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Critiques de Franck Prévot (97)
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Wangari Maathai la femme qui plante

L'histoire se passe dans un village du Kenya. Un soir, dans leur petite maison aux murs de terre et de bouse séchée, Nderitu, le grand frère de Wangari a posé à leur mère une incroyable question :

« Pourquoi Wangari n’irait pas à l’école ? » La réponse, Wangari la connaissait : les filles doivent aider leur mère à chercher du bois pour le feu, cuisiner…

Mais Wangari, avait appris par sa mère qu’un arbre vaut plus que son bois, et son combat commence là, alors que les colons britanniques déforestent pour cultiver le thé.



Elle ira à l’école, montrera une soif d’apprendre hors du commun, obtiendra son bac alors que peu d’Africaines apprenaient à lire, continuera ses études aux Etats-Unis où elle découvrira que les noirs n’ont pas les mêmes droits que les blancs, rentrera chez elle et constatera que les colons sont partis, remplacés par un dictateur qui continue à abattre les arbres… son combat ne s’arrêtera plus, elle crée « le mouvement de la ceinture verte », installe des pépinières qu’elle confie aux villageoises, poursuit son action, fera de la prison, recevra des menaces de mort et persistera à travailler pour la démocratie et pour faire en sorte que les Kényans puissent disposer de leur terre.





Cette femme, c’est Wangari Maathai, qui a reçu le prix Nobel de la paix pour sa contribution « en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix » Un combat de femme citée en exemple dans un album jeunesse pour donner aux jeunes et moins jeunes, l’envie d’agir pour préserver les richesses de notre planète. Une personne qui a commencé à s’engager avec bien peu de moyens, et qui est parvenue à soulever des montagnes.





Ce bel album résume son œuvre et fournit une information suffisante aux enfants. Les illustrations magnifiques et très parlantes méritent qu’on s’y arrête. Je n’en dirai pas plus pour permettre aux éventuels lecteurs de découvrir cette pépite. Les cinq dernières pages du livre exposent son parcours, ses actions, ses diplômes, parcours impressionnant !





Quant à moi, je pense que je vais chercher le livre intitulé « celle qui plantait des arbres » car cet album a éveillé en moi une soif d’en savoir plus sur Wangari Maathai.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Au fil de l'amour

Une princesse qui dessine les plus beaux habits et le tailleur le plus habile du royaume étaient forcément amenés à se rencontrer et à travailler ensembles. Le petit tailleur tombe même fou amoureux de la princesse sans jamais l'avoir vue, la princesse, elle, rêve des mystérieux maîtres tailleurs...



Un belle histoire et de superbes illustrations.
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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Attention voici un très joli album poétique !

Tout de l'univers graphique a la narration est une superbe invitation à naviguer par delà les mots et la mer. Et ceci non pas dans les tons bleus classiques mais dans des dégradés de vert tout à fait crédibles !
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Au fil de l'amour

La belle princesse Saïane est passionnée par la création de vêtements, et c'est Miral, jeune tailleur, qui les lui confectionne. Mais bien que Miral soit sous son charme, Saïane ne rêve que du légendaire pays des maîtres tailleurs. L'amour sera-t-il plus fort que tout...

Je dois dire que je suis tombée sous le charme des illustrations de cet album : elles sont tout simplement sublimes !

Quant au conte lui-même, c'est une belle histoire d'amour mais le côté onirique et métaphorique de la fin avec le fil d'Ariane, la traversée du désert et la métamorphose du cocon en papillon m'a un peu dérangée.

Dommage !
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Lumières, l'Encyclopédie revisitée

On célèbre cette année les 300 ans de la naissance de Diderot. Pour fêter l’événement, les éditions L’édune ont proposé à onze illustrateurs contemporains de revisiter la fameuse encyclopédie. Chacun d’eux s’est emparé d’un thème particulier (Agriculture - Histoire naturelle - Anatomie & Chirurgie - Sciences - Métiers de bouche - Beaux-Arts – Transports - Écriture & Imprimerie - Armes & Soldats – Mode - Artisanat) dont il a détourné, recomposé, actualisé et personnalisé à sa manière les planches originales. Frank Prévot signe les textes qui commentent et relient entre elles chacune des planches.



Le résultat est absolument somptueux. Un album au grand format cartonné (25 x 35 cm) dans lequel se succèdent des univers graphiques à la fois riches et modernes. Parmi les illustrateurs réunis, quelques-uns m’enchantent particulièrement, notamment Régis Lejonc, Charles Dutertre, Rascal ou encore Tom Schamp qui avait signé le superbe Fabuleux amour d’Aucassin et Nicolette. Les autres noms me sont inconnu mais je vous les donne quand même avec plaisir : Martin Jarrie, Jean-François Martin, Julia Wauters, Clotilde Perrin, Vincent Pianina, Albertine, Janik Coat. Chaque thème s’organise de la même façon. D’abord les textes correspondant à chaque planche revisitée, puis les planches elles-mêmes et enfin quelques planches originales de l’encyclopédie du 18ème siècle. Les articles rédigés par Frank Prévot sont plus fantaisistes qu’informatifs. Très variés, ils allient légèreté et humour. Surtout, ils permettent au lecteur de développer une compréhension fine du lien texte/image : redondant, complémentaire, contradictoire, décalé…



Cette encyclopédie revisitée est un objet-livre dont le caractère précieux (dans le sens culturel du terme) saute aux yeux. Un objet-livre où les arts s’expriment, où les univers graphiques se télescopent, se combinent et se rejoignent, où le texte et l’image donnent à voir et à réfléchir. Un objet-livre tout simplement incontournable, à lire, à faire lire et à offrir.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Lumières, l'Encyclopédie revisitée

Repenser l'encyclopédie, voilà le beau projet auquel s'est attelé un collectif d'artistes avec le soutien de la ville de Langres, du CRDP Champagne-Ardenne et des éditions l'Edune à l'occasion du tricentenaire de l'œuvre de Diderot.



Le résultat est convainquant ! Le documentaire est à la fois original et dans la droite lignée de la pensée du siècle des Lumières. Le savoir est divisé en onze domaines, chacun étant, comme à l'origine, appréhendé à l'aide de textes et de planches d'illustration. La reproduction de certains documents d'origine permet de comparer l'évolution entre les deux oeuvres. Les textes alternent informations sérieuses et paragraphes humoristiques à visée réflexive.



Si tous les domaines sont habilement exploités, la diversité est amenée grâce aux illustrations. A chaque domaine du savoir un illustrateur est associé. Mes pages préférées concernent l'Histoire naturelle, les Sciences, les Beaux Arts, les Transports, et l'Ecriture. Les illustrateurs du XXIème siècle sont : Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Jean-François Martin, Julia Wauters, Tom Schamp, Clotilde Perrin, Rascal, Vincent Pianina, Albertine et Janik Coat. Je tenais à tous les citer tant le travail est à chaque différent mais toujours magnifique. Enfin, cet album grand format à la couverture cartonnée, de 125 pages, comporte une présentation en introduction et un index des plus de soixante dix articles.



Un ouvrage de référence pour s'instruire et réfléchir, seul ou à plusieurs !




Lien : http://t.co/oVYmRpuD2v
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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Je serai cet humain qui aime et qui navigue – F. Prévot & S. Girel



Un hommage à la poésie et à l’enfance.



Un grand-père marin à la retraite, un petit-fils qui trouve un coquillage magique ou merveilleux. Un petit garçon qui découvre la poésie et l’a fait découvrir à son grand-père.



De beaux dessins remplis de poésie et de rêves et de magie aussi et de merveilleux.



Il y a un petit peu de Baudelaire, de Verlaine, de Lamartine et de quelques autres dans tous ces mots



L’album est très beau et très agréable à feuilleter
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Wangari Maathai la femme qui plante

Un superbe ouvrage encore dans la collection de grands portraits chez rue du monde. Cette fois c'est la vie de la mère des arbres, Wangari Maathai, qui est dévoilée au jeunes lecteurs. Un beau combat illustré superbement.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Dix ans tout juste

Qu'est-ce que cela veut dire d'avoir dix ans ?



La question est complexe et elle recouvre de très fortes disparités selon les continents et les pays. Cet album qui est un hymne à l'enfance nous offre un éventail d'une grande richesse en nous faisant entendre les réponses de ces jeunes.



Puis nous pénétrons plus profondément dans leur univers avec une seconde partie qui s'attache à l'intime et au secret. C'est comme un murmure frais et doux qui marque et symbolise ce temps unique.



Enfin, les dernières pages nous proposent de découvrir les souvenirs d'une vingtaine d'auteurs pour la jeunesse qui sont autant d'émotions à partager.



Il ne reste au final qu'à réfléchir à nos dix ans et à échanger avec nos enfants sur leurs rêves et les éléments du passé qui ont marqué nos histoires.



Les pages sont divisées en deux espaces avec d'une part le texte et de l'autre l'illustration qui le complète et l'enrichisse.



A lire, à partager et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Des pensées sans compter

Des petites pensées sous forme de jeu de mot, tantôt subtil, tantôt poétique, tantôt rigolo mais qui ne laisse en aucun cas indifférent ! Que l'on soit enfant ou adulte chacun en retirera du plaisir d'autant plus que les illustrations elles aussi sont amusantes et en parfaite adéquation avec ces originales maximes.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Je serai cet humain qui aime et qui navigue

Enveloppé dans son ciré jaune, un petit garçon arpente une plage, une épuisette à la main. Les vagues de l'océan déferlent à ses pieds, les goélands tournoient dans le ciel en dessous des nuages qui jouent avec le vent. Le phare quant à lui se dresse fièrement, ancré au sol et pointant l'azur. Et à quelques pas de là, sur cette plage qu'il semble fouler depuis toujours, son grand-père, marinière et casquette bleue vissée sur la tête, pêcheur à la retraite que la mer n'a jamais lâché et à laquelle ses souvenirs seront éternellement accrochés. Voilà neuf années que petit-fils et grand-père se retrouvent là, ensemble, à la belle saison. La jeunesse, la candeur et l'émerveillement de l'un, la vieillesse, l'expérience et la rudesse de l'autre.

Soudain, le petit garçon découvre un coquillage à la nacre gravée : « Écoute-moi ». Il approche alors son trésor au plus près de son oreille et écoute... un poème en jaillit. S'il n'en comprend pas le langage, il sait qu'il est beau. Grand-père lui, n'entend rien d'autre que la mer... une mer démontée.

Le coquillage passe du creux de sa main au creux de son oreille, sans cesse... il écoute le poème, le caresse. Les mots résonnent et dansent dans son esprit, son coeur, son ventre... en une jolie mélodie. Le petit garçon en perçoit les vibrations, les rythmes, la musique. Ainsi viennent les images, les sentiments, les sensations, les couleurs, et le sens se fait jour. Une interprétation vécue comme un voyage initiatique. Une envolée dans le pays de la poésie. Un élan vers la liberté. Une traversée dans la vie de son grand-père, liée à la sienne indéfectiblement.

Un album solaire où la terre et le ciel se rejoignent. L'émancipation d'un petit garçon, en équilibre sur le fil de la transmission. La bienveillance d'un grand-père qui insuffle et inspire. La poésie, qui élève et transcende. La profondeur des racines, et la grâce de l'imagination. Quant aux illustrations, sa limpidité est si belle qu'elle en est bouleversante : océan, ciel, terre se confondent sans cesse. On navigue en poèmes avec ce petit garçon et son grand-père. On les accompagne et avec eux, on voit, on sent, on goûte, on touche et on écoute le monde.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Voleuse !

On trouve souvent des petites pépites dans cette collection Petite Poche de Thierry Magnier. Pas forcément destinée aux plus jeunes, mais plutôt aux petits lecteurs, quel que soit leur âge.

C'est parfois quelconque, car écrire fort en 40 pages n'est pas évident, mais quelques-uns valent vraiment la lecture.

Sur un sujet pas tellement original, Franck Prévot nous donne ici un petit texte extrêmement juste.



La justice précisément, parlons-en : Sophia trouve qu'elle n'est pas si juste que ça. Parce que même si son papa a réellement volé, et mérité d'être en prison, elle qui n'a rien fait, elle pense qu'elle ne mérite pas d'être privée de son papa.

Ni accusée, trop facilement, dès qu'un objet de valeur disparaît dans la classe.



J'ai trouvé Franck Prévot, que j'ai plus l'habitude de lire côté conte, très inspiré sur cette courte histoire qui donne à réfléchir sur nos attitudes (n'y a-t-il que les enfants pour condamner un peu trop rapidement ?) et qui peut ouvrir le dialogue avec les enfants.

En outre, le vocabulaire utilisé, bien que très compréhensible, est le vrai vocabulaire des affaires judiciaires, que l'on peut entendre chaque jour, et c'est intéressant de mettre de vrais mots sur des situations.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Voleuse !

Histoire courte, oui, mais il en faut du talent pour raconter une histoire entière en 40 pages.

Patricia, écolière, est accusée d'avoir volé le stylo plume d'une camarade de classe. Elle est accusée parce qu'un camarade de classe affirme l'avoir vu entrer en classe pendant la récréation. Surtout, elle est accusée parce que son père a été condamné pour vol et qu'il est très facile de dire "tel père, telle fille". Vous trouvez cela absurde ? Oui, mais personne n'est à l'abri de formuler des jugements hâtifs. Personne n'est à l'abri de souffrir à cause de la justice. Patricia ne nie pas que son père ait volé, cela ne l'empêche pas de souffrir de l'absence de son père, avec lequel elle correspond très régulièrement - et j'ai trouvé très beau de nous montrer à quel point les liens entre une fille et son père peuvent rester fort malgré la distance et l'enfermement.

Un livre qui fait réfléchir, et qui n'est pas réservé qu'aux petits lecteurs.
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Enzo et le monstre du plafond

1 mouton, 2 moutons ...



Très jolie petite histoire sur les peurs nocturnes des enfants.



On découvre des parents préoccupés et protecteurs qui demandent l'avis de tous les spécialistes de la terre pour soigner le problème de leur enfants sans demander le fondement à leur propre progéniture.



Un bon moment de lecture qui nous donne une bonne leçon de moral



Dialoguissime
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La vraie vérité sur le secret de la maîtresse

Hé ben eux, leur maîtresse, elle a un secret. Un secret de magie, même. Ils vont te raconter tout ça, te donner leur avis sur la lecture et l’écriture (« ça sert à retrouver l’important des choses en parfait état de l’ordre des mots des idées claires. Et c’est pas rien !« ), sur les histoires en général et sur la vie aquatique en particulier. Le rapport ? Tu comprendras en lisant cet album… À partir de 5 ans, pour enchanter ceux qui connaissent déjà bien les contes traditionnels (loup, maison en pain d’épice, ours en trois tailles etc., c’est mieux si on est en mesure d’identifier les références), pour décomplexer ceux qui ne savent pas encore lire tout seul et leur donner envie de savoir très vite, ou pour amuser ceux qui se débrouillent déjà très bien. Plutôt loufoque et bien sympathique, dans des tons bleutés.
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Edith en effets

Magnifique ! Un petit coup de cœur encore...

Dans un endroit où la Nature a pris tous ses droits, Edith naît et appréhende le monde pour la première fois. Elle veut tout de suite cacher sa laideur : elle n'est qu'une petite chenille rose...

Elle se déplace et rencontre de grands et beaux animaux. Un félin, un oiseau et un crocodile. Mais ils ne la remarquent même pas... Alors elle se dit qu'ils doivent avoir des sens manquants! Elle, elle les a ces sens: la vue, l'ouïe et l'odorat !

Puis elle se rendort dans son cocon... Et quand elle en sort, qu'est-elle devenue ?

Une jolie histoire sur le cycle de la vie, l'évolution de la naissance jusqu'à la maturité. L'innocence de cette petite chenille est très touchante et les illustrations sont juste superbes : colorées et délicates elle accompagnent le texte avec douceur.
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Wangari Maathai la femme qui plante

"Avec deux mains, on plante un arbre, avec des milliers de mains on plante une forêt", disait celle qu’on appelait Mama miti, "la mère des arbres" et qui est morte en 2011(année consacrée à la forêt !).

Toute sa vie, Wangari s’est battue contre ceux qui s’enrichissent en pillant la nature et contre la dictature, et elle a lutté pour la paix, pour les femmes, les enfants et pour tous ceux qu’on opprime.



Plongée dans un bel album qui raconte l’extraordinaire destin d’une petite fille de pauvres pour qui tout a changé grâce à cette question posée un jour par son frère : "Pourquoi Wangari n’irait pas à l’école ?"



À partir de 9 ans.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..
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Wangari Maathai la femme qui plante

Elle s’est éteinte le 25 septembre dernier. Ça a fait beaucoup moins de bruit que certaines morts. Elle n’avait pas créé d’entreprise à l’échelle mondiale. Elle n’était pas états-unienne. Elle n’était pas riche.



Mais. Oui, mais. Le 8 octobre 2004, elle a été la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ». Parce qu’elle a planté, en compagnie de milliers de sympathisants, des millions d’arbres. Parce qu’elle s’est battue pour la planète, les droits des femmes et la liberté. Chez elle, au Kenya, mais aussi dans le reste de l’Afrique.



Elle s’appelait Wangari Muta Maathai. Franck Prévot, qui est aussi instituteur à Valence, et l’illustratrice Aurélia Fronty lui ont consacré il y a quelques mois un album magnifique, bien documenté et sensible, aux illustrations si tendres, si belles, si colorées que vous resterez là à les regarder, oubliant de poursuivre l’histoire.



« Un arbre vaut tellement plus que son bois, comme le lui a appris sa mère, il y a bien longtemps, au pied du grand figuier. C’est un trésor d’ombre et d’humidité, de fruits et d’air pur, d’oiseaux et de vitalité, une cachette à insectes ou à poèmes, un bourgeon de futur… »



Et c’est entre autres pour ces raisons que Wangari Muta Maathai s’est battue. Pour redonner aux hommes, aux femmes et aux enfants de son pays les arbres qu’on leur a enlevés, et la faune qui ne peut vivre sans la flore. Un combat relaté ici avec admiration et tendresse dans un album qui devrait faire partie de toute bibliothèque scolaire.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Les pensées sont des fleurs comme les autres

Des petites notes d'humour poétiques pour ce recueil de pensées extrèmement variées qui ne se prennent pas au sérieux et pourtant parfois au détour d'une page



Au procès des mauvaises herbes,

l'escargot se prononce

contre la peine de mort.

Mais c'est l'homme qui tranche.



Il n'est pas pire mouton

que le mouton

qui hurle

avec les loups.



J'apprécie aussi beaucoup les illustrations de Régis Lejonc

presque à chaque page.

Je voudrais également rendre hommage à Franck Prévot qui était venu dans ma classe de maternelle pour la présentation de son tout premier album "Tout allait bien" et qui avait littéralement subjugué les enfants (et la maîtresse) avec sa guerre des boutons à lui. C'est rare un auteur qui se donne autant avec les tout petits.

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Les Indiens

Le récit mélange texte et image, sauf que, contrairement à un roman de littérature jeunesse ordinaire, les images n'illustrent pas le récit, elles prennent le relais et montrent ce qui ne pouvaient pas être dit.

Un exemple, le plus frappant : le narrateur rentre chez lui avec son père quand des coups de feu éclatent. Le père se jette alors sur lui pour le protéger. La scène, qui n'aura duré que dix minutes, s'étend sur quatre pages, soit quatre planches de dessin. La perception du temps est dilaté par la peur, le froid, l'attente, les sensations se font plus aiguës.

Ce n'est qu'au matin qu'il apprendra la tragique réalité : Hakim a été tué, lors d'un règlement de compte qui ne le concernait pas, qui ne concernait d'ailleurs qu'une poignet d'individus de la cité. La vie, ordinaire, que Franck Prévost avait si bien su rendre, et Régis Lejonc illustrer, est bouleversée par la douleur et la colère des enfants. Certes, les enfants pourront parler de ce qu'ils ont vécu, de ce qu'ils ont ressenti et la parole s'avère libératrice. Jusqu'à quel point ? Jusqu'à quand ? Ce sont ses deux questions que posent le dénouement.
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