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Critiques de Florent Maudoux (355)
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A short story

C'est dans l'Amérique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale que se déroule ce récit contant la courte vie d'une certaine Elisabeth Short venue tenter sa chance dans la cité des anges. Elle va terminer malheureusement massacrée par le diable.



Celle qui était surnommée le Dahlia Noir était d'une beauté tout à fait extraordinaire avec de très beau cheveux et un visage frisant la perfection. C'était surtout un sacré nid à emmerdes pour la plupart des hommes rencontrés. La plupart d'entre-eux étaient des militaires.



On va la suivre dans ces derniers moments de vie dans ce décor idyllique. J'ai reconnu notamment le Figurea Hôtel de Los Angelès où j'ai moi-même séjourné pendant 6 jours sans savoir qu'elle y menait ses petites affaires. Par la suite, il y aura d'autres lieux de villégiature pour une femme qui cherchait visiblement à fuir.



Le dessin est absolument somptueux sans compter un ouvrage qui sur la forme regorge de mille détails pour notre plus grand plaisir. J'ai rarement vu un aussi bel écrin. A noter également un précieux dossier en fin d'album avec la liste de tous les suspects.



La fin m'a laissé sur une note assez glaçante. J'aurais aimé en savoir un peu plus mais j'ai l'impression que ce n'était pas forcément le but recherché par l'auteur. Du coup, on reste toujours sur un parfum de mystère autour de ce dahlia noire.
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Doggybags, tome 1

Déjà un grand merci à Pixel_Noctis qui m'a fait découvrir ces comics grâce à ses nombreux billets.

Bien que très très bien dessiné, je n'ai pas été super emballée par les deux premières histoires mais la dernière m'a ému. Elle m'a rappelé mon adolescence, lorsque j'attendais que tout le monde soit couché, pour me lever en cachette et regarder Les Contes de la Crypte. Car la dernière histoire n'est autre que l'épisode légèrement différente : le Canyon de la mort (saison 3) avec Kyle Maclachlan dans le rôle du fugitif, qui est, incontestablement, un des meilleurs épisodes des Contes de la Crypte (pas le seul certes mais vraiment un des plus marquants). Surtout pour cette fin absolument horrible et qui me donnera à vie, l'image du vautour comme oiseau de la mort...

Alors plagiat ou hommage? Je dirais hommage car dès le début, les auteurs font référence aux Contes de la Crypte et souhaitent redonner goût à cette époque :" Nous ne prétendons pas ressusciter cette période bénie (maudite?) de la bande dessinée d'adultes. Nous avons juste essayé, avec nos modestes moyens, de rendre ses lettres de noblesse au genre, avec du respect et beaucoup d'admiration."

Et quoi de mieux que de recréer l'un des meilleurs épisodes?
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Freaks'Squeele : Vestigiales

Voici un titre issu de l'univers de Freaks Squeele. Pour rappel, c'est une série bien déjantée qui ne manque pas de panache où l'on a droit à un mélange de genres un peu à la manière d'un Harry Potter dans l'Ecole de Poudlard. C'est un peu comme une université au milieu de monstres et de batailles généralisées entre élèves.



Il s'agit d'en savoir un peu plus sur l'histoire du loup et de la guerrière de Freak Squelle, comme la résonance d'un conte qui viendrait du fond des âges dans le genre vestige de notre bestialité.



Le grand atout de ce comics est très certainement le graphisme car les dessins sont véritablement à couper le souffle. J'ai adoré la colorisation ainsi que la mise en plage assez dynamique qui concourt à une bonne fluidité de lecture procurant du plaisir.



A noter que le côté érotique est plutôt assez enfoui malgré certains dessins mettant en scène de beaux corps. C'est plutôt une autre approche presque mystique et dans un monde magique où l'on peut croiser des créatures monstrueuses.



Après, au niveau de l'intrigue, c'est plutôt basique et il faut connaître un peu cet univers déchanté avec une tonalité humoristique. Cependant, dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé ce one-shot dérivé de la série mère Freak's Squeele.
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A short story

Club N°49 : BD sélectionnée

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BD lue dans sa version en couleur...



Travail d'investigation de titan : au lieu de s'intéresser au meurtre les auteurs se sont penchés sur la vie d'Elizabeth Short les mois qui ont précédé son assassinat.



L'illustration est tout simplement somptueuse...



Gros gros coup de coeur !



Isabelle

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Une idée originale : retracée les quelques semaines qui ont précédent le meurtre atroce de cette jeune femme, sa personnalité, ses rencontres, ses fréquentations, ses cercles vicieux.



Un énorme boulot d'investigation.



Rebuté au premier coup d’œil par les compléments, je me suis laissé prendre.



Passionnant.



Éléphant

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Entre BD et documentaire.



Graphisme magnifique.



On plonge au coeur d'une enquête ultra connue déjà adaptée en roman et film.



Une page d'histoire bien glauque et un crime non résolu.



La première chose qui saute aux yeux, c'est que ça saute aux yeux !



Cet album est visuellement superbe, mélangeant des planches en noir et blanc (il existe semble-t'il une version colorisée), des copies de journaux de l'époque et des illustrations de l'agenda d'Elizabeth Short, plus connue sous le nom du Dalhia Noir.



Niveau contenu, les lecteurs de James Ellroy ne découvriront pas grand-chose.



On y suit la vie de Beth, dans son ordre chronologique avec les différents protagonistes que l'enquête avait révélés.



Rien de vraiment nouveau sous le soleil Californien, mais la patte graphique vaut le détour.



Intéressant pour ceux qui connaissent l'affaire, je ne suis pas convaincu que le format particulier, fascinera les autres.



Un bel ouvrage, une BD enquête qui reconstitue la vie de la victime dans un écrin très plaisant.



Greg

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Une enquête très précise et très documentée de la vie du Dahlia avant son meurtre.



Un dessin réussi, du texte un peu rébarbatif mais un achat sans nul doute utile.



VT

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Album intéressant et très bien documenté sur l'un des coldcases les plus célèbres d'Amérique.



Alternances de textes et des dessins (somptueux).



Après un livre (de Elroy) et un film (de de Palma) j'avais peur que cet album fasse un peu redit mais ce n'est pas le cas !



Samuel

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Freaks' Squeele, tome 1 : Etrange université

Fini il y a un peu plus de 3 semaines ce n'est que maintenant que je prends le temps d'écrire quelques lignes sur ce premier tome de cette saga de comics qui je l'espère sera dans son ensemble aussi sympathique que l'a été ce premier tome.



Je ne sais pas pourquoi mais je suis toujours moins motivé pour écrire un avis sur une lecture graphique que sur un roman, sûrement car l'investissement et le temps de lecture n'est pas le même. Ce premier tome a en effet été très vite avalé et j'aurais d'ailleurs bien enchaîné directement avec la suite si je l'avais eu sous la main.



C'est à la médiathèque que j'avais repéré la saga grâce à ces couvertures qui ont attiré mon regard à la médiathèque ces dernières promettant une aventure de fantasy avec des personnages semblant plutôt barré, en bref cela avait l'air d'être assez chouette. Quand j'ai lu le sous- titre de ce tome 1 "étrange université" et le prénom de l'auteur, il ne m'en a pas fallu plus pour que j'embarque ce dernier chez moi curieux de découvrir la saga.



J'ai bien fait, car j'ai vraiment passé un sympathique moment de lecture. J'ai dès les premières pages été embarqué dans l'univers un peu loufoque que nous présente ici l'auteur. Nous faisons la connaissance d'un petit trio d'étudiant qui vient de rentrer en première année de faculté, pas n'importe laquelle : une faculté pour apprendre à devenir un super héros. Seul petit problème : nos trois étudiants sont nuls, en effet face aux super pouvoirs de leur camarade de classe aux capacités surnaturelles plus impressionnantes ils se retrouvent rapidement les derniers de leur promo.



Que cela ne tienne, Li Xiong Mao, Chance et Ombre ont de la ressource, rusé, débrouillard et ayant l'esprit d'équipe ils vont s'accrocher et les suivre fut un vrai régal. J'ai souvent souris au cours de ce premier tome rempli d'actions et d'un humour rafraîchissant chassant toute morosité. C'est un premier tome vraiment cool avec un trio d'amies dynamiques qui promet encore de très agréables moment de lecture avec les tomes suivants.



Je ne me pas 5 étoiles cependant car j'ai trouvé certaines scènes un peu brouillonnes et difficilement lisibles lors des combats à deux trois passages mais aussi à cause d'une petite frustration au niveau de la colorisation. Les deux tiers du roman sont en noir et blanc mais un tiers au milieu est colorisé, j'aurais aimé que tout soit en couleur car franchement même si cela fonctionne aussi très bien en noir et blanc la colorisation a rajouté je trouve un charme certain et repassé au noir et blanc pour le dernier tiers du récit m'a un peu fait sortir de ma lecture. Après cela n'enlève en rien au fait que ce premier tome fut une excellente découverte, je vais donc continuer à suivre les aventures universitaires de ce sympathique petit trio.

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DoggyBags, tome 17

On y est... clap de fin pour cette longue série qu'aura été "Doggybags".



RUN le boss du Label 619 aura avec cette série de Comics à la française fait découvrir de nouveaux talents qui feront l'avenir de la bande dessinée en France que ce soit des scénaristes ou des dessinateurs tous talentueux à leur façon.



Cette série aura tenu 10 ans mais malgré que la série des "Doggybags" a fait découvrir de nouveau talents, cette série n'est qu'une goutte d'eau dans le macrocosme du travail acharné des divers artistes dans leurs œuvres respectives au seing du crew 619.



Et si jamais cette série de Comics ne vous plaît pas, ce que je peux comprendre, il existe tout un tas d'ouvrages et d'artistes de ce Label indépendant et Underground.



Merci au Label 619 que j'ai découvert bien tard, en 2020 en plein confinement. "Doggybags" est définitivement enterré mais la belle histoire ne s'arrête pas là pour moi.

Il me reste encore bon nombres d'ouvrages à lire de leur production et "LowReader" a pris le relais pour ce qui est des "Doggybags" à une nuance près, toujours sur le même format de trois histoires différentes, elles sont reliées au seing du bouquin par un animal symbolique qu'est le corbeau.



Merci à RUN, Mathieu Bablet, Guillaume Singelin, Florent Maudoux et encore bien d'autres artistes d'entretenir cette passion et cette authenticité pour la bande dessinée.
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A short story

A short story.

Une histoire courte.

Comme son nom, comme sa vie.

Mourir à 23 ans.

Jeune et belle.

C'est le destin tragique d'Elizabeth Short.

Mourir assassinée.

Mutilée, coupée en deux.

Abandonnée à quelques pas de paisibles maisons, une nuit de janvier 1947.

Depuis ?

L'un des plus célèbres Cold case qu'ait connue l'Amérique.

Tant de questions sans réponses.

Beth, rêvait.

La grande dépression, après le krach de 1929, avait détruit sa famille, rendu des lendemains qui s'annonçaient heureux à une perspective des plus sombres.

Avenir incertain.

Beth rêvait.

De gloire, de paillettes.

Beth a tout quitté, pour le meilleur et pour le pire.

C'est son histoire , notamment celle des derniers mois de sa vie, que Run, au scénario et Florent Maudoux au crayon (magnifiques dessins) retracent ici.

Quel travail !

Cet album est le fruit d'une enquête minutieuse, argumentée et augmentée de documents et photos d'époque.

Nombreux sont les romanciers qui se sont emparé de l'affaire du Dalhia noir (surnom donné à cette magnifique jeune femme a la chevelure noire), Elroy, par exemple, pour n'en citer qu'un.

Ici, pas de romance.

Du fait.

Triste histoire d'une jeune fille perdue et qui ne fera que se perdre jusqu'à cette fin tragique.

Ce qui est terrible, c'est qu'on ne saura jamais ce qui s'est passé ce fameux soir.

Et pourtant, le meurtrier est même allé jusqu'à jouer avec les enquêteurs et les médias.

Beaucoup de suspects, pas de coupable.

La personnalité troublante d'Elizabeth Short, son comportement au cours des mois qui ont précédé, n'ont pas aidé à tracer un portrait glamour de celle qui rêvait de conquérir Hollywood, bien au contraire.

Les textes et documents alternent avec des chapitres dessinés dans la continuité du récit, donnant à cet album une singularité qui le place dans mes coups de coeur BD de l'année.

Incontournable,  presque indispensable, un cadeau magnifique à offrir ou à s'offrir.
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Freaks' Squeele, tome 1 : Etrange université

Freaks SqueeLe – By Florent Maudoux's – T.1 – Premier épisode « Etrange université » - 619 Label – Sorti en 2008 (environ)



Le livre commence avec l'arrestation héroïque d'un groupe de malfrats par des genres de « super héros » qui se retrouvent ensuite dans un manoir, que le Vinyle mette leur cuisse en valeur ou pas…



Flash-Back. Présentations entre « Chance » et « Xiong Mao », Chance n'arrive pas à prononcer son nom et ça l'énerve, lol, assez comique surtout le côté décalage de Chance qui ne comprend rien et Xiong qui finit par s'énerver.

Chance et Xiong se retrouvent mortifiés à l'idée d'être obligée de faire leur binhomme annuel à la FAC ensemble, toutes les deux exclues par la communauté.



Les filles ayant revu à la baisse leurs attentes, elles acceptent dans leur groupe « Ombre de Loup » ou juste "Ombre" qui est un paira comme elles…



Ils sont dans une sorte d'école et s'amusent à taper sur des trucs.



Les dessins sont bien jolis mais dommage qu'il n'y a pas de couleurs. J'ai trouvé que le côté « BD en noir est blanc » était un peu rebutant. Pour moi c'est soit Manga en noir et blanc, soit BD en couleur… Mais bon, je suis juste un vieux grincheux…



Après un combat contre des squelettes titanesques, on passe au défilé de mode et à la visite du palace…



S'en suite une « baston général » assez drôle je dois dire.

Xiong la badass se révèle appartenir à un clan qui souhaite la récupérer mais elle ne partage pas ce désir. Son nom se traduit pas « Petit Panda » et la foule scande son nom.



Cet avis n'engage que moi !! Il est tout à fait possible que le vôtre soit différent ; ) …

Phoenix

++
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Freaks' Squeele, tome 1 : Etrange université

En y réfléchissant, je me demande encore comment j'en suis venu à me lancer dans un comics dont la couverture exhibe deux nénettes en tenue sexy et un énorme loup revêtant un blouson de biker. Toujours est-il que je me suis lancé corps et âme dans cette saga et que je ne le regrette pas. Oui je tease d’emblée mon ressenti et alors ? Un problème ? Je suis dans mon sanctuaire ici j'fais c’que j’veux. Circulez ou pliez-vous à mon joug (j’vous jure je ne suis pas communiste ni pro-Poutine hein, mais chut laissons la politique de côté c’est ennuyeux).



Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce premier volet est jouissif. Pourquoi ? Car il pose des bases, mais des bases solides m’voyez ? J’entends par là de fondations en béton armé, dures comme du chiendent comme on dit dans mon jargon professionnel. Pour vous, jeunes - et moins jeunes - néophytes, on peut dire dures comme mes biceps, ou encore comme, non, non, non on s'arrête là. Je ne sais pas à quoi vous pensiez, mais je préfère vous arrêter tout de suite. Bref, toujours est-il que Florent Maudoux creuse une multitude de sillons, présageant de belles aventures hautes en couleurs pour la suite avec, en prime, quelques noirs desseins qu’on devine en filigrane.



Et c’est là le gros atout de ce début de saga : son intrigue, son histoire et ses (nombreuses) promesses pour la suite. L’univers est riche, son bestiaire également, les personnages sont savoureux, mais je ne parle pas uniquement du trio principal, non, j’inclus également les personnages secondaires, et la trame scénaristique est si dense qu’on ressent la maturité de l’idée de l’auteur. C’est donc une plume subtilement dosée et diablement maitrisée qu’exhibe notre Frenchy, pour le plus grand plaisir des fans du genre, mais pas que. Mais le véritable coup de génie réside dans un dosage parfait de tous ces ingrédients, si bien que le comics peut toucher un public extrêmement large. N’étant moi-même pas spécialement friand du genre fantasy X teenagers, force est de reconnaitre que je me suis pris au jeu, et pas qu’un peu.



Niveau graphismes à présent, c’est éventuellement ici qu’on peut trouver un petit, mais vraiment touuuuut petit, défaut. Si le coup de crayon de Florent Maudoux est affûté, précis et des plus élégants, le parti pris de l’encrage façon manga couplé à quelques passages coloriés m’a perturbé. Je n’ai non seulement pas saisi le concept artistique, mais en plus, les scènes en couleurs sont nettement plus charmantes et lisibles que le reste en noir en blanc, si bien que le retour au monochrome en devient frustrant. C’est d’autant plus dommage que le dessin et les styles sont tout bonnement mirifiques, seules des couleurs tout du long manquent à l'appel pour définitivement sublimer l’ensemble et atteindre le statut de chef d'œuvre.



Bon, le temps c’est de l’argent, et le mien est cher, alors venons-en au bilan. Freaks’ Squeele c’est un trio exotique qui s’attire bien évidemment tous les ennuis et les aventures hautes en couleurs inimaginables et possibles, car oui, sinon ce ne serait pas intéressant. En gros, il s’agit en quelque sorte d’une version de The Boys édulcorée, bon ok très édulcorée, ou, pour les plus fins connaisseurs, de la version « super-gentils » de Deadly Class. Le Yin du bien et du mal quoi, ou la pilule bleue de Matrix pour les plus anciens. Enfin bref vous avez saisi l’idée non ? Faites un effort, je n’suis pas votre père j'vais pas tout vous expliquer. Quelle génération d'assisté(e)s bon sang. Tout fout l'camp.
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A short story

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman graphique, il faut avouer que je suis assez réfractaire au genre “true crime” qui reste pour moi un genre purement radiophonique.

Le dossier est très complet, beaucoup de témoignages, rapports, de détails sur la vie d’Elizabeth Short, Starlette qui a tenté de réussir à Hollywood et qu’on a retrouvé un jour, assassinée, découpée dans un terrain vague. Ça se passait pendant la Seconde Guerre Mondiale.



Il y a beaucoup de passages en bande dessinée qui racontent quelques moments de sa vie, des rencontres, son comportement. Le graphisme de la partie bande dessinée est assez élégant, un peu vintage, il immerge dans ces années 40 par ses couleurs, ses tons naturels, son réalisme rétro, c’est soigné jusqu’à l’aspect feutré du papier, très épais. Les pages de commentaires en prose alternent entre les moments graphiques, racontant quelques moments moins détaillés de son histoire, additionnés de quelques notes, témoignages et rapports brefs, avec une mise en page de vieux journaux,



Le récit s’attache particulièrement à sa personnalité, franchement agaçante derrière tous ses mensonges. On découvre une jeune fille qui joue sur les apparences, totalement mythomane, instable et fragile derrière son assurance trompeuse. Je ne me suis absolument pas attaché au personnage, du coup, difficile d’entrer dans l’histoire. L’affaire criminelle reste au niveau du rapport de police, on ne va pas extrapoler, donner des pistes, l’enquête n’est d’ailleurs qu’une petite partie du livre, plutôt centré sur son parcours californien. C’est surtout un portrait.



Je n’ai pas très bien compris où voulait nous amener les auteurs : prendre connaissance d’un cold case qui a bouleversé la région, ou nous faire découvrir la vie de jeunes filles attiré par l’idéal hollywoodien. Ce qui m’a gêné, c’est le rapport entre les deux, le sociologique et le polar se parasitent l’un et l’autre, cela donne un côté “fable du petit chaperon rouge” retranscrit dans la réalité, on tombe alors dans le récit moralisateur, et là, ça coince un peu.



Malgré sa qualité graphique, et le sérieux du dossier journalistique, je n’ai pas accroché, je me suis même plutôt ennuyé. Je sais que certains adoreront l’aspect “dossier” de ce livre qui donne l’impression de fouiner comme un détective, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas mon truc.
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A short story

Outre l’enquête sur le parcours d’Elisabeth Short dont on connait la fin tragique, cet album illustré évoque avec minutie (et des graphismes magnifiques) l’Amérique des années 40 où suite au grand crack boursier, chacun tentait de s’en sortir. Face aux mentalités puritaines, de nombreuses jeunes filles s’émancipaient rêvant d’une carrière hollywoodienne à l’image de leurs héroïnes. Cataloguées comme filles de mauvaise vie, elles se heurtaient aux jugements et survivaient de connaissances en connaissances qui profitaient de leur misère. Elisabeth est de celles-ci la tête emplie d’espoirs n’hésitant pas à côtoyer un milieu trouble. Est-ce cela qui la conduit à sa perte ? Un amant jaloux ? Un pervers éconduit ?

Album d’une femme broyée par le système, « le Dalhia noir » rappelle l’histoire de Marylin et de toutes ces midinettes extraordinairement belles et fragiles, prêtes à tout parfois au détriment de l’amour propre voire de leur vie.

Une lecture extrêmement documentée, riche et intéressante.


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Freaks' Squeele, Tome 2 : Les Chevaliers qu..

Freaks' Squeele, Tome 2 (/7) Florent Maudoux 144 pages

Ankama Ed. – 19 Mars 2009

Bien le Bonsoir bande d’apprentis Phoenix, on poursuit « Freaks' Squeele » parce que le T1 ça claquait quand même. Et puis on l’a trouvé dans une bibliothèque en paper gratuit donc (sauf si je vole le livre et que je me prends une amande !)… (Mais ça n’arrive pas d’habitude !).



Mais où sont les couleurs ? Enfin ça je l’avais déjà souligné… (Ah nb il y a des couleurs dans la deuxième moitié !)



Chance, Ombre et Xiong Mao emménagent ensembles.



Ils vont à la FAC et franchement si ça continue dans cette veine j’abandonne… Je peux comprendre que votre parcours scolaire vous ai marqué moi-même j’en rêve un peu la nuit mais je voudrais voir les choses à contrepied pour une fois:/ …

C’est une sorte d »université » à la « Poudlard » où les gens cherchent à devenir les maîtres du monde…



On dit que les BD sont plus faciles à lire cependant, pas toujours ! Il y a une grande quantité d’observation pour l’œil.



L’histoire racontée est quand même drôle et novatrice.



« Parce que dans l’histoire, c’est nous les méchants ! »



Phoenix vous souhaite une agréable fin de Week-end et vous dit à bientôt pour ne nouvelles Lectures. N’oubliez pas. Seul votre avis compte. Biz !



Phoenix !

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Freaks' Squeele Rouge, tome 1 : Coeur ardent

Après avoir apprécié la série principale « Freaks’ Squeele », j’étais curieuse de découvrir « Rouge » afin d’en savoir plus sur Xiong Mao. En effet, cette saga va se concentrer sur l’adolescence de notre chère petit panda, retraçant ainsi son quotidien au lycée. La BD commence avec l’arrivée de Sélène, une nouvelle élève qui attire vite l’attention d’un trio de filles fourbes : May, April et June. Ces trois demoiselles ne vont pas hésiter à la harceler, l’humilier verbalement ou à la menacer, notamment avec une vidéo compromettante. C’était sans compter sans l’intervention et la protection de Xiong Mao qui va rapidement prendre Sélène sous son aile. J’ai aimé le fait que notre belle asiatique possède toujours son caractère renfermé, observateur, mystérieux, déterminé, franc et mature. C’est une personne fascinante que l’on suit avec plaisir ! Ainsi, j’ai adoré la retrouver et la voir chercher son animal totem ainsi que de son mode de combat. On a là un beau début de quête identitaire !



Hélas, malgré le plaisir de retrouver Xiong Mao, sa sœur et quelques protagonistes que j’affectionnais, je n’ai pas vraiment été conquise par ce premier tome. En effet, l’auteur met un peu trop en avant la thématique du harcèlement. Or, ce sont des points déjà abordés en littérature. De plus, on ne sort pas des sentiers battus avec le scénario qui est totalement cousu de fil blanc… Ajoutons à cela le fait que les personnages sont hyper stéréotypés ! On distingue par exemple la jolie nouvelle qui admire l’héroïne, les alliés, le groupe de pimbêches harceleuses, les parents et quelques rivaux. Personne n’est en demi-teinte… Cela fait finalement lecture facile et très adolescente/jeunesse, alors que la couverture laissait à penser qu’il s’agirait d’une saga plus adulte. Dommage !



Je pense m’arrêter là, d’autant que le coup de crayon ne m’a pas autant plu que la saga principale. J’ai trouvé les traits assez brouillons avec beaucoup de hachures et les couleurs agréables, mais pas assez travaillés au niveau du jeu de lumières/ombres. Cela m’a donné l’impression d’un manga pour ados très simple, mais en couleurs. Certes, ce n’est pas laid et on distingue plusieurs clins d’œil à certains univers comme « Freaks’ Squeele » (ex : Sailor Moon, Dragon Ball, La petite sirène, etc.), mais ce n’est pas aussi chouette et prenant.
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Freaks' Squeele, Tome 2 : Les Chevaliers qu..

Chers ami(e)s, que ce jour reste à jamais gravé dans vos mémoires, comme étant celui où j’ai rejoint le très restreint et select cercle du Top 50 dans la catégorie « comics ». En attendant mon trophée comics de bronze, je tenais à partager cette immense fierté avec vous. Mais, comme j’aime le dire, « un objectif après l’autre » dooooonc, ne nous ramollissons pas et en route vers le Top 30. Oui le Top 40 le trouvais éclaté au sol du coup je l’ai cassé et j’suis directement passé au stade supérieur. Et je compte sur vous pour m’aider dans cette ascension hors du commun PARCE QUE C’EST NOTRE PROJET.



Nous voici donc en route pour la suite des aventures de notre trio exotique. Les bases étant déjà posées, Florent Maudoux en profite pour surfer sur un vent de légèreté et, franchement, qu’est-ce que c’est jouissif. C’est fun, décomplexé, bourré d’action et de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres, à tel point qu'on ressent à travers les bulles que l’auteur s’est lui-même pris à son propre jeu en se faisant plaisir. Et autant vous le dire cash : le plaisir est partagé. Enfin sauf pour ceux qui ont un balai coincé dans le derrière.



Si les quelques pistes disséminées ça et là dans le premier volet et laissant présager de sombres desseins à l’œuvre pouvaient attiser notre curiosité de la plus ardente des manières, il vous faudra s'armer encore un peu de patience car il y a très peu d’évolution sur ce point dans ce second volet. Mais la tension reste à son comble soyez rassuré(e)s car Maître Maudoux sait subtilement nous rappeler que cette touche de mystère est toujours à l’œuvre, en filigrane (ou en loucedé pour les djeuns ndlr.



Sur le plan graphique pas de changement : c’est beau, très beau, avec un coup de crayon chirurgical, mais bon sang, je ne m’y fais toujours p0as à ces quelques brefs passages en couleurs malheureusement trop courts. Loin de moi l’idée de vous laisser croire que je n’aime pas les graphismes monochromes façon manga, mais les rares passages en couleurs sont tellement un régal pour les yeux qu’on en veut plus, pour ne pas dire qu’on ne veut plus que cela ! Et puis me*de aussi quelle frustration de ne pas comprendre la logique de coloriage de l’auteur. S’agit-il d’un élan soudain de motivation dans un océan de feignantise ou bien d’un éclair de génie à 2h du matin après 8 verres de vin rouge ? Allez savoir.



Allez, on va en rester là pour aujourd’hui, mais je reviens très vite avec du lourd, du très très lourd. Ah oui, et n’oubliez pas : ROAD TO TOP 30 BITCHES. AHOUUU AHOUUUU. Bon ok j’ai mélangé les références mais j’espère vous avoir malgré tout galvanisé(e)s. Bon allez, une p'tite dernière pour la route : BABELIONAUTES, QUEL EST VOTRE METIER ??? Eh oh je vous entends ceux au fond qui crient « Squatteur de bibliothèque ». Baissez d’un ton voulez-vous ? C’est de la triche ce que vous faites d’abord. Eh toc (#expression boomer ndlr).
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A short story

Cette bande dessinée nous raconte un meurtre macabre encore non résolu à ce jour. J’avais déjà entendu parler de cette affaire mais dans ce roman graphique l’auteur nous retrace la vie et le parcours chaotique de la victime Betty Short plus connue sous le surnom le Dalhia Noir. J’ai trouvé cette Bd très intéressante et surtout très bien documentée. Le graphisme est tout simplement génial. Ce cold case non élucidé nous tiens toujours en haleine.
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Freaks' Squeele Funerailles, tome 1 : Fortu..

Freaks' Squeele de Florent Maudoux. Est le fruit d'une sélection exigeante à CanalBD. Il y a une très belle map au début de l'ouvrage, légèrement style LoR, où ses autres écrits poussés, peut-être un peu trop détaillés... Le dépôt légal est de 2013 mais fut réédité plusieurs fois depuis. Funérailles (le héros) dispose d'un "moignon de sabre" et c'est amusant de voir qu'avec trois fois rien, c'est quand même l'un des meilleurs guerriers de ce monde.

J'ai aimé le fait que la narration ne nous prenne pas pour des débiles.

Il y a de beaux dessins!

Les autres personnages importants sont "Psamathée" que j'appellerais "La marionnettiste" & Luciane, l’épouse.

Belle image avec la mort en arrière-plan, le cheval et la rouquine pin-up vêtue d'une bien trop grande armure.

On accroche !

Peut-être de sympathiques références aux Mad Max ? ; )…

Quant au bébé « imparfait » il a été donné à manger aux cochons. Ca fait très Hannibal/300… Tel V pour Vendetta, il survivra avec d’horribles mutilations.

… Quelques digressions peu intéressantes. Et puis aux deux tiers ça devient « trop politique » moi ça m’ennuie un peu la politique, huhu.

Je suis vachement porté sur les BD en ce moment !! Mais il y aura un retour aux romans ; ).

Belle fin très inattendue ! Vite la suite, quand même !!

Merci d’avoir pris le temps de me lire.
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A short story

Cette bande dessinée reprend un des plus célèbres cold case des Etats Unis, celui là même qui avait fait l'objet d'un roman de James Ellroy.



L'histoire est celle d'Elisabeth Short, jeune femme fatale qui cherche à percer dans le milieu des starlettes à Los Angeles à la fin des années 40 et qui trouvera la mort sur son chemin dans des circonstances mystérieuses.



Cet album est très bien construit, c'est à la fois une bande dessinée et une enquête en elle même. Les parties de récits circonstanciées alternent avec des épisodes de la vie de d'Elisabeth retracées sous forme de bande dessinée.



J'ai beaucoup aimé le graphisme et les couleurs acidulées qui nous plongent dans une ambiance années 50, mais également les vieilles publicités.



A la fin d l'album, les auteurs reprennent un dossier avec les éléments du rapport d'autopsie, un dossier sur les principaux suspects et les vieilles coupures de presse sur l'affaire.
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A short story

Cette BD raconte les quelques semaines avant la mort de la mythique Dahlia Noire, ce cold case le plus célèbre d’Amérique. La BD est entrecoupée de page qui donne de multiples détails et faits historiques sur la ville de L.A, mais également sur les gens qui ont gravités autour de Short. Les planches sont très belles, bien ancrés dans l’époque. Par contre, seul point négatif pour moi, c’est que quelques planches seulement narrent la mort de Short. Je crois que m’attendais à plus de détails sur l’enquête, même si elle n’est pas résolue. J’ai cependant apprécié avoir la liste et le détail sur les principaux suspects dans l’affaire. Bref, une bonne BD pour les amateurs de True Crime, mais il ne faut pas s’attendre à avoir des détails sur l’enquête.
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Freaks' Squeele, tome 1 : Etrange université

Il s'agit d'une découverte assez sympathique d'une bande dessinée aux dessins un peu manga, plutôt comique burlesque et finalement très agréable dans son ensemble. Il y a des parties en noir et blanc et d'autres en couleurs. J'aime beaucoup le dessin, frais, bien léché, pas trop brouillon (on arrive à déceler ce qui se trame dans la scène). Et j'adore l'humour.

L'histoire est celle d'une école pour former des super héros. La plupart des élèves possèdent déjà un don et l'école est là pour leur apprendre à le maîtriser et à l'utiliser au mieux pour devenir une figure héroïque.

Le tome 1 raconte les débuts de trois jeunes élèves qui ont fini dans le même groupe de travail par la force des choses, plus que par affinités : un monstre-loup maladroit, une écervelée qui peut voler et une intello sans réel pouvoir.

Un très bon cocktail pour ceux qui recherchent du pur divertissement, avec une pointe d'originalité en prime.

J'ai déjà commencé le tome 2… !
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Doggybags, tome 1

Étant pour le moment sur la lecture de la biographie de J.R.R. Tolkien, j'ai pu relire ce recueil de BD façon "Pulp"américains par les gars du Label 619 aux éditions Ankama et si vous aimez le trash, la violence avec un petit côté Contes de la Crypte, vous êtes au bon endroit.



Pour l'instant je n'ai pas encore étoffé ma collection des "Doggybags" mais c'est en cours.

Le principe est simple. Chaque tome comporte trois histoires complètement différentes et pour chaque récit un dessinateur différent.



Perso, j'adore le taff des p'tits gars du label nordistes. Je les ai découvert en 2020 pendant le confinement, j'ai pas mal d'ouvrages de ce collectif d'artistes mais pas tellement de Doggybags mais je compte bien remédier à ça.
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