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Des femmes et leurs jardins
Liste créée par Alzie le 06/10/2020
59 livres. Thèmes et genres : jardins , femmes , littérature française , roman , art des jardins

Liste consacrée aux jardinières d'antan et d'aujourd'hui.

- Le jardin espace d'intimité, source d'inspiration littéraire et romanesque dont les femmes sont actrices ou créatrices. Entre agrément et égarement. Toutes contributions féminines à l'art de vivre, de penser, d'écrire, d'imaginer ou de rêver le jardin, d'aimer roses ou herbes folles.

Femmes qui jardinent ne se plantent jamais 😊

- romans, récits, nouvelles, polars, essais, histoire, art des jardins. (Mises à jour : juin 2022 ; février 2023)

- Autres listes sur le thème des jardins : "Herbiers et jardins d'écrivains" ; "Des jardins, des jardiniers, des hommes et des femmes !" ; "Histoire de jardins : sagesse ou déraison" ;



1. Deux femmes et un jardin
Anne Guglielmetti
3.76★ (760)

Entre trois êtres qui semblent voués à la solitude, deux femmes que tout sépare - l'âge, le mode de vie, les expériences - et un jardin à l'abandon, un lien va se créer par-delà les mots, un lien salvateur pour tous les trois. Ce petit récit à la fois concret et suggestif nous entraîne dans le monde secret et délicat de ces affinités profondes, inexplicables, souvent indicibles, qui aident à grandir, à croître et à mûrir. Que l'on soit une femme simple et timide d'un certain âge, une adolescente rebelle ou un jardin livré aux mauvaises herbes, il suffit parfois d'une rencontre improbable pour retrouver le goût de la vie et poursuivre sa route. « Dans l'ombre grandissante, tournées vers un marronnier dont le faîte s'empourprait dans le crépuscule, nous nous tenions côte à côte sur la passerelle d'un navire qui avait, à notre insu, largué les amarres et entamé un voyage qui durerait plusieurs années, dure toujours... »
2. Colette au jardin
Marie-Christine Clément
4.00★ (9)

"Il m'a toujours fallu un appartement très petit et un Eden énorme" : gourmande de parfums, de couleurs, de saveurs, Colette ne pouvait écrire qu'en la compagnie des fleurs, ne pouvait véritablement s'épanouir qu'au milieu d'un jardin. Les saveurs enchanteurs du jardin de son enfance à Saint-Sauveur, la sensualité de la terre provençale travaillée à mains nues à la Treille muscate, les rêveries florales entre "deux bolées de campagne" lors de ses séjours à Paris, tout est prétexte à l'écrivain pour explorer l'intimité de la nature. Cet album révèle les conceptions de Colette sur le jardin, décrit les lieux qu'elle a créés, rassemble enfin en un bouquet ses plantes préférées : pivoines d'un "rose sentimental", nigelle "au parfum d'abricot", "anémone au " joli petit hérisson d'étamines bleu", bougainvillée "au manteau de feu", jasmin "presque aussi lumineux que l'étoile", lobélia dont "le bleu n'a de rival ni dans le ciel ni dans la mer". Laissez-vous guider par le plus sensuel de nos écrivains à travers son jardin, "un jardin où l'on peut tout cueillir, tout manger, tout quitter et tout reprendre..."
3. Les jardins de Colette : Parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur
Sabine Dewulf
3.00★ (3)

Jardinière de beauté, d'abondance et de fabuleux, Colette vous invite à voyager dans vos jardins intérieurs. Son écriture bâtit une sagesse qui vous engage dans une relation au monde très profonde. En avivant vos cinq sens, cette sagesse vous ouvre à la plénitude de la Vie, c'est-à-dire à une joie non dépendante des circonstances extérieures. Accompagné d'un jeu symbolique, ce livre vous propose de découvrir votre Eden intérieur en y rencontrant vos forces, vos racines, vos richesses et en vous guidant dans cette double recherche : unification de soi et ouverture au monde. Votre parcours se construira à travers l'exploration d'une multitude de symboles, de métaphores, d'archétypes. Vous explorerez les quatre étapes structurantes de tout voyage intérieur : reconnaître ses peurs et ses désirs ; retrouver l'esprit d'enfance ; se relier à l'univers ; vivre ici et maintenant. Trois circuits s'offrent à vous : un circuit symbolique où vous voyagerez dans l'univers des symboles de Colette, un circuit littéraire où vous cheminerez de texte en texte dans les jardins de l'écrivain grâce à des commentaires approfondis, un circuit ludique inspiré du jeu de l'oie traditionnel. Votre quête puisera à la source vive de l'œuvre de Colette. Elle bénéficiera de deux supports : un livre, riche en exercices pratiques, et de magnifiques illustrations, qui reflètent fidèlement l'atmosphère des jardins de l'écrivain. Un travail littéraire remarquable et profondément novateur alliant la lecture à l'expérience directe et au jeu ! La découverte de votre jardin intérieur vous attend !
4. Le Jardin de Virginia Woolf
Caroline Zoob
4.33★ (11)

Léonard et Virginia Woolf ont acheté la maison de Monk dans le Sussex en 1919 et en ont fait leur maison de campagne et leur petit havre de paix dans lequel ils se retrouvaient pour lire, écrire et travailler. Ils ont ainsi créé un splendide jardin en réalité composé d une mosaïque de petits espaces verts reliés par des sentiers de briques, isolés derrière des murs de silex et des haies d ifs. L histoire de ce jardin magique est le sujet de ce livre dans lequel l auteur, Caroline Zoob, a choisi de replacer des citations des époux Woolf qui révèlent l importance du rôle tenu par ce jardin dans leur vie, véritable source de plaisir et d'inspiration. Virginia Woolf a écrit la plupart de ses principaux romans à la Maison de Monk, d'abord dans un vieil hangar à outils puis, plus tard, dans son lodge en bois construit à cet effet et niché dans un coin du verger. Les photographies et les textes, enrichis d images d'archives rares et de plans du jardin, emmènent le lecteur dans un voyage à travers les différents jardins des Woolf. Chaque partie du jardin est rattaché à un pan de la vie des Woolf, avec des anecdotes sur leurs habitudes d écrivains.
5. Le jardin anglais de Vita Sackville-West: Les Secrets de Sissinghurst
Tony Lord
Par son anticonformisme, la romancière et poétesse anglaise Vita Sackville-West (1892-1962) défraya la chronique. Cette aristocrate, qui forma avec Harold Nicolson un couple hors norme, vécut l'amour en toute liberté. De sa liaison avec Virginia Woolf, est né, dit-on, le personnage d'Orlando. Pourtant, en contrepoint de cette vie fougueuse, Vita sut goûter en esthète le charme et la tranquillité de la nature. Ainsi nous a-t-elle laissé, outre ses oeuvres littéraires, le jardin de Sissinghurst où, comme dans ses amours, "l'excès se marie à un calme subtil". En déambulant à travers les "pièces à ciel ouvert" de ce lieu qui reste aujourd'hui encore un des joyaux du paysagisme anglais, le visiteur passe de l'intimité du jardin de cottage à la profusion de la roseraie, de l'éclat printanier qui illumine l'allée des Tilleuls à l'élégance éblouissante du jardin blanc. La variété et l'originalité des associations végétales, le choix minutieux des couleurs font de ce paradis des fleurs une source exceptionnelle d'inspiration. Les amateurs pourront puiser des idées dans cet ouvrage pour donner à leur jardin privé le charme inégalable d'un jardin anglais.
6. Le Jardin blanc
Francine Matthews
3.24★ (165)

Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ? En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste. À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien. Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates. Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29. Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ? Si on l'avait tuée ? D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé... Un roman à la fois érudit, léger et riche en rebondissements qui ravira les amoureux d'une Angleterre traditionnelle où le feu couve sous les bonnes manières.
7. Écrit dans un jardin
Marguerite Yourcenar
3.59★ (35)

Rêverie sur l'eau, l'air et la terre, ce texte secret se transforme en profonde méditation alchimique sur les éléments qui donnent la clé des engagements écologiques de l'auteure.
8. Les Miroirs dans le jardin
Anaïs Nin
3.40★ (21)

Anaïs Nin ne pensait pas devoir jamais sa célébrité à son extraordinaire Journal : celui-ci devait simplement l'aider, selon elle, à prendre conscience de ce qu'elle voulait être, de ce qu'elle était et de ce qu'elle souhaitait devenir : un écrivain reconnu avec une oeuvre véritable, entre autres, une série de romans dont le titre serait Les Cités intérieures, celles qui se situent au-delà des apparences, de l'autre côté du miroir. C'est le premier de ces cinq romans publiés entre 1946 et 1961, que nous offrons ici à la curiosité du lecteur. On y découvre Lillian, Djuna et Sabina, trois amies inséparables, reflets de l'auteur, et que l'on retrouvera dans les récits suivants, Anaïs tente, dit-elle, de traiter à travers ses héroïnes, des négations, du dédale et de la complexité de la nature féminine. Elle rejette déjà le mariage et la maternité et s'aventure dans les moindres du désir, de la passion amoureuse, et de la tendresse aussi, sans pour autant être jamais satisfaite à "Ses livres sont irisés et d'un fil tissé très fin" disait Laurence Durrell qui ajoutait à propos de l'oeuvre de son amie Anaïs : "il faudrait pouvoir la lire comme on lit Sylvie de Gérard de Nerval".
9. Les Lieux de Marguerite Duras
Marguerite Duras
3.80★ (92)

Réalisé à partir d'entretiens que Michelle Porte a eus avec Marguerite Duras, à l"occasion de deux émissions de télévision en mai 1976, cet ouvrage présente Marguerite Duras par elle-même . En concevant l’ouvrage comme un contrepoint de textes (ceux des romans de Duras mêlés aux textes des entretiens) et de photos, Michelle Porte est partie d’une démarche concrète : suggérer les différents lieux de Marguerite Duras, la maison de Neauphle, le parc, la forêt, Trouville, la mer, un pays de sable et d’eau, tels qu’ils apparaissent continuellement dans ses romans, son théâtre ou ses films, tels qu’elle les ressent comme porteurs de l’histoire et tels qu’elle les vit.
10. La Casa Azul
Tyto Alba
4.12★ (12)

Un día nublado de 1989 en la Ciudad de México un individuo se dirige a la Casa Museo Frida Kahlo. Se pone a llover y corre a resguardarse a una cantina cercana. Allí se encuentra con una anciana Chavela Vargas, que, entre vapores etílicos, empieza a contarle la historia de cómo conoció y pudo ser su relación con Frida. Entre otras fuentes de investigación, como diversas publicaciones y documentales, y una estancia de un año en tierras mexicanas, las memorias de Chavela son para Tyto Alba “el cable que conectó con el poder evocador que la vivienda de Coyoacán, donde nació y murió Frida Kahlo, había despertado en el dibujante. ‘No soy muy fan de la pintura de Frida Kahlo, tampoco me atrae mucho la de Diego Rivera, pero su casa me interesó”, según apunta el autor de Badalona a Tereixa Constenla entrevistado para El País. Además de Diego Rivera, transitan personajes como André Breton, Siqueiros, Trotski, y hasta Werner Herzog..., todos ellos vistos por los ojos de Chavela. Este relato se erige como un homenaje a dos figuras eternas, a un país, México, a una época y a un modo de vida.
11. Le jardin romantique de George Sand
Christiane Sand
4.00★ (9)

George Sand aimait parcourir la campagne berrichonne à la recherche de plantes pour son herbier et, plus encore, "jardiner à s'abrutir" dans son domaine de Nohant. De son enfance champêtre, elle avait hérité un amour insatiable pour la nature qui la poussait à créer son propre univers végétal. Aujourd'hui, les fleurs qu'elle a plantées ont disparu. Restent ses mots, ses récits de voyage et son herbier, tout un héritage pour lequel s'est passionné Gilles Clément, paysagiste de renommée mondiale. À partir de 75 espèces sélectionnées parmi celles dont la "bonne dame de Nohant" a parsemé ses romans, ses agendas et sa correspondance, il a redessiné un paysage naturel et romantique. Cet album, mariant les plus beaux textes de George Sand sur la nature et les plaisirs de la botanique, les planches d'herbier du siècle passé et les photographies d'André Martin qui recréent le monde enchanté de l'auteur de La Mare au diable, nous invite à découvrir un jardin littéraire où il fait bon se promener.
12. Ecrire la terre, les jardins, les oiseaux
George Sand
George Sand (1804-1876) a développé dans son enfance ce qui a fait sa force d’écrivaine : un amour sensuel de la nature, une connaissance concrète de la vie paysanne et une capacité à s’imprégner de ce qui l’entoure et à le transformer en conte. Dans ses ouvrages évoquant ses souvenirs, ses réflexions et ses voyages (réels ou imaginaires), on peut lire de très belles évocations de sa vie, de son enfance à la campagne, de lectures dans les prés, de sa liberté, de son lien avec les plantes et les animaux, d’une spiritualité originale qu’elle a mis très tôt dans son lien avec la nature. Elle parle aussi de botanique, de jardin, d’entomologie, avec précision, style et humour. La narration de certains de ses rêves, surprenants, drôles, fantastiques, en lien avec la nature, révèlent une George Sand peu connue. Enfin, nombre de ses écrits proposent une vision très moderne, sur les précieuses mauvaises herbes, sur la nécessité de préserver la nature pour les générations futures, par exemple.
13. Des femmes et leurs jardins
Charlotte Seeling
Il y a derrière chacun de ces jardins extraordinaires une femme hors du commun et une histoire passionnante. Charlotte Seeling a mené l'enquête avec curiosité et sensibilité, et interrogé ces femmes en Allemagne, Angleterre, France, Italie, Suisse, Espagne et Afrique du Sud sur ce qui a fait germer en elles l'envie de faire un jardin. De Joan Aiken à Luisa Misserville et Greta Sturdza, en passant par Anne Cox Chambers et Diandra Douglas, une chose est sûre : ces jardins sont aussi uniques que leurs propriétaires.
14. Niki de Saint Phalle : Le Jardin des Tarots
Lucia Pesapane
4.33★ (3)

Pendant vingt ans, Niki de Saint Phalle a réalisé les monumentales sculptures du Jardin des Tarots, à Garavicchio, en Toscane. Dans ce jardin ésotérique et fantastique, les sculptures, recouvertes de céramiques polychromes, de miroirs ou de verres précieux, reprennent les figures des cartes du tarot divinatoire.
15. Ève dans le jardin
Paul Nothomb
Paul Nothomb poursuit sa relecture des premiers chapitres de la Bible hébraïque, lecture fondée sur 1'analvse linguistique et débarrassée de tout préjugé religieux - quitte à se fâcher avec quelques rabbins et quelques prêtres. Et il propose une version radicalement nouvelle de l'histoire dive au Jardin d`Éden : où la Femme, loin d'apparaître confine la tentatrice-corruptrice de l'homme (et comme sa vassale désignée), s'impose face à lui confine l'élément d'harmonie par excellence, source de modération et de " civilisation " chargée de réguler la violence native, la barbarie latente du pouvoir masculin. Une vision quasi " féministe " et des moins attendues. Avec ce nouveau volume d'exégèse des premiers chapitres de la Genèse, l'écrivain hébraïsant poursuit sa remise eu question du message biblique, dont il propose une lecture diamétralement opposée à celles que recommandent judaïsme et christianisme : libre, libertaire, presque non religieuse en tout cas; et malgré cela secrètement spirituelle. Une entreprise qui, peu avant sa mort, avait fasciné Cioran.
16. Petit traité du jardin ordinaire
Anne Cauquelin
3.00★ (18)

" Il est difficile, lorsque l'on vit en contact étroit avec la nature, de se sentir découragé. "Elizabeth Von ARNIM Qu'est-ce qu'un jardin, de quel type d'espace s'agit-il, quelle est sa forme temporelle, de quelles pièces doit-il se composer pour avoir droit au nom de " jardin " ? En distinguant le jardin de son frère ennemi, le paysage, en évitant de le soumettre à la contagion des " beaux jardins", en essayant d'aller à l'élémentaire, ce petit traité tente de fixer pour un moment l'objet jardin, objet toujours en mouvement, toujours inachevé, et dont la composition subtile réclame un prudent dosage. Mais qu'il se montre dans son ingénuité ou qu'il s'expose comme une œuvre contemporaine, le jardin répond à une loi qui le met à part dans les productions humaines: celle de l'anentropie, ce travail incessant de reconstruction, de rapiècement, de rétablissement patient à partir des restes.
17. L'âme jardinière
Catherine Laroze
5.00★ (2)

" C'est dans les songes que les jardins prennent corps. C'est dans l'imaginaire que les arbres déploient leurs ombrages, les chemins tracent leurs perspectives, les fleurs exhalent des parfums portés par la brise, avant de devenir réels. " Si le temps passe, l'émerveillement reste. Le jardin, comme la vie, ne s'élabore que dans l'étonnement, la fraîcheur de le pensée et du regard. Chaque matin, le jardin, comme le vie, nous surprend, nous provoque, toujours différent, toujours nouveau. Aller à sa rencontre c'est commencer un voyage qui n'aura pas de fin. De détours en échappées, d'ombres en lumières, de morts en renaissance, c'est de la découverte de notre paysage intérieur qu'il s'agit. Aussi loin que nous désirerons vivre, le jardin vivra, et plus que cela encore. Car il est fait des désirs et des élans dont nous héritons et qu'à notre tour nous transmettons. En cela, il n'est jamais achevé.
18. Le labyrinthe de jardin ou l'art de l'égarement
Édith de La Héronnière
4.00★ (13)

Longtemps le labyrinthe d'Occident, intégré dans l'espace sacré de l'église, y représentait le parcours du pèlerinage à Jérusalem, raccourci symbolique pour tous ceux qui n'avaient pas la capacité physique de se rendre jusqu'aux Lieux Saints. A la fin du Moyen Age, quittant l'espace de l'église, il devint un élément de l'art du jardin de la Renaissance, en particulier en Italie. Zone d'inquiétude physique, il devait aussi introduire dans l'architecture du jardin une interrogation métaphysique. Le labyrinthe de jardin, s'il peut passer pour un jeu, dispense aussi un malaise rappelant, dans l'inconscient collectif, l'univers de la forêt primitive : y pénétrer n'est pas sans risque et le jeu peut facilement tourner à la panique. Il pose la question du pourquoi de ces zones inquiétantes au sein de merveilleux jardins destinés à la détente et, par extension, il interroge sur la nécessité qu'a toujours eue l'homme de se perdre pour mieux se trouver. Cet essai tente de montrer comment la forme labyrinthique peut servir de support à la réflexion philosophique par nature inquiète, mettant en lumière l'importance du jeu et de l'égarement dans le parcours du labyrinthe et amenant à dégager une philosophie du ou au jardin, dont Le Songe de Poliphile est le plus bel exemple.
19. Des femmes et des roses
Anne Chapman
5.00★ (2)

Nombreuses sont celles qui ont donné leur nom aux roses que nous admirons tant. Parmi les 34 femmes évoquées dans cet ouvrage, on trouve des reines, des aristocrates, de courageuses héroïnes, mais aussi des jardinières passionnées qui ont joué un rôle important dans la culture et la préservation des roses.
20. Rome et l'amour. Des femmes, des jardins, de la sagesse
Pierre Grimal
A propos de l'amour. L'amour à Rome. Les amours des dieux. A propos des femmes. La femme romaine. Vierges et matrones. Images de femmes. A propos des jardins. Hommes et jardins. Littérature et paysages. L'art des jardins. A propos de la sagesse. La sagesse romaine. Sagesse et pouvoir. Sagesse épicurienne et sagesse stoïcienne. Le sacré. Histoire d'un sage
21. L'Herbier de Marie-Antoinette
Élisabeth de Feydeau
3.50★ (18)

"Vous aimez les fleurs? aurait dit Louis XVI à la jeune reine. Eh bien, j'ai un bouquet à vous donner : c'est le Petit Trianon." Marie-Antoinette investit alors pleinement l'ancienne propriété de Madame de Pompadour et transforme les jardins en décor féérique. Partant de documents d'archives et du plan de l'architecte Richard Mique, Elisabeth de Feydeau a reconstitué l'herbier imaginaire qu'aurait pu faire la reine en parcourant son domaine et nous invite à une promenade au coeur du Petit Trianon. Le Jardin français aux parterres de jacinthes, renoncules et anémones devant le château ; les allées sinueuses du Jardin anglais plantées d'arbres de Judée ; le Belvédère et ses conifères, théâtre de fabuleuses fêtes nocturnes ; le temple de l'Amour et ses arbustes aux parfums envoûtants ; le Hameau et ses jardins fruitiers généreux et enfin le bosquet de la Solitude et sa flore des bois. Plus qu'un herbier, Elisabeth de Feydeau nous plonge dans le XVIIIe siècle : les espèces nouvellement découvertes, les anecdotes de la cour, les utilisations en médecine, en parfumerie et en cosmétique de certaines essences...
22. La Roseraie de Joséphine et autres jardins merveilleux de l'Histoire
Renée Grimaud
3.75★ (7)

A la française ou à l'anglaise, potager ou roseraie... Découvrez les jardins secrets des grands personnages de l'Histoire grâce à ce livre insolite. À Paris, lors de la construction de son palais, Catherine de Médicis fit créer un sublime jardin à l'italienne à la place d'une fabrique de tuiles : le jardin des Tuileries. Louis XIV aimait se promener dans son potager qui défiait parfois le rythme des saisons pour régaler toute l'année la Cour de Versailles. Quant à l'impératrice Joséphine, férue de botanique, elle n'hésitait pas à envoyer des explorateurs collecter de nouvelles variétés de roses aux quatre coins du monde... En 18 chapitres riches en anecdotes, cet ouvrage dépeint la création de ces jardins mythiques qui marquèrent leur époque par leur originalité ou leur démesure. En mettant en lumière le goût des souverains pour leurs jardins ou leur passion des fleurs, Renée Grimaud s'écarte des descriptions officielles et dresse une galerie de portraits intimistes et inattendus. De la cerisaie de Charles V aux serres royales de Léopold II, des conceptions savantes d'André Le Nôtre aux fantaisies de Marie-Antoinette, partez à la découverte des plus beaux jardins de l'Histoire !
23. Vues du jardin de Joséphine
Christophe Pincemaille
L’aménagement du jardin de Malmaison, entre 1800 et 1814, fut la grande entreprise de l’impératrice Joséphine (1763-1814). Elle trouva en Jean-Marie Morel (1728-1810) le peintre-jardinier capable de répondre à ses attentes. Il conçut pour elle un jardin composé de paysages variés, traités comme des tableaux peints grandeur nature. Elle désirait voir partout de l’irrégularité et du mouvement pour retrouver la vérité des horizons et exalter les beautés de la nature. Elle voulait aussi qu’on se crût au cœur des forêts d’Amérique, d’où venait sa passion pour la botanique. Les aquarelles d’Auguste Garnerey nous font entrer dans cette utopie que Joséphine, en souvenir de sa jeunesse antillaise, poursuivit à Malmaison et qui disparut avec elle.
24. La rose et la mandragore : Plantes et jardins médiévaux
Jeanne Bourin
4.15★ (28)

A une époque où les villes se développent, enserrées entre leurs hautes murailles, la nature occupe le cœur même de la pensée médiévale. L'homme ne peut lui imposer sa volonté, mais s'efforce de l'aménager avec attention et tendresse, en respectant ce modèle idéal : le paradis terrestre. C'est entre les XIVe et XVe siècles que naissent tes premiers jardins de France, ancêtres éloignés de ce qu'on appellera plus tard les jardins " à la française ". Dans les monastères d'abord, où les moines créent des vergers et font pousser simples, fleurs et légumes qu'ils rassemblent, les uns à côté des autres, en petits rectangles harmonieux et réguliers. Le patron des jardiniers est d'ailleurs l'un d'eux, saint Fiacre, ermite irlandais retiré en Brie et qui mourut vers 670. Dans les villes et les châteaux apparaît aussi à cette époque un type de jardin qui, d'utilitaire, se transforme peu à peu en un lieu d'agrément et de plaisir pour devenir le symbole même du raffinement et de la " fin'amor ". C'est là qu'on se réunit pour les fêtes, les danses, les banquets, ou que les amants se retrouvent, tels Tristan et Yseult sous le pin du roi Marc. L'art, la littérature et la poésie s'inspirent de ce lieu privilégié - on sait que le Roman de la Rose ou Aucassin et Nicolette célèbrent son charmé et ses beautés -, et l'amour des jardins se charge bientôt en jardins de l'amour.
25. Une rose seule
Muriel Barbery
3.62★ (1869)

Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage. Accueillie à Ky?to, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Ky?to l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même. Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.
26. Les Roses fauves
Carole Martinez
3.49★ (1546)

Lola vit en Bretagne au-dessus du bureau de poste où elle travaille. Elle est jolie, sage et boiteuse. Elle ne désire rien et se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de son potager et, dans sa chambre, face au grand lit où elle s'interdit de rêver, trône une armoire de noces pleine des coeurs de ses aïeules. Dans la région d'Espagne où sont nées ses aïeules, quand une femme sent la mort venir, elle brode un coussin en forme de cœur qu'elle bourre de bouts de papier sur lesquels sont écrits ses secrets... À sa mort, sa fille ainée en hérite avec l'interdiction absolue de l'ouvrir. Des cœurs de femmes battent dans la vieille armoire de Lola. Ils racontent une histoire qui a commencé en Andalousie, il y a plus d'un siècle. Lola se demande si elle est faite de cette histoire familiale qu'elle ignore, si le sang des fables coule de génération en génération, s'il l'irrigue de terreurs et de peines qui ne lui appartiennent pas, mais agitent ses profondeurs. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés ? Il faudrait ouvrir ces cœurs pour le savoir... Un jour, l'un des cœurs éclate, libérant les secrets de son aïeule Inès Dolorès, ainsi qu'un plus petit cœur rempli de graines, d'où naîtront des roses au parfum envoûtant qui envahiront le jardin. Saura-t-elle se laisser porter par son désir, s'affranchir de la voix de son père qui lui a prédit un destin de solitude ?
27. La bonne maison
Odile Masquelier
« Les rosiers grimpants ou sarmenteux, plantés au début sans plan établi, suivant mes trouvailles plutôt rares et laborieuses, devaient se fondre dans des camaïeux de couleur : crème, rose frais, jaune tendre, rose abricoté, avec un ou deux prune au milieu pour réveiller le tout. À plusieurs reprises, des erreurs d’étiquette ou un port trop raide m’obligèrent à en déménager. Ainsi "Alister Stella Gray" s’avéra au bout de deux ans n’être qu’un imposteur d’un jaune criard ; pire, il ne sentait rien. À l’automne suivant l’inconnu disparaissait. » Les roses anciennes portent des noms de rêve : Aglaïa, Impératrice Joséphine ou Bouquet d’Or. Elles ont la légèreté de la mousseline comme Félicité Perpétue, offrent un parfum de myrrhe comme Belle Isis… Beaucoup ont une histoire. Découvrez une sélection des sept cents variétés cultivées dans le jardin de La Bonne Maison, en suivant les pas d’Odile Masquelier : grande spécialiste des roses, elle nous entraîne à la découverte du paradis raffiné et inventif qu’elle leur a consacré, dressant plusieurs pergolas de roses aux couleurs tendres, mêlant les rosiers aux vivaces, faisant ployer de vieux fruitiers sous de gigantesques rosiers lianes…
28. The gardens of Gertrude Jekyll
Richard Bisgrove
The English gardens of Gertrude Jekyll (1843-1932) have influenced good garden design throughout the world. While many of Jekyll's gardens and original plantings have disappeared, and only a handful of her plans are well-known, thousands survive in archives. Richard Bisgrove has selected a representative sample from this remarkable collection, and the designs—including plans for Jekyll's three American gardens as well as for many of her English gardens—have been redrawn by an accomplished watercolorist and relabeled to make them more accessible to the nonspecialist. Together they provide an astonishing record of Jekyll's versatility as a garden designer and of the painstaking attention to detail that she applied to every aspect of her art.
30. Villas et jardins d'Italie
Edith Wharton
3.57★ (15)

Edith Wharton témoigne à l'égard des jardins italiens de ce même souci de la forme qui préside à son écriture romanesque. Avec la curiosité passionnée de l'amateur et la trempe d'un grand écrivain, elle réussit, à partir de quelques fragments — une loggia aux arcades aériennes, une terrasse, une allée d'acacias en berceau, un bois de cyprès, une cascade, une grotte — à recréer l'ordonnance souple des grands jardins de plaisance et de leur architecture ornementale. La romancière nous invite à suivre son périple italien : de la Lombardie jusqu'en Vénétie, en passant par Rome, Florence et Sienne, pour y découvrir la féerie que sont l'éclat bleuté d'un lac vénitien ou les marches de marbre d'une rotonde florentine... Ces splendeurs, pour la plupart dessinées par d'illustres architectes de la Renaissance, restent les témoins ultimes d'une période fastueuse.
31. Le jardin forteresse
Claude Pujade-Renaud
4.04★ (92)

En 400 avant Jésus-Christ, les trois filles du tyran Denys de Syracuse s'épanouissent dans un jardin bordé de remparts qui, à leur adolescence, vont dissimuler une réclusion incestueuse. Elles sont trois petites filles du plus haut lignage, issues des deux mariages du tyran Denys de Syracuse. Leur vie quotidienne, au début du IV siècle av. J.-C., est rythmée par les récits et par les jeux, par l'apprentissage des mythes et de la musique, par l'admiration pour leur père et par la lointaine rumeur du monde des hommes qui parfois monte, troublante, enivrante, d'au-delà des remparts, portée par le vent de la mer. Car le jardin où elles grandissent est cerné de murailles, dressées sans doute pour leur protection, leur quiétude ou... leur réclusion ? Peu à peu, en effet, la belle ordonnance du jardin est brisée et les lois de l'inceste métamorphosent en tragédie cette chronique familiale par laquelle Claude Pujade-Renaud, poursuivant son interrogation sur les femmes et le pouvoir, confronte son intuition de romancière aux représentations de l'Antiquité.
32. Le jardin enchanté de Maria Hofker
Maria Hofker
4.33★ (41)

Maria Hofker s'est éteinte en 1999, à 97 ans. Jusqu'à sa mort, elle s'est ocupée de son jardin dans la banlieue d'Amsterdam et l'a peint dans ses carnets, aujourd'hui conservés par le Rijksmuseum et le Musée Teylers de Haarlem aux Pays Bas. Maria hofker tenait énormément à cette reconnaissance officielle. "Ainsi, mon jardin vivra-t-il toujours" répétait-elle inlassablement. Publié pour la première fois en 1988, "Le jardin enchanté de Maria Hofker" propose de redécouvrir ce lieu magique et clos, coupé du monde, à travers un regard à la fois botanique, artistique et humaniste.
33. Agatha Raisin enquête, tome 3 : Pas de pot pour la jardinière
M.C. Beaton
3.81★ (2869)

Au retour de ses vacances, Agatha Raisin rencontre Mary Fortune, jardinière émérite qui a pris la place qu'elle convoitait dans le cœur de son voisin, James Lacey. Mais avant qu'elle n'ait le temps de l'évincer, la séductrice est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs.
34. Femmes en leurs jardins
Denise Déjean
3.50★ (7)

En quête d’une terre d’accueil ou d’un travail, les peuples ont toujours migré. Les maris ont loué leurs bras et ouvert les jardins. Les épouses ont sculpté les parcelles avec amour pour enrichir l’ordinaire. Asya la Russe, Maria l’Espagnole, Drusilla l’Italienne et Djédjila la Kabyle ont travaillé, aimé et souffert au cœur des jardins de la Vieille Ville. Au fil du XXe siècle, Montorgel s’est teintée de saveurs et de couleurs venues d’ailleurs.
35. Alléluia pour une femme-jardin
René Depestre
3.64★ (109)

La tante Zaza, à la beauté légendaire, emmène son jeune neveu en vacances à la campagne. Il a seize ans et, ingénument, elle lui fait partager son lit. L'inévitable se produit. Zaza, plus tard, périra dans un incendie, mais son souvenir adorable restera vivant. On retrouve dans ces dix nouvelles la même vervé caraïbe, le même érotisme heureux qui appartiennent à l'auteur du Mât de cocagne.
36. Les jardins des femmes
Aminatta Forna
4.30★ (17)

Londres, 2001. Abie reçoit une lettre en provenance d'Afrique l'informant qu'elle est la dernière à pouvoir sauver le domaine de Kholifa, qui appartenait à son grand-père. Contre toute attente, Abie accepte cette mission et retourne dans son pays. Une fois sur place, au coeur des plantations de café dévastées, elle tente de ramener à elle les voies du passé. Mais celles-ci ont disparu sous d'épais sédiments des années. A travers le récit de ses tantes, Asana, Mariama, Hawa et Sérah, quatre femmes nées des différentes épouses de son grand-père, Abie va alors entreprendre la reconstitution de son histoire familiale: Asana, fille de la première épouse, qui a perdu son jumeau; Hawa, orpheline et chef d'orchestre de son propre malheur; Mariama, qui voit l'envers du monde, et Sérah, qui rêve d'occident. Roman puissant et sensuel, Les Jardins dess femmes nous plonge dans l'Afrique d'aujorud'hui comme du siècle dernier, donnant à voir la puissance de l'héritage culturel que les femmes portant en elles, où qu'elles soient.
37. Wangari Maathai la femme qui plante
Franck Prévot
4.50★ (54)

Persuadée bien avant la « mode verte » qu’en préservant la Terre, on protège les hommes, Wangari Maathai a lancé une opération, vaste et symbolique, de reboisement de l’Afrique par les femmes. Trente millions d’arbres ont déjà été plantés en trente ans. Mais les droits des femmes, la démocratie, la non-violence sont aussi au cœur de tous les combats qui font sa vie. Elle a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2004.
38. Le jardin de Jeanne
Adeline Yzac
3.50★ (17)

Jeanne, la soixantaine, prend un train dans une gare de campagne pour aller en ville signer un papier important. Elle voyage dans un compartiment désert qui traverse un paysage occupé par les brouillards. Peu à peu, le trajet se mue en un voyage intérieur : souvenirs proches et lointains se mêlent, images fortes et émotions terribles. Ce voyage fait se lever, par bribes, la mémoire d'un autre, tragique, que Jeanne a longtemps gardé enfoui. Cette femme, dont le seul plaisir est de cultiver et d'embellir son jardin, s'appelle en fait Judith. Recueillie en 1944 par une famille paysanne du sud de la France, il faudra bien des hasards pour que, progressivement, Jeanne se réapproprie son histoire. Mais comment accepter de vivre, lorsqu'on reste la seule survivante d'une famille disparue ?
39. Le jardin clos
Régine Detambel
4.40★ (14)

J’ai construit ma première cabane dans la salle à manger. Six coussins ergonomiques, côtelés, imbriqués les uns dans les autres pour faire une allée couverte, un tumulus, un fourreau dans lequel me glisser. A l’abri. Caparaçonné. Etouffant. Suffoquant. Ô Freud de quoi pouvais-je bien me protéger ? Puis il y a eu les cabanes en forêt, les campements itinérants, avec le patronage, sur les routes des Causses Méjean et des Gorges du Verdon, les habitats dépersonnalisés : chambres de d’hôtel, chambres de bonnes, appartements sommaires, équipés pour la dînette et les longues nuits d’ivresse et de vagabondages, à dormir là où tu tombes ! Dans ces moments d’égarement j’ai songé à tout plaquer. Sur le champ. Trop lâche pour me suicider j’ai rêvé d’ailleurs - meilleurs ? - J’ai habité l’espace d’un regard.
40. La farnésine, jardins
Catherine Weinzaepflen
Deux femmes, un homme, deux femmes, un enfant… trois femmes dans une maison, entourée d’un jardin. Trois femmes, narratrices tour à tour. Glissement du je, au tu, au elle. Un monde ralenti, où chaque geste pesé, précis, s’inscrit, s’incruste dans la lourdeur du silence, des choses de la nature et de la vie quotidienne. Lente coulée des jours. Épaisseur des odeurs, des parfums. Bonheurs des simples, répétés voluptueusement. « Selon les jours, la longue fissure qui entame le centre du jardin, apparaît comme une craquelure, provoquée par le dessèchement d’une terre épuisée, ou tout au contraire, comme une béance profonde, dégorgeant une sorte de magma jaunâtre en période d’intempéries. Cette fissure délimite en quelque sorte l’usage du jardin… Le jardin devient ainsi le corollaire d’une béance dont il se fait l’écrin… » C.W.
41. Les Fées du jardin
Beatrice Phillpotts
4.18★ (31)

Il existe au cœur de la nature un monde enchanté dont la magie fait partie de notre vie depuis des temps immémoriaux, mais dont les manifestations sont aussi évanescentes qu'un rêve... L'image traditionnelle du pays de Faerie est celle d'un jardin magique - un paradis miniature parfumé et fleuri s'épanouissant en secret au plus profond de la nature. Ce livre ensorcelant vous dévoilera les origines historiques de ce monde féerique, grâce à des témoignages puisés dans le folklore et aux descriptions des poètes qui l'ont évoqué à travers les siècles. Vous découvrirez l'envoûtante beauté des créatures qui peuplent cet univers crépusculaire, et la signification de mystérieux phénomènes naturels tels que les ronds de fées. Vous y trouverez des avertissements sur les dangers qui menacent les voyageurs imprudents... et y apprendrez les sortilèges, bénéfiques ou maléfiques, qu'on peut élaborer grâce aux pouvoirs des fleurs et des arbres. La conception d'un bosquet féérique, les potions protectrices ou de protection n'auront plus de secrets pour vous. Vous saurez également comment cultiver votre propre jardin et y faire pousser un berceau fleuri semblable à celui de Titania dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare. Enrichi de somptueuses illustrations et aquarelles, cet album fascinant est indispensable à tous ceux que les créatures enchantées savent encore émerveiller.
43. Le jardin de Badalpour
Kenizé Mourad
3.89★ (641)

Il existe en Inde, dans l'enceinte du palais décrépit du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d'un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d'une femme qui, en venant au monde, a tout perdu: son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents _ sa mère, ayant fui l'Inde, l'a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle a l'impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l'indépendance de l'Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d'occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n'est qu'une femme et, à ce titre, n'a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d'avoir une famille et un père qu'elle adule. Jusqu'à ce que son univers s'écroule à nouveau et qu'elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces " appartenances " auxquelles chacun s'accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des oeillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d'autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie? Kénizé Mourad a été journaliste et a travaillé pendant douze ans comme grand reporter spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et du sous-continent indien. Elle a consacré à l'histoire de sa famille, il y a dix ans, un célèbre roman: De la part de la princesse morte (Laffont), qui s'est vendu à plusieurs millions d'exemplaires. Le jardin de Badalpour est le second volet de cette saga familiale.
44. Le jardin d'agrément
Dominique Rolin
4.67★ (14)

Deux narratrices parlent à tour de rôle. La première grandit en Belgique parmi les siens, rêveuse, féroce et gaie mais saisie, dès l'adolescence, par les drames ordinaires de l'espèce. Écrire est sa vocation. Un mariage destructeur la force à fuir à Paris au lendemain de la guerre. Elle publie son premier livre, se croit perdue, erre en pleurant dans les rues, frappe le regard d'une inconnue qui, d'autorité, l'emmène chez elle. La seconde a réalisé son œuvre de romancière. Elle vit depuis longtemps auprès de Jim, l'écrivain célèbre et caché : ils sont heureux. Qu'est-ce que l'amour sinon l'élaboration et le lucide entretien d'un jardin d'agrément ? Il y faut un commun génie de paysagiste : ronds-points, allées, bosquets, pavillons de rires, discipline de fer, complicité dans la sagesse et la folie, silence et musique, bancs de repos ombragés. Le trajet de la première narratrice est montant, marqué par les curiosités, les chagrins, les espoirs. Celui de la seconde obéit à l'horizontalité vibrante, orgueilleuse et modeste de la sérénité. La rencontre de ces deux femmes apparemment contradictoires donne à penser qu'un principe d'équilibre, coupant l'espace et le temps de chacune, va les amener à se confondre grâce aux jeunes prémonitions de l'une et à l'ancienne mémoire de l'autre.
45. Le jardin des égarements
Li Ang
3.83★ (38)

Planté d'arbres somptueux, le Jardin aux Nénuphars embaumait aux quatre saisons de gardénias au printemps, d'orchidées et de magnolias en été, de canneliers et d'osmanthes en automne, de " souriantes " en hiver.En plein cœur de Taipei, le jardin de la famille de Rose est le lieu des origines, du paradis perdu de l'enfance, avant qu'il ne devienne le " Jardin des égarements ". Entre New York et Taipei, une jeune femme se cherche dans le labyrinthe de la mémoire, dans le désordre d'une folle passion amoureuse, entre nostalgie et invention du bonheur.Pour Rose, ce jardin où son père resta cloîtré de nombreuses années est celui des histoires de petite fille en même temps que de l'apprentissage de la vie, des splendeurs de l'amour qu'elle poursuit - et de la plénitude d'être une femme, à chaque saison de la vie.
46. Gabrielle ou le jardin retrouvé
Stéphane Jougla
3.39★ (132)

«Gabrielle distinguait ses amis en deux catégories : ceux des livres, qu’elle voyait à la bibliothèque ou au lycée, et ceux des plantes, qu’elle rencontrait chez les pépiniéristes ou dans les foires aux plantes de la région. Martin les confondait tous - vieilles dames amoureuses de Marcel Proust ou des fougères arborescentes, créateurs de jardins feng shui ou poètes du dimanche, fleuristes aux mains calleuses, botanistes pensifs…» Gabrielle a deux passions : la lecture et son jardin. Lorsqu’elle meurt accidentellement, le monde de Martin, son compagnon, s’effondre. Inconsolable, il s’efforce de maintenir vivant le souvenir de la femme qu’il aimait. Lui qui n’ouvrait jamais un livre et pour qui le jardin était le domaine réservé de Gabrielle, se met à lire ses romans et à entretenir ses fleurs. C’est ainsi qu’il découvre un secret que, par amour, Gabrielle lui avait caché. Ce secret bouleversera sa vie, mais lui permettra de surmonter son deuil d’une manière inattendue.
47. Le jardin d'enfance
Elizabeth von Arnim
3.17★ (17)

Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s'expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir. Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le jardin d'enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l'origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d'Elizabeth von Arnim.
48. Elizabeth et son jardin allemand
Elizabeth von Arnim
3.85★ (246)

Elizabeth est une jeune femme anglaise, mariée à un noble Allemand. Elle a trois bébés, et vit en Allemagne. Mais Elizabeth ne se fait pas à la vie des nobles allemands. Parler "gens de maison", respecter une étiquette trop stricte, tout cela l’ennuie. Aussi a-t-elle décidé, en accord avec son mari, de vivre dans une grande maison à la campagne, ou elle peut cultiver son jardin. Avec l’aide d’un jardinier, quand même, il ne serait pas digne, en Allemagne, qu’elle manie une bêche. Et recevoir des amies. Surtout la jolie Irais, avec qui il est si agréable de dire des bêtises.
49. L'été solitaire
Elizabeth von Arnim
3.93★ (101)

Après le succès d'Elizabeth et son jardin allemand, L'Eté solitaire, paru en 1899, est la poursuite du journal d'Elizabeth et la chronique d'un été à la campagne. Trois ans après son installation à Nassenheide, la jeune comtesse a été rejointe par son mari, "l'Homme de colère", qui s'est pris de passion pour l'agriculture. "La séduction de ce livre tient sans doute d'abord au fait que ce roman si anglais dans le ton nous entraîne dans un univers qui ne l'est absolument pas, celui de l'Allemagne du Nord d'avant la Première Guerre mondiale, le monde de Keyserling et de Thomas Mann, des grands domaines et du luthérianisme rigide qui pèse sur toute la vie sociale.
50. Un jardin en Australie
Sylvie Tanette
3.64★ (247)

Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ». Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de coeur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants.... Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
51. Un vrai jardin
Hélène Cixous
4.00★ (6)

« Je pénétrai sans méfiance, c’était un vrai jardin ; dès la grille on voyait que la terre existait. Puis la grille se ferma doucement et l’on était dans le jardin. Dehors et assez loin, les gens allaient à la guerre. Quelques bombes tombaient et secouaient la toile de tente. Il y avait longtemps qu’on ne l’appelait plus le ciel parce que d’ici-bas on le voyait se déchirer et s’effranger au-dessus des murs. La terre sentait bon. J’avais un nom. La ville avait un nom, et tout le monde en avait un sauf le jardin qui s’appelait seulement le jardin parce qu’il n’y en avait qu’un. Comme personne ne m’appelait, mon nom finit par tomber en désuétude. Pendant un certain temps, quelques années, je le prononçai à haute voix certains jours, au cas où les choses changeraient et où les gens recommenceraient à se parler. A vrai dire je n’y croyais pas mais une obscure fidélité me dictait encore ses lois. Ainsi je n’avouai jamais à voix haute que j’étais heureux d’avoir pénétré dans le jardin parce qu’il n’avait justement pas de nom et qu’à part les coléoptères, les lépidoptères, les gardiens des allées, les bonnes et les enfants, j’étais seul. » HC
52. Le jardin
Hye-Young Pyun
3.23★ (409)

Oghi, paralysé après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle d’une belle-mère étrange. Cette dernière s’obstine à creuser un immense trou dans le jardin entretenu autrefois par sa fille, afin, dit-elle, de terminer ce qu’elle avait commencé...
53. Jardin Blanc
Laura Alcoba
3.27★ (27)

Madrid, 1960. Ava Gardner quitte sa maison des environs de Madrid pour s'établir dans la capitale espagnole, avenida del doctor Arce. Dans le même immeuble, au premier étage, le général argentin, Juan Domingo Pérón, a emménagé peu de temps auparavant. Bientôt, une jeune femme silencieuse, Carmina, s'installera au rez-de-chaussée. On pourrait penser que tout sépare ces trois personnages. Mais d'un étage à l'autre, leurs existences révèlent d'étranges correspondances : exil, regrets, fantômes et une incommensurable solitude dont un petit jardin, au bas de leur immeuble, se fait l'écho. Un jardin qu'Ava veut aussi blanc que possible. À moins qu'il ne s'agisse du désir d'Eva ? C'est que le souvenir et la voix d'Evita Perón hantent les lieux chaque jour davantage...
54. Jardins de grands-mères
Mathilde Trébucq
3.50★ (5)

C'est un joyeux fouillis de fleurs de toutes les couleurs, de fruits et de bons légumes. Avec son clapier et ses framboisiers, ce jardin-là est de ceux qui donnent des souvenirs aux enfants. Rien ne s'y perd : l'eau est récupérée, les mauvaises herbes finissent en compost. On bouture, on sème, on échange graines et plantules... Les insectes et les oiseaux y sont les bienvenus. Des jardins de grands-mères dont on redécouvre aujourd'hui le charme et les vertus écologiques.
55. La femme qui replantait les mots
Florence Deville-Patte
4.12★ (8)

Florence Deville-Patte s'amuse et nous amuse en "replantant" des mots par leurs racines, ceux qu'elle aime, ceux qui la font rêver ! Elle entraîne le lecteur, jeune et moins jeune, dans un jeu de piste passionnant qui, d'un mot à l'autre, nous ramène aux sources même du langage !
56. Leurs secrets
Bénédicte Boudassou
23 femmes d'exception, à la tête de domaines sélectionnés parmi les plus beaux jardins de France, nous font partager leur expérience et leurs secrets, au fil d'une visite guidée tout en images. Découvrez leurs bonnes idées pour: Concevoir et mettre en valeur le jardin (Mes coins préférés, Ma philosophie, Ma palette de couleurs...). Apprendre à s'organiser (Mes bons plans, Ma saison idéale...). Acquérir leur savoir-faire (Faites comme moi, Facile à réussir, Ma stratégie...). Eviter les erreurs les plus courantes (Mes erreurs de débutante, Mauvaise surprise...). Mieux connaître les plantes (Mes coups de cœur, Je collectionne...). Savoir s'équiper (Mes outils, Mes bonnes adresses...).
57. Journal de mon jardin
Vita Sackville-West
4.00★ (49)

Interdite de littérature par son amante Virginia Woolf, Vita Sackville-West (1892-1962) prend en un éclair conscience des trésors qu'elle possède : un mari et un jardin. Son mari, le diplomate Harold Nicolson, conçoit l'architecture et dessine les plans de ce qui deviendra le somptueux jardin de Sissinghurst dans le Kent, que Vita, aristocrate anglaise exubérante, transgressant sans vergogne les règles de l'art des jardins, transforme à quatre mains : elle fait surgir de terre une mosaïque de couleurs, une jungle asymétrique, une orgie dans l'aurore ou le soleil couchant, mais aussi...un extraordinaire jardin blanc. Attention, prévient-elle « j'aime la couleur, qui me met en joie, mais j'ai une prédilection pour le blanc. Les ombres d'un vert glacé que la blancheur peut prendre sous certains éclairages, au crépuscule ou au clair de lune, surtout au clair de lune, peut-être, font du jardin un rêve, une vision irréelle, et l'on sait cependant qu'il ne l'est pas le moins du monde puisque il a été planté exprès. » Ce journal, qui n'est pas sans évoquer, mais en plus féminin et en plus anglais, L'année du jardinier de Karel ?apek, est un superbe traité d'horticulture. Les conseils pratiques, organisés par saison, raviront tous les amoureux de jardins...et de littérature. Les jardins de Sissinghurst sont aujourd'hui les plus visités d'Angleterre. Les planches anatomiques des fleurs qui illustrent ce livre sont de Arthur Harry Church (1865-1937), célèbre botaniste britannique. Les aquarelles du jardin sont de Xavier Carteret.
58. La péninsule aux 24 saisons
Mayumi Inaba
3.74★ (1182)

Dans un paysage de mer et de falaises d'une beauté paisible, bien loin de Tôkyô, une femme en désaccord avec le monde entreprend la redécouverte d'elle-même et passe des jours heureux d'une grande douceur. En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle se laisse purifier par le vent, prépare des confitures de fraises des bois, compose des haïkus dans l'attente des lucioles de l'été, sillonne la forêt, attentive aux présences invisibles, et regarde la neige danser. Dans ce hameau au bord du monde, l'entraide entre voisins prend toute sa valeur, les brassées de pousses de bambou déposées devant sa porte au moment de la récolte, et les visites chaleureuses à l'atelier du miel de son amie Kayoko. Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie.
59. Les fleurs sauvages
Holly Ringland
4.06★ (921)

Lorsqu’une tragédie change à jamais sa vie, la jeune Alice Hart, âgée de neuf ans, part vivre chez sa grand-mère qu’elle ne connaît pas. Quittant le bord de l’océan où elle a grandi, elle trouve refuge dans la ferme horticole de June, où celle-ci cultive des fleurs sauvages d’Australie. Au fil du temps, Alice oublie les démons du passé et apprend à perpétuer la tradition familiale en utilisant le langage des fleurs pour remplacer les mots lorsqu’ils se font trop douloureux. Mais l’histoire des Hart est hantée par de nombreux secrets que June cache à sa petite-fille. Une sorte de fatalité semble accabler les femmes de leur famille, aussi June préfère-t-elle tenir Alice à l’abri de la vérité, quitte à la tenir à distance de l’amour. Une fois adulte, révoltée par ce silence et trahie par celles qui lui sont le plus chères, Alice se rend compte qu’il y a des histoires que les fleurs seules ne peuvent raconter. Si elle veut être libre, elle doit partir et inventer l’histoire la plus importante de toutes : la sienne…
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