Florence Mothe vous présente son ouvrage "Louis XVI - Secrets, ombres et mystères" aux éditions Regards.
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Antoine-Claude aimait le pouvoir. Non pour lui-même, ni pour asservir les autres, mais pour les subtiles combinaisons que permettait l'autorité. Quel jeu enivrant que de voir ainsi ployer un à un devant soi tous les gens ce pays-ci ? C'était pitié que de vérifier chaque jour la bassesse des hommes, leur appétit de paraître et leur cupidité.
Un cheval noir, en nage, les naseaux fumants, s'était arrêté devant le relais de l'Eperon. Pour sûr, le cheval n'était pas girondin. Les chevaux girondins, mestre Dupin les reconnaissait entre mille. Celui-là avait l'air d'autant plus étranger qu'il avait visiblement versé son cavalier dans quelque fossé.
"Le cavalier ne doit pas être bien riche, pensa mestre Dupin. Le harnais est usé, la selle de peu de conséquence. La bête vient de loin. Ce n'est pas avec des clients de cette fortune que nous ferons la nôtre."
Entièrement et scrupuleusement décrit dans l'Inventaire de l'An II, constamment replacé dans son état initial, le jardin de Mongenan apparaît donc, en quelque sorte, comme les premiers travaux pratiques horticoles de son inspirateur, Jean-Jacques Rousseau.
Si le n'avait constitué dans sa vie une de ces passions qui exaltent et emprisonnent parce qu'on les pratique avec l'intransigeance et la dévotion réservées d'ordinaire aux Beaux Arts,ma mère se serait probablement contentée du parcours banal et convenu d'une femme de sa génération et de son milieu,ponctué de cérémonies bourgeoises,d'échéances mondaines,d'aspirations médiocres et de reconnaissance provinciale:tout ce qui fait que Bordeaux en quelque sorte.
La solitude d'ailleurs, le poursuivait. Elle avait été la constante alliée de sa réussite, et lui avait appris qu'on ne gouverne pas sans laconisme.