen et Sabatini. Mélange prometteur n'est-ce pas ?

Aujourd'hui, je vous emmène dans un voyage immersif au cœur de l'Espagne du XVIII siècle, au sein du domaine de Castamar.

Amateur d'intrigues et complots en tout genre, vous vous délécterez de plonger dans les bassesses du Marquis, prêt à tout pour venger son amour perdu.

Afin d'être d'aplomb pour toutes ces aventures et soucieuse de prendre soin de ses hôtes, Clara Belmonte ravivra vos papilles de ses talents culinaires les plus exquis. Il semblerait d'ailleurs qu'il n'y ait pas que vous qui soyez sous son charme... Une once de romance pimente ce récit historique afin de satisfaire les lecteurs de toute catégorie...

Cependant, il ne faut pas négliger la dimension "paginale" ( je sais, je me permets d'inventer des mots, l'ancienneté booksta me donne des ailes) du pavé qui vous attend. Si j'ai beaucoup aimé me perdre dans cette histoire, il est vrai que je me serais toutefois abstenue de certaines descriptions exhaustives qui ralentissent le rythme et ont essoufflé mon intérêt.

Je rajouterai que la construction du roman est assez atypique dans la façon choisie par l'auteur d'y exposer ses personnages... Ils sont nombreux et une prise de note peut se révéler salutaire initialement pour ne pas perdre le fil. Passé les difficultés du début, je dois dire que ce format m'a plu dans la mesure ou le focus est partagé équitablement entre les divers protagonistes. Pas de héros solitaire, mais divers pans de vie de toute échelles sociales.

Je compte visionner son adaptation sur Netflix dès cet automne, afin de poursuivre mon séjour auprès de l'aristocratie espagnole.

Un joli roman historique, malheureusement un peu gâché, pour moi, par le manque de rythme.



J'ai aussi trouvé que le tout le côté complotisme n'était pas suffisamment palpitant, pas assez machiavélique, et trop prévisible...n'est pas Alexandre Dumas qui veut .



L'écriture est agréable et fluide. Les personnages sont travaillés et ils correspondent parfaitement à l'époque.



Je m'étais réservée la série car je voulais absolument lire le roman avant. Je me ferais donc mon idée lors des longues journées pluvieuses d'hiver

Beaucoup de choses à dire à propos de ce roman-fleuve qui cumule bon nombre d'étiquettes !

C'est d'abord un roman historique qui nous emmène en Espagne sous le règne du roi Philippe V. J'ai appris un tas de choses sur la vie à la Cour, les conflits de succession, les codes d'honneur...

Masi c'est surtout un autre aspect historique que je retiendrai : celui de la vie quotidienne à Castamar, un vaste domaine ducal géré de main de maitre par une gouvernante et un majordome. Ce domaine fonctionne comme une société et j'ignorais qu'il existait autant de professions relatives à la cuisine, au jardinage, aux tâches domestiques !

C'est un roman gourmand, gourmet. les nombreux plats cuisinés par Claraa m'ont souvent mis l'eau à la bouche et mettent la gastronomie espagnole à l'honneur. L'auteur laisse aussi une place de choix aux épices et aux herbes aromatiques.

C'est un roman féministe ! Les femmes y jouent un rôle primordial let leurs portraits sont variés . Certains sont actives, d'autres restent dans l'ombre ou sont toxiques mais elles essaient toutes de se construire dans un monde géré par les hommes.

Clara, l'héroïne , a une personnalité solaire mais j'ai eu un coup de coeur pour la gouvernante et pour dona Mercédès !

Quant aux hommes, ils évoluent en fonction de leur rang, de leurs ambitions mais aussi de leurs émotions !

C'est un roman qui nous donne une belle leçon de tolérance. Il bouscule les convenances et ébranle certains fondements inappropriés.

C'est un superbe roman d'amour ! L'ombre de la belle Alba plane sur toute l'histoire et si son décès engendre une vengeance machiavélique , il permet aussi de belles rencontres, de tendres révélations .

C'est un roman qui plaira à beaucoup de lecteurs : amateurs, d'Histoire, amateurs de gastronomie, amateurs d'émotions qui , comme moi, quitteront à regret ces personnages et ce beau domaine !

Au début j’ai trouvé le roman bien rythmé, grâce aux nombreux points de vue des personnages. Puis j'ai constaté un rythme assez inégal qui m'a dérangé. Le roman est extrêmement riche en détails culinaires. A force, j’ai trouvé ça très long. Mais j’ai aimé la notion de secrets à la cour, ce qui fait que je n’ai pas abandonné. Cela dit, je ne peux pas nier avoir voyagé dans l’espace et dans le temps
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Tout d’abord, j’adore cette couverture poche et ses couleurs bien plus attrayantes que celles de la version grand format. C’est un livre que j’ai découvert dans le cadre du Prix des Lectrices Charleston, et qui m’a donc été en quelque sorte imposé. Je n’avais pas prévu de le lire au vu des différents retours que j’ai vu passer sur ce roman. J’avais notamment peur de ces longueurs très souvent décriées. Et oui, c’est long on ne peut pas le nier. Pourtant paradoxalement je ne me suis pas ennuyée. Je dirai même que j’ai beaucoup aimé cette histoire dense et complexe.



Ce qui est frappant dès les premières pages c’est la multitude de personnages et de points de vue. Difficile de s’y repérer d’autant plus que je ne suis absolument pas familiarisée aux noms espagnols et que tout se mélangeait dans mon esprit. J’ai tout de suite compris que ce ne serait pas une lecture simple que je lirai d’une traite, mais une lecture qui allait me demander de la concentration et du temps, beaucoup de temps. C’est d’ailleurs une histoire qui mérite qu’on la savoure pour en apprécier la complexité et les enjeux politiques et romantiques.



L’intrigue est divinement bien construite, et se dévoile à nous et à nous seuls au fur et à mesure créant un sentiment d’impatience et d’angoisse d’anticipation exquise. On tremble pour les personnages principaux bien loin d’imaginer les cruels desseins de certains. C’est une histoire de vengeance et de complot maîtrisée à la perfection qui fourmille de détails et d’intrigues annexes, donnant parfois une impression de longueurs. Pourtant c’est un roman riche en actions et en rebondissements, loin d’être contemplatif mais indéniablement dense. La plume n’est absolument pas lourde ou indigeste, elle est même plutôt accessible mais c’est peut-être une histoire qui aurait mérité d’être divisée en plusieurs tomes… Mais pour ma part, j’ai adoré la dynamique entre les personnages que j’ai trouvé passionnante.



Mais ce roman n’est pas qu’une histoire de vengeance, c’est aussi l’histoire d’un domaine et de son personnel, celui de Castamar. L’immersion dans le quotidien de cette grande maison espagnole du 18eme siècle est réussie car richement documentée. Là encore, chaque domestique est minutieusement travaillé et apporte une contribution non négligeable à l’intrigue, chacun protégeant jalousement ses intérêts. Au milieu de toute cette agitation, la jeune Clara apporte l’insouciance, l’innocence, la fraîcheur. Son passé, son destin et ses amours m’ont captivée du début à la fin. Parce que ce roman c’est aussi des histoires d’amours, des histoires interdites, des histoires secrètes, des histoires intéressées…qui permettent toutes de faire avancer le récit et de dénoncer certaines pratiques de l’époque. Le travail de recherche est conséquent pour nous livrer un contexte historique enrichissant et captivant. Le souffle romanesque des intrigues à la cour quant à lui m’a embarquée jusqu’à la toute dernière page. C’est un roman qui a été adapté en série et qui s’y prête totalement, mais je ne sais pas si je la visionnerai.



Une fiction historique au souffle romanesque indéniable !
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Je ne mets que 2 étoiles car la traduction est déplorable et ne respecte pas le choix de l''auteur dans ses mots, Ainsi et dès les premières pages' pourquoi avoir traduit « cheffe » de cuisine (alors qu'en espagnol le terme « chefe «  est choisi délibérément au masculin par l'auteur) ainsi « responsable » eût été plus respectueux, plus euphonique et plus élégant,….

Eh bien tout simplement pour montrer eh oui, que l'on est bien féministe ( grrr je ne supporte plus cette maladie désormais répandue en France).

Je remarque encore des erreurs de traductions que je posterai demain,

Je conseille alors de lire dans le texte original ce grand roman qui se lit aisément et qui en définitive est bien écrit, rendant parfaitement l'atmosphère et les péripéties piquantes et agréables. La traductrice peut aller prendre des cours de langue française, cela lui sera fort utile et les lecteurs en seront très heureux,

Il est pas marqué bricasse ici ! Quel pavé… Il m’a fallu une semaine pour en venir à bout et j’ai dû m’accrocher à certains moments pour ne pas reposer le livre. L’histoire a pourtant tout pour plaire mais j’ai l’impression d’être un peu passée à côté, d’avoir raté quelque chose que les autres lecteurs ont réussi à saisir. Peut-être est-ce simplement la plume qui n’a pas bien marché avec moi ou alors le fait que les intrigues secondaires m’ont beaucoup moins plu que l’héroïne principale, Clara Belmonte, la cuisinière de Castamar.



Ce titre reste toutefois une lecture impressionnante tant par sa taille que pour son récit si dense et fouillé. Nous sommes en Espagne au XVIIIe siècle et le Duc de Castamar, Don Diego se remet péniblement de la mort tragique et soudaine de sa douce épouse dona Alba. Une nouvelle aide cuisinière, fille de médecin disparu durant la guerre et souffrant des grands espaces, est intégrée dans la grande demeure de Castamar. Dès son arrivée, le maitre, sa famille et ses multiples invités découvrent rapidement que quelque chose a changé en cuisine car les plats deviennent divins. En cuisine, Clara a l’envie et la passion de faire découvrir des saveurs et de cuisiner de merveilleux mets mais la gouvernante de la maison, dona Ursula ne l’a vraiment pas à la bonne et la surveille de très près dans ses agissements.



Ce livre a été adapté sur netflix donc j’imagine qu’il a une bonne réputation générale. J’ai apprécié l’ambiance espagnole, le côté gastronomique appétissant et la grande maison Castamar qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère à laquelle Downton Abbey nous a habituée. On découvre ici aussi les péripéties, relations et manigances des gens d’en haut… et d’en bas. Seulement, si ce n’est Don Diego et son frère adoptif noir, Gabriel (je souligne ses origines car je ne suis pas du tout d’accord avec la fin que l’auteur lui a écrite !), je n’ai eu aucune passion pour le récit des gens « d’en haut ». Aussi bien le marquis Enrique que la mère de Don Diego mais aussi Amelia, Sol et compagnie… aucun de ces personnages ne m’a vraiment marquée. Je voulais que ces chapitres passent plus vite pour retrouver Clara et sa cuisine…



Il y a beaucoup de personnages secondaires et d’intrigues dans tous les sens, aussi bien militaires que dramatiques autour de la mort de dona Alba notamment. Les alliances, les pièges, les complots… je suis complètement passée à côté des ces événements-là… Je trouve que Clara passe souvent au second plan alors que le titre porte quand même sur sa personne. On en sait peu sur sa condition qui l’empêche d’aller dans les grandes espaces, même à la fin. Bref, mon cœur n’a pas palpité pour l’entièreté de l’histoire.



Un pavé qui m’a paru long et qui ne m’a pas emportée comme je l’espérais. Bien que certains aspects soient excellents et je salue l’œuvre dans son ensemble car il y a pas mal de sous-intrigues, l’alchimie n’a pas fonctionné avec moi. 3,5/5 sera ma note… mais je compte peut-être bien laisser sa chance à la série. Il est fort possible que le format télévisé m’emballe plus pour découvrir tous ces autres personnages !
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Dans ce roman, nous suivons l'histoire de Clara, jeune fille qui a tout perdu suite au décès de son père. Elle va se faire embaucher en tant que cuisinière au domaine de Castamar auprès du duc, et nous allons découvrir la vie du personnel du maison ainsi que des riches aristocrates qui y séjournent.

J'ai tout simplement adoré cette lecture : un roman historique comme je les aime. Un mélange d'intrigues, de complots, de trahisons, de romance, le tout avec une pointe de gourmandise.

Malgré les plus de 600 pages, impossible de s'ennuyer, on veut découvrir la suite.

Les intrigues arrivent de tous les côtés aussi bien parmi le personnel de maison que parmi les membres de la cour. C'est palpitant.

Le dépaysement est garanti on est plongé en plein 18eme siècle.

Ce roman m'a fait penser à la série Downton Abbey que j'ai adorée mais avec beaucoup plus de secrets et de trahisons.

Je vais maintenant aller me plonger dans la série diffusée par Netflix.

En lisant la quatrième de couverture, on pense évidemment à une sorte de Downton Abbey, transposé dans l'Espagne du XVIIIème, et c'est peut-être ce qui m'a d'abord attirée vers ce roman. Mais La Cuisinière de Castamar ne raconte pas seulement le quotidien d'une grande maison de l'aristocratie espagnole, où le destin des domestiques se mêle à celui des maîtres.



Ce roman, c'est aussi l'histoire de la vengeance implacable d'un homme qui a perdu celle qu'il aimait et qui est prêt à tout pour détruire le coupable et son entourage, n'hésitant pas à recourir au chantage, à la torture ou au meurtre pour atteindre sa cible le plus cruellement possible.



L'auteur nous offre une immersion dans l’Espagne du XVIIIème (alors que les Bourbon succèdent aux Habsbourg après une longue guerre de succession qui a divisé le pays) en émaillant son texte d'une foule de détails comme les plats cuisinés, les titres de livres ou de pièces de théâtre, etc. Il reconstitue également un quartier des domestiques qui ressemble à une fourmilière grouillant de serviteurs, chacun affecté à une tâche précise et soumis à une hiérarchie d'autant plus complexe que chacun veille jalousement à préserver ses prérogatives.



Le rythme s'accélère franchement dans la seconde moitié du roman, mais finalement j’ai préféré le début du livre, plus immersif, alors qu’ensuite le "grand méchant" et ses méfaits prennent presque toute la place dans le récit, reléguant presque en arrière-plan la cuisinière et ses amours.



J'ai passé un excellent moment avec La Cuisinière de Castamar, au point que j'ai du mal à passer à une autre lecture.