Florian Dennisson

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« Regarde le monde dans lequel tu vis, ton métier même en est la preuve flagrante… Le monde court… à sa perte, la Terre souffre, suffoque et se meurt. L'humanité est un cancer qui, contre toute logique, gangrène le vivant… »

Quand on y regarde bien, il y a toujours un mystère à élucider, même quand on habite dans la plus petite ville du monde...

Cela fait longtemps que vous faites ce rêve ?
Ce n est pas un rêve, c est un souvenir...

Je n'ai jamais compris pourquoi les idiots se sentaient obligés de tout féminiser pour tenter d'humilier les garçons. Qu'est-ce qu'il y avait de mal à être une fille ? Pourquoi, dans la bouche de certains, ça sonnait comme une insulte ? Ça n'a aucun sens quand on y pense et si j'avais été Amanda ou une des autres filles, je l'aurais personnellement mal pris. Mais ça, c'est une autre histoire.

Il ne s'arrêta pas et décida de refaire un tour gratuit même sans avoir attrapé le pompon. La rue des Jardins Alpins formait une sorte de boucle qui encerclait tout un tas de villas de bourges aux airs savoyards, mais Gabriel aurait parié qu'on ne devait pas souvent y manger de la fondue. Plutôt du caviar. Depuis les dix dernières années, la station avait été prise d'assaut par les Russes à tendance six zéros minimum sur le compte en banque et les prix des terrains s'étaient envolés.

Une expérience peut être considérée comme un succès si moins de cinquante pour cent des mesures observées ont été ignorées.

Il suffisait de se balader dans les rues de Paris pour croiser bon nombre d’anomalies matrimoniales.

Encore une de ses enquêtes. Pourtant cette fois-ci, il aurait tant aimé voir son magnifique derrière, ses deux petites pommes être moulées par le tissu brillant de la combinaison. Mieux valait secouer la tête et effacer cette pensée. Tenter le diable en passant à son salon pour lui proposer de l’accompagner était hors de propos ; il était préférable de se mettre en route.

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« Son esprit passait en revue toutes les hypothèses, même les plus farfelues, pour tenter de trouver une explication à ce à quoi il venait d'être confronté. Les images se télescopaient, les liens entre les indices, les lieux et les personnes apparaissaient et disparaissaient dans son cerveau qui tournait à plein régime. La chronologie des événements formait des chemins temporels que son intelligence sillonnait pour revenir au point de départ, au moment présent. Les réponses à ces questions se bousculaient dans une sorte de maelstrom mental sans que jamais aucune d'entre elles ne se distinguât de façon précise. »

Très tôt ce matin, vers 6h, une joggeuse est tombée sur un cadavre au beau milieu d’une clairière située juste derrière cette masse de sapin, à une minute ou deux à pied. On a été les premiers sur les lieux. Les TIC gèlent la scène depuis une bonne heure déjà et on a installé la témoin à l’intérieur du foyer nordique.

Son regard se fixa sur une photo dans un cadre : Jacques Savigny, fusil à la main, en compagnie de collègues chasseurs, prenait la pose derrière le corps d’un cerf sans vie près d’un cabanon en bois niché en pleine forêt. Une boule se forma dans sa gorge. Un si bel animal, si majestueux et fier, fauché dans sa vitalité et son innocence par une bande d’hommes assoiffés de sang qui trouvaient qu’ôter une vie pour leur seul plaisir relevait des valeurs d’un sport noble.

Selon lui, après le mouvement #metoo, la parole des hommes dans les affaires d’agression sexuelle avait été reléguée au dernier rang, c’était tout juste si on écoutait ce qu’ils avaient à dire. La réalité lui donnait pourtant tort : près de cent mille viols et tentatives sur les femmes en France pour à peine un peu plus de mille condamnations. Le mouvement né sur les réseaux sociaux avait certes libéré la parole, mais les faits conservaient une inertie qui était difficile à admettre, quel que fût le côté où l’on se trouvait.

(…) une autre loi de Murphy, celle de la première Loi du Vélo qui stipule que, « quelle que soit la direction où l’on roule, c’est toujours en montée et à vent contraire. » C’est un peu ce qu’il pensait de la vie.

Elle l’avait bien eu cette petite garce avec son petit cul, ses petites lèvres pulpeuses embellies de gloss et ses yeux en amande dans lesquels on pouvait rester tout un dimanche à s’y perdre.

LA LOI DE PUDDER :
- Tout ce qui commence bien finit mal.
- Tout ce qui commence mal finit bien pire.

Avez-vous déjà reçu un coup de fil à la minute même où vous vous asseyez sur les toilettes ? Votre bus apparaît-il toujours au moment où vous vous allumez une cigarette ? A-t-il déjà plu le jour où vous veniez de laver votre voiture, ou la pluie s’est-elle déjà arrêtée à l’instant même où vous achetiez un parapluie ? Peut-être qu’à ce moment-là, vous avez ressenti que quelque chose ne tournait pas rond, que cette même chose vous titillait, mais que vous ne pouviez pas y mettre un nom ? (…) Il avait un nom pour ça désormais : la Loi de Murphy.

Loi de perversité de la nature :
On ne peut pas déterminer à l’avance quel côté de la biscotte il vaut mieux beurrer en cas de chute.

Loi de la Gravité Sélective :
Un objet tombera toujours de telle manière à faire le plus de dégâts.

Corollaire :
Les chances que la biscotte tombe sur sa face beurrée sont directement proportionnelles au prix de la moquette.

La loi de H. L. Mencken :
Ceux qui peuvent, font.
Ceux qui ne peuvent pas, enseignent.

Extension de cette loi :
Ceux qui ne peuvent pas enseigner, administrent. »

Je mourais d'envie d'envoyer un message à Thomas, mais j'ai repensé à ce que me disait souvent ma mère à propos de mes devoirs à la maison : "Si à chaque fois que tu te poses une question, que tu ne connais pas une date ou un nom, tu vas chercher sur Internet, alors laisse Internet aller au collège à ta place !".

Impartiale et équitable, la France pansait d'abord les blessures avant de poser les questions.