Je n'ai pas retiré mon affection à Léa pour autant. Je saurai être là pour elle si un jour elle a besoin de moi, elle le sait, mais j'ai senti en cet automne 2011 que le moment était venu de la laisser à sa vie et de reprendre le cours de la mienne pendant qu'il était encore temps.
Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine déception, mêlée au regret des moments de bonheur passés, et plus encore espérés. Mais le soulagement l'emportait ; j'avais enfin fait mon choix, j'allais reprendre le fil de ma vie d'avant, en espérant que cela serait encore possible.
On m'a souvent demandé, et les journaux y sont tous allés de leurs avis sur la question, si Léa était à ce point irrésistible pour que je tombe entre ses griffes- c'est la version "Léa la manipulatrice"- ou pour que j'en perde tout sens déontologique- c'est la version "Gonçalves le pervers aveuglé par le désir".
Les deux sont fausses.
film "éperdument" sortie février 2016